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Questions-Réponses : Gérer son sommeil

Bonjour !

Je suis étudiante et c’est avec une recherche Google sur comment être excellente et gérer mon temps que je suis tombée sur votre blog. Depuis, je suis accro ! Malheureusement, après une longue journée, j’ai sommeil, donc j’ai souvent du mal à réviser sans m’endormir et je reste parfois endormie jusqu’au petit matin. Comment faire dans ce cas ?

Clara

Bonjour Clara !

As-tu essayé de te lever tôt pour travailler avant d’aller en cours plutôt que de réviser le soir alors que tu as sommeil ? J’avais à une époque le même problème que toi : à 20h, j’étais complètement hors-service pour réviser. Du coup, j’ai pris l’habitude de me coucher vers 21h : avec 8h de sommeil, ça faisait un réveil à 5h du matin, donc deux heures de travail efficace ou de sport avant de me préparer pour aller en cours. C’était très efficace !

Le mieux reste de tester cette méthode pendant au moins 3 semaines (21 jours d’affilée, week-end inclus) pour voir si elle fonctionne. En général, on est beaucoup plus efficace le matin dès le réveil que le soir après une longue journée de cours, quand on a sommeil et qu’on n’a qu’une envie, aller se coucher. Je pense que tu travaillerais beaucoup mieux tôt le matin, et donc qu’en 2 ou 3 heures, tu pourrais autant travailler le matin que le soir en plus de 5 heures.

Si tu as peur de ne pas tenir ce rythme, tu peux aussi continuer à te coucher plus tard et t’efforcer de mieux résister au sommeil : de la musique relativement énergique (mais sans paroles, sinon ça déconcentre !), beaucoup d’eau froide à boire (pas de café, ça te fatiguerait encore plus en détruisant ton rythme de sommeil) et un bureau bien éclairé devraient t’aider à lutter contre le sommeil. Une sieste de 15 à 20 minutes en début d’après-midi devrait aussi beaucoup t’aider !

Évidemment, j’en profite pour te rappeler qu’on ne travaille jamais dans son lit !

Lexane

 

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9 raisons d'être matinal

9 raisons d'être matinal

Ma vie de lève-tard

À une époque, je me levais systématiquement très tard. J’étais toujours en retard parce que je me réveillais trop tard pour bien me préparer, que je courais partout dans la maison pour me préparer, partais de chez moi en courant et devais prendre un taxi parce que je n’avais plus le temps de prendre les transports en commun si je voulais être à l’heure. En général, j’avais 5 à 10 minutes de retard, et parfois je dépassais la demi-heure, voire une heure de retard. Quand je travaillais, je dormais de deux heures à neuf heures du matin environ (à mon travail, nous avions des horaires adaptables). Pendant le week-end, je me levais plutôt vers midi.

Je ne me suis jamais dit qu’il faudrait que je prenne l’habitude de me lever tôt. Pourquoi ferais-je une chose pareille ? Je n’ai jamais compris quel intérêt les gens pouvaient trouver au réveil matinal. Si je rencontrais quelqu’un qui se levait tôt de son plein gré, je le regardais avec des yeux ronds. Je considérais un réveil matinal comme une privation : si on peut faire la grasse matinée, ne devrions-nous pas laisser notre organisme se reposer plutôt que de se forcer à se lever à une heure fixe ? C’était limite masochiste.

Comment je me suis intéressée aux réveils matinaux

Un beau jour, je suis tombée sur des témoignages en faveur d’un réveil le plus tôt possible. Des témoignages convaincants, nombreux, du monde entier. Des sites de développement personnel m’encourageaient à me lever tôt. Des livres de développement personnel proclamaient que la méditation et le réveil matinal étaient les deux habitudes les plus importantes qui soient. Des interviews avec des célébrités et des entrepreneurs qui affirmaient se lever à 5 heures du matin et être bien plus productifs.

La première fois que j’ai lu ce type de témoignages, je me suis dit que c’était juste valable pour ces personnes-là. La deuxième fois, j’étais curieuse, mais je les ai ignorés quand même. Et puis il y en a eu d’autres. J’ai compris que c’était une vraie tendance. Il y avait un vrai lien entre le fait d’être matinal et le succès rencontré. Je veux atteindre l’excellence dans ma vie (d’où le nom de mon blog, Personal Excellence). Si c’était quelque chose qui m’aiderait à m’améliorer, je devais absolument l’essayer.

J’aurais pu laisser tomber et me dire « je ne suis pas faite pour me lever tôt, je ne suis pas quelqu’un de matinal, ce n’est pas pour moi ». J’aurais aussi pu me dire « de toute façon, ce n’est qu’un truc psychologique pour avoir l’impression d’être plus efficace ». Mais je ne pouvais pas en tirer de vraies conclusions tant que je n’avais pas essayé de me lever tôt pendant au moins 21 jours d’affilée, la durée nécessaire pour prendre une habitude. Il fallait que j’essaie. Et certes, j’avais toujours été lève-tard, mais peut-être que ça ne voulait rien dire.

Un essai pour être matinale

En 2009, j’ai décidé de me réveiller à 5 heures du matin pendant 21 jours de suite. Je me suis dit que si ça marchait, j’aurais gagné une habitude extraordinaire, qui m’aiderait énormément. Si ce n’était pas le cas, je pouvais laisser tomber et me remettre à me lever tard.

L’essai n’était pas facile. J’ai réalisé que me lever tôt est très difficile parce que c’est un changement de mode de vie, pas seulement d’heure de réveil. Plusieurs fois, j’ai eu beaucoup de mal parce que je m’étais couchée tard la veille : j’avais travaillé tard, j’étais sortie, j’avais discuté avec un ami au téléphone, j’avais fait du sport… C’était comme essayer de résister à un fort courant qui essayait de me faire tomber.

Je n’ai jamais arrêté d’essayer. Quand j’étais obligée de me lever plus tard, je me débrouillais pour comprendre pourquoi j’avais fait cette faute, et je changeais mes habitudes en conséquence. Me réveiller tôt est devenu de plus en plus facile, de plus en plus naturel.

Et j’ai découvert que se réveiller tôt est une habitude bien plus efficace que de se lever tard, pour moi aussi.

Voici 9 raisons pour lesquelles je dis ça :

1. Commencer avant les autres

Quand on se réveille à 5 heures du matin, on commence sa journée avant à peu près tout le monde – et on prend de l’avance sur sa journée. Du coup, on se sent mieux, d’où un ensemble d’effets positifs (comme on pourra le voir dans les deux points suivants). Après tout, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Être matinal vous motivera à garder votre avance pour maintenir ou augmenter votre avance.

Par exemple, quand je travaille tôt, je travaille sur mes tâches les plus importantes d’abord, plutôt que sur les tâches faciles et courtes, mais sans grand impact. Je pense et je travaille efficacement, et je termine ma journée plus tôt pour bien dormir, me lever tôt le lendemain et continuer à avoir cette « avance ». Dans l’ensemble, je suis plus active et plus organisée – puisque je suis en avance sur ma journée, je pense tout naturellement à comment être en avance sur mon travail aussi.

De l’autre côté, quand je me réveille tard, j’effectue mes tâches urgentes mais pas très importantes d’abord. Comme je me suis levée tard, je me dirai aussi qu’il faut que je passe plus de temps au travail pour rattraper mon retard, travaillant donc jusqu’au milieu de la nuit. Mon comportement n’est plus proactif, mais réactif ; je réfléchis à comment rattraper mon retard et à comment atteindre mes deadlines immédiates.

Travailler jusqu’au petit matin me pousse à dormir tard, donc à me lever tard. Ce cycle est donc un cercle vicieux, avec un schéma global négatif sur le long terme : je travaille tard, je sacrifie mon sommeil, je me lève tard. Évidemment, c’est loin d’être bon pour ma santé.

Bien sûr, on peut dire que c’est très subjectif : se lever tôt ne garantit pas d’être plus productif, et se lever tard ne résultera pas en une productivité inférieure. C’est vrai. Mais cet effet psychologique d’être en avance est très important. Je l’ai ressenti, et j’en suis certaine.

2. Être plus productif

Ma productivité explose quand je me lève tôt. C’est un avantage qui vient du fait d’avoir de l’avance dès le début de la journée (cf. le premier point). Cette avance nous motive à la garder, donc on s’applique et on fait plus de choses, plus rapidement, au cours de la journée. Ceci s’applique même si finalment, je suis réveilée le même nombre d’heures que si je m’étais couchée et levée très tard ! Quand je me lève tard, je passe plus de temps engoncée dans ma routine. Pour comprendre de quoi je veux parler, faites une to-do list quotidienne et comparez vos listes selon votre heure de réveil.

En plus, le matin est une occasion idéale de bien travailler, grâce au calme qu’il implique (voir la raison n°5).

3. Être ponctuel

Vous êtes-vous déjà réveillé tard et avez-vous déjà dû partir en courant, à moitié préparé, pour un rendez-vous ? Être à l’heure est quelque chose de très important pour donner une bonne première impression et montrer que vous respectez vos interlocuteurs. Au travail, par exemple, être ponctuel n’est pas superflu. Plutôt que de vous fatiguer à courir partout le matin, être matinal vous donne le temps de bien vous préparer et d’être à l’heure à vos rendez-vous.

Fixer des heures limites à votre coucher et à votre lever structure également vos journées, et vous rend plus conscient de comment vous choisissez de passer vos journées. Ceci aide beaucoup à améliorer votre ponctualité.

4. Discipline et volonté

Être matinal, c’est seulement une question de volonté. Comme je l’ai dit plus haut, bien des raisons m’empêchaient de me lever tôt au début : travailler tard, sortir le soir, faire mon sport le soir plutôt que le matin, être au téléphone longtemps… ces raisons étaient une conséquence directe du manque de maîtrise de moi. Si je voulais me lever tôt, il fallait que j’apprenne à gérer ces activités, donc à être plus disciplinée et organisée.

Un exemple est celui de travailler jusque tard. Si vous sortez souvent tard du travail, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ça n’arrête pas de vous arriver ? On pourrait croire qu’il y avait beaucoup de travail ce jour-là, ou beaucoup d’activités urgentes qui vous ont empêché de faire votre travail correctement – mais si vous creusez un peu, vous trouverez que la seule cause du problème est votre incapacité à gérer votre temps et vos priorités. Plutôt que de maîtriser vos actions, vous les laissez vous dominer. Parce que vous n’avez pas assez de discipline. Prendre de l’avance, s’organiser, être discipliné – voilà une volonté vraiment forte.

5. Tranquillité

Le calme du matin est indescriptible. Cette tranquillité existe à deux niveaux : premièrement, la sérénité physique. Vous êtes seul, sans être dérangé. Personne dans la rue, pas de voitures, même pas encore d’oiseaux qui chantent ! Pas de SMS ni d’appels pour vous déconcentrer non plus.

Et puis il y a la sérénité mentale. Êtes-vous déjà rentré dans une salle d’examen en sentant immédiatement la tension vous envelopper ? Personne ne parle, mais le stress des autres vous contamine immédiatement. Ici, c’est le même principe. Tôt le matin, quand tout le monde dort encore, vous n’êtes pas influencé par l’humeur des autres. Et il n’y a pas seulement ça : au réveil, on est toujours plus calme qu’en journée. Ce calme ne dure que si vous êtes matinal.

6. Temps de trajet

Si vous prenez des transports pour aller à votre établissement de formation, vous pouvez faire le trajet en dehors des heures de pointes – gagner du temps en évitant les bouchons si vous êtes en voiture, et vous assurer une place assise sans voisin malodorant et mauvaise humeur générale si vous préférez les transports en commun.

7. Petit déjeuner

Bien des gens se réveillent tard et sautent le petit déjeuner, parce qu’ils n’ont pas faim dès le réveil ou parce qu’ils n’en ont simplement pas le temps. Pourtant, comme on dit, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Après 5 à 8 heures sans manger, il est important de prendre un repas : une de mes amies décrivait le petit déjeuner en expliquant que « le petit déjeuner, c’est le démarrage de votre moteur. Tant que vous ne l’avez pas pris, votre cerveau et votre corps ne sont pas allumés. » Quand je me réveille tôt, j’ai le temps de me préparer des tartines, un smoothie ou une salade de fruits – et en plus, je peux manger tranquillement.

8. Faire du sport

Est-ce que vous déplacez votre sport vers la fin de la journée ? Est-ce que votre programme sportif est modifié en permanence à cause de changements de dernière minute ? Vous réveiller tôt vous donne le temps de faire du sport avant de commencer votre journée, et vous aurez donc moins besoin de déplacer votre entraînement. En plus, rien de tel qu’une bonne séance de sport pour booster votre journée !

9. Voir le monde se réveiller

J’adore courir le matin et voir la ville entière se réveiller devant mes yeux. Je commence vers 6 heures du matin, quand il fait encore nuit et qu’il n’y a personne dans la rue. Alors que je cours (en général, je cours entre 6 et 11km, ce qui me prend une à deux heures), je vois le monde commencer sa journée. Plus de gens sur les trottoirs, plus de voitures dans les rues. Le ciel commence à s’éclaircir – d’abord bleu marine, puis virant au violet, au rouge, à l’orange, au jaune, et enfin le soleil qui vient illuminer le paysage. C’est beau, et c’est quelque chose qu’on ne voit évidemment pas à un autre moment de la journée.

Vous aussi, devenez matinal !

Si vous n’êtes pas encore matinal (réveil vers 5-6 heures du matin), essayez à votre tour (honnêtement et pendant au moins 21 jours d’affilée) et voyez les résultats.

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Travailler en voyage : mode d'emploi

Je pars dans neuf jours à Shanghai. Je voyagerai sûrement beaucoup, ne serait-ce parce que de là où j’habiterai à mon bâtiment de cours, j’en aurai pour plus d’une heure de trajet. Après la fin des cours, je ferai un road trip – je n’aurai plus cours, mais je devrai encore gérer Réussir Mes Études et continuer mon travail de traductrice freelance.

Cet article s’applique à ceux qui voyagent vraiment, mais s’adaptera facilement à ceux qui ont des longs trajets quotidiens.

Fixez les bons objectifs

Quand on fait beaucoup de trajets, on a vite tendance à lire ou à écouter de la musique en regardant par la fenêtre plutôt qu’à travailler. Se fixer des objectifs dès le départ vous permet de vous y tenir, tout simplement – vous pourrez donc limiter le stress de ne pas assez travailler et la déception de ne pas avoir assez profité du voyage.

Il est tout aussi important que les personnes avec qui vous travaillez sachent à quoi s’attendre. Si vous êtes absent deux jours, prévenez vos camarades et vos professeurs ; un simple mail pour prévenir vos coéquipiers, dans un projet de groupe, que vous mettrez longtemps à répondre et que vous serez en voyage, donc que vous n’aurez pas forcément Internet, vous assurera de ne pas vous faire détester de tout le monde – et vous permettra aussi de mieux planifier les choses à faire avant et après votre départ.

Préparez votre voyage à l’avance

Préparez-vous bien pour votre voyage et tout se passera bien : trouvez d’abord si vous aurez un accès facile à Internet (n’oubliez pas que certains bars et chaînes de fast-food vous fournissent un wifi gratuit, mais relativement lent et bloquant plusieurs sites parfois utiles) et sous quelles conditions, puis adaptez votre charge de travail en conséquence.

Évidemment, plus vous prenez d’avance sur votre travail avant votre voyage, mieux c’est – mais a-t-on vraiment besoin de le préciser ?

Communiquez

Non seulement il faut parler du voyage que vous allez faire aux personnes qui pourraient être concernées et s’inquiéter de votre baisse de productivité pendant ce temps si vous ne vous justifiez pas, mais il faut aussi bien intégrer la communication à votre voyage en général. Par cela, j’entends qu’il faut choisir les voies de communication qui seront les plus simples à utiliser dans chaque contexte : si vous passez beaucoup de temps en train ou en covoiturage, par exemple, les emails seront mieux que le téléphone, alors que si vous êtes seul en voiture, vous serez probablement plus efficace au téléphone (avec un système adapté pour la conduite, bien sûr !). Enfin, si vous allez à l’étranger, prévenez vos contacts éventuels qu’il faudra vous appeler via une application du type Viber, Whatsapp ou Skype plutôt que par la voie classique.

Ayez un emploi du temps

En prévoyant bien votre emploi du temps, vous pourrez gérer votre quantité de travail. Par exemple, j’ai tendance à me lever tôt, mais en voyage, je prévois de travailler (via email en particulier, en évitant donc le contact direct afin de maximiser ma productivité) en fin de journée, quand personne ne viendra me déranger et que j’aurai fait toutes les activités dont j’ai envie pour la journée. J’essaie également de rester disponible une heure environ dans la matinée pour les appels importants, qui nécessitent un contact « direct » avec mon interlocuteur.

Essayez cependant de pouvoir vous adapter à tout changement d’emploi du temps ! En voyage, il est très important de savoir gérer l’imprévu.

Gérez bien votre retour

Pendant la journée qui suit votre voyage, vous aurez sûrement beaucoup de choses à rattraper avant de vous remettre au travail de la même façon que d’habitude. Prévoyez donc une demi-journée, voire une journée entière, dédiée à ce travail de rattrapage pour bien reprendre, plutôt que de passer la semaine à vous rendre compte que vous avez oublié de répondre à tel mail ou oublié de faire telle chose sans grande importancejusqu’à avoir l’impression d’être débordé de petites choses en plus de votre travail normal.

Avez-vous quelques conseils à partager avec la communauté de Réussir Mes Études pour mieux travailler sans avoir un bureau fixe ? Alors, postez-les dans les commentaires de cet article !

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La loi des rendements décroissants

Cet article est une traduction de celui-ci, dans le cadre de notre partenariat avec la bloggeuse Celestine Chua.

Quand j’étudiais l’économie en licence, j’ai appris la loi des rendements décroissants. Si vous vous intéressez aussi à l’économie, ce n’est sûrement pas un concept nouveau.

Disons que vous avez un champ de blé. Vous voulez atteindre le rendement maximum en utilisant de l’engrais (en partant du principe que vous avez déjà le soleil, l’eau et l’oxygène qu’il leur faut). L’engrais est l’investissement, et le blé que vous faites pousser, le rendement. Quelle que soit la façon dont vous prenez, vous devez comprendre deux principes :

  1. Chaque unité additionnelle d’engrais génère une augmentation de rendement différente. Les premières unités vont faire exploser le rendement, mais en ajouter encore plus donnera une augmentation de moins en moins impressionnante, même si elle continue à exister.
  2. On a un point optimal pour lequel ajouter X unités d’engrais donnera un rendement maximum. C’est connu sous le nom de point de réaction décroissante. Tout ajout d’engrais coûtera plus d’argent qu’il ne fera gagner de blé. C’est là que la loi des rendements décroissants a toute son importance : l’investissement après ce point optimal mènera à un rendement de moins en moins intéressant.
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On voit sur ce diagramme que l’amélioration est de moins en moins forte et que la courbe finira un jour par être plate.
Source : Jan Spousta

Si vous continuez à investir après point, non seulement vos efforts n’en valent plus la peine, mais en plus, votre rendement final va diminuer ! Dans le cas de l’engrais, c’est parce que les produits pourront abîmer la terre et même tuer les plantes.

Voilà un autre exemple : si vous avez un gros restaurant avec un seul cuisinier, vous aurez un montant X de repas cuisinés. En ajoutant des cuisiniers, vous aurez plus de repas – dans un premier temps. Ensuite, vous atteindrez un point où les nouveaux cuisiniers ne sont pas très utiles : le nombre de casseroles est en effet limité. Si vous continuez à embaucher malgré tout, les cuisiniers vont commencer à se battre pour les outils de cuisine et à perdre du temps à déterminer qui doit faire quoi, ainsi qu’à attendre dans le passage, ce qui aura pour résultat une situation chaotique qui affectera le travail des cuisiniers en poste. La cuisine sera moins efficace que s’il y avait moins de cuisiniers.

La loi des rendements décroissants dans notre vie

Comment la règle des rendements décroissants s’applique-t-elle au développement personnel ? En tout ! Si vous le regardez de près, vous pouvez voir cette loi à l’œuvre dans différents secteurs, par exemple :

  • L’apprentissage : après avoir travaillé sur une matière pendant longtemps, vous vous améliorez moins vite
  • Le travail quotidien : après X heures sur un devoir, mieux vaut passer à autre chose
  • Le divertissement : quand on s’amuse pendant des heures et des heures, on finit par s’ennuyer ou se fatiguer – bref, à vouloir changer de sujet
  • Dormir : vous ne serez pas beaucoup plus reposé si vous dormez 16h que si vous en dormez 8…
  • Sport : vous finirez toujours par vous fatiguer, même si vous êtes très en forme
  • Amis : en habitant et en travaillant ensemble, vous risquez d’avoir besoin d’un moment seul (ou avec d’autres gens) de temps en temps
  • Manger : manger un peu, c’est très plaisant – l’indigestion, c’est un peu moins agréable.
  • etc.

La capacité de reconnaître le point de réaction décroissante et de savoir arrêter au bon moment peut avoir pour résultat des énormes bénéfices. Ces bénéfices peuvent se manifester sous la forme d’une meilleure productivité, vitalité, joie de vivre, selon les domaines dans lesquels vous l’appliquez.

Si vous n’êtes pas conscient d’où est votre point de réaction décroissante, vous tomberez dans le piège qu’est l’investissement trop important par rapport à ses retours. C’est un problème grave des perfectionnistes : ils travaillent sur une tâche et n’arrêtent pas, même jusqu’à la dernière minute, parce qu’ils veulent que le résultat soit parfait. En essayant d’avoir un résultat idéal, ils gâchent leur temps et leurs efforts, qui auraient pu aboutir à des résultats très intéressants ailleurs. C’est pour cette raison qu’il est important de savoir arrêter.

La loi des rendements décroissants est liée à la règle de Pareto : 20% de vos efforts correspondent à 80% de vos résultats. La loi des rendements décroissants s’applique à partir de 80% d’efforts : chaque unité d’effort additionnelle se fait à perte.

Comment, dans ce cas, trouver le point de réaction décroissante ? C’est facile quand la tâche est quantifiable (perte de poids, finances personnelles…). C’est plus dur quand il s’agit de bonheur, de satisfaction ou de qualité d’une dissertation.

Il n’y a pas de règle stricte et rapide pour identifier son point de réaction décroissante. Évidemment, s’il y avait un radar qui s’allume quand on atteint ce seuil, tout serait bien plus simple ! Mon conseil est d’utiliser votre instinct : essayez de repérer le moment où des efforts supplémentaires ne servent plus à rien. Le meilleur moyen de faire cela est de toujours gagner de l’expérience, et de toujours réévaluer votre avis.

En effet, ce seuil ne reste pas nécessairement fixe. En vous améliorant dans un domaine, vous reculerez le stade où vos efforts n’ont plus d’utilité marginale. Quand j’ai commencé mon blog en décembre 2008, la qualité de l’écriture baissait après à peine trois heures – 6 mois plus tard, je peux maintenir la même qualité longtemps après la quatrième heure de travail. Le point de réaction décroissante a reculé alors que je prenais l’habitude de beaucoup écrire.

Sachez trouver les lois de rendement décroissant dans votre vie

En voici quelques exemples :

  • Carrière et études
    • Les heures additionnelles que vous passez à travailler valent-elles le travail supplémentaire que vous effectuez ?
    • Avez-vous dépassé votre maximum d’amélioration à votre rôle actuel, est-il temps de rejoindre une association ou de passer à autre chose ?
    Avez-vous perdu votre passion ? Faudrait-il vous lancer dans un nouveau projet ?
  • Relations
    • Essayez-vous de rester en contact avec tellement d’amis que vous en êtes dépassé ?
    Passez-vous tellement de temps avec votre partenaire que c’est devenu une habitude qui ne vous rend pas plus heureux ?
  • Vie quotidienne
    • Dormez-vous plus que nécessaire pour être reposé ?
    • Vous divertissez-vous plus que ce dont vous avez besoin pour vous amuser ?
    Passez-vous plus de temps que nécessaire sur des réseaux sociaux et forums ?

Si vous avez d’autres exemples ou des questions, n’hésitez pas à les poster dans la section commentaires de cet article.

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Gestion du temps Révisions et examens

Réviser dans l’urgence

Bonjour à tous, dans cet article je vais vous donner quelques conseils et astuces pour les périodes de rush, c’est-à-dire lorsque vous avez le lendemain une interrogation écrite, un DS, voire un partiel pour les plus ambitieux. Cet article n’est pas un appel à la procrastination, mais un moyen pour les élèves et étudiants de gérer au mieux leur temps lorsqu’on est dans l’urgence.

Prenez de l'avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l'urgence
Prenez de l’avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l’urgence, sinon, les partiels vous fonceront dedans…

Avant toute chose, je tiens à répéter que la meilleure chose à faire pour réussir vos études est de prendre le temps de bien réviser. Toutefois, il peut arriver qu’on ait oublié de travailler une épreuve ou que notre planning ne nous en laisse pas le temps. Dans ces cas d’urgence, une méthode type est toujours notre alliée.

1) Identifiez vos priorités

Lorsque le temps manque, la tentation est grande de se lancer à corps perdu dans les révisions, pour profiter de chaque seconde restante. C’est la pire erreur que vous puissiez faire.

Je pense qu’il est important de perdre quelques précieuses minutes pour identifier ce que vous devez faire, ce que vous pouvez faire et ce sur quoi vous pouvez faire l’impasse. Cette étape vous permettra de maximiser l’efficacité de tout le reste de vos révisions, et donc de pouvoir réduire l’écart par rapport à ce que vous auriez pu faire avec plus de temps.

C’est perdre un peu de temps au début pour en gagner beaucoup après.

Faites donc ce que vous devez faire en priorité, faites ce que vous pouvez faire s’il vous reste du temps, et faites l’impasse sur le reste. Si vraiment vous culpabilisez de devoir faire des impasses, relisez le cours une fois et une seule, pour savoir au moins de quoi il parle.

En résumé :

  • Ne cherchez pas à tout faire, ni à faire trop vite.
  • Faites un tableau à 3 colonnes et classez chaque point de cours en « A faire », « A faire si possible », « Impasse » et agissez en conséquence.
  • Admettez de devoir faire des impasses

2) Allez à l’essentiel

Par définition, si vous manquez de temps vous ne pourrez pas tout faire. Il faut donc vous concentrer sur les fondamentaux du cours, et ignorer les points périphériques et les détails. C’est quelque chose d’important à comprendre et à faire puisque chaque détail que vous travaillerez sera autant de temps en moins consacré à l’essentiel d’une autre partie du cours.

Sur une page de cours, l’essentiel peut tenir sur quelques lignes puisque votre professeur a sûrement enrichi son cours de détails, d’anecdotes ou d’exemples pour que vous le compreniez mieux. Il est donc important de ficher très superficiellement chaque page pour en obtenir un condensé facile à retenir en une soirée. Si vous vous y prenez bien, il est largement possible de diviser par dix le volume total d’informations à assimiler.

Toutefois, les méthodes de ciblage et de fichage d’informations essentielles s’acquièrent et se perfectionnent par la pratique. Il est donc important de ficher vos cours régulièrement pour avoir la capacité de le faire en urgence en cas de besoin.

En résumé :

3) Travaillez les schémas

Les schémas sont un moyen simple et efficace de comprendre et de retenir des notions complexes ou abstraites. Si votre professeur est friand de schémas ou si vous les utilisez vous-mêmes lorsque vous fichez vos cours, vous avez donc un moyen tout trouvé d’augmenter votre productivité horaire.

Certaines matières se prêtent plus que d’autres à l’exercice. Toutefois, je connais peu de matières ou l’utilisation de schémas n’est pas possible pour synthétiser un cours, y compris les matières littéraires. Si vous chercher donc un moyen d’augmenter votre productivité à l’heure, je vous conseille donc de vous pencher sur cette méthode de révision.

Néanmoins, il n’existe pas de méthode pré-existante dans l’utilisation des schémas, chaque personne a sa propre façon de faire. Certains aiment les schémas monochromes avec beaucoup de détails, d’autres les schémas avec beaucoup de couleurs, d’autres encore divisent les schémas en plusieurs petits schémas pour comprendre la mécanique. J’ai même connu un étudiant en médecine qui utilisait des stylos odorant pour apprendre les schémas anatomiques.

En résumé :

  • Un bon schéma peut synthétiser et aider à retenir plusieurs pages de cours
  • Apprendre à faire des bons schémas se fait dans les périodes de calme, pas dans l’urgence. Travaillez donc régulièrement pour apprendre à être productif dans les périodes de rush.

4) Faites le ou les exercices types

Si votre examen risque de porter sur un format d’exercice type vu en cours ou en TD, refaites-le. En effet, si la pratique n’est rien sans la théorie, le meilleur moyen de limiter la casse à une épreuve donnée est de survoler la théorie et de maîtriser la pratique. Ce n’est pas un mode de révision pérenne, mais c’est un moyen ponctuel de ne pas se faire écraser à un examen.

Prenez donc un peu de temps pour faire les exercices type vus. Si vous n’y arrivez pas du premier coup, travaillez la méthodologie jusqu’à être capable de le faire, ou en tout cas d’en faire une partie. Vous n’aurez peut-être pas la meilleure note possible, mais ce sera moins scandaleux que si vous ne savez rien faire du tout.

En résumé :

  • Faites les exercices types et revoyez les corrections

5) Analysez vos erreurs

A la fin de votre session de révision, prenez vous deux minutes pour analyser la situation, pourquoi vous n’avez pas pu réviser autant que vous le vouliez et qu’est-ce qui vous a conduit à devoir utiliser une méthode de révision accélérée. Vous pouvez y voir une perte de temps, mais c’est aussi un moyen de comprendre ce qui n’a pas marché dans votre façon de réviser, et d’éviter que ça ne se reproduise.

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Temps de travail : ne dépassez jamais 50 minutes

Quand on pense « réviser », on pense typiquement à passer des heures et des heures, chaque soir, à tenter d’apprendre un manuel de la taille d’un dictionnaire par cœur. Avec des points bonus si on est encore dessus à minuit, et encore plus de points si on s’endort sur ledit manuel. Et ça se traduit souvent par un « hein ? à peine la moyenne ? Mais j’ai passé des heuuuures à réviser ! » Justement : il est inutile et contre-productif de vouloir travailler pendant des heures.
Alors combien de temps de travail faudrait-il réserver à chaque tâche ? Entre 20 et 50 minutes. Notre cerveau a besoin de temps pour assimiler ce qu’il a lu : si vous étiez en train de faire du sport pour réviser, est-ce que vous y passeriez des heures entières sans faire de pause, d’étirements, aller chercher à boire ou ralentir le rythme ? J’espère que non : vos performances en souffriraient, et votre santé aussi. Pourtant, c’est bien ce que vous exigez régulièrement de votre cerveau quand vous l’entraînez à apprendre vos cours !
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Gestion du temps Motivation

Procrastination : 5 façons de ne plus se mentir à soi-même

Êtes-vous un procrastinateur accompli ? En plusieurs années de travail avec les personnes que je coache pour combattre leur tendance à la procrastination, j’ai trouvé cinq « mensonges » bien ancrés en chacun, que nous nous racontons pour mieux accepter notre tendance à tout remettre à plus tard. Est-ce le cas pour vous ?

Cet article est la première traduction française d’un post de Celestine Chua par Réussir Mes Études. Article original : “I’ll do this tomorrow.” 5 Procrastination Lies We Tell Ourselves, Debunked

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Gestion du temps

Cessez de perdre votre temps sur Internet

Regardez-moi dans les yeux et dites-moi que vous avez travaillé sans vous laisser distraire, sur votre ordinateur, jusqu’à la lecture cet article. C’est faux, n’est-ce pas ? Voici quelques étapes pour perdre moins de temps quand vous utilisez Internet.

Combien de temps avez-vous perdu sur Internet aujourd’hui ? Il est 11h50, je commence à rédiger cet article, et j’ai regardé le trailer de deux nouveaux films, un commentaire de Starcraft (par des membres de l’association Legend of the Dahu, chez qui je suis responsable du financement), le dernier 3615 USUL (Rest In Peace, podcast adoré), découvert combien il faudrait d’humains par jour pour nourrir un T-Rex à New York et appris plein de choses sur l’économie des AK-47. Bref, j’ai perdu un peu moins de deux heures. Deux heures qui n’ont pas servi à rédiger mon DM de finance à rendre demain matin. Et je ne parle que de ce matin, où je n’ai pas regardé des photos de chats mignons, ce qui est déjà pas mal.

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7 conseils pour être en tête de classe

« Il est bien joli, ce blog, mais moi j’aimerais un article qui me donne vraiment les clés pour réussir. Les quelques méthodes qui vont faire que comme par magie, je vais réussir mes études », pourriez-vous dire. Justement, voilà exactement ce qui vous attend : un article pour vous présenter ce que vous pouvez faire pour améliorer vos résultats.. au point d’atteindre l’excellence et la tête de votre promotion. Comme par magie.

Ayez pour objectif d’être le meilleur.

Ca peut paraître bête, mais si vous décidez d’être le premier, vous serez le premier. Si vous décidez d’être dans la première moitié de votre classe, vous serez dans les derniers de ladite première moitié. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas vraiment compatible avec l’idée qu’on se fait du concept d’excellence. Trouvez-vous trop irréelle l’idée d’être premier dans vos études ? Alors, essayez de vous concentrer sur le but d’être premier dans chacune de vos classes. Le résultat final sera le même, mais c’est bien moins impressionnant et cela semble beaucoup plus réaliste. Ne vous fixez pas un objectif de notes : les professeurs ont des barèmes différents et parfois il sera plus simple d’avoir 17 dans une matière que 12 dans une autre. N’hésitez plus, faites fi des tabous et comparez-vous aux autres.

Sachez sur quoi vous êtes noté.

Au début de l’année, votre professeur vous dira généralement sur quoi portera votre moyenne – si ce n’est pas le cas, demandez-lui. Certains vont vous noter surtout sur votre examen final, d’autres plutôt sur un projet de recherche, d’autres encore vous feront écrire des dissertations qui compteront pour 60% de la note finale de votre partiel. Sachez quel est votre cas. Cela vous évitera de travailler pendant des heures et des heures sur quelque chose qui ne compte finalement que très peu dans votre note finale, en négligeant le travail principal.

Visez 20/20.

Arrêtez de vous dire que c’est impossible, que la note maximale dans les études supérieures est 14, c’est faux. Vous pouvez avoir un 20, si votre travail est vraiment exceptionnel. Il est vrai que le système français déteste les notes excellentes, mais mettez votre examinateur au pied du mur avec un travail tellement bon qu’il n’aura pas le choix et devra vous donner la note maximale ! Ne visez pas 14 parce que c’est la meilleure note que vous puissiez avoir – oubliez même cette idée.

Apprenez juste après le cours.

Si vous apprenez vos cours une semaine avant les partiels, ou même un mois avant, c’est pour une cause perdue. Il faut faire des fiches de révisions le soir même, et connaître votre cours chaque week-end comme si l’examen était le lundi matin. Cela vous évitera de passer un très mauvais dernier mois de cours !

Préparez vos TD et vos cours.

Répondre aux questions qu’on vous pose avant chaque cours, c’est bien joli. Vous savez ce qui est encore mieux ? Comprendre vos textes, faire des recherches jusqu’à connaître votre sujet de TD sur le bout des doigts. En savoir autant que le professeur, répondre à toutes les questions. Un conseil que je peux vous donner est de trouver un partenaire avec qui faire une compétition de préparation ; choisissez une matière dans laquelle vous vous affronterez. Celui qui fera le plus de remarques constructives en cours aura l’avantage sur l’autre. C’est tout bête, mais c’est assez drôle (quand on s’y met !) et ça permet de se motiver à plusieurs, pour un enjeu plus proche que les examens finaux. Ne réservez pas non plus cela aux TD ; vous devriez savoir de quoi il s’agit quand vous êtes en cours, et avoir déjà au moins un peu étudié le sujet.

Optimisez votre temps.

Il ne sert à rien de passer des heures et des heures à réviser un cours. Il existe plusieurs techniques pour éviter cela, en enregistrant vos cours pour les apprendre pendant vos poches de temps, ou par exemple en adoptant la méthode Pomodoro dont je parle dans cet article.

Vous serez plus efficace, aurez beaucoup plus de temps libre, et pourrez donc faire tout ce que vous avez besoin de faire sans jamais manquer de temps. Certains cours sont également inutiles ; par exemple, des cours tels que j’en ai eus, où le professeur vous lira le livre qu’il vous a fait acheter. Révisez chez vous sur le livre, plutôt que de vous déplacer pour perdre votre temps en classe.

Apprenez plus vite.

Pour cela, il existe énormément de méthodes : la lecture rapide et efficace, le mindmapping, la prise de notes de qualité… Je vous conseille également de participer aux cours pour être certain de comprendre jusqu’au plus petit détail de ce que vous apprenez sans devoir faire de recherche supplémentaire chez vous. N’hésitez pas à poser des questions aux professeurs, ils sont payés pour ça, après tout – d’ailleurs, ils vous ont probablement donné leur adresse e-mail exprès pour ça au début du semestre !

Ces conseils sont très simples à mettre en œuvre et vous permettront d’avoir d’excellentes notes en travaillant beaucoup moins que ce que vous auriez pu imaginer. N’hésitez donc surtout pas à les appliquer !

Si vous avez d’autres techniques et astuces à présenter à la communauté de Réussir Mes Études ou des idées d’articles, je vous encourage à les poster dans la section « commentaires » ci-dessous. Enfin, si vous souhaitez faire partager cet article à vos amis ou faire un petit geste pour le site, n’oubliez pas de le partager sur vos réseaux sociaux préférés !

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Profitez des poches de temps

Vous vous plaignez de ne pas avoir le temps de faire quoi que ce soit ? C’est une énorme erreur ! Ceux qui travaillent toute la nuit et se lèvent fatigués d’avoir trop peu dormi ne sont jamais les meilleurs élèves, souvenez-vous en bien. Et peu d’étudiants ont le réflexe d’utiliser leurs « poches » de temps pour travailler.

Qu’est-ce qu’une poche de temps ?

Une poche de temps, c’est le temps qu’on passe à faire quelque chose de nécessaire, mais sans véritable « utilité » ni occupation. Par exemple, deux poches de temps très répandues sont les temps de transport et les durées passées aux toilettes. On s’occupe rarement, ou alors sans efficacité. Pourquoi ne pas profiter de ces temps libres pour apprendre, même sans travailler ? D’accord, vous n’avez pas de table, vous ne pouvez pas lire parce que vous devez vérifier l’état de la route, vous ne pouvez pas vous concentrer convenablement sans rater votre arrêt… Eh bien, apprenez à éviter ces inconvénients et à adapter vos méthodes de travail !

Aux toilettes, dans la salle de bains

Accrochez une fiche de cours à la porte ou au miroir, à hauteur d’yeux. Si vous la lisez aussi souvement que le vieux Cosmo volé à votre coloc’ il y a six mois, vous la connaîtez par coeur !

Dans la voiture, si vous conduisez.

Ne prenez pas de risque, vous ne voulez pas d’accident. Laissez tous vos documents écrits dans votre cartable. Vous savez donc ce qu’il vous reste.. eh oui ! Remplacez cette radio par des enregistrements audio de vos résumés de cours ! Double bénéfice : vous n’aurez pas à subir les pubs.

Passager dans la voiture

Si vous n’êtes pas malade, n’hésitez pas à sortir vos cours et à les relire : c’est tout ce temps d’apprentissage de gagné par rapport à votre charge de travail de ce soir. Si vous êtes malade en voiture, vous pouvez écouter une version audio de vos cours, demander à un autre passager de vous interroger (ou réviser ensemble si vous êtes dans la même classe !)..

Dans les transports en commun

Relisez vos fiches de révision. Dans les transports en commun, vous essayez de prendre le moins de place possible, et de rester concentré sur l’environnement pour ne pas rater votre arrêt. C’est pourquoi vous devriez lire vos fiches, plus petites (format A5 en général) et moins fouillis que vos feuilles de cours (en théorie votre résumé de cours ne doit jamais dépasser 3 fiches recto-verso), et qui vous permettent de relever la tête plus souvent puisqu’on n’y trouve pas de bloc de texte. Un article sur les fiches de révisions sera prochainement publié, restez connecté !

Juste avant de vous endormir

Si vous êtes de ces personnes qui prennent des heures à s’endormir, rendez-vous sur le guide complet du sommeil pour les étudiants. En attendant, éteignez les lumières, couchez-vous, branchez votre mp3 et écoutez votre enregistrement de cours, les yeux fermés et la tête reposée.

Pendant les repas ?

NON ! Profitez tranquillement de vos repas, qui doivent être une véritable pause par rapport à vos études. Ne travaillez surtout pas en mangeant !


Avez-vous d’autres poches de temps à exploiter ? Dites-nous lesquelles dans les commentaires ! Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire profiter d’autres personnes !