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Travaux à rendre

Les partenaires infernaux

Arrivant à point nommé après le dernier article publié, voici un nouveau message sur les travaux de groupe : qui sont les pires personnes à avoir dans son groupe, et quelle méthode adopter pour supporter chacun d’entre eux ?

Le touriste

Il y en a au moins un par classe, mais pas forcément dans votre groupe – et dans ce cas, vous avez vraiment de la chance de ne pas vous retrouver avec la personne qui n’éprouve pas le moindre intérêt pour ce qu’elle fait. Elle ne vient pas à vos rendez-vous, elle ne rend pas son travail à l’heure (ou elle ne le rend pas du tout, d’ailleurs), et vous ne pouvez pas faire grand-chose pour les faire changer d’avis. Lorsque vous réalisez que vous avez un de ces partenaires dans votre groupe (le plus tôt sera le mieux !), votre meilleure chance reste de demander à votre professeur de le refiler à une autre équipe. Si vous êtes obligé de le supporter, ne lui donnez pas de travail et partagez les tâches entre les autres présents.

L’angoissé

« Ohmondieuonvajamaisyarriverohmondieu mais il nous reste seulement trois semaines pour rédiger l’introduction et on doit faire une visite d’entreprise dans deux mois je vais réserver le taxi tout de suite et… »

…et cette personne vous draine toute votre énergie. C’est souvent aussi une personne qui s’autoproclame chef de groupe, et panique pour tout, reprend le travail de tout le monde, et insupporte tous les autres membres du groupe tout en restant persuadée qu’elle fait cela pour le bien de tous. Elle se plaint toujours et son stress est affreusement contagieux, mais elle fait généralement extrêmement bien son travail. Alors certes, vous avez l’impression que le travail final serait le même si elle était seule dans le groupe, mais n’est-ce pas une bonne chose, finalement, d’avoir quelqu’un qui relit tout le monde ? Une solution si elle devient trop insupportable, cependant, sera de poliment lui rappeler qu’elle n’est pas meilleure que vous, et que vous savez ce que vous faites : vous appréciez beaucoup ses remarques, mais vous êtes certain de pouvoir rendre un travail tout à fait correct sans elle, merci bien.

Le coordinateur

Le coordinateur remarque tout ce qui ne va pas dans le groupe, et il le dit à tout le monde. Il envoie trois mails par jour pour demander aux autres s’ils ont avancé sur leurs parties, il organise deux réunions de deux heures par semaine et il répartit aussi le travail. Jusqu’à ce que vous réalisiez qu’avec tout ça, il n’a pas produit une ligne de travail effectif.

La solution ? Lui donner une partie « extrêmement importante » (dont vous pouvez parfaitement vous passer, mais qui flattera peut-être assez son ego pour qu’il se concentre dessus et arrête de harceler les autres membres du groupe en affirmant qu’ils ne travaillent pas assez) à traiter.

Le procrastinateur

(Hé, c’est moi !) Le procrastinateur va faire son travail, et il va (très) bien le faire. Par contre, si la date limite est le vendredi à 23h, vous aurez sa partie à 22h30 le même jour. Il est assez simple de gérer la situation dans ce cas : ne vous attendez pas à ce qu’il se déplace pour des réunions qu’il juge inutiles ou qu’il vous donne son travail en avance, mais n’hésitez pas, soit à lui donner des deadlines intermédiaires, soit à lui faire faire, en plus de sa partie, la relecture et la mise en commun des autres travaux de l’équipe. Dans ce cas, comme il sera le dernier du processus, il ne posera aucun problème aux autres membres de l’équipe.

Le désespéré

Il travaille huit heures par jour, il vous rend une partie deux fois plus longue que les autres, et quand vous la relisez, vous vous rendez compte qu’on ne pourrait pas être plus à côté de la plaque que lui. Si vous avez du temps, expliquez-lui exactement de quoi il s’agit : en général, après le projet de groupe, il y a un examen individuel qu’il va lamentablement rater si personne ne reprend toute sa partie avec lui. Soyez donc solidaire… et si vous devez refaire un travail avec lui, il n’aura pas autant besoin d’aide et vous pourrez gagner un peu de temps !

Par Lexane Sirac

J'ai grandi au Québec puis à Grenoble. Après avoir obtenu mon bac à 15 ans, j'ai arrêté mes études pour faire du sport à haut niveau jusqu'à ce qu'une blessure me renvoie sur les bancs de l'école. J'ai fondé Réussir Mes Études en janvier 2012, avant d'intégrer l'emlyon et de décider de faire de l'écriture mon métier.

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