Un exemplaire de presse du logiciel Antidote m’a été gracieusement offert pour ce test.
Je me targue d’avoir une bonne orthographe, mais côté règles de typographie, c’est pas toujours la folie. En français comme en anglais, j’ai parfois un peu de mal avec les guillemets, les espaces et les tirets. Quand j’ai reçu mon exemplaire d’Antidote 9, j’étais contente, bien sûr, mais je me disais surtout que ça serait utile à ma petite soeur une fois le test réalisé. Désolée, petite soeur – ce logiciel, je le garde !
Introduction à l’outil
Antidote 9, ça ressemble à ça. Aucune mise en page, rien de spécial, juste le texte et les recommandations pour l’améliorer.
J’utilise régulièrement Antidote, en particulier pour reprendre les articles invités de Réussir Mes Études (d’où les captures d’écran, prises sur des anciens articles invités sur la PACES) et pour mes emails en anglais ! Pour ceux qui l’ignorent, j’habite actuellement en Irlande, où je travaille avec une équipe anglophone et des clients francophones et anglophones. Entre les fois où je jongle d’une langue à l’autre et les fois où j’ai un gros doute sur l’anglais, c’est vraiment utile.
Mais vraiment, le style, le style ! C’est la meilleure partie de cet outil !
Les phrases trop longues, sans verbe, les utilisations de la voix passive ou encore les phrases « imbriquées », tout y est recensé et expliqué.
Quelques autres outils d’Antidote 9
Il y a bien d’autres outils dans Antidote, mais je n’y passerai pas trop longtemps :
J’aime bien l’outil d’analyse de sentiments, qui identifie les mots forts, et les termes positifs ou négatifs. Dans le premier paragraphe, le sentiment est plutôt négatif (avec un thème comme « préparez-vous à la souffrance et à la mort », on pouvait s’y attendre). Dans le troisième, qui traite de la motivation, on est dans un registre bien plus optimiste. On s’assure donc que c’est bien le bon message qui passe auprès des lecteurs.
On peut aussi avoir accès à toute une batterie de statistiques sur le texte écrit, et enfin à un assortiment de ressources : dictionnaires de définitions, d’antonymes, de synonymes, étymologie, histoire, citations, ou encore des guides de conjugaison ou de grammaire, tout y est. Un outil extrêmement complet, que je suis bien consciente d’être loin d’utiliser à son plein potentiel.
Ce qui m’amène à mon verdict sur l’outil.
Antidote 9 : Le verdict
Alors, Antidote 9, est-ce que c’est vraiment « le remède à tous vos mots » ? (Le slogan est d’eux, je me désolidarise de ça.)
Pas tout à fait.
J’aime beaucoup Antidote 9. Je m’en sers tous les deux jours environ, j’aime vraiment l’interface (dès qu’on s’y habitue !), la correction de la typographie en un clic, les propositions et surtout la partie « style ». Il y a une différence entre avoir une bonne orthographe et savoir s’exprimer de façon fluide et compréhensible, et Antidote 9 aide aux deux. Comme je le disais plus tôt, je suis bien consciente de me servir d’une infime part de l’outil – mais elle est extraordinaire, et tant mieux si mes besoins ne dépassent pas le champ d’action d’Antidote 9 !
Mon reproche principal serait donc le fait qu’on ne pense pas à utiliser Antidote 9. Il existe une extension Chrome, une extension Word, etc. Je les ai toutes. Je m’en sers assez rarement, simplement parce que j’oublie. Ça ouvre tout dans une nouvelle fenêtre, donc à moins d’avoir un gros doute, je perdrais du temps à ouvrir l’éditeur à chaque fois pour vérifier que tout est bien écrit. Par exemple, j’ai dû m’en servir deux ou trois fois, à tout casser, dans mes emails, un peu plus souvent pour mes ebooks et articles plus détaillés qui, eux, valent la peine qu’on prenne le temps de les relire en détail. C’est dommage !
Je m’en sers surtout en conjonction avec Grammarly, qui souligne les erreurs les plus évidentes du texte. Grammarly est une extension Chrome gratuite un tout petit peu plus complète que le correcteur orthographique intégré au navigateur. À ma connaissance, il n’existe par contre pas d’équivalent français de cette extension.
Ma conclusion
Je recommande Antidote 9. Je le recommande chaleureusement. Cet outil ne déçoit pas, je l’adore. Mais il faut s’y habituer, et surtout prendre le réflexe de s’en servir régulièrement. C’est de loin le plus gros effort demandé quand on commence à utiliser ce logiciel.
Utilisez-vous Antidote 9 ou une des versions précédentes de ce logiciel ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires !