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Apprendre vos cours plus facilement avec la méthode qui vous convient

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines choses vous viennent plus facilement que d’autres ? Ce n’est pas seulement à cause de leur nature, mais aussi parce qu’elles vous ont été présentées de façons différentes. La façon dont vous absorbez l’information importe beaucoup, et affecte votre capacité à la comprendre. Vous avez votre propre style d’apprentissage, chacun d’entre nous a son propre style.

Imaginez. Vous lisez un livre dans les transports en commun, votre voisin-e aussi. C’est le même livre. Vous n’en retirerez ni la même quantité, ni le même type d’informations : c’est normal. Mais disons que l’un-e de vous écoute ce livre en format audiobook à la place. D’un coup, iel retiendra peut-être mieux, ou différemment. C’est un exemple simple de la différence entre les différentes manières d’apprendre.

Les trois façons d’apprendre

Visuelle

Le type d’apprentissage visuel représente 65% de la population, d’après Chantal Teasdale dans La Presse. La personne qui apprend visuellement préférera un schéma à un texte, un texte à un discours. Tout est dans la vue, et mieux on utilise les formes, les couleurs et les espaces, plus ce sera clair et mémorable.

Auditive

D’après ce document de l’académie de Nice, les apprenants auditifs retireront le plus d’informations des conférences, discussions, débats et autres supports audio. La discussion est très importante : pas seulement écouter, mais aussi s’exprimer à l’oral pour reformuler les idées principales.

Kinesthétique

un exemple d'apprentissage kinesthétique

Iels sont très minoritaires, mais à ne surtout pas négliger ! Écouter et voir, c’est bien. Mais faire, c’est parfois obligatoire pour retenir l’information. Toucher, manipuler, effectuer des actions physiques et des pauses fréquentes pour assimiler l’information, c’est une constante chez les apprenants kinesthétiques. Ce type est souvent désavantagé par rapport à ceux qui apprennent en écoutant le cours ou en lisant les supports de cours. Il faudra donc redoubler d’efforts pour réussir, mais ce n’est pas impossible !

Quel est votre type d’apprentissage ?

Peut-être que la description vous a suffi à identifier votre type d’apprentissage. Si c’est le cas, tant mieux ! Sinon, ne perdez pas espoir. Voici trois façons simples de trouver la façon d’apprendre qui vous correspond.

Passez un test

Oui, un petit test en ligne, comme celui-ci. Évidemment, ce n’est jamais fiable à 100%, mais c’est un (très) bon début, si vous l’accompagnez d’un peu de réflexion personnelle !

Étudiez votre comportement

La prochaine fois que vous retenez bien quelque chose, réfléchissez à comment vous l’avez appris :

  • en prenant des notes ?
  • en écoutant les explications de quelqu’un ?
  • en suivant un mode d’emploi ?

N’observez pas seulement votre façon d’apprendre, mais aussi son efficacité. Peut-être que vous apprenez de façon visuelle, par exemple, et qu’elle n’est pas adaptée : attention !

Faites des tests

Adoptez un esprit scientifique et faites des expériences. Prenez trois sujets qui vous concernent (si possible, pas d’examen trop déterminant à la fin, c’est un test, il y a des chances d’échec). Révisez chacun avec une des trois méthodes d’apprentissage : concentrez-vous sur ce que dit le professeur sans prendre de notes, ou lisez un livre sur le sujet, ou faites des recherches et appliquez vos connaissances d’une façon ou d’une autre. Comparez les résultats.

Comment adapter votre méthode d’apprentissage ?

Visuelle

Lisez, autant que possible. Laissez tomber les podcasts et les livres audio, ou ne vous en servez en tout cas pour rien d’important. Votre force, c’est votre sens de l’observation. Vous voyez une information dans livre, un diagramme, ou vous observez quelqu’un en train de démontrer un processus complexe.

Utilisez des couleurs, des schémas. Prenez soin de vos notes pour qu’elles soient agréables à relire. Faites des brouillons, utilisez l’ordinateur, pour un rendu visuel qui soit le meilleur possible. Mettez de la structure, des titres.

Auditive

un jeune homme écoute quelque chose avec un casque

Discutez pour apprendre. Débattez, écoutez le professeur, posez des questions. Prenez le temps de vous interroger mutuellement sur les concepts vus en cours avec vos camarades. Écoutez l’audiobook de votre manuel, enregistrez (avec autorisation) les cours magistraux et rejouez-les le soir pour les intégrer. Lancez-vous dans les podcasts et écoutez des interviews d’experts de votre industrie.

Kinesthétique

Vous n’apprendrez pas de façon optimale en lisant en livre ou en écoutant un cours. Si vous vous ennuyez en restant assis en cours, utilisez votre énergie pour apprendre. Essayez d’accompagner un-e professionnel-le en « stage d’observation », en effectuant certaines de ses tâches simples. Refaites les démonstrations vous-même pendant qu’elles sont expliquées.

Quel est votre type d’apprentissage, avez-vous des conseils à partager qui pourraient aider les lectrices et lecteurs de votre type ?

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Révisions et examens

Les 3 étapes clé de l’apprentissage

Quand j’étais ado, j’ai décidé d’apprendre le russe. J’avais mis tous les outils de mon côté : une méthode, des exercices étape par étape. J’ai appris l’alphabet, quelques phrases, mes première listes de vocabulaire, je travaillais avec plein de bonne volonté. J’avais décidé que je prendrais des cours pour l’oral si ma première année de cours écrits se déroulait bien.

Je n’ai jamais fini cette année de cours, et je ne parle pas plus russe qu’à l’époque où j’ai commencé. Par contre, mon chinois est plutôt solide. Repensant à cet échec, je me suis demandé ce qui avait fait une différence telle entre les deux langues pour que l’une soit catastrophique et que j’aie vu des progrès assez impressionnants en chinois.

Évidemment, la différence se trouve au niveau de ma façon d’apprendre. Ça s’applique à l’apprentissage d’une langue, d’un sport, des maths, de ce que vous voulez – toute nouvelle compétence s’apprend suivant un schéma simple et qui se reproduit à l’identique, ou presque, dans toutes les disciplines.

3 étapes pour la maîtrise d’une compétence

Dans tout apprentissage, vous allez passer par 3 étapes.

Les débuts : la mémoire automatique

Pendant vos débuts, n’essayez pas d’apprendre correctement ou d’être parfait. L’objectif ici est de pratiquer le plus possible, jusqu’à être à l’aise et à bien appréhender les bases de la pratique. Pour l’apprentissage d’une langue, ça peut être écouter des séries en VO, même si vous n’y comprenez rien, et vous enregistrer en train de répéter des phrases, même si vous ne savez pas trop ce qu’elles veulent dire ou que vous êtes sûrs d’avoir une syntaxe lamentable.

Pour certaines activités, par exemple un sport, il faut tout de même faire attention à ne pas prendre de mauvais réflexes qui pourraient vous mener à une blessure. Mais en règle générale, l’accent est vraiment à placer sur le fait de prendre l’habitude de tester, et d’oser avancer. Pas forcément la peine d’avoir un professeur à ce stade (sauf, encore une fois, pour les disciplines où vous risquez des conséquences graves si vous ne vous y mettez pas correctement dès le début) : pratiquez simplement, jusqu’à ce que vous ayez l’impression que c’est (au moins un peu) naturel.

L’adaptation

Vous avez maintenant les bases. Vous écrivez des textes ou vous racontez des histoires à voix haute et votre grammaire est lamentable, mais au moins vous n’avez pas peur d’avoir une conversation. C’est très bien – maintenant, il est temps de prendre en compte les retours et de vous améliorer en fonction d’eux.

Vous avez compris les fondamentaux de votre nouvelle compétence, et vous êtes capable d’en conduire une analyse, même basique. C’est très bien, continuez comme ça ! Maintenant, prenez vraiment le temps de corriger chaque erreur et de prendre quelques risques. Si vous vous contentez de toujours faire la même chose, vous allez stagner à la première étape. Dans cette deuxième étape, il s’agit de vraiment s’améliorer, soit en corrigeant les fautes existantes, soit en augmentant un peu la difficulté une fois les premiers paliers franchis.

L’autonomie

En théorie, à ce stade, vous n’avez plus besoin d’aide. Ça ne veut pas dire que vous êtes des maîtres, loin de là, mais que vous pouvez improviser quelques accords de guitare dans un groupe ou encore avoir une conversation simple avec un natif de la langue que vous étudiez.

Il est très difficile de maîtriser une compétence, mais cette étape, vous pouvez l’atteindre relativement facilement. Mettez donc tous vos efforts en oeuvre pour arriver à un bon niveau !

Quelle compétence essayez-vous actuellement de maîtriser, et comment allez-vous atteindre cet objectif ? Dites-le nous dans les commentaires !

 Si vous voulez partager cet article sur Pinterest, voilà une jolie image au passage !

 

 

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Travaux à rendre

Test produit : Antidote 9

Un exemplaire de presse du logiciel Antidote m’a été gracieusement offert pour ce test.

Je me targue d’avoir une bonne orthographe, mais côté règles de typographie, c’est pas toujours la folie. En français comme en anglais, j’ai parfois un peu de mal avec les guillemets, les espaces et les tirets.  Quand j’ai reçu mon exemplaire d’Antidote 9, j’étais contente, bien sûr, mais je me disais surtout que ça serait utile à ma petite soeur une fois le test réalisé. Désolée, petite soeur – ce logiciel, je le garde !

Introduction à l’outil

antidote : l'écran d'accueil

Antidote 9, ça ressemble à ça. Aucune mise en page, rien de spécial, juste le texte et les recommandations pour l’améliorer.

antidote répétitions
Antidote souligne et compte les répétitions dans votre texte

J’utilise régulièrement Antidote, en particulier pour reprendre les articles invités de Réussir Mes Études (d’où les captures d’écran, prises sur des anciens articles invités sur la PACES) et pour mes emails en anglais ! Pour ceux qui l’ignorent, j’habite actuellement en Irlande, où je travaille avec une équipe anglophone et des clients francophones et anglophones. Entre les fois où je jongle d’une langue à l’autre et les fois où j’ai un gros doute sur l’anglais, c’est vraiment utile.

Mais vraiment, le style, le style ! C’est la meilleure partie de cet outil !

Antidote 9 : correction de la syntaxe

Les phrases trop longues, sans verbe, les utilisations de la voix passive ou encore les phrases « imbriquées », tout y est recensé et expliqué.

Quelques autres outils d’Antidote 9

Il y a bien d’autres outils dans Antidote, mais je n’y passerai pas trop longtemps :

Antidote 9 : analyse de sentiments

J’aime bien l’outil d’analyse de sentiments, qui identifie les mots forts, et les termes positifs ou négatifs. Dans le premier paragraphe, le sentiment est plutôt négatif (avec un thème comme « préparez-vous à la souffrance et à la mort », on pouvait s’y attendre). Dans le troisième, qui traite de la motivation, on est dans un registre bien plus optimiste. On s’assure donc que c’est bien le bon message qui passe auprès des lecteurs.

On peut aussi avoir accès à toute une batterie de statistiques sur le texte écrit, et enfin à un assortiment de ressources : dictionnaires de définitions, d’antonymes, de synonymes, étymologie, histoire, citations, ou encore des guides de conjugaison ou de grammaire, tout y est. Un outil extrêmement complet, que je suis bien consciente d’être loin d’utiliser à son plein potentiel.

Ce qui m’amène à mon verdict sur l’outil.

Antidote 9 : Le verdict

Alors, Antidote 9, est-ce que c’est vraiment « le remède à tous vos mots » ? (Le slogan est d’eux, je me désolidarise de ça.)

Pas tout à fait.

J’aime beaucoup Antidote 9. Je m’en sers tous les deux jours environ, j’aime vraiment l’interface (dès qu’on s’y habitue !), la correction de la typographie en un clic, les propositions et surtout la partie « style ». Il y a une différence entre avoir une bonne orthographe et savoir s’exprimer de façon fluide et compréhensible, et Antidote 9 aide aux deux. Comme je le disais plus tôt, je suis bien consciente de me servir d’une infime part de l’outil – mais elle est extraordinaire, et tant mieux si mes besoins ne dépassent pas le champ d’action d’Antidote 9 !

Mon reproche principal serait donc le fait qu’on ne pense pas à utiliser Antidote 9. Il existe une extension Chrome, une extension Word, etc. Je les ai toutes. Je m’en sers assez rarement, simplement parce que j’oublie. Ça ouvre tout dans une nouvelle fenêtre, donc à moins d’avoir un gros doute, je perdrais du temps à ouvrir l’éditeur à chaque fois pour vérifier que tout est bien écrit. Par exemple, j’ai dû m’en servir deux ou trois fois, à tout casser, dans mes emails, un peu plus souvent pour mes ebooks et articles plus détaillés qui, eux, valent la peine qu’on prenne le temps de les relire en détail. C’est dommage !

Je m’en sers surtout en conjonction avec Grammarly, qui souligne les erreurs les plus évidentes du texte. Grammarly est une extension Chrome gratuite un tout petit peu plus complète que le correcteur orthographique intégré au navigateur. À ma connaissance, il n’existe par contre pas d’équivalent français de cette extension.

Ma conclusion

Je recommande Antidote 9. Je le recommande chaleureusement. Cet outil ne déçoit pas, je l’adore. Mais il faut s’y habituer, et surtout prendre le réflexe de s’en servir régulièrement. C’est de loin le plus gros effort demandé quand on commence à utiliser ce logiciel.

Utilisez-vous Antidote 9 ou une des versions précédentes de ce logiciel ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires !

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Révisions et examens

Comment faire un bon résumé de texte ?

Il existe un certain nombre de formations dans lesquelles le résumé de texte aura son importance : aux concours de grande école ou de la fonction publique, par exemple, c’est un grand classique. Prenons donc aujourd’hui le temps d’en discuter en détail, et de voir comment réussir votre résumé de texte !

Notez pour commencer qu’il y a trois niveaux du résumé de texte :

  • Niveau 1 : Vous restez fidèle au sens du texte original.
  • Niveau 2 : En restant fidèle au sens du texte original, vous avez éliminé tout ce qui n’est pas essentiel et synthétisé ce qui l’est.
  • Niveau 3 : En restant fidèle au sens du texte original, vous vous êtes débarrassé de tout ce qui n’est pas essentiel et avez exprimé le reste avec vos propres mots.

Le niveau 1, c’est le strict minimum. Je ne peux pas vous garantir que vous aurez la moyenne avec seulement ça, mais je peux vous assurer que si vous ne respectez pas ce point, c’est complètement mort pour vous. Le niveau 2 vous permet d’arriver à un résultat acceptable, et le niveau 3 est généralement la marque d’un très bon travail.

Comme toujours, l’essentiel pour progresser, c’est la pratique. Pour vous entraîner, je vous conseille de travailler tous les jours à résumer un dossier de presse ou un article complexe en moins d’une page. Ainsi, vous prendrez vraiment l’habitude de la méthodologie et vous vous améliorerez rapidement !

Comprendre le texte

Prenez le temps de comprendre le texte, en prenant des notes – certaines personnes préfèrent privilégier une première lecture sans prise de notes pour s’assurer de bien comprendre les grandes idées et la structure du texte. C’est une stratégie valable si vous en avez le temps, n’hésitez pas à le faire. L’essentiel ici est de vous assurer de tout comprendre : si vous prenez des notes avec votre propre vocabulaire plutôt que celui de l’auteur, c’est une très bonne première étape.

Ne surlignez pas, ne soulignez pas : on va vous demander d’utiliser vos propres mots (niveau 3) et de formuler les idées de l’auteur comme si elles étaient les vôtres (oui, même si vous êtes en complet désaccord – le but d’un résumé, c’est qu’une personne puisse le lire comme si l’auteur avait simplement fait une version courte de ses propos).

Un exercice que j’aime bien est de résumer l’intégralité du document en une seule phrase. Cette phrase (relativement courte) vous permettra de toujours garder en tête les idées principales du texte et de ne jamais dévier dans des concepts secondaires, voire négligeables. Pour rappel, si quelque chose est négligeable, négligez-le : le principe d’un résumé, c’est bien de se débarrasser de tout ce qui n’est pas essentiel.

Créer le plan

Dans ces premières lectures, prenez une demi-feuille de brouillon et notez-y le plan choisi par l’auteur du texte. Retrouvez la structure originale, les idées qui dirigent chacun des grands axes du texte, et assurez-vous que tout est bien intégré.

Maintenant que vous avez le plan général suivi par l’auteur, trouvez rapidement les redites : s’il y en a beaucoup d’un même élément, vous pouvez les regrouper dans une partie. Sinon, gardez une structure la plus proche possible de celle du texte original. Une modification n’est justifiée que si elle simplifie énormément le texte original !

Si vous n’avez pas compris un concept, mais qu’il vous paraît important, n’hésitez pas à le recopier à l’identique. C’est beaucoup moins grave que de l’enlever complètement et de donner l’impression au correcteur que vous n’avez pas compris son importance (niveau 1 vs niveau 3 présentés dans l’introduction).

Rédiger

La longueur des paragraphes ne doit pas dépendre de la longueur de l’idée dans le texte, mais de son importance. Passez un peu plus de temps sur les concepts fondamentaux, moins (voire beaucoup moins, au point d’occulter complètement un paragraphe d’illustration d’un concept expliqué juste avant ou juste après) sur tous les éléments suivants :

  • Les exemples
  • Les répétitions, tout ce qui vise à insister sur un point particulier (puisque ce qui n’est pas important n’est pas dans le résumé, pas besoin de préciser que ce qui y figure est essentiel !)
  • Les liaisons et transitions, qu’elles durent une phrase ou un paragraphe
  • Les références à d’autres travaux ou à des éléments extérieurs
  • Les données chiffrées, sauf si un chiffre vous permet d’enlever une phrase d’explication d’un phénomène – dans ce cas, une seule donnée chiffrée suffit, pas une série entière !
  • Tout ce qui est diplomatie, figures de style visant à atténuer un propos plus dur
  • Et s’il y a des expressions et des périphrases, allez droit au but en les remplaçant par un mot ou une expression plus courte.

Si on vous conseille généralement d’éviter les phrases longues et confuses, c’est d’autant plus le cas pour le résumé de texte. Vous pouvez utiliser des parenthèses à l’occasion pour éviter les longues propositions, et fuyez les périphrases comme la peste. Enfin, ne faitees pas de retour à la ligne intempestif : soit vous allez à un nouveau paragraphe pour une nouvelle idée, soit vous restez dans votre ligne pour la même idée.

Rédigez votre texte entier au brouillon si vous en avez le temps, ça vous aidera vraiment. Prenez une page par idée principale (en suivant toujours la structure du texte), et n’écrivez qu’au recto : vous verrez tout de suite si votre résumé est équilibré ou non.

Relecture

Une fois la rédaction terminée, lisez tout (à voix haute ou dans votre tête, mais en articulant bien pour voir les phrases qui n’ont aucun sens). Vérifiez que vous n’avez :

  • rien oublié
  • rien ajouté
  • rien supposé

Et que votre texte est :

  • clair
  • bien rédigé, avec un bon style d’écriture
  • compréhensible par un lecteur qui n’a pas lu le texte original
  • rigoureux pour un lecteur qui l’a lu

Avez-vous des questions ou des conseils sur le résumé de texte ? La section Commentaires est là pour vous !

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Révisions et examens

MeilleurTuteur : le soutien scolaire où qu’on soit

Je n’en parle pas souvent en ce moment sur le site, mais s’il y a une chose qui m’a toujours blessée, c’est la difficulté de l’accès à l’éducation, ou en tout cas à certains services éducatifs, quand on habite dans un trou paumé. Ou alors, imaginez-vous vouloir suivre le programme français, mais habitant à l’étranger. Que faire alors, quand l’accès aux cours particuliers est bien plus difficile que pour d’autres qui habitent en métropole ou juste à côté de chez un professeur ?

C’est le problème que MeilleurTuteur cherche à régler, avec sa plateforme en ligne destinée à rendre les cours en ligne fluides et efficaces. Avec MeilleurTuteur, vous avez accès à des tuteurs venus des meilleures écoles, sans passer par des logiciels lourds et inadaptés, comme Skype.

Avec MeilleurTuteur, vous pouvez écrire sur votre smartphone comme sur un cahier : pratique pour les formules mathématiques, par exemple. Le tableau sera synchronisé en temps réel entre votre professeur et vous, ce qui rend envisageable un bon apprentissage des matières scientifiques en particulier (mais pas seulement !), même à distance. Bien sûr, on retrouve les classiques de la visioconférence : une webcam, un partage facile de documents… mais aussi des options plus spécialisées, comme la calculatrice et le traçage de graphe intégrés. Enfin, le cours est enregistré. Si vous avez un doute, il vous suffit de le revoir ou de le réécouter, et vos doutes se dissiperont.

Les tuteurs, enfin, ne sortent pas de nulle part : d’HEC à Oxford en passant par Polytechnique, l’ENS ou Berkeley, vous trouverez toute la crème de la crème.

Une initiative qui me tient à coeur, enfin : une partie des revenus générés par MeilleurTuteur part dans des partenariats avec des associations pour permettre aux élèves issus de milieux défavorisés de profiter de ces cours d’excellence en petits groupes, en utilisant la plateforme MeilleurTuteur.

L’accès de tous à l’éducation devrait toujours être une priorité, qui me tient vraiment à coeur, et des initiatives comme MeilleurTuteur me ravissent toujours !

MeilleurTuteur m’a contactée pour me présenter son dossier de presse. Séduite par l’idée, j’ai proposé d’écrire un article gratuit sur ce service.
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Prise de notes

À quel point faut-il prendre des notes ?

J’ai connu, au cours de ma formation, un certain nombre de personnes qui avaient pris le parti de ne pas prendre de notes en cours, préférant se concentrer sur ce que disait le professeur pour assimiler le cours immédiatement et n’avoir que quelques fiches succintes, ou le polycopié de cours, à réviser avant un examen. Au travail, on m’a souvent loué pour ma tendance à tout prendre en note, parce que le jour où quelqu’un a besoin du prénom du représentant de l’agence IT de notre client qui a été mentionné à un moment donné pendant la réunion du 12 mai, il suffit de se tourner vers moi. D’autres m’ont aussi critiqué, affirmant que je donnais l’impression de ne pas écouter, puisque je ne lâchais jamais mon stylo et mon carnet (oui, je me la joue old-school pour la prise de notes). Les avis sont donc partagés – et ma réponse à la question « À quel point faut-il prendre des notes ? », assez claire.

Prenez toujours des notes.

« Ça va, je vais m’en souvenir », ça marche rarement. Ne prenez pas le risque de ne pas avoir une réponse ou de ne pas rendre un travail important, juste parce que vous pensiez que vous vous souviendriez de le faire.

Alors, comment et pourquoi prendre des notes ? C’est très simple, et ça tient en 4 points.

1. Écrivez les choses quand elles se présentent.

Non, vous n’allez pas y penser plus tard et le noter ce soir. Écrivez ce qui vous vient à l’instant précis où ça vous traverse l’esprit. Ayez donc toujours de quoi noter sur vous, que ce soit votre téléphone (je recommande chaleureusement Evernote, qui s’intègre très très bien avec votre ordinateur et avec votre téléphone) ou un cahier et un stylo (c’est ce que je préfère).

2. Ayez de quoi écrire.

Maintenant que j’y pense, ça mérite carrément un point de cette liste. Donc.

Si vous préférez prendre des notes informatisées, téléchargez Evernote ou une application du genre, qui vous permettra de toujours avoir vos notes sous les yeux. Il existe plein de ressources en ligne pour vous aider à prendre vos cours en note, mais bien d’autres choses aussi, et avoir une trace écrite de tout ce qui vous arrive. Prenez celle que vous préférez.

Vous êtes plutôt fan du papier-stylo à l’ancienne ? Moi aussi ! Résultat, j’ai un stylo (à plume, tant qu’à faire, mais je garde toujours deux ou trois Bic planqués dans les tréfonds de mon sac « parce qu’on ne sait jamais » – j’ai dépanné un nombre impressionnant de gens et d’événements grâce à ça) et deux cahiers (un pour le travail, un pour le reste), sur moi en permanence, et j’écris dedans chaque jour. Il y a de tout et de n’importe quoi dedans, et si un jour vous avez besoin d’une quelconque information sur un truc dont on a discuté, n’hésitez pas, j’en ai très probablement une trace écrite.

3. Tout est important.

Non, il n’y a pas de détails qui ne valent pas la peine d’être notés. Enfin, il y en a, oui, mais vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qu’ils seront ; il y a des grosses différences entre ce qu’on croit important quand on le découvre et ce qui compte vraiment beaucoup. En plus de ça, c’est justement les détails qu’on a tendance à toujours oublier en premier.

4. Prenez des photos.

C’est là que le système papier-crayon perd de son efficacité : dans un logiciel de prise de notes, vous pourrez intégrer une image, et un schéma, une affiche prise en photo, ça a parfois bien plus de valeur que de rédiger des longues phrases d’explication.

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Révisions et examens

Testez-vous plutôt que de relire vos cours

Si vous voulez apprendre quelque chose, par exemple une nouvelle langue ou des formules d’un cours de physique, vous aurez généralement tendance à vouloir l’apprendre en lisant, encore et encore, les mêmes mots et phrases jusqu’à ce qu’ils vous restent dans la tête. En fait, c’est loin d’être la meilleure idée qui soit : vous apprendrez bien plus vite et bien plus efficacement en vous faisant passer des « examens blancs ».
Une étude récente de Temple University a comparé deux méthodes différentes pour apprendre des nouvelles informations : soit on révisait, puis on se faisait passer des examens à soi-même, soit on révisait, puis on révisait encore plus. Le second était plus efficace, mais seulement pendant 5 à 10 minutes ; au-delà de cette fenêtre de temps et jusqu’à une semaine, il valait mieux s’évaluer soi-même pour bien retenir l’information et travailler correctement. C’est donc généralement vers le test de ses propres connaissances qu’il va falloir se tourner pour réussir ses études et ses examens.
Pour apprendre une nouvelle langue, c’est assez simple : apprenez tous les mots, puis cachez la version française ou la version dans la langue originale (plus difficile et plus efficace) jusqu’à être capable de tous les retrouver. Cette méthode sera bien meilleure que de vous contenter de les lire en boucle !
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8 choses à éviter pour apprendre vite

Certains d’entre nous – beaucoup, même – ont du mal à retenir quelques pages, ou mettent des mois à comprendre les bases d’une nouvelle compétence. Et puis, il y a les autres, ceux qui semblent venir à bout de toutes les difficultés en moins d’une semaine. En dehors de quelques génies, pourtant, ceux qui apprennent le plus vite ne sont pas forcément beaucoup plus intelligents que la moyenne. Comment font-ils donc ? Évidemment, il y a beaucoup de travail et de la discipline, mais il y a bien d’autres choses aussi, et en voilà une petite liste.

1. Se contenter de la théorie

J’en suis coupable, et si vous êtes sur ce blog, il y a des fortes chances pour que vous aussi : vous pouvez chercher toutes les informations qui existent, les connaître par coeur et les synthétiser, si vous ne mettez pas en application les conseils qu’on vous donne dans la vraie vie, vous ne serez pas plus avancé que quelqu’un qui fait preuve d’un peu de bon sens et n’a cherché aucun conseil spécifique.
Chercher des informations, c’est une bonne chose en soi, et c’est comme ça que vous allez apprendre, mais vous passez beaucoup de temps à accumuler ceci au lieu d’apprendre pour de bon. Tôt ou tard, vous serez face à une montagne de choses à assimiler – une montagne dont la simple idée de gravir vous effraiera. Résultat, vous ne ferez rien.
Pour apprendre vite, commencez par les bases, et prenez l’information au fur et à mesure qu’elle arrive. Ne cherchez pas à maîtriser des techniques avancées alors que vous ne comprenez pas encore les méthodes de débutant, et gagnez des connaissances jour après jour, en accumulant des conseils pertinents pour votre niveau.

2. Apprendre des choses inutiles

Un autre problème, directement lié au premier de cette liste, est de passer des heures sur des points qui ne sont pas essentiels, voire carrément inutiles. Vous voulez peut-être comprendre beaucoup de choses qui se rapportent à votre sujet d’études, mais commencez spécialisé dès que vous aurez acquis les bases de votre façon d’apprendre. J’aime bien prendre l’exemple d’un jeu vidéo pour ça : vous devriez apprendre rapidement comment le jeu fonctionne, puis choisir votre personnage préféré (votre « main ») et devenir très fort pour le jouer. Tenter de maîtriser tous les personnages ne parviendra qu’à faire de vous quelqu’un de polyvalent et médiocre en tout. Là, il faut donc choisir votre spécialité, vous y tenir, et y passer au moins 75% de votre temps de jeu : c’est pareil pour réviser.

3. Ne pas vouloir d’aide

Internet, c’est magique. Ça vous permet de demander de l’aide à n’importe qui n’importe quand. Ne pas demander d’aide alors que vous pourriez en avoir, c’est donc la pire erreur que vous puissiez faire pour apprendre rapidement. Au lieu de bloquer tout seul sur quelque chose, trouvez un forum ou demandez de l’aide sur vos réseaux sociaux favoris – encore mieux, créez un blog et lancez votre propre communauté, qui va réfléchir sur des sujets et apprendre en groupe. (Clairement, Réussir Mes Études m’a énormément appris en 4 ans d’expérience, et je ne peux que conseiller de créer votre propre blog, sur le sujet qui vous tient à coeur.)

4. Négliger les bases

On revient encore et toujours au même problème : s’il est important d’apprendre des techniques spécialisées rapidement, vous n’irez pas bien loin en ne maîtrisant pas les fondations de votre discipline. On veut tous devenir des experts rapidement, mais ce n’est pas pour rien que les bases sont aussi importantes à apprendre et à maîtriser pour réussir : ceux qui apprennent le plus vite et le plus efficacement sont, paradoxalement, ceux qui passent le plus de temps à comprendre le début, qui l’explorent en profondeur et ne se pressent pas.
Une fois les bases maîtrisées, démarrez le travail « sérieux » : vous dépasserez tout le monde très rapidement.

5. Ne pas respecter ses limites

On veut toujours se dépasser, et c’est une volonté louable, mais laisser votre ambition prendre le pas sur votre bon sens, ce n’est pas du tout une bonne idée. Vous fixer un objectif ambitieux sur le moyen terme est une bonne idée, mais parfois, il y a des impondérables et vous ne pourrez tout simplement pas atteindre cet objectif. Fixez-vous donc un objectif raisonnable !

6. Se satisfaire de son niveau actuel

On n’est jamais assez bon. Jamais. Gardez bien cela en tête, c’est extrêmement important. Oui, réussir quelque chose est extrêmement satisfaisant, mais ça ne doit jamais arrêter votre recherche d’amélioration. Plus vous vous améliorez, plus vous réalisez que vous en savez bien moins que ce que vous pensiez : cherchez toujours à devenir plus fort dans ce que vous faites.

7. Attendre le bon moment

Vous avez déjà entendu parler du syndrome de la page blanche ? C’est une grande théorie, qui ne s’applique que si vous écrivez plusieurs heures par jour. Sinon, c’est juste que vous manquez d’idées, et la créativité, ça se trouve toujours quelque part. N’attendez pas le bon moment pour réussir, forcez-le à venir à vous. Développez des bonnes habitudes : si vous êtes du matin, couchez-vous tôt et assurez-vous de passer les premières heures de la journée à travailler sur ce qui compte le plus. Si vous préférez travailler le soir, gardez-vous quelques heures pour travailler efficacement avant de sortir ou de vaquer à d’autres occupations.

8. Se concentrer sur la rétention à court terme

Certes, vous pouvez lire quelque chose pendant des heures à la suite et en retenir une certaine proportion à court terme, voire même pour une semaine plus tard si vous révisez un peu, mais dans deux mois vous aurez tout oublié. C’est une stratégie acceptable si vous voulez réussir un partiel et ne plus jamais toucher à cette matière, mais au lycée ou dans une matière que vous retrouverez sur plusieurs semestres, c’est la pire méthode possible.
Allez lentement, prenez votre temps, digérez l’information plutôt que d’essayer de tout apprendre d’un coup, passez-y plusieurs jours voire des semaines plutôt que de tout avaler en une demi-journée (ou pire encore, la nuit précédant l’examen).
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Organisation Révisions et examens

5 trucs pour ne plus vous laisser déconcentrer

La collecte de Réussir Mes Études a été un succès avec plus de 800€ récoltés pour nous aider à sauver et continuer le blog ! Je reprends donc la publication aujourd’hui, avec un article par semaine. Vous m’avez manqué, et je vous remercie tous pour votre soutien !

1. Coupez les notifications

Que ce soit sur votre téléphone ou sur votre ordinateur, coupez toutes les notifications. Appels, emails, tweets, snaps et que sais-je encore, ça attendra la fin de votre session de révision. Votre téléphone est censé vous accompagner et vous rendre la vie plus facile, pas vous empêcher de vous concentrer quand vous en avez besoin !

2. Ne fermez pas que les réseaux sociaux

Vous interdire d’aller sur Facebook, Twitter, Snapchat et compagnie, c’est un bon premier pas, mais on a tendance à sous-estimer la charge d’emails qu’on reçoit. C’est le moment de fermer également votre boîte mail. Depuis que j’ai lu La Semaine de 4 heures de Tim Ferriss (que je conseille à tout le monde, d’ailleurs, parce qu’il contient des conseils vraiment intéressants pour la productivité), je me garde deux matinées par semaine pour répondre aux mails qui demandent une réponse construite (pour des « ok » et autres « oui, on en discute la semaine prochaine », je réponds généralement plus rapidement que ça). Résultat : beaucoup plus de temps pour travailler sur ce qui compte vraiment !

3. Sachez dire « Non »

Je sais, c’est compliqué. Quand quelqu’un vient vous voir, vous ne pouvez pas vraiment l’envoyer paître.
Sauf que si, en fait. Vous avez le droit de refuser de sortir, vous avez le droit de refuser d’aider quelqu’un quand vous en avez déjà par-dessus la tête. Ne vous isolez pas toujours, gardez du temps libre pour vos amis et les gens que vous appréciez, mais sachez aussi refuser une invitation quand vous êtes dans une période où il faut vraiment vous concentrer.

4. Mettez de la musique

Il y a du bruit autour de vous, des gens qui viennent vous parler ? Rien de tel qu’un casque et un peu de musique (de préférence sans paroles, ce qui a tendance à beaucoup moins déconcentrer, c’est prouvé, fans d’électro et de classique, vous serez heureux de l’apprendre) pour qu’on vous laisse tranquille, et que le son, à défaut de disparaître, soit au moins plus agréable à vos oreilles.

5. Soyez seul

Plus efficace que le point précédent : trouvez un endroit où vous pourrez travailler dans le calme, sans être dérangé par des gens ou des conversations. Beaucoup de bibliothèques mettent à disposition des box, par exemple ; un café calme fera peut-être mieux l’affaire pour éviter de vous déconcentrer que le salon de vos parents si vous avez 5 frères et sœurs qui jouent et regardent la télé autour de vous !
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Travaux à rendre

Zéro faute dans votre mémoire ou rapport de stage

L’objectif d’un rapport de stage est de décrire l’entreprise et le contenu des missions que vous avez effectuées et ce que vous en avez appris sur les plans professionnel et personnel. Un mémoire de fin d’études, quant à lui, vise à explorer une thématique choisie, qu’elle découle d’un stage que vous avez réalisé ou du domaine d’expertise dans lequel vous étudiez.

Vous voulez maximiser vos chances de réussir ? Quel que soit le document que vous devez rendre, il doit être abouti tant sur le fond que sur la forme. Avoir la moyenne à son mémoire ou à son rapport de stage est indispensable à validation des crédits nécessaires à l’obtention des diplômes. Dans ce cadre, la qualité de l’orthographe est toujours une exigence de la part des enseignants correcteurs ; faire trop de fautes peut être rédhibitoire. Cet article vise à mettre l’accent sur les meilleures pratiques d’écriture et de relecture qui garantiront un rendu final sans faute.

Minimisez le nombre de fautes en simplifiant

Donnez la priorité aux phrases courtes en évitant notamment les tournures grammaticales complexes. Cela vous permettra de minimiser le risque de faire des fautes d’accord et cela donnera à vos paragraphes un style plus dynamique ! La clarté de vos écrits, tant sur le plan du contenu que sur celui de la formulation, est un atout essentiel. Vous avez donc tout intérêt à écrire de manière simple pour que n’importe quel lecteur s’y retrouve. Pour autant, n’hésitez pas à employer des termes techniques spécifiques au domaine dans lequel vous évoluez, si cela est nécessaire.

Utilisez le correcteur orthographique à bon escient

Si, comme la grande majorité des étudiants, vous concevez votre rapport de stage ou mémoire de Master sur l’outil Microsoft Word, vous avez affaire au correcteur orthographique intégré. Il permet de « dégrossir » en soulignant en rouge les principales fautes d’orthographe lexicale mais n’est pas opérationnel lorsqu’il s’agit pour détecter fautes d’accord ou homonymies. D’autres logiciels plus performants existent – tels que Reverso (gratuit) ou Antidote (payant). Pour autant, n’accordez pas une confiance aveugle aux correcteurs orthographiques ; ce sont des robots qui ne peuvent saisir les nuances de sens que l’orthographe a parfois charge de faire ressortir.

Conseils pour une auto-relecture de qualité

Prenez l’habitude de vous relire au fur et à mesure de l’avancée de votre rédaction. Une fois votre écrit terminé, ménagez-vous une coupure avant d’entamer la relecture finale – vous y reviendrez alors avec plus de clarté et de fraîcheur !

Notez que votre relecture sera plus efficace si elle est faite à partir de votre document imprimé. En effet, c’est le support qui sera à même de favoriser votre pleine acuité à repérer les fautes les moins évidentes.

Commencez votre relecture en ne vous attachant d’abord qu’au contenu en sorte de vous assurer de sa logique et de sa cohérence sémantique – vous vous concentrerez donc sur le sens de ce qui a été rédigé, sans vous préoccuper de l’orthographe. A ce stade, une lecture à haute voix s’avère être particulièrement efficace pour déceler non seulement les problèmes de non-sens de votre écrit, mais aussi les tournures syntaxiques incorrectes. C’est lors de votre deuxième relecture que vous passerez le texte « au peigne fin » sans vous occuper du sens, afin de vous focaliser exclusivement sur l’orthographe. Dictionnaire et/ou Internet sont là de bons adjuvants.

Faites relire votre texte par une tierce personne

Même après plusieurs relectures, des fautes passeront encore sous le radar de notre vigilance car relire un document qu’on a rédigé soi-même ne permet pas d’avoir le recul optimal. Aussi, envisagez de le faire relire par des personnes extérieures qui maîtrisent évidemment bien l’orthographe. Pour garantir un texte « zéro faute », l’idéal sera de confier cette tâche à un correcteur professionnel. De fait, si aucune faute d’orthographe n’interfère dans votre écrit, vous pouvez être certain(e) d’assurer à votre enseignant correcteur le confort d’une lecture efficace, fluide, agréable… et réussie !

Je m’appelle Wesley et j’ai lancé Écrire Juste en 2014 dans l’objectif d’aider les étudiants, mais aussi les entrepreneurs, blogueurs, professionnels et particuliers à mieux maîtriser les règles orthographiques et grammaticales. De fait, développer un écrit clair et exempt de toute faute constitue l’un des premiers gages d’une crédibilité solide, quel que soit le domaine dans lequel on évolue.