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10 méthodes scientifiques pour vous rendre productif

« J’essaie, j’essaie, mais j’arrive à rien alors que j’y passe des heures. »

On a plusieurs façons de gérer plusieurs choses, et certains s’en sortent mieux que d’autres. Et si on faisait un petit tour d’horizon des méthodes approuvées par la science ? Peut-être que vous trouverez celle qui vous convient le mieux, ou peut-être que cet article vous inspirera à trouver la vôtre.

1. Récompensez-vous

Katherine L. Milkman, Julia A. Minson, and Kevin G. M. Volpp ont effectué une étude pour voir si les étudiants faisaient plus de sport avec une bonne motivation. Ils ont donc donné des iPods à des étudiants, avec des audiobooks gratuits à la seule condition de les écouter à la salle de sport, et des chèques cadeaux à un autre groupe d’étudiants pour les encourager à faire du sport. Les étudiants qui avaient reçu les iPods ont fini par être 51% plus sportifs que le groupe témoin.

Morale de l’histoire : trouvez quelque chose qui vous motive, un épisode de Netflix pendant vos abdos ou après un sujet de partiels par exemple, et tout ira mieux.

2. Nettoyez votre to-do list

D’après la même étude que pour le premier point, vous passez 45% du temps pendant lequel vous êtes réveillé à réfléchir à plusieurs choses à la fois. Il devient difficile de vous concentrer efficacement dans ces conditions, et en plus, ça vous stresse. C’est le problème essentiel de la technique Pomodoro et la raison pour laquelle j’ai changé ma méthode de travail : on pense à trop de choses à la fois, et on se retrouve à n’être efficace en rien.

Allouez du temps à votre to-do list. Prévoyez, par exemple, une demi-heure chaque matin pour une tâche importante qui prend du temps et sur laquelle ne pas procrastiner va vous faire beaucoup de biens. N’oubliez pas de bien prévoir des pauses aussi !

3. Connaissez vos points forts

Combler ses lacunes, c’est absolument essentiel pour réussir ses études et être productif. On se retrouve parfois à négliger ses points forts et les matières qu’on aime vraiment, parce qu’on est trop occupé à essayer de s’en sortir dans les sujets qui posent problème. Prenez le temps de travailler ce que vous aimez et ce à quoi vous êtes doué aussi.

Des études comme celle-ci ont réussi à montrer que si vous avez l’occasion de travailler sur ce que vous savez bien faire et qui fait votre force, vous serez plus heureux, moins stressé et vous ressentirez même moins fortement la douleur physique ! En particulier, elle a montré que c’est moins un problème de travailler de longues heures quand on intercale des créneaux dédiés à ses points forts. N’hésitez donc plus à le faire.

4. Pour vous rendre productif, ne faites qu’une chose à la fois

Ce n’est pas vraiment une étude scientifique à proprement parler, mais après avoir passé cinq ans à vous bassiner avec la méthode Pomodoro (que je continue à conseiller à une bonne moitié de mes étudiants coachés, ne l’oubliez pas tout de suite !), je pense qu’il est important de vous parler du Deep Work de Cal Newport. En gros, ce qu’il vous dit de faire, c’est de prévoir quelques heures de suite et de les consacrer à une tâche et une seule, sans jamais vous laisser déconcentrer.

Je me suis mise à faire une sorte de semi-Pomodoro où au lieu de travailler par blocs de 20 minutes avec 5 minutes de pause, je travaille désormais par blocs d’une heure (plus que ça, je n’arrive pas à rester concentrée) avec des pauses d’un quart d’heure. C’est le même temps de travail total, mais j’y trouve plusieurs avantages. J’en parlerai plus tard (quand j’aurai fini de lire son livre !) dans un article dédié.

5. Identifiez vos priorités

Si vous n’avez qu’un certain nombre de blocs de temps à accorder à votre travail, que ce soit via Pomodoro, le Deep Work ou toute autre technique, vous n’allez pas pouvoir travailler sur tout en même temps.

To-do list hebdomadaire pour devenir productif
Un exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire : ma to-do list hebdomadaire.

Ne faites donc pas des to-do list à rallonge comme moi : sachez ce qui est important et ce qui ne l’est pas. N’ayez aucune pitié envers ce qui n’est pas absolument nécessaire, et gardez vos efforts pour les points les plus cruciaux de votre to-do (to-réviser ?) list.

6. Notez vos idées comme elles vous viennent

Toutes les personnes créatives et productives que je connais ont une méthode en commun. Nous avons toujours de quoi écrire sur nous. Les plus old school d’entre nous se baladent avec un cahier : mon ami Sébastien ne jure que par le Moleskine, je change de modèle à chaque nouveau cahier… D’autres s’appuient sur des applications pour téléphone. Brice utilise Google Keep et vous ne verrez jamais Nisha sans son compte Evernote à portée de main.

Quel que soit le support que vous choisissez d’utilisez, débrouillez-vous pour toujours l’avoir avec vous. Quand vous avez une idée de chose à faire ou de sujet à travailler pour plus tard, quelque chose à ne pas oublier, n’importe quoi : écrivez-le. Déchargez-vous d’une partie de la charge mentale utilisée pour retenir des choses qu’il vous suffit de noter, et faites un peu de place dans votre mémoire pour ce dont vous aurez vraiment besoin sur le long terme.

7. Méditez

En janvier 2012, quand j’ai commencé Réussir Mes Etudes, j’ai voulu essayer la méditation pour marquer mes débuts dans le monde du développement personnel.

Verdict : ça n’a pas marché. Passer une demi-heure assise en tailleur, déjà, ça me bousille les genoux, et puis en plus en une demi-heure j’ai eu dix-huit idées de scénarios de films et les ai joués entiers dans ma tête et ça ne m’a absolument pas calmée.

Je vous conseille cependant d’utiliser la méditation pleine conscience, qui est vraiment facile à faire et ne demande que très peu de discipline ou de concentration. Dès que je me sens stressée, je me focalise sur ma respiration. Et vous devriez faire pareil, parce que des études estiment qu’on peut sentir les effets de la méditation en à peine 20 minutes. Tout ça en comptant ses respirations : faites-le !

 

 

8. Ayez une « personal brand »

Les gens qui réussissent ont une façon de réfléchir et de travailler unique. D’accord. Mais souvent, ils ont aussi un style unique, et vous retenez leur nom, et ce qu’ils font de leur vie. Travaillez votre look pour commencer, soyez un peu originaux, acceptez votre corps et votre style. Vous pouvez ensuite créer votre blog, par exemple, pour parler de ce qui vous intéresse et commencer à vous faire un nom. Si vous ne voulez pas faire ça, vous pouvez au moins être présent sur LinkedIn, écrire des articles sur Medium.

9. Bougez

Je peux aller vous chercher toutes les études que vous voulez, mais vous êtes sûrement déjà au courant de tout ça. Rester assis toute la journée, c’est mauvais pour vous, même si vous faites du sport à côté. Une fois par heure (c’est facile avec Pomodoro, en plus !), levez-vous et marchez au moins cinq minutes. Faites quelques étirements, votre corps vous remerciera. Remplissez votre bouteille d’eau fraîche, ou allez vous promener dehors.

10. Ayez une bonne routine matinale

Franchement, j’ai déjà énormément parlé de routines matinales et je suis sûre que ça a fini par autant vous lasser que moi. Si ce n’est pas le cas, je vous encourage à lire mes conseils sur comment créer sa routine matinale pour être productif. Retenez au passage qu’une routine matinale, ça ne veut pas toujours dire se lever à cinq heures du matin et aller courir aux aurores…

Avez-vous des conseils à partager avec les autres lecteurs de Réussir Mes Etudes ? La section « Commentaires » est faite pour vous !

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Comment tenir ses bonnes résolutions ?

Trois jours que vous avez commencé à tenir vos bonnes résolutions, et déjà, vous sentez votre motivation s’effriter. Bien sûr, vous êtes allé courir hier, c’était le 2 janvier, ça allait, mais aujourd’hui, il fait froid, vous n’avez vraiment pas envie de sortir, et puis votre objectif c’était « perdre du poids » non ? En mangeant un peu moins, ça passera, pas vrai ? Bon, bien sûr, vous avez les restes de la bûche de Noël qui vous attendent pour le petit déjeuner, mais bon, vous ferez attention. Vous avez toute l’année pour « perdre du poids ». Dans deux semaines, les baskets iront au placard, elles en ressortiront l’an prochain pour le jogging du 2 janvier.
Mais peut-être pas cette année.
Cette année, et si vous teniez vos bonnes résolutions ?
“Mais Lexi comment que je fais ça ? »
Eh bien, c’est relativement simple : il faut vous trouver des objectifs adaptés. C’est facile à dire, mais pas forcément évident à faire. Alors à quoi reconnaît-t-on un bon objectif ?
Un bon objectif, c’est un objectif qui remplit 5 critères très précis :
  1. L’objectif doit être spécifique. Cela signifie que plutôt que de dire « je vais faire du sport cette année », vous devriez choisir une pratique sportive en particulier. Ainsi, vous ne pouvez pas tricher en créant des fausses activités.
  2. Votre objectif doit être mesurable. Et en particulier, il faut concentrer sur les moyens de l’atteindre plutôt que sur un objectif final. Donc plutôt que de viser un objectif en particulier du type « je vais gagner une compétition », décidez plutôt « je vais m’entraîner trois fois par semaine, dont une séance entièrement consacrée à la technique ».
  3. Ça sonne peut-être comme une évidence, mais assurez-vous que votre objectif est réaliste. Que ce soit pour des raisons de santé, d’emploi du temps, ou toute autre contrainte, vérifiez que vous ne deviendrez pas fou en essayant de l’attendre, et que ce n’est pas non plus voué à l’échec.
  4. Enfin, suivez votre avancement régulièrement. Mes amis et moi, depuis maintenant près de deux ans, avons un fichier partagé dans lequel nous enregistrons chaque lundi notre résultat sur chacun de nos objectifs. Chaque lundi nous remplissons une case en rouge si nous n’avons pas fait le travail nécessaire, vert si nous avons rempli notre objectif hebdomadaire, ou bleu si nous avons dépassé les attentes. Le fait de le faire à intervalles réguliers, et surtout en groupe, nous encourage à ne pas oublier. Je vous conseille de faire la même chose !


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Quelles sont vos bonnes résolutions pour cette année et comment allez-vous les respecter ? N’hésitez pas à partager vos conseils dans les commentaires de cet article !
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Quelles bonnes résolutions prendre pour 2017 ?

Déjà l’approche de la nouvelle année, et l’occasion parfaite de choisir ses prochaines bonnes résolutions. Avez-vous commencé à y réfléchir ?
Si vous n’avez pas d’inspiration, voici quelques résolutions et catégories de résolutions qui pourraient vous être utiles !
Finances
  • Mettre X€ de côté chaque [semaine/mois] ou avant le [date d’un événement particulier]
  • Créer un budget et s’y tenir
  • Apprendre comment investir en lisant, ou en allant à un cours spécial, etc.
  • Se créer un fonds d’urgence, ou une cagnotte pour un voyage ou une occasion spéciale
Culture
  • Apprendre [langue] et atteindre un objectif précis : un voyage, un examen, lire une oeuvre en VO par exemple
  • Apprendre [langue] en suivant un programme précis
  • Voyager à un endroit précis, et en découvrir l’architecture, la culture, la population, la langue, ce que vous voulez
  • Vous engager dans une initiative culturelle particulière
  • Lire un certain nombre de livres dans l’année : pour cela, je vous recommande fortement de vous inscrire sur GoodReads. Le site vous permet de noter chaque livre que vous lisez, et propose un challenge annuel lors duquel vous vous fixez un objectif à atteindre avant le 31 décembre, c’est plutôt cool !
  • Trouver un mentor dans un domaine particulier
Relations personnelles
Les objectifs du type « rester avec Machin », on oublie, c’est stupide parce que ça ne dépend pas forcément de vous.
  • Appeler une personne précise une fois par semaine/mois, ou lui envoyer un message selon vos préférences
  • Aller à un événement par mois où vous rencontrerez de nouvelles personnes
  • Inviter une personne pour un événement spécial chaque mois
  • Faire quelque chose de gentil pour une personne chaque semaine
Religion et spiritualité
Vous pouvez avoir des objectifs religieux, ou être athée convaincu et vous pencher sur votre spiritualité et bien-être mental en général.
  • Méditer/prier une fois par jour
  • Aller à une rencontre spirituelle/religieuse chaque semaine ou chaque mois
  • Essayer une nouvelle pratique spirituelle
  • Inviter une personne, ou accompagner une personne, à une rencontre spirituelle/religieuse chaque mois
Examens et études
C’est après tout pour cette raison que vous êtes sur Réussir Mes Etudes.
  • Trouver un tuteur, un camarade de révisions, etc. dans un sujet particulier pour vous améliorer
  • Enseigner quelque chose à de nouveaux élèves
  • Passer X heures sur un sujet particulier chaque semaine ou chaque mois
  • Utiliser une nouvelle technique (pourquoi pas ma préférée, la méthode Pomodoro ?) régulièrement
  • Lire des livres supplémentaires, ou faire un cours optionnel dans un domaine qui vous plaît
  • Rendre tous vos devoirs à temps
  • Travailler en avance et ne pas réviser la nuit qui précède un examen
Personnalité
  • Accomplir un objectif particulier
  • Vous débarrasser d’une mauvaise habitude
  • Gagner une bonne habitude
  • Aider quelqu’un en utilisant vos compétences
  • Lire un livre, faire une activité qui vous aidera à vous améliorer en tant que personne
Ce ne sont que des exemples, et dans notre prochain article dans 2 semaines (le 3 janvier), nous verrons comment bien formuler vos résolutions et vous fixer des objectifs précis à atteindre pour mieux les tenir pendant l’année !
Quelles sont vos bonnes résolutions pour 2017 ?
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5 raisons de ne plus hésiter

Vous êtes du genre à hésiter pendant des jours, voire des semaines, avant de faire un choix ? Vous avez peur de la prise de décision, vous êtes effrayé par les conséquences de ce que vous ferez ? Voici cinq raisons de ne pas hésiter trop longtemps avant de faire un choix.

1. Se poser trop de questions, c’est procrastiner

Après un certain seuil, vos inquiétudes ne sont plus qu’une perte de temps. Vous pouvez réfléchir aux différentes options jusqu’à la fin des temps, mais vous ne devriez pas trop perdre de temps à hésiter, et plutôt agir.

2. Vous n’aurez jamais toute l’information

Vous pouvez chercher toute l’information disponible pendant des années et il vous manquera encore des éléments pour faire une décision parfaitement informée. Si vous attendez toujours une petite information supplémentaire, vous ne choisirez jamais.

3. Il n’y a pas de bon moment

N’attendez pas le « bon moment » pour faire votre décision, il n’arrivera probablement jamais. Foncez, et vous verrez bien ce qu’il se passe.

4. Le mieux est l’ennemi du bien

Comme il n’y a pas le moment parfait, il n’y a pas de décision parfaite. Une bonne décision maintenant sera généralement mieux que « la décision parfaite » dans un futur lointain : ne ratez pas des opportunités incroyables juste parce que vous hésitez encore !

5. Vous pourrez toujours changer d’avis

Trop souvent, quand on hésite, c’est parce qu’on a peur de faire le mauvais choix. Pourtant, très peu de décisions sont irréversibles : prenez donc ce risque, et vous vous adapterez si vous le regrettez ensuite !
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3 méthodes pour prendre une décision difficile

Que faites-vous quand vous faites face à une décision difficile à laquelle vous ne pouvez pas apporter de solution simple ? Préférez-vous le compromis qui énervera le moins de gens ? Sacrifiez-vous vos besoins pour ceux des autres ? Choisissez-vous une option au hasard en espérant que tout ira bien ? Optez-vous pour la voie la plus logique, même si elle ne vous enthousiasme pas ? Procrastinez-vous au maximum avec le vain espoir que ça finira par aller mieux ?

Aujourd’hui, je partage avec vous 3 de mes meilleures méthodes de prise de décision pour me sortir d’un dilemme.

La décision la plus difficile de ma vie (avant mes 25 ans)

La décision la plus difficile que j’aie eu à faire à ce jour était de démissionner de mon travail pour suivre ma passion. J’avais déjà dû faire face à des situations complexes auparavant, mais aucune n’avait autant d’ampleur que celle-ci.

Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, ma décision ne se faisait pas entre (a) garder mon travail et (b) réaliser mes rêves. Il n’y avait aucun doute pour moi : il fallait que je le fasse. C’était quelque chose que je savais depuis déjà plusieurs années. En fait, la décision devait se faire entre (a) démissionner tout de suite pour me lancer dans le développement personnel et (b) travailler encore deux ou trois ans pour avoir des économies conséquentes à ma démission. La première option me permettrait de m’épanouir immédiatement, l’autre me rassurerait concernant mes finances.

Au départ, j’étais incapable de décider parce que les deux options avaient leurs avantages et inconvénients. Chacune des deux m’aiderait à réaliser mon rêve, et il était très difficile d’en choisir une plutôt que l’autre. C’est quand j’ai décidé de trouver une autre méthode de réflexion que la réponse m’est venue. Ce qui nous amène à ma première méthode de prise de décision, l’Avance Rapide.

Méthode de prise de décision n°1 : L’Avance Rapide

Avec mon dilemme en tête, j’ai fait un fast forward mental d’un an, histoire de réfléchir avec un peu de recul. Et puis je me suis demandé où je voudrais être. La réponse m’a frappée immédiatement : « Démissionner tout de suite et réaliser mon rêve ». Il n’y a pas eu une seconde d’hésitation ou de doute : il fallait que je démissionne, immédiatement.

La raison derrière ceci est assez simple : même si je devais progresser très peu dans la recherche de la perfection après un, deux ou même trois ans, ce serait plus de progrès que si je continuais à aller au même bureau chaque matin. Chaque jour que je passais au travail était un jour que je ne passais pas à me consacrer à ma passion, et donc que je ne passais pas à me rapprocher de mes rêves.

En fait, plus loin je regardais, plus la réponse était claire. Dans un an ? « Oui, je devrais vraiment démissionner maintenant et me lancer. » Dans trois ans ? « Je n’arrive même pas à croire que j’ai hésité face à cette décision : il est vraiment évident que je devrais laisser tomber. » Dans cinq ans ? « C’était quoi, la question de base ? Ce travail n’apporte absolument rien à ce que je veux faire de ma vie. Allez, démission ! »

En voyant les choses d’un point de vue futur, j’ai abandonné ma situation présente, ce qui m’a aidé à prendre du recul pour ma décision. Ce qui semble crucial sous 3 à 6 mois a disparu quand j’y ai pensé à un an, trois ans ou cinq ans. Je pouvais voir ce qui comptait vraiment plutôt que ce qui semble important sur le court terme mais n’a aucun impact dans l’ensemble.

 

Comment faire ça

  1. Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Ça peut être une petite ou une grosse décision. Ça peut être en rapport avec vos amis, votre vie sentimentale, votre carrière future, vos études, votre santé, n’importe quoi.
  2. Quelles sont les alternatives auxquelles vous faites face ? Notez-les.

Maintenant que c’est bon, je vous laisse suivre les étapes suivantes :

  1. Avancez mentalement d’un an dans le futur.
  2. Comment serait votre vie dans chacun des deux cas ? Détaillez autant que vous le pouvez.
  3. Quel scénario voudriez-vous vivre dans un an ? Pourquoi ?

Si vous le souhaitez, recommencez l’exercice avec d’autres délais : trois ans ou cinq ans, par exemple. Vous devriez avoir la même réponse : si ce n’est pas le cas, essayez de trouver pourquoi.

Exemple n°1 : Arrêter mes études pour lancer mon entreprise ?

Peut-être que vous avez une super idée d’entreprise. Vous avez d’un côté la possibilité de continuer vos études dont vous n’êtes pas fan, et de l’autre côté, celle de créer cette entreprise. Vous savez, au fond de vous, que l’option B est meilleure pour vous, mais vous avez peur de plusieurs choses dans ce scénario, par exemple les problèmes financiers, la difficulté de monter sa start-up, etc.

En utilisant l’avance rapide, vous savez immédiatement à quoi votre vie ressemblerait dans les deux cas de figure. Quand vous voyez comment votre vie sera un an après la création de votre entreprise, vous réalisez sûrement que la situation n’est pas si terrible que vous ne le croyiez. Certes, entreprendre implique quelques vraies difficultés, mais elles sont temporaires et ne s’appliquent que sur le court terme : rien que du travail acharné, de la persévérance et une bonne stratégie ne puissent régler. La perte de revenu potentielle de vos études serait seulement temporaire, puisque vous gagneriez rapidement un minimum d’argent avec votre entreprise, et que vous avez sûrement des personnes prêtes à vous aider au moins dans un premier temps.

De l’autre côté, au bout d’un an à continuer vos études, les désavantages liés vous paraissent plus évidents que jamais. Vous pouvez ressentir la fatigue d’étudier quelque chose que vous n’aimez pas pendant encore un an. C’est une sensation si horrible que de voir que votre entreprise ne sera toujours pas créée dans un an ! Et vous regrettez déjà l’année que vous avez perdue à ne pas faire ce que vous aimez dans la vie.

Ce que vous devez faire est clair. Arrêter vos études immédiatement pour créer votre entreprise est la réponse. Il vous faudra bien sûr quelques jours pour prévoir ça correctement et prévenir l’administration, mais au moins, vous savez ce que vous devez faire.

L’avance rapide, parfaite pour les décisions effrayantes

Tout l’intérêt de la méthode d’avance rapide, c’est que c’est une réflexion simple qui vous permet de « voir » immédiatement la réalité de chaque alternative que vous considérez. Ceci vous aide à reconnaître si une option vous mènera là où vous voulez être ou si vous allez finir dans une impasse, plutôt que de perdre un, deux ou trois ans avant de vous en rendre compte.

Une fois les conséquences vues, vous avez la réponse à votre question, ce qui clôt donc le dilemme. Je trouve que cette méthode est particulièrement efficace dans les situations où on a peur d’agir ou dans lesquelles on est trop bien installé pour changer sa situation. Parfois, la peur de ne pas réaliser nos rêves peut nous pousser à agir.

Méthode de prise de décision n°2 : La Vision Idéale

Si vous voulez sortir de la situation problématique actuelle, il vous faudra adopter une nouvelle façon de penser : l’esprit de quelqu’un qui est déjà dans votre situation idéale. C’est ce que j’appelle la Vision Idéale.

Comment l’appliquer

Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Elle peut être la même que dans l’exercice précédent.

Exemple n°2 : Lancer mon entreprise ou rejoindre celle de mon ami ?

Disons qu’un de vos bons amis est en train de créer son entreprise, et voudrait vous avoir comme associé. Sa proposition vous fait hésiter. Votre ami est très intelligent. Vous savez que le projet peut, et va, réussir. Vous le respectez et vous savez que ce sera une excellente opportunité d’apprendre de lui ; vous êtes honoré qu’il vous ait fait cette proposition.

D’un autre côté, vous êtes en train de créer votre propre entreprise en ce moment. C’est quelque chose qui vous tient vraiment à coeur et que vous voulez faire depuis longtemps. Chaque entreprise vous prendra beaucoup de temps et vous ne pouvez pas jongler entre les deux.

En utilisant la Vision Idéale, vous créez votre carrière idéale. Et il s’avère que dans ce cas précis, votre vision, c’est de transformer votre passion en vraie carrière. Vous voulez que votre entreprise soit reconnue dans ce secteur. Vous voulez gagner un salaire conséquent chaque mois avec votre site, une conséquence tout à fait naturelle du fait d’être très bon à ce que vous faites.

Le vous de votre vision idéale vous montre bien qu’il faut refuser l’offre de votre ami et vous concentrer sur votre propre projet. Même si l’entreprise de votre ami est tentante aujourd’hui, elle vous distraira juste de votre véritable passion. Vous savez que le succès, l’apprentissage et le réseau vous viendront aussi avec le succès de votre propre entreprise.

La Vision Idéale, cruciale pour oublier une réflexion bancale

Ce qui est vraiment intéressant avec votre vision idéale, c’est qu’elle vous donne probablement un résultat très différent de ce qui vous paraît intéressant actuellement. Pourtant, ça ne le rend pas moins juste.

Souvent, on n’arrive pas à faire abstraction de nos problèmes parce qu’on n’a pas assez de recul dessus – et le souci avec ça, c’est que c’est justement notre manque de recul qui est à l’origine de ces problèmes. Approcher nos problèmes de cette façon va seulement les rendre plus gros, puisque nous arrivons à des mauvaises solutions. Finalement, on ne fait qu’entrer dans un cercle vicieux.

La méthode de la Vision idéale vous empêche de faire des décisions cycliques de ce type. Quand vous approchez votre choix du point de vue de votre vision idéale, vous vous éloignez de vos vues erronées, de vos croyances injustifiées et de votre réflexion fausse. Vous adoptez l’état d’esprit de quelqu’un qui a déjà résolu le problème, qui est plus avancé que vous, qui sait ce qu’il faut pour atteindre vos objectifs. Cette clarté est cruciale pour vous sortir de vos problèmes, de façon permanente.

Méthode de prise de décision n°3 : La Méthode du Coeur

La dernière méthode, celle du Coeur, prend sa source dans ce qui nous façonne vraiment : nos coeurs. Vous pouvez aussi vous dire que c’est suivre vos tripes ou votre intuition.

Comment l’appliquer

Oui, vous avez encore le droit d’utiliser la même décision que les fois précédentes. Maintenant, fermez les yeux. Libérez votre esprit et ne pensez plus qu’à cette décision en particulier. Écoutez votre cœur : que vous dit-il ? Que veut-il ? La voilà, votre réponse.

Exemple n°3 : Vous réconcilier avec un ami qui vous a trahi ?

Disons que vous avez un ami qui vous a trahi. Vous avez été incapable de lui pardonner pour ceci, et forcément, vos chemins se sont séparés. À un moment, cet ami a essayé de se rapprocher de vous, et vous l’avez ignoré parce que vous n’arriviez plus à lui pardonner.

Récemment, vous avez eu besoin de son aide parce qu’il maîtrise très bien un sujet en particulier. Vous pouvez le contacter, ou trouver quelqu’un d’autre qui sache faire. Vous n’avez pas vraiment besoin de vous réconcilier avec cette personne, puisque vous pouvez parler à d’autres, et ce sera très gênant de revenir en contact avec elle après toutes ces années. De plus, vous lui en voulez encore pour ce qu’il a fait. Logiquement, vous devriez simplement trouver quelqu’un d’autre.

Mais alors que vous écoutez votre coeur, il vous dit d’oublier votre rancœur et de vous rapprocher de cette personne. Non pas parce que vous avez besoin de son aide, mais parce que la rancœur est un sentiment stupide. Vous ne faites mal à personne d’autre qu’à vous-même. L’autre personne vous a déjà contacté auparavant, donc elle a déjà fait le premier pas, et vous êtes un salaud à refuser cette approche.

Votre cœur vous dit aussi que vos amitiés sont bien plus importantes que toute motivation autre que vous pourriez avoir. L’amour, pas la haine ni la peur, est la clé pour une vie heureuse. Vous pouvez continuer à vivre votre petite vie comme si ça ne vous touchait pas, mais vous lui en voulez toujours et vous refusez un lien avec lui pour cette raison. Cette rancœur que vous gardez avec vous ne fait que vous fatiguer. Elle vous déprime, elle ne vous apporte rien de positif.

Pardonnez-lui et rapprochez-vous de lui, pas pour lui mais bien pour vous. Aimez-le comme vous vous aimez vous-même, arrêtez de le juger mais donnez-lui une nouvelle chance.

Nos cœurs sont les boussoles de nos vies

Je pense que nos coeurs sont des boussoles extraordinaires pour nos vies. D’une façon ou d’une autre, ils ont la réponse aux questions que nous nous posons, même quand notre logique n’a pas encore tout à fait compris la situation. Avec un peu d’entraînement, ils peuvent nous aider énormément à faire les bons choix.

J’ai découvert que les décisions que j’ai faites en suivant mon instinct étaient généralement très bonnes, même si je n’avais pas de données logiques pour les accompagner à l’époque. Année après année, j’ai appris à plus suivre mes tripes plutôt que des facteurs extérieurs. J’utilise encore ma logique pour beaucoup de situations, mais au final, je laisse mon coeur décider de ce que je dois faire.

Pour ceux d’entre vous qui se spécialisent dans des domaines techniques ou logiques, le concept de suivre son coeur peut être complexe à comprendre. Le concept d’émotions lui-même peut vous échapper. D’ailleurs, vous n’arrivez peut-être pas à trier vos émotions. Prenez le temps de les comprendre, et de les prendre en compte plus souvent dans votre prise de décision.

Bien qu’au départ vous ne puissiez pas forcément gagner beaucoup en pertinence, avec le temps, vous verrez que votre coeur vous guide souvent vers une option plutôt qu’une autre. Bientôt, vous verrez à quel point il vaut mieux prendre des décisions ainsi qu’en suivant la logique. Votre esprit semble savoir ce qui va marcher ou non avant même que votre cerveau ne commence à réfléchir à la question.

Prendre la décision

N’importe laquelle des trois méthodes ci-dessus devrait fournir une réponse claire à vos dilemmes. Parfois, une méthode peut vous donner une réponse assez floue : dans ce cas, utilisez-en une autre et tout devrait bien se passer.

Concernant mon propre dilemme de démissionner ou rester encore quelques années au bureau, la raison d’être du dilemme était que je n’étais pas heureuse à mon travail. Mon coeur (méthode n°3) me criait de régler ce problème. Quand j’ai pensé à ma vision idéale (n°2), j’ai eu l’impression que les deux alternatives iraient bien. Finalement, c’est l’avance rapide (méthode n°1) qui m’a décidée. Si vous utilisez les trois méthodes et qu’elles vous donnent la même réponse, c’est un signe très clair que c’est le meilleur chemin à suivre.

Je n’ai jamais été dans une situation où mes méthodes se contredisaient. Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit possible, puisque les trois méthodes ont pour objectif de vous emmener à votre vie idéale.

Vérifier votre décision

Il faut que votre décision finale vous apporte quelque chose. Pour ceci, voyez les 3 critères suivants :

  1. Cette décision me rapproche-t-elle de ma vie idéale ? (Si ce n’est pas le cas, vous ne devriez même pas vous poser la question.)
  2. Me rendra-t-elle heureux ? (Votre décision devrait vous rendre heureux. Si ce n’est pas le cas, alors vous avez raté quelque chose. La vie, c’est fait pour être heureux et faire ce que vous aimez.)
  3. Si je ne le fais pas, est-ce que j’aurai des regrets ? (Une bonne décision ne devrait pas vous donner de regrets. Je pense qu’il vaut mieux prendre des risques plutôt que de se demander ce qui aurait pu arriver. Au moins, avec le premier choix, je sais que j’ai fait de mon mieux.)

Si vous avez un « oui » aux deux premières questions et un « peut-être » ou « oui » à la troisième, vous êtes sur la bonne voie.

Conclusion

Parfois, la réponse que vous obtenez ne vous plaira pas. Peut-être que vous ne voulez pas vous lancer tout de suite, peut-être ne voulez-vous même pas y penser. Parfois, mes propres méthodes me donnent un résultat que je n’aime pas. Et pourtant, il y a de la vérité derrière ça. Beaucoup de vérité, même.

J’ai découvert, à force d’expérience, que c’est seulement quand j’arrête de fuir que je commence à vraiment gérer mes problèmes. N’oubliez pas : mal penser, c’est trouver les mauvaises solutions, ce qui perpétue nos problèmes. Il faut donc changer de point de vue.

Cet article est une traduction, effectuée avec l’aimable autorisation de notre partenaire Celestine Chua de Personal Excellence. Vous pouvez en trouver la version originale, en anglais, ici.

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4 conseils pour rester motivé

Bonjour, je m’appelle Mathias et je suis l’auteur du blog « Esprit du succès« , blog dans lequel je partage mon chemin et les outils que j’applique pendant que je m’applique à réaliser mes rêves. Dans cet article, je vais partager avec vous 4 clés pour être motivé en toute circonstance, que ce soit pour étudier, travailler, atteindre un objectif, etc.

1. Fixez-vous des objectifs à long-terme voire à très long terme

Pourquoi se fixer des objectifs ? Imaginez que vous allez à un stand de tir à l’arc parce que vous avez envie d’essayer. Vous prenez votre arc, votre flèche et vous vous apprêtez à tirer, seulement, vous remarquez qu’il n’y a pas de cible ! Vous regardez le gars qui tient ce stand et vous lui demandez où vous devez viser car il n’y a pas de cible et il vous dit : « N’importe où ». Du coup, vous allez choisir une cible au hasard et votre flèche va se retrouver quelque part mais vous ne savez pas très bien où. Alors que s’il y avait une cible devant vous, vous auriez su dans quelle direction tirer.

Dans la vie, c’est la même chose. Si vous ne savez pas dans quelle direction vous voulez aller et quel genre de vie vous voulez mener, vous aurez une vie aléatoire, peut-être pas celle que vous auriez voulu avoir. Tandis que si vous savez exactement quelle genre de vie vous voulez avoir, vous saurez ce que vous devrez faire pour y arriver, c’est plus simple.

Une étude en Amérique a comparé les étudiants qui se fixent des objectifs et les autres. Ils ont remarqué que des années plus tard, ceux qui s’en fixaient avaient eu de meilleurs résultats, un meilleur salaire, et une vie plus heureuse.

Fixez-vous des objectifs à long-terme, sur 10, 15, 20 voire 30 ans. Ecrivez-les sur un papier ou dans un document word : ce sera plus clair, vous pourrez prendre du recul sur ce que vous avez écrit et vous pourrez relire vos objectifs après et les modifier si nécessaire. Peut-être que ça peut vous sembler inutile étant donné qu’on ne peut pas prévoir ce qui se passera dans le futur mais écrivez le futur que vous voulez avoir sous tous les aspects possible : professionnel, personnel, social, sentimental, etc.

C’est important d’écrire des choses qui vous parlent, qui vous excitent et qui viennent de vos tripes. Si ce n’est pas le cas, changez ce que j’appelle votre vision. Si ça ne provoque rien d’exaltant en vous, ça ne servira à rien.

Quel est le rapport avec la motivation ? En ayant en tête la vision du futur que vous souhaitez avoir, vous serez plus motivé à travailler pour atteindre ses objectifs.

Imaginons que vous faites des études pour devenir médecin, vous pouvez vous imaginer en train d’avoir une carrière internationale, d’avoir aidé et sauvé la vie de milliers de personnes, de faire des recherches pour trouver un remède pour certaines maladies et d’avoir réussi. Si vous avez ça en tête et que c’est quelque chose qui vous parle et qui vous excite, la motivation que vous aurez pour finir vos études sera décuplée. C’est plus excitant, vous ne trouvez pas ?

Ayez cette vision en tête tous les jours, imaginez-la en vous levant le matin ou en allant vous coucher par exemple.

2. La différence entre quelqu’un qui est motivé et quelqu’un qui ne l’est pas

Maintenant que vous avez fixé vos objectifs. Si vous ne l’avez pas fait, je vous invite à le faire mais je sais que seulement 3% des étudiants le font donc si vous voulez avoir le même taux de réussite que la majorité des étudiants (20% en Belgique pour la 1ère année, en France je ne sais pas), ne faites pas cet exercice.

Il y a une petite différence entre les gens motivés et ceux qui ne le sont pas.

Les personnes motivées savent pourquoi elles étudient, travaillent sur leurs objectifs, font du sport, etc. Par exemple, je vais au sport avec deux amis. L’un va de temps en temps et n’est pas très régulier tandis que l’autre fait une dizaine d’heure chaque semaine et n’a jamais raté une seule séance. Le premier n’a pas de raison particulière d’y aller. Il veut perdre un peu de poids mais sans plus, ce n’est pas très important pour lui. Le deuxième a un idéal à atteindre, il veut se prouver à lui-même qu’il est capable de le faire, qu’il est régulier et qu’il s’implique.

Les deux ont des raisons différentes de faire du sport, ce qui joue sur la motivation.

Par exemple, les raisons d’étudier vos cours peuvent être :

  • Pour être fier de moi
  • Pour que mes parents soient fier de moi
  • Pour me prouver à moi-même que je peux y arriver
  • Pour réussir mes études et avoir un bon job plus tard
  • Parce que si je rate, je ne saurai pas quoi faire et je serai au chômage si je n’ai pas de job
  • Parce que grâce à cette réussite, je pourrai avoir la vie dont je rêve

Voilà, il y a une multitude de raisons que vous pouvez trouver pour être plus motivé.

3. Changez votre état d’esprit et votre conversation interne

La façon dont vous vous parler à vous-même, votre conversation interne influence la façon dont vous vous sentez, votre vie, votre attitude et votre comportement.

Si vous vous dites constamment que vous êtes un bon à rien dans votre tête, votre cerveau va trouver des éléments pour confirmer ce que vous dites. Donc, il va vous ressortir toutes ces fois où vous avez échouez et où vous étiez nul. A partir de ça, vous allez construire une croyance. Vous allez donc croire que vous êtes un bon à rien.

Quand vous croyez vraiment au fond de vos tripes que vous êtes un bon à rien, que se passe-t-il ?

Vous allez peu agir et peu vous impliquer dans ce que vous faites car de toute façon vous pensez que vous êtes nul. Donc, vous aurez des résultats à la hauteur de vos croyances, nuls. Et parce que vous avez des résultats qui sont nuls, ce seront des nouvelles références qui vont renforcer cette idée que vous avez de vous même.

C’est un cercle vicieux. Maintenant, on peut créer un cercle vertueux. Comment ?

Tu te répètes avec conviction que tu peux le faire, que tu réussis la plupart des choses que tu entreprends, que tu es le meilleur. Souviens toi de toutes ces fois où tu as été bon et où tu as réussi.

Quand tu le croiras vraiment, tu va t’impliquer et agir pour y arriver. Tu auras donc plus de résultats à la hauteur de tes attentes et donc tu va renforcer ta croyance que tu réussis bien. CQFD

Choisissez d’être quelqu’un de motivé et qui s’implique à 100% dans tout ce qu’elle fait.

C’est important de le faire régulièrement car ça ne fonctionne pas en le faisant pendant 30 secondes évidemment. Ca vous a pris du temps pour construire la façon dont vous vous parler à vous-même donc ça prendra du temps pour changer.

4. Croyez que vous pouvez le faire !

C’est aussi un élément important pour être motivé. Vous devez vous persuader que ce que vous voulez accomplir est possible !

Comment pouvez-vous faire ? Lisez des biographies de personnes qui ont réalisées de grandes choses, rencontrez des gens qui ont réalisé ce que vous voulez faire. Essayez d’avoir des modèles extérieurs de réussite. Vous aurez donc l’habitude de penser que si eux l’ont fait, vous pouvez le faire. D’ailleurs j’ai écrit un article sur les 4 raisons de lire la biographie d’une personne inspirante.

Un autre outil est aussi de vous visualiser tous les jours en train d’atteindre vos objectifs. Le système nerveux ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce que vous imaginez. C’est pour cette raison que beaucoup de sportifs se visualisent en train de gagner et de battre leur record. Faites-le TOUS LES JOURS ! Prenez 30 minutes par jour à visualiser la vie que vous voulez avoir avec précision. Vous pouvez vous visualiser en train d’avoir votre diplôme en main et recevoir les félicitations de vos professeurs par exemple.

Ca va beaucoup vous aider mais tout seul, ça ne fera pas en sorte que vous allez réussir. Il faut aussi travailler pour ça.

Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire : Essayez et vous verrez.

Vous pouvez douter que ça fonctionne mais essayez et vous verrez ce que ça changera dans votre motivation. Personnellement, ces outils ont eu un grand impact dans ma vie et maintenant, et les gens me considèrent comme quelqu’un de très motivé au quotidien alors qu’il y a encore 5 ans, je ne l’étais PAS DU TOUT.

J’espère que ceci vous aidera :)2

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Motivation

8 pensées pour trouver la motivation

Dans cette vidéo, Laura (As We Are) nous explique comment garder une motivation à toute épreuve avec 8 conseils de qualité. Et en plus, elle parle de Réussir Mes Etudes ! Vous apprendrez ici comment trouver et garder votre motivation dans les études, dans le sport, ou encore pour vos objectifs de vie et projets personnels.

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Motivation Trouve l'équilibre

Comment rester motivé ?

Bonjour à tous ! D’habitude, le samedi à 18h, on vous fait un petit « Vu Ailleurs », mais aujourd’hui c’est différent : plusieurs blogueurs se sont associés pour répondre à la question « Comment restez-vous motivé par ce que vous faites ? » sur leur site, et je fais partie de ce groupe de personnes.

Vous pourrez donc retrouver ma réponse à la question, mais aussi celle d’autres personnes avec des secteurs et des passions variés : le lien vers la réponse des autres blogueurs se situe à la fin de l’article, jetez-y un œil, ça vaut vraiment le coup.

Comment je reste motivée par ce que je fais

Alors, comment est-ce que je reste motivée par ce que je fais ? C’est évidemment une question complexe avec plusieurs réponses possibles, et chaque projet auquel je participe me motive d’une façon différente.

En règle générale, pour que j’aie du plaisir à participer à un projet, il faut que je puisse être reconnue pour mon travail et que je peux nouer des liens avec d’autres personnes.

Peut-être connaissez-vous la Process Communication, un « test de personnalité » qui vous catégorise dans six différents types de personnalité et les hiérarchise. Je ne peux que vous le conseiller, il est super utile (et si vous voulez plus d’informations, voilà le site d’une coach qui en a fait sa spécialité). Les six types de personnalités sont chacun relié à un besoin :

  1. Reconnaissance de son travail (généralement associé à un besoin de structuration du temps)
  2. Amitié et soutien (pour et de la part des autres)
  3. Contact ludique
  4. Être reconnu pour ses convictions
  5. Action et excitation
  6. Temps et espace libre pour penser sans contrainte

Je vous épargnerai les détails de mon test, parce que le rapport final fait une bonne trentaine de pages, mais d’après ce test, comme d’après moi, ces deux points sont mes priorités au quotidien. En effet, j’ai l’amour du travail bien fait (donc la volonté que mon travail soit reconnu pour sa qualité) et je veux « aimer et être aimée ». Cela ne signifie pas que je suis fan de travail en équipe, loin de là : par contre, je suis très encouragée dans un projet si je peux y créer des amitiés durables.

Réussir Mes Etudes m’a fait faire des rencontres extraordinaires, et vous avez peut-être déjà croisé quelques-unes des personnes dont j’ai l’honneur d’être devenue l’amie au fil des articles invités du blog. Un blog, par définition, est aussi un projet personnel, pour lequel je reçois régulièrement l’assurance que le contenu est utile aux autres (donc non seulement j’aide les autres, ce qui est un lien, mais en plus on me dit que mon travail est bon !). C’est pour cette raison que plus de trois ans après la création du site, je continue à rédiger autant d’articles et à y mettre autant d’attention.

Côté études, c’est pareil : des bonnes notes et des vrais amis dans ma promo, je n’en demande pas plus. Et dans ma vie professionnelle, tant que je saurai que je suis responsable, au moins en partie, des résultats de mon entreprise, et que j’aurai des collègues avec qui je m’entends bien, je me sentirai à ma place et je donnerai le meilleur de moi-même.

Ensuite, il y a des projets plus personnels, et c’est là que ça se complique.

J’aime bien participer à des concours étudiants, parce que c’est l’occasion de travailler avec quelqu’un sur un projet et que forcément, à côté du travail (reconnaissance), on ne va pas être 100% business et on va passer du temps à discuter de nos passions ou de ce qui compte vraiment pour nous. Résultat, non seulement mon travail sera reconnu parce qu’on sait qu’on ne participe pas à ce défi pour rien, mais en plus, je suis doublement motivée parce que je me rapproche de la personne avec qui je travaille.

Par contre, quand je donne un coup de main au community management d’un site, par exemple, je ne vois pas forcément de résultats concrets et je ne me sens donc pas très utile, même si côté amitiés, c’est au top. Et quand je traduis des articles, j’ai des bons résultats, mais niveau lien social on repassera : je suis passionnée de traduction et je continue à en traduire, mais je ne pense pas que je pourrais m’investir dans la traduction d’articles aussi sérieusement que dans ce que je fais pour Réussir Mes Etudes, par exemple.

Voilà donc comment je reste motivée : je connais mes valeurs, je sais les associer aux projets pour savoir si je m’y épanouirai et s’ils valent la peine que j’y participe, et je sais satisfaire mes besoins de reconnaissance de mon travail et de lien social au sein de ces projets, sinon j’abandonne rapidement – rien ne sert de participer à un projet si je ne m’y sentirai pas à l’aise, et je n’ai aucun scrupule à laisser tomber quelque chose si je ne m’y sens pas à ma place.

Sachez que je propose déjà un coaching personnel pour connaître ses valeurs et besoins et les adapter à ses études et à sa future carrière pour toujours rester motivé : si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter par commentaire sur cet article ou via le formulaire de contact !

Les autres blogueurs qui ont répondu à la question « Comment restez-vous motivé ? »

Comment rester motivé

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Comment apprendre sans cours

Si vous venez sur Réussir Mes Études, vous êtes probablement étudiant. Mais vous n’aimez pas forcément ce que vous étudiez, vous ne voulez pas nécessairement en faire votre carrière, et vous pensez peut-être aussi que les cours ne vous suffiront pas à atteindre l’excellence et à devenir un expert demandé par les entreprises. Voici donc quelques conseils pour améliorer votre profil et apprendre mille choses intéressantes en dehors des cours !

Cours en ligne

Les MOOC sont vos amis : Coursera est la plateforme dédiée la plus connue, mais vous pouvez aussi vous pencher sur Unow, Khan Academy ou encore FUN (France Université Numérique). Vous pouvez aussi trouver un peu plus spécialisé et tout aussi intéressant, par exemple en suivant des cours de langue (Duolinguo est votre ami) ou en apprenant à programmer (pour cela, je vous recommande l’excellent Codecademy). Enfin, vous pouvez écouter des podcasts : je vous conseille ceux du Collège de France pour un apprentissage varié et de qualité. Il vous suffira de comprendre comment bien apprendre avec des ressources en ligne.

Vous pouvez ensuite ajouter les MOOCs à votre CV.

Conférences, séminaires et compagnie

Rien de tel qu’assister à un débat ou une conférence pour apprendre sur un sujet donné : pour parfaire votre culture générale, n’hésitez donc pas à vous inscrire à ce type d’événement. Les CCI font beaucoup de conférences de ce type, et l’entrée en est gratuite. Des établissements d’enseignement organisent aussi des événements gratuits avec des intervenants de qualité sur des sujets intéressants, n’hésitez pas ! (En plus, des fois, il y a un cocktail à la fin.)

Le site Meetup vous permettra aussi de faire des rencontres avec des experts dans votre domaine, donc profitez-en bien !

Lisez, écoutez, regardez

Vous n’avez pas toujours à sortir de chez vous et à faire un effort pour apprendre : un bon documentaire, un podcast de qualité, un livre bien écrit vous apprendront beaucoup de choses aussi ! Vous pouvez aller au musée, ou vous pouvez regarder un épisode du Dessous des Cartes ; vous pouvez voir un concert, et vous pouvez l’accompagner d’un ouvrage sur votre genre musical préféré. Vous en tirerez peut-être des grandes leçons de vie, qui sait ?

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10 façons de vous motiver à réviser

Je hais la finance. Du fond du cœur. En ce moment, ma vie tourne autour de la finance et d’un partiel qui arrive de façon inéluctable, terrifiante, paralysante. Oui, rien que ça. J’ai déjà assez peu de chances de réussir ce partiel – mais si en plus je ne travaille pas, je ne m’en sortirai jamais. Vous avez sûrement déjà aussi été dans une situation de type « de toute façon, je vais me louper et je n’en ferai plus jamais, autant ne pas perdre mon temps à le travailler ». Si c’est parfois une bonne chose (si aucun enjeu n’y est associé, par exemple, et que vous pouvez utiliser le temps que vous auriez passé à travailler cette chose pour faire quelque chose de plus utile), c’est parfois un véritable problème (par exemple, dans mon cas : pas de compensation entre les matières, il faut donc absolument que j’aie la moyenne, même si je ne ferai normalement effectivement plus jamais de finance). Dans ce cas, comment se motiver ? Voici quelques pistes à suivre pour travailler même quand on n’en a pas du tout envie.