Catégories
Améliore tes notes

Que faire quand on ne sait pas par où commencer ?

Tu ne sais pas par où commencer, tu as trop de choses à faire, ou alors une seule tâche, mais énorme ? Voici mes quelques conseils pour arriver à te lancer dans ton travail.

Identifier les problèmes

La première chose à faire, c’est d’identifier ton ou tes problèmes :

  • Tu ne sais pas gérer ton temps ?
  • Tu n’arrives pas à te concentrer assez longtemps pour bien avancer ?
  • Une tâche te semble énorme et comme tu ne sais pas par où commencer, tu retardes le début ?

Si ton problème est un problème de gestion de tes priorités, je te conseille de jeter un coup d’œil à la matrice d’Eisenhower, qui pourra régler tous tes problèmes. Ça t’aidera aussi en cas de difficultés à gérer ton temps.

Si ton problème est le fait que tu as du mal à te concentrer, la technique Pomodoro devrait grandement te faciliter les choses.

Qu’est-ce qu’on fait avec un gros travail ?

Prends cette tâche insurmontable et divise-la en plein de segments qui te prendront moins d’une demi-heure (ou la durée préférée de ta technique Pomodoro, si c’est ce que tu fais). Divise en le plus de tâches possible, et si certaines tâches doivent durer 3 minutes, tant mieux pour toi !

Mettre en page un devoir, c’est une tâche. Lire un article pour en sortir les informations importantes, c’est une tâche. Faire un plan, c’est une tâche, et en faire un plan détaillé c’en est une autre. L’introduction et la conclusion sont deux tâches. La relecture, c’en est une aussi. Chacune de ces petites tâches doit être assez limitée pour que tu puisses la gérer sans appréhension.

Ensuite, trie ces tâches en deux catégories :

  1. Celles que tu peux faire n’importe quand (par exemple, un exercice de devoir)
  2. Celles que tu ne pourras faire qu’après en avoir fait d’autres (par exemple, te relire)

Numérote toutes les tâches de la première catégorie et tire au sort un nombre. L’univers choisira pour toi par où commencer : la paralysie du choix est un vrai problème, et en laissant le hasard décider, tu peux te débarrasser de cet effort et te lancer, tout simplement ! Même si la tâche ne te plaît pas, tu sais que tu ne vas pas passer bien longtemps dessus. Et à la fin de chacune de tes sessions de travail, revois la deuxième catégorie pour voir si maintenant, il y a des tâches qui peuvent passer dans la première !

As-tu des conseils sur comment appréhender une grande quantité de travail ? Partage-les dans les commentaires de cet article !

Catégories
Améliore tes notes

Apprends grâce à la création

Aujourd’hui, on va parler d’une méthode d’apprentissage un peu spéciale. Elle te demande un peu plus d’efforts que ce dont je parle habituellement mais elle fonctionne vraiment bien, même sur le long terme !

Le principe

Le principe tient en une seule phrase : apprends en créant des contenus.

Pour expliquer quelque chose, il faut le comprendre parfaitement. On en a déjà parlé dans l’article sur la technique du professeur. Essaie d’expliquer les choses en utilisant tes propres mots. Tu vas trouver ça compliqué, tu auras l’impression d’être complètement à côté de la plaque, mais il n’y a rien de plus efficace pour apprendre !

En reformulant les choses avec tes propres mots, tu vois les lacunes de ton apprentissage de façon très cruelle. C’est-à-dire que si tu n’as pas compris quelque chose, tu vas t’en rendre compte très vite… et ton public aussi. Rien de plus efficace.

Comment appliquer cette méthode ?

Lance-toi !

Apprends en créant des choses, pas seulement en consommant des lectures et des vidéos d’autres personnes. Lance-toi et écris un article de blog, ou crée des tutos vidéo, ou fais une newsletter ou un studygram (un compte Instagram dédié aux études, il y en a plein que je te conseille, à commencer bien sûr par @rmetudes). Bref, choisis le format qui te convient le mieux pour créer. Il n’y en a pas de meilleur ou de moins bon, ça dépend de tes préférences personnelles seulement.

C’est ce qui va te motiver à comprendre encore mieux, pour créer un meilleur contenu.

Prends des notes sur tout, tout le temps

Lire ou écouter sans prendre de notes, c’est comme ne rien apprendre du tout. Prends des notes, mais va encore un peu plus loin et prends des notes dans tes propres mots. Fais ça en cours, mais aussi pour tes lectures complémentaires ou pour les vidéos éducatives que tu regardes : tout ce que tu ne regardes pas par pur plaisir mérite une prise de notes, pour qu’ensuite tu puisses t’en souvenir !

Pour vraiment comprendre quelque chose, c’est l’idéal. Tu prends ce que tu as lu ou vu ou entendu, et tu prends des notes, dans tes propres mots, en faisant l’effort de reformuler. Et ensuite, vu que tu as créé quelque chose de tout à fait nouveau, tu en profites pour créer un nouveau contenu. Ça peut être une newsletter, un épisode de podcast, une vidéo youtube, un article de blog ou sur un réseau social, etc.

Rends le contenu public

Voici 4 grands avantages de rendre le contenu public :

  1. Si tu fais une erreur, quelqu’un s’en rendra compte et te corrigera, donc ça te permettra aussi d’apprendre ce que tu n’as pas très bien compris.
  2. Tu vas t’améliorer dans ta façon de t’exprimer au fur et à mesure. Sur du contenu oral, tu hésiteras moins, tu perdras les « euh » et les tics de langage. Sur de l’écrit, ton style va énormément s’améliorer. C’est une compétence absolument essentielle !
  3. La monétisation, ou au moins de la reconnaissance !
  4. Un réseau solide, c’est pas facile à créer quand on est étudiant·e. Mais avec du contenu public, la qualité sera remarquée. J’ai appliqué ça avec Réussir Mes Études quand je commençais mes études, et après 8 ans de blog, il apparaît encore sur mon CV et est encore discuté en entretien d’embauche, et il m’a donné un avantage à l’embauche pour tous mes stages et mes emplois !

As-tu un blog, une chaîne Youtube, un compte Insta à partager où tu parles de tes études ? C’est le moment d’en faire la promo dans les commentaires !

Catégories
Améliore tes notes

Faire des bonnes fiches de révisions

J’ai fait ma première vidéo Youtube vendredi ! C’était sur le sujet : comment faire des bonnes fiches de révisions ? Alors sans plus tarder, la voilà !

Catégories
Améliore tes notes

10 conseils pour briller à l’oral

Merci aux éditions L’Étudiant de m’avoir envoyé Briller à l’oral.
Tu peux l’acheter sur leur site pour voir les 91 conseils que je n’ai pas repris ici !

Briller à l’oral est un livre d’Éric Cobast qui présente 101 conseils courts et pratiques pour réussir son oral de concours de grandes écoles (et, en partie, d’autres oraux comme un entretien d’embauche ou de stage). Il est divisé en plusieurs sections chronologiques : la préparation, la veille de l’entretien, quelques heures avant, l’oral (exposé) et l’entretien (discussions avec le jury), te permettant d’en faire le tour au bon moment (même si je te conseille quand même de tous les lire à l’avance !).
Chaque conseil du livre est très court ; je crois que le plus long fait deux pages, le plus court fait à peine un petit paragraphe. Certains ont des petits encadrés « pour aller plus loin » ou « le saviez-vous » qui détaillent un peu plus pourquoi le conseil a été donné.

N°5 : Contrôler le débit de l’oral

Avec le stress, on a tendance à parler beaucoup plus vite… et à ne pas meubler la durée imposée pour l’oral. Évite ce souci en t’entraînant à articuler et a parler posément, à environ 140 mots par minute dans l’idéal.

N°28 : Comme d’habitude !

Le matin de ton oral, fais ta routine matinale comme d’habitude. Ne chamboule pas ton cerveau et ses petites manies sur un jour qui sera bien assez stressant comme ça.

N°39 : Assumer vos choix et votre personnalité

Tu peux assumer les tatouages, les piercings, les vêtements que tu veux, si tu es en mesure de les expliquer à ton jury. Si tu ne peux ou veux pas raconter leur histoire et leur intention, alors mieux vaut les cacher ; si tu es à l’aise et que tu peux t’en servir pour présenter ta personnalité, c’est un atout !

N°49 : Ne rien (ou presque) rédiger

Si tu rédiges ton devoir en entier, tu vas le lire trop vite, tu gâches ton temps de préparation, et tu n’auras pas l’air naturel (parce que tu vas lire au lieu de regarder le jury dans les yeux). Donc écris l’introduction et la conclusion, mais ne touche pas au corps du texte en dehors d’un texte détaillé !

Le conseil n°47 de Briller à l’oral

N°57 : Accepter l’échange des regards

Comme je viens de dire : il va falloir que tu regardes le jury dans les yeux pendant ton entretien, alors entraîne-toi. Quand je préparais mes concours, je me forçais à regarder tout le monde dans les yeux (c’est très bizarre, mais on s’habitue) et à noter intérieurement la couleur des yeux des gens pour bien m’assurer que je les avais regardés.

N°60 : Jouer avec les mains

Ce n’est pas que ta bouche qui s’exprime quand tu fais ton oral, mais ton corps entier. Bouge tes mains (pas trop, mais pas trop peu !) pour mieux montrer des émotions ou des points importants. Et ne fais pas non plus de grands moulinets !

N°65 : Ne pas se laisser déstabiliser par le « méchant examinateur » !

Parfois, des membres du jury s’amusent à jouer aux méchants, à essayer de te faire paniquer ou de te pousser dans tes derniers retranchements. Ça fait peur, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note.

N°70 : Toujours rechercher le dialogue avec le jury

Tu n’es pas là juste pour faire un exposé interminable : il y a une session de questions-réponses dans la plupart des oraux. Fuis le piège de l’interrogatoire de police : n’hésite pas à poser des questions au jury et à les interpeller directement quand tu le peux, ça créera un lien utile (et plus agréable).

N°73 : « Je ne sais pas. »

Parfois, on n’a pas la réponse à une question. Bon, ça arrive. Ne panique pas : ça ne veut pas dire que ça se passe mal. Par exemple, si tu as super bien réussi ta partie exposé, le jury peut essayer de tester tes limites avec des questions très difficiles, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note. Au contraire, tu auras une meilleure image auprès du jury en admettant ne pas savoir plutôt qu’en essayant de les prendre pour des imbéciles en inventant une réponse foireuse.

N°99 : Avoir quelque chose à ajouter

Ne termine pas sur un « Euh, non, j’ai pas de questions… ». Trouve une question pertinente ou une petite information utile ou amusante à partager pour finir sur une bonne note, comme pour un entretien d’embauche !

[penci_review]

Convaincu·e ?
Tu peux aller acheter le livre sur le site des éditions L’Étudiant !

Catégories
Améliore tes notes

Le guide complet pour se motiver à travailler

Tu fais peut-être partie des nombreuses personnes qui me demandent comment se motiver à réviser. J’en parle souvent sur les réseaux sociaux, surtout dans mes vidéos Instagram de questions-réponses. Mais je n’ai pas écrit sur ce sujet dans le blog depuis des années ! Alors pour ce 500ème article de Réussir Mes Études, je te propose un guide complet de la motivation. J’espère qu’il va changer ta vie et tes études !

Avant de commencer : la procrastination

Avant tout, j’aimerais te parler de procrastination. Il y a le vrai manque de motivation, celui dont on va parler dans tout le reste de l’article, et il y a la procrastination, qui n’est pas liée à la motivation. La procrastination, c’est plutôt le fait de trouver des excuses inconscientes pour ne pas travailler. Voyons 5 raisons de ne pas travailler qui ne sont pas juste du manque de motivation.

C’est pas urgent / J’ai pas le temps

Tu as un objectif déjà fixé, tu te dis « oh non, je ferai ça demain, c’est pas urgent » ou « ouhlà, j’ai bien assez de choses à faire en ce moment, je m’en occuperai plus tard ». En général, c’est un signe assez clair que tu ne t’y mettras jamais. Si tu retardes l’exécution d’une tâche ne serait-ce qu’une seule fois, ça donne le signal à ton cerveau que c’est bon, tu pourras déplacer cet objectif pour toujours. C’est pour ça qu’il ne faut pas se fixer trop d’objectifs à la fois : si tu décales, tu vas sûrement finir par annuler complètement. Il vaut mieux ne pas te fixer du tout cet objectif et simplement le noter pour plus tard.

Tu vois, l’astuce n’est pas de forcément tout faire tout de suite. C’est de décider rapidement de tes priorités pour ne pas t’engager dans des choses que tu ne feras pas. Si tu te fixes moins de projets, mais que tu les réussis tous, tu crées une dynamique positive. À partir de ça, tu pourras réussir des projets de plus en plus ambitieux.

Je le ferai au dernier moment

Et si au dernier moment tu as un empêchement ? Il vaut mieux se débarrasser de la tâche et de l’anxiété qui y est liée. Au lieu de laisser traîner et de stresser au dernier moment, organise-toi à l’avance. Fixe-toi des dates ou heures limites pour faire le travail correctement, sans stress inutile. La vie est bien assez dure comme ça, ne te donne pas d’obstacles supplémentaires.
Si tu te donnes le temps de t’organiser et de travailler correctement avec un planning clair, ton travail sera aussi meilleur.

Une exception : les choses qui ne servent à rien. Si tu veux faire quelque chose, mais que ce n’est pas très important ni très urgent, fais-le quand tu auras le temps. Si c’est à la dernière minute, tant pis.

Je suis pas à un jour près

Retarder une tâche d’une journée, ça ne change pas grand-chose. Le problème, c’est que quand on se dit « oh, je suis pas à une journée près », on se retrouve rapidement à faire défiler les jours, puis les semaines, puis les mois. Sans rien faire. Si tu fais un tout petit peu de travail maintenant, ça changera tout, finalement. 15 minutes par jour sur une matière, c’est quasiment 2 heures de sauvées pour le week-end.

Il faut que je bloque 4 heures pour le faire

Tu crois vraiment qu’il te faut un gros bloc de temps pour faire ton travail ? Non. Tu peux découper tes tâches en mini-tâches. Par exemple, au lieu de passer l’après-midi sur une dissertation, coupe-la en petites parties. 30 minutes pour le plan, 1 heure pour chaque sous-partie, 1 heure de relecture. Tu auras passé autant de temps à travailler, mais tu auras pu faire des pauses. Tu pourras même, si besoin, étaler ce travail sur quelques jours. De cette façon, tu n’as plus besoin d’attendre le week-end pour travailler. Tu peux réviser en semaine, pendant pas très longtemps, et simplement faire les finitions à la fin de la semaine. C’est autant de temps gagné pour t’amuser ! Et c’est un peu l’idée derrière la méthode Pomodoro.

Donne du sens à tes efforts pour te motiver

Pourquoi est-ce que tu fais ce que tu fais ? Je pense que c’est LA question la plus importante pour réussir. Quand tu manques de motivation, le plus important, c’est de savoir pourquoi tu travailles. Et ça marche à long terme comme à court terme.

À long terme

Il y a plein de raisons de vouloir réviser, en voici quelques-unes :

  • être fier·ère de moi
  • que mes parents soient fiers de moi
  • prouver que je peux y arriver malgré les obstacles
  • avoir mon métier de rêve
  • apporter quelque chose à la société

Je ne vais pas faire une liste plus longue que ça, parce que chaque personne a ses propres objectifs. Mais j’espère que ces exemples t’inspirent !

Ces objectifs sont à très long terme, ce qui veut dire que tu peux y repenser souvent. Ton désir d’avoir ton diplôme ne s’éteindra pas d’un jour à l’autre. Ça veut dire que quand tu galères sur une matière que tu détestes, tu peux te dire : « oui, mais c’est important pour mon objectif à long terme ». Et ça t’aidera à relativiser ce semestre avec une matière d’enfer !

Ça te permet aussi, si nécessaire, de revoir ce que tu fais. Si tu te rends compte que tu n’as aucune motivation à long terme, c’est un signe. Tu devrais peut-être réfléchir à une réorientation pour redonner un sens à ce que tu fais. Donc en plus de te motiver, les objectifs à long terme te permettent de suivre ton état mental et de savoir si ça vaut le coup de continuer.

À court terme

Sur le plus court terme (un semestre, par exemple, ou même juste un devoir), fixe-toi des objectifs clairs mais atteignables. Si tu as toujours 12 de moyenne, vise 13 ou 14, pas 18. Si tu es vers la moyenne de la classe, grimpe un peu, ne vise pas la première place. Tu seras juste déçu·e. Sur le court terme, fais des objectifs pas très ambitieux. D’objectif en objectif, tu pourras monter tout doucement jusqu’à trouver l’étape parfaite. C’est l’étape qui allie le confort (pas de nuits blanches à réviser) et la satisfaction (des notes qui te font plaisir).

La discipline est plus importante que la motivation

Maintenant qu’on a parlé de motivation en général, en donnant du sens à ses études et à ses révisions, j’aimerais qu’on parle de discipline. Parce que oui, la discipline, c’est beaucoup plus important que la motivation. Si tu travailles tous les jours à la même heure, tu vas tout naturellement travailler à la même heure le jour où la motivation sera à zéro. Tu seras évidemment moins efficace, mais tu ne feras pas rien.

Prends les bonnes habitudes

Pour avoir plus de discipline, l’idéal est de prendre l’habitude de travailler sérieusement et sans distractions. Il existe quatre grandes façons de s’entraîner à travailler efficacement. Il vaut mieux toutes les tester, puis choisir celle qui convient le mieux.

  • J’élimine les distractions pour ne pas avoir d’autre choix que de travailler (à moins d’être dans un monastère, ou en confinement, ça va être compliqué)
  • Je dédie une partie de mon temps au travail en profondeur
  • Je fais souvent du travail en profondeur jusqu’à m’habituer
  • Dès que j’ai le temps dans ma journée, je case du travail en profondeur

Dans chacune de ces options, je te conseille de mettre un minuteur (comme ça, tu travailles pendant une durée minimum). Le minuteur ne doit pas être trop long, 20 minutes suffisent. Si tu es « dans la zone » à la fin de ta session et que tu ne fais pas la méthode Pomodoro, tu pourras continuer tranquillement après le timer : les 20 minutes sont un minimum pour te mettre dans le bain et te forcer à travailler pendant une durée acceptable.

Supprime les distractions et crée tes propres contraintes

Mon autre conseil principal est de te libérer de toutes les distractions. J’essaie de travailler sur papier le plus souvent possible (pas de Netflix dans un stylo !). Mon téléphone restait auparavant dans une autre pièce ; maintenant, il est en mode « Ne pas déranger » (c’est-à-dire que je ne reçois aucune notification, pas juste en silencieux !) et avec une application de minuteur qui bloque complètement mon accès à n’importe quelle autre appli. (C’est Forest, si ça t’intéresse). Si tu es sur ordinateur, je te recommande le mode avion (si tu es sur wifi) et, si tu veux vraiment bien faire les choses, l’extension StayFocusd, qui bloque ton accès à tout Internet sauf les sites que tu ajoutes à ta whitelist.

Pour les tâches qui n’ont pas de limite imposée par tes enseignant·es, je te conseille cet article de Jean-Charles sur comment se fixer des deadlines pour être plus efficace.

Trouve les techniques qui te motivent

Maintenant que tu es une personne organisée et disciplinée, et que tu as appris à combattre la procrastination, on peut passer aux choses sérieuses : comment te motiver à travailler ? Eh bien, en trouvant tout simplement les méthodes qui fonctionnent pour toi.

Connais tes limites

La première chose, c’est que tu ne peux pas forcer ton cerveau à dépasser ses limites. Donc trouve tes limites et quelles qu’elles soient, ne dépasse jamais 50 minutes de travail. Fais des pauses régulières et aère ton esprit ! C’est aussi important d’avoir au moins un jour sans révisions dans la semaine (ça peut être un jour où tu as cours) : sors un soir par semaine, par exemple pour faire une rando ou pour voir des ami·es, pour te reposer correctement.

Enfin, d’une matière à l’autre, je te recommande de faire une micro-pause : par exemple, fais deux pompes et va chercher un verre d’eau, juste pour réveiller un peu ton corps. (Bon, je parle d’aller chercher un verre d’eau, mais si tu veux vraiment réussir je te recommande plutôt d’avoir une gourde à portée de main en permanence, de bien t’hydrater, et de profiter de tes micro-pauses pour la remplir. Deux litres d’eau par jour quand on a la bouteille à côté de soi, c’est pas difficile !)

Trouve ce qui marche pour toi

Ensuite, trouve les méthodes qui marchent pour toi. J’adore avoir une to-do liste claire et pouvoir barrer les points un par un. D’autres personnes préféreront une application mobile, d’autres encore veulent que ça ressemble à un jeu. Certaines personnes (j’en fais partie) trouvent leur bonheur en enchaînant les sessions de travail courtes et variées (c’est le principe de la méthode Pomodoro), d’autres préfèrent se concentrer une heure d’affilée et se débarrasser d’un devoir une bonne fois pour toutes. Enfin, il y a des personnes qui apprennent très bien au réveil, d’autres qui préfèrent réviser en soirée. À toi de faire plein de tests jusqu’à trouver la gestion du temps qui te convient le mieux.

Ce n’est pas qu’une question de temps : vois bien les méthodes aussi. Par exemple, est-ce que tu es plutôt une personne qui apprend visuellement ? Alors, les cartes mentales et schémas pourront t’aider. Si tu aimes l’interaction, tu peux tenter la technique du professeur dont parlait Kiélyne dans cet ancien article. Personnellement, je me sens le plus à l’aise avec les révisions par flashcards, c’est-à-dire en enchaînant les textes à trous et questions-réponses.

N’oublie pas de te récompenser pour ton travail, en faisant quelque chose que tu aimes quand tu as atteint ton objectif de révisions de la journée. Par exemple, si tu fais la méthode Pomodoro, tu pourrais profiter de la longue pause (après 3 ou 4 sessions) pour regarder un épisode de série (20 minutes, hein, pas 40 !) et t’y remettre.

Ne gaspille pas tes efforts

Ne te complique pas la tâche

Rends le travail très facile. J’avais lu à une époque que pour se motiver à faire du sport, il vaut mieux avoir ses habits de sport à côté du lit pour les enfiler au réveil sans avoir à faire l’effort de se changer. Ça paraît bête, non ? Un si petit effort… mais quand on peut enlever un effort, aussi petit soit-il, alors il faut l’enlever. De mon côté, je me force à porter mes baskets tant que je n’ai pas fait ma session de sport. Je déteste porter des chaussures à l’intérieur de mon appartement, alors ça me motive à vite m’en débarrasser !

De même, il faut que tu rendes tes révisions faciles. Aie par exemple un beau trieur dans lequel les cours sont très faciles à trouver. Ne te prends pas la tête sur l’esthétique de tes cours : l’essentiel, c’est qu’ils soient complets, et tant pis s’ils sont laids. Ne passe pas plus de temps à faire un planning qu’à le suivre. Apprends à prioriser tes efforts pour envoyer ton temps et ton énergie au bon endroit.

N’apprends pas ce qui ne sert à rien

N’apprends pas des choses qui ne te servent à rien ! Si ton partiel est demain et que tu regardes cet article aujourd’hui, laisse tomber, va plutôt réviser des matières qui te serviront l’année prochaine. La version en une image :

Une matrice montrant qu'en répondant à "est-ce utile" et "est-ce facile", tu sais ce que tu devrais te motiver à apprendre.
Cette matrice t’aide à savoir pour quoi il faut se motiver : est-ce que c’est facile ? Est-ce que c’est utile ?

Oui, il y a des choses à laisser tomber. Tu n’as pas besoin d’avoir la science infuse. Donc encore une fois : envoie l’énergie là où tu en as vraiment besoin, ne la gaspille pas sur du superflu. (Cela dit, n’oublie pas que « utile », ça inclut « agréable ». Si tu trouves quelque chose agréable à apprendre, alors apprends-le même si ça ne fait pas partie de tes matières principales ou que ça n’est pas utile pour tes études !)

Ne sois pas perfectionniste

Est-ce que ce que tu t’apprêtes à travailler sur quelque chose qui va vraiment changer tes résultats scolaires, ton dossier, ou ta vie ? Si ce n’est pas le cas, en général, c’est que ça ne vaut pas la peine que tu y passes beaucoup de temps. Essaie de toujours donner la priorité à ce qui aura un impact important, plutôt que de gâcher ton énergie sur des choses qui ne t’apporteront qu’une petite satisfaction à court terme. C’est facile de vouloir tout faire, mais c’est très important de savoir choisir ce qui compte pour s’y consacrer sérieusement.

Tu as 16/20 au lieu d’avoir 20/20 ? Et alors ? Tu as 10/20 au lieu d’avoir 11/20 ? Au risque de me répéter : et alors ? Dans le premier cas, tu as eu la mention très bien que tu cherchais. Dans le deuxième, tu as obtenu une note suffisante, puisque tu as la moyenne. Viser plus haut, c’est super quand on en a le temps et l’énergie, mais ce n’est jamais nécessaire. Tu peux rendre un devoir acceptable sans qu’il soit parfait.

Connais-tu la loi de Pareto ? C’est une théorie économique qui dit que 20 % de tes efforts sont responsables de 80 % du résultat final. En d’autres mots, tu pourrais fournir seulement 20 % de ton travail maximal pour avoir 80 % de ta note maximale. Et en général, c’est un bon calcul pour pouvoir équilibrer toutes tes matières et trouver la motivation, parce que tu as réussi à éviter le burn-out. Ça t’aide aussi à éviter l’abandon. Avoir pour objectif de t’en sortir à peu près, ça garantit que tu ne vas pas abandonner brusquement parce que tu n’as pas atteint un objectif impossible. Tu vas donc pouvoir te motiver sur des buts à plus long terme.

Rends ton environnement propice à la révision

Partage tes objectifs avec d’autres personnes pour mieux réussir. Quand je préparais mes concours d’admission parallèle en école de commerce, j’ai rejoint un forum où je me suis fait beaucoup d’amis qui avaient le même objectif que moi. Nous partagions nos réussites, nos échecs, et tous nos conseils. J’ai appris énormément de choses grâce à ces personnes, et c’est ensemble que beaucoup d’entre nous avons intégré les écoles de nos rêves.

Si je n’avais pas eu ces amis avec qui partager mes objectifs, je pense sincèrement que je ne serais pas allée à l’emlyon. J’aurais raté mes concours et déprimé chez moi à jamais. Entoure-toi des bonnes personnes, et partage tes objectifs avec elles. Avec les groupes Facebook et les sites Internet dédiés à toutes sortes d’orientations, ça devrait être facile !

Tire profit de l’échec

Tu as raté quelque chose qui te tenait à cœur ? Souvent, c’est l’occasion d’abandonner et de perdre toute motivation pour la suite. Je comprends. Mais tu peux aussi rebondir sur l’échec et l’utiliser pour mieux réussir par la suite.

Si tu as échoué, prends rapidement du recul pour en tirer des leçons positives. Ne te focalise pas sur le négatif, surtout à court terme : valorise-toi. Sans rejeter la faute sur d’autres, regarde ce que ton échec t’a permis d’apprendre, et ce que tu vas pouvoir utliser la prochaine fois pour mieux réussir, ou les compétences que tu as su mobiliser pour sauver les meubles (ou pour annoncer un semestre raté à tes parents – ça demande du courage et des talents oratoires !).

Une fois que tu as tiré le positif, et que tu as réussi à garder une image positive de toi-même et vu un potentiel pour la prochaine fois, tu peux te permettre de te remettre en question. Pourquoi as-tu échoué ? Peut-être que tu n’as pas eu la bonne organisation. Mais parfois, c’est que tes objectifs à long terme ne sont pas compatibles avec l’objectif que tu avais fixé. Donc repose-toi, et réfléchis tranquillement à ces questions, jusqu’à arriver à une réponse satisfaisante. Et agis en conséquence, pour ne plus rencontrer le même échec.

Voici donc mes conseils. J’aimerais finir en ajoutant : ne culpabilise pas de ne pas avoir de motivation. Si tu as des bons objectifs et une bonne discipline, alors quand tu n’es pas en forme c’est pour une bonne raison. Repose-toi et reprends gentiment quand tu te sentiras mieux. N’hésite pas à partager tes propres conseils dans les commentaires et à reposter cet article sur les réseaux sociaux s’il t’a été utile !

Catégories
Améliore tes notes

L’épreuve de dissertation aux concours des grandes écoles d’ingénieurs

Tout d’abord, pourquoi travailler le français ? D’une part parce que c’est ce qui prendra le moins de temps de toutes les matières que tu auras à réviser si tu t’y attelles régulièrement et tôt. Ensuite, c’est une épreuve qui n’est pas simple, et pourtant en y attelant on peut facilement se détacher du lot… et une note au-dessus de 15, malgré le coefficient relativement faible (selon les concours), ça aide. À l’inverse, on peut rapidement se retrouver plombé par un 3/20… Voilà quelques conseils personnels pour être dans le premier cas de figure.

Je tiens à préciser que l’écrit est une question de travail/méthode et pas de talent : en effet, aucune connaissance ou culture générale n’est demandée en dehors des œuvres au programme.

Première étape préparatoire

Acheter les livres avant les vacances d’été. La bonne version si possible, même si ta grand-mère possède la version reliée de 1879 ça va pas être très pratique pour l’annoter et se retrouver par rapport à la pagination du prof… Donc un petit tour en librairie pour se procurer les trois œuvres au programme.

Première lecture de toutes les œuvres pendant l’été. Tout simplement parce que pendant l’année, tu n’auras pas du tout le temps de les lire. Vraiment pas. Or tu n’arriveras pas à grand-chose si tu ne les lis pas, parce que tu n’auras pas une « bonne » vision d’ensemble (ça vaut le coup de relire une œuvre même si tu l’as déjà étudiée au collège).

Comment faire cette lecture ? Attentive bien sûr, mais surtout active : sur/soulignage des citations et passages qui te paraissent importants, singuliers, ou que tu ne comprends pas, et tu peux mettre quelques remarques dans les marges, à chaud. Et pleure pas, trois bouquins en deux mois de plage, c’est pas la mer à boire…

Pendant l’année

En cours

Assister aux cours. Sauf si ton prof est vraiment vraiment incompétent (auquel cas profite des heures de cours pour rester chez toi et bosser avec un livre), il te donnera des références, des points de vues, des plans, bref plein de choses trèèès utiles quand on a à disserter sur une citation en rapport avec le thème étudié pendant l’année. Donc ça veut dire qu’il faut aussi écouter le prof (dur dur, je sais. Mais tu verras, ça fait presque du bien de pas entendre parler de développement limité deux heures par semaines). Cela permet de :

  • Relever les citations que le prof partage à la classe
  • Relever les plans, grandes idées et problématiques
  • Profiter des conseils du prof sur la méthode

Jouer le jeu des DS, les faire en ‘conditions concours’, apprendre à gérer le timing, et bien relever la (ou plutôt les, si le prof fait bien son boulot) correction(s). Ça peut servir de source d’inspiration le jour J (mais attention à ne pas décalquer un plan tout fait, ça se remarquera et on glisse vite dans le hors-sujet).

Chez toi

Commencer, dès le début de l’année, à construire une liste de citations intéressantes, représentatives, variées, et dans chacune des œuvres, pour commencer à la relire une fois par semaine, pour commencer à s’en imprégner. (Ne pas oublier l’importance des citations : tu peux t’en sortir avec la moyenne avec une problématique pourrie mais plein de citations, mais avec le meilleur plan du monde tu n’auras pas 5/20 si tu ne sors pas de citations exactes montrant ta réelle connaissance des œuvres. L’épreuve du concours Mines-Ponts possède la réputation d’un barème au nombre de citations… à bon entendeur…)

À l’approche des épreuves (au retour des vacances de Noël ou de février par exemple), commencer le véritable travail de mémorisation des citations (ça prend pas longtemps pour peu qu’on s’y mette cinq minutes par jour). De plus, relever les grandes problématiques du cours, ainsi que certaines réponses apportées, les enjeux soulevés, etc… C’est cela qui te permettra de bien comprendre et appréhender la citation (ce qui n’est pas toujours facile… regarde un peu certains sujets des années précédentes, Mines 2012 par exemple : c’est pas facile quand on n’a pas travaillé dessus !), pour ensuite construire une problématique et un plan cohérents.

Faut-il travailler avec ces livres de résumé/cours/corrigés qui fleurissent à côté des œuvres ? Je pense qu’ils sont moins bien qu’un cours (sauf exception), notamment parce qu’ils ont rédigés très rapidement pour être disponibles le plus tôt possible dans les rayons de la Fnac. Cependant, ils peuvent constituer un bon complément, pour apporter un autre point de vue, quelques problématiques et surtout des citations.

Lire les rapports de jury ! Ils sont disponibles ici pour Mines-Ponts, ici pour Centrale-Supélec et ici pour CCP… C’est, comme pour toutes les autres épreuves, quelque chose de tout simplement indispensable.
La veille de l’épreuve, relecture des citations, notes et rapports de jury pour se ‘mettre dedans’.

Le jour de l’épreuve

Les écueils sont nombreux. Voici les principaux.

Le hors-sujet.

C’est classique, on cerne mal ce qui est attendu et on se laisse emporter dans notre émoi, résultat, ça n’a plus rien à voir avec ce qui était demandé. Solution : passer du temps à bien décortiquer le sujet, et surtout le relire constamment pendant la rédaction pour vérifier qu’on reste bien dans les « bornes » du sujet.

Copie trop longue, trop courte

Il faut montrer qu’on a de l’idée, bien traiter le sujet de façon conséquente. Mais ne surtout pas chercher à gonfler le volume du devoir avec de longues paraphrases et des répétitions, ça ne sera pas très apprécié… et bien sûr, respecter les limitations quand il y en a. Encore une fois, les correcteurs des Mines se feront un plaisir de ne pas lire une copie trop longue et de vous mettre directement une mauvaise note. C’est les consignes et ça leur gagne du temps, pour le même salaire !

Mettre d’autres citations, s’appuyer sur d’autres auteurs ou philosophes.

Ce n’est pas interdit, mais il est extrêmement très fortement beaucoup terriblement déconseillé d’en mettre plus d’une ou deux (genre dans l’introduction et/ou la conclusion, pour amener le sujet ou faire une ouverture). Comme le rappellent systématiquement les énoncés, c’est un exercice où tu dois te baser sur les œuvres au programme… et seulement sur elles ! Oui, c’est frustrant parce que y’a plein d’autres gens qui ont dit des choses intéressantes à ce sujet, mais il ne faut pas se baser dessus.

Autres conseils

  • On n’insistera jamais assez sur la présentation : un petit effort d’écriture, sauter une ligne sur deux (petits carreaux, pas la peine d’en sauter plus notamment quand le nombre de copies est rationné)… Le correcteur a plein de copies, tu connais le discours.
  • Soigner l’introduction : si elle est merdique, peu de chance qu’on t’accordes beaucoup d’attention et de crédit sur la suite. Cela implique de passer un certain temps au brouillon à examiner l’énoncé, bien en cerner les enjeux, pour avoir la problématique, le plan, et enfin
  • L’orthographe : eh oui, les points peuvent partir vite… Il est par conséquent impératif de se réserver cinq à dix minutes en fin d’épreuve pour une relecture attentive.
  • La clarté générale : quand on est dedans, on ne s’en rend pas forcément compte, mais on est parfois tout sauf compréhensible… il faut donc clairement énoncer le plan, que la structure soit bien visible (sauter plusieurs lignes entre les parties, bien signaler quand on en termine/commence une (brèves introductions et conclusions)), et éviter les phrases trop longues ou absconses. Ta copie ne sera lue qu’une seule fois, il faut qu’on puisse la comprendre facilement.
  • Bien gérer le timing.
  • Respirer un bon coup et se lancer…

N’hésite pas à partager tes propres conseils en commentaire de cet article !

Catégories
Améliore tes notes Révisions et examens

Apprendre un cours écrit

J’ai beaucoup de mal à apprendre un cours écrit en partant d’un simple polycopié. Entendre le professeur expliquer, lire le texte à voix haute, se souvenir d’anecdotes et d’interventions d’autres personnes pendant le cours, voilà ce qui m’aide à mémoriser. Parfois, toutefois, il est impossible de réviser autrement qu’en apprenant un polycopié de cours ou un livre.

C’est difficile, certes ; mais comme tout ce que comportent nos études, il est relativement facile de mieux retenir un support écrit en suivant une méthode simple et efficace.

Mieux retenir son cours écrit

Survolez le cours.

Faites une fiche contenant uniquement sa table des matières ; les titres d’un cours constituent une liste toujours efficace des points les plus importants à maîtriser. Ensuite, regardez s’il y a des schémas et illustrations, ou uniquement du texte. Dans le premier cas, demandez-vous si les tableaux, schémas et cartes résument efficacement le cours et vous permettront de mieux le comprendre, ou s’ils ne sont là que pour l’illustrer, auquel cas les apprendre serait une perte de temps. Dans le second, préparez-vous à en chercher ou à en créer vous-même pour mieux vous rappeler le cours plus tard et vous référer à quelques illustrations plutôt qu’à des longs paragraphes.

Lisez le cours en entier.

Dans la marge de droite, résumez chaque paragraphe en trois ou quatre mots maximum. Regardez si certains paragraphes éloignés se recoupent. Séparez le cours des exemples, l’essentiel du négligeable, pour raccourcir votre cours au maximum. Si quelque chose vous paraît important mais peu clair, allez chercher plus d’informations à ce sujet et complétez le cours dans la marge de gauche (ou au dos de la page si votre cours n’est pas imprimé en recto-verso).

Faites des fiches.

Reprenez toutes les parties de votre cours qui vous ont paru importantes lors de votre première lecture, et résumez-les avec vos propres mots, en insistant sur les définitions, articles de loi, formules, à connaître par cœur (par exemple, écrivez les concepts du cours en bleu, et le « par cœur » en rouge). Privilégiez l’écriture à la main, qui rend l’apprentissage plus efficace.

Cherchez la petite bête.

Relisez les exemples, intéressez-vous vraiment au cours, n’hésitez pas à aller chercher des informations supplémentaires sur un détail, un point de cours peu important, mais qui vous intrigue, tout ce qui pique votre curiosité. Instruisez-vous ; c’est bon à la fois pour votre culture générale et pour faire la différence le jour de l’examen en glissant quelques connaissances personnelles. Vous ne pourrez pas vous illustrer en montrant que vous avez écouté le cours, tout le monde a le même court écrit : à vous de vous débrouiller pour vous démarquer différemment.

Et après ?

Après, révisez vos fiches comme vous en avez l’habitude. Gardez toujours une feuille de brouillon près de vous pour noter d’éventuelles questions ou des concepts qui ne vous paraissent pas clairs avec le recul. N’hésitez pas à former un groupe de révision avec d’autres étudiants de votre classe, ou à des novices à qui vous devrez tout expliquer en détail, vous assurant de tout connaître. Si le novice ne comprend pas, et que vous êtes incapable de répondre à une de ses questions, notez-le et apprenez cela aussi. (J’en profite pour remercier mon cobaye personnel ma sœur qui connaît maintenant les spécificités de la paysannerie chinoise à l’âge honorable de dix ans, et qui supporte avec patience mes explications parfois confuses de géopolitique et d’économie internationale !)

Note de mai 2020 : ma sœur, qui a bien grandi et passé le bac entre-temps, vous en a parlé plus en détail dans son article sur la méthode du professeur.

D’autres astuces pour apprendre un cours écrit

Si votre support écrit est relativement court, n’hésitez pas à le recopier en le mettant en forme ou en reformulant le cours dans vos propres mots ; mieux encore, prononcez-le en entier à voix haute, en enregistrant votre cours pour le réécouter à tout moment.

Si le cours est plus long, ne désespérez pas ; en vous y prenant assez à l’avance, vous pouvez également l’enregistrer chapitre par chapitre, par exemple en enregistrant chaque semaine une nouvelle partie de cours. D’autres solutions écrites sont également possibles : vous pouvez chercher des schémas, exemples et tableaux pour illustrer le cours, par exemple. Essayez également de surligner le plus important, en vous limitant à 30% du texte total ; si vous dépassez ce ratio, c’est que vous ne faites pas bon usage de votre surligneur. Tentez, enfin, de créer un dossier de favoris qui contiendra des liens vers tout ce qui est évoqué dans le cours, et de le lire au moins une fois ; archives de l’OTAN et de l’UNICEF en géopolitique, site du FMI pour l’économie, et autres cours de langues en ligne. Vous pourrez ressortir des éléments inédits dans votre examen, élargir votre culture générale, et faire la différence avec les autres élèves. N’oubliez cependant pas de toujours relier ces informations supplémentaires à votre cours, pour vérifier que vous n’étudiez pas des points hors-sujet !

Un avis, une remarque, une suggestion, une critique ? Ça se passe juste en-dessous de cet article, dans la section « Commentaires » ! N’hésitez donc pas à dire ce que vous pensez de cet article et à partager vos expériences avec les autres lecteurs de la communauté Réussir mes Études ! Partagez également cet article pour le communiquer à vos camarades, il leur sera sûrement utile en cette période de partiels !

Catégories
Améliore tes notes Formations santé

N’ayez plus peur des dissections

Vous serez peut-être amené à faire des dissections au cours de votre scolarité ou de vos études, notamment au lycée, à la faculté de biologie, à la fac de médecine, en école de vétérinaire etc… : dissection de souris, de grenouille, de poisson, de chien … voire même de corps humain pour les étudiants en médecine.

La célèbre « leçon d’anatomie du Dr Tulp » de Rembrandt

Comme beaucoup de lycéens/étudiants, vous appréhendez peut-être ce moment : dégout pour les viscères, peur du sang, peur de mal réagir, peur de tomber dans les pommes, peur de vomir…

Du haut de mes quelques expériences de dissections au lycée et à la fac de médecine, je vous propose ici quelques conseils pour lutter contre cette appréhension (peut-être même avez-vous une phobie). Le principe est simple : il faut vous confronter à ce qui vous fait peur, progressivement, par palier (un peu comme dans une thérapie cognitivo-comportementale, ultra-simplifiée bien sûr). Je vous propose de le faire en 3 étapes.

Commencez par des dessins

Commencez par apprendre l’anatomie dessinée de ce que vous allez disséquer : cherchez des dessins et des schémas sur internet, dans des livres (biologie, atlas d’anatomie…)

  • Lisez et apprenez un maximum de choses : la forme des organes, leur couleur, leur texture, leur taille réelle…
  • Si les images vous incommodent ou vous impressionnent, redessinez-les sur du papier ou sur un tableau blanc pour vous les approprier.
  • Si besoin, accrochez des schémas anatomiques aux murs de votre chambre pour vous y confronter visuellement en permanence.

Le but de cette étape est que vous finissiez par vous dire qu’il n’y a pas de raison d’être choqué ou impressionné par l’intérieur du corps, pas plus que par l’extérieur (les yeux, les pattes, les dents…). Soyez-en convaincu : la peur du sang ou des viscères n’est pas rationnelle. A partir de là, vous pouvez passer aux deux étapes suivantes, qui visent à « contrôler » votre émotivité : c’est bien connu, les émotions échappent facilement à la raison et peuvent vous jouer des tours. Il faut donc « éduquer » ces débordements émotionnels, par des exercices :

Cherchez des photos et des vidéos des dissections que vous devez faire

  • Regardez plusieurs photos : si les images vous incommodent, accrochez des photos de dissection aux murs de votre chambre pour vous familiariser avec elles.
  • Regardez des vidéos : si besoin, coupez le son et mettez de la musique que vous aimez à la place. Avec le temps, vous devrez être capable de voir ces vidéos avec le son (sans musique à côté bien sûr).

Entraînez-vous avec de la nourriture

  1. Commencez simplement avec de la viande cuite et préparée : inspectez, manipulez et découpez minutieusement une patte de poulet par exemple. Vous devez êtes capable de reconnaître les structures anatomiques.
  2. Si vous êtes à l’aise avec la viande cuite, passez à de la viande froide : acheter un poisson entier ou un poulet qui a encore sa tête, et préparez-le de A à Z. Le but de cette opération est de vous confronter à 3 choses :
    • Les viscères « en vrai »
    • Le FROID du corps : le contact avec la peau froide de l’animal (ou du corps humain) peut faire un choc le jour de la dissection. Le mieux est de s’y être préparé, surtout si les corps sont conservés dans des « frigos ». Si besoin, mettez des gants (types gants fins en latex pour faire le ménage, que l’on peut acheter dans toutes les grandes surfaces) : vous aurez toujours des gants pour les dissections de corps humain, par contre il est rare qu’au lycée vous ayez des gants pour les dissections (entrainez-vous sans gants !).
    • L’odeur : confrontez-vous à l’odeur des viscères froids. Beaucoup d’étudiants sont gênés par l’odeur de mort pendant leur dissection. Vous devez vous y attendre.
  3. Enfin, si vous êtes à l’aise avec la préparation de la nourriture, vous pouvez mettre de côté les viscères pour prendre le temps de les « explorer » attentivement. Encore une fois, cela vous permet de vous confronter au froid (mettez des gants si besoin) et à l’odeur.

L’objectif de ces 3 étapes est de changer le regard que vous portez à la chose que vous disséquez, de changer l’image que vous en avez. Vous ne devez surtout pas l’associer à la mort, la souffrance, la dimension philosophique ou sociale : ayez un regard curieux et scientifique !

  • Ne vous y trompez pas : le but d’une dissection n’est pas « d’explorer » quelque chose que l’on ne connait pas, mais de RETROUVER « EN VRAI » ce que vous avez déjà vu dans les bouquins.
  • Pour éviter de « trop penser » à la dimension sociale, éthique, philosophique… ne passez pas trop de temps à attendre devant votre animal (ou devant le corps humain). Prenez un scalpel et des ciseaux, et lancez-vous ! Concentrez-vous sur la zone que vous êtes en train de disséquer, ne regardez pas le corps dans son ensemble.
  • Evitez de vous représenter l’animal (ou le corps humain) avant qu’il soit mort : n’allez pas imaginer la vie de la souris par exemple. Ne voyez que l’instant présent : un corps mort de souris, un tas d’éléments anatomiques qui sont assemblés d’une certaine manière et qui ne sont pas plus impressionnants que ce que vous pouvez voir à l’extérieur (la peau de la souris, ses yeux, ses dents, ses pattes etc).
  • Raisonnez par analogie avec vos schémas anatomique et histologiques. Par exemple, devant un muscle, imaginez toutes les petites fibres musculaires, leurs composants, leur organisation… Devant du sang, visualisez tous ses petits composants microscopiques (vous avez dû les apprendre avant la dissection).
  • Dans tous les cas, dites-vous « Waw, c’est intéressant ! », quitte à vous mentir à vous-même : vous finirez par y croire au bout de quelques minutes, heures, ou jours.

Si vous n’avez jamais fait de dissection, je me dois de vous prévenir du problème numéro un : l’odeur, une odeur de « mort », plus précisément un mélange de putréfaction, de formol voire de spray bactéricide (à la base, les morts ont une odeur un peu différente). Si besoin, mettez un peu de Vicks vaporub (sorte de pommade qui sent fort le camphre, la menthe et l’eucalyptus) juste sous votre nez. Au lycée, il est possible que le petit animal que vous disséquez soit immergé dans un bac rempli d’eau, ce qui atténue un peu l’odeur. A la fac, on vous donnera peut-être la possibilité de porter un masque « à l’eucalyptus ». Si vous êtes asthmatique, prévenez votre encadrant : le produit utilisé pour la conservation des corps peut parfois déclencher des crises d’asthme (notamment le formol).

En cas d’urgence

Si vous ne vous sentez pas bien pendant la dissection (coup de chaud, jambes en coton, palpitations, vue trouble…), n’hésitez pas à demander à votre encadrant à sortir de la salle. La première chose à faire est de se laver les mains, de s’asseoir et de respirer de l’air frais (le mieux est d’aller dehors).

Avant de refermer cet article, je me dois de vous parler de l’odeur « post-dissection ». Après une dissection, il est possible que l’odeur de « la mort » vous suive pendant longtemps (au moins pendant les 24h qui suivent la dissection), même après avoir pris une douche et changé de vêtements. Personnellement, je trouve cette odeur plus forte que pendant les dissections. Elle a certainement une composante psychologique, voire même peut-être une « imprégnation neurologique » (les neurones impliqués dans l’odorat continueraient de s’activer ?) : si vous leur demandez, les personnes autour de vous ne sentent pas cette odeur et disent que « c’est dans votre tête ». Certaines personnes parlent aussi d’une véritable « imprégnation » de leur corps, si bien que leurs urines ont une très forte odeur de « mort ». Bon, tout ça n’est peut-être qu’une théorie sans réels fondements. Par contre, l’odeur « post-dissection » est bien réelle.

Avec le temps et l’expérience, vous n’aurez plus besoin de toute cette préparation avant une dissection. Par contre, je vous conseille de toujours réviser l’anatomie de ce que vous allez disséquer et de regarder des photos ou des vidéos avant la dissection : cela vous évitera de faire des bêtises ou de perdre du temps le jour J.

Si vous avez des remarques ou des questions sur les dissections, en particulier les dissections humaines (je pense notamment aux (futurs) étudiants en médecine), n’hésitez pas à laisser des commentaires.

Catégories
Améliore tes notes Révisions et examens

Comment diversifier votre vocabulaire français ?

Quand nous étions enfants, au primaire, et dans une moindre mesure au collège, nous avons appris à lire et à écrire correctement, à comprendre et utiliser des nouveaux mots régulièrement ; ces mots, maintenant, nous les utilisons plus ou moins souvent, mais ils nous sont utiles. Savoir écrire sans faire de fautes, c’est quelque chose de vital, tout comme savoir lire rapidement et comprendre ce qu’on nous dit. Mais maintenant, nous sommes à la fac et nous avons terminé notre apprentissage scolaire de vocabulaire, mis à part des mots très spécialisés. Qui d’entre nous fait encore des dictées ? Un français moyen connaît 10 000 mots – mais vous qui êtes étudiants, et lors de la suite de votre vie, vous pouvez en profiter pour en connaître bien plus et vous cultiver. Être lettré et connaître des mots et expressions rarement utilisés, ça peut énormément vous aider pour vos études et votre vie professionnelle ! Voici quelques manières d’améliorer vos connaissances lexicales.

Lisez.

C’est classique, mais lire vous aidera à étendre votre vocabulaire lentement, mais sûrement. Quand vous commencez à lire chaque jour, certains mots sortent de l’ordinaire, et vous aurez parfois besoin de vous demander ce qu’ils signifient, et de les regarder dans un dictionnaire. N’oubliez jamais d’en avoir un à portée de main, de lire chaque jour et de noter des définitions avec vos propres mots pour mieux vous en souvenir ! Vous devriez lire des supports différents à chaque fois pour optimiser l’apprentissage : des romans, des poèmes, des manuels scolaires, des magazines et journaux, etc.

Écrivez.

Il est aussi important d’écrire que de lire. Maintenant que vous avez appris une tonne de nouveaux mots, vous pouvez commencer à les utiliser dans votre écriture au quotidien. Tenez un journal, par exemple, dans lequel vous rédigerez un texte chaque jour ou chaque semaine, pour que ces mots deviennent naturels à utiliser pour vous.

Lisez plus.

Non, vraiment. Continuez à lire le plus possible, je vous assure que c’est le plus important !

Apprenez un nouveau mot chaque jour.

Pour cela, plusieurs solutions. Soit vous ouvrez votre dictionnaire chaque jour et vous trouvez un nouveau mot à apprendre, soit vous utilisez cette merveilleuse ressource qu’est Internet avec des comptes Twitter qui proposent d’apprendre un nouveau mot par jour, comme http://lemotpourlafri.me/ (@lmplf) ou @1jour1mot. Apprenez le mot, essayez de le replacer dans une phrase à l’écrit ou à l’oral, et retenez-le bien !

Abandonnez les mots ennuyeux.

Il y a des mots ennuyeux. Transformez donc « répétitif » en « redondant », « enfoiré » en « bélître » et « maman » en « Alma Mater » ! C’est amusant, ça ne coûte rien, et ça vous permet d’assimiler tous ces mots qu’on utilise si peu. Rapidement, ce sera pour vous un réflexe de les utiliser au quotidien. Vous pourrez donc sembler plus cultivé et séduire vos futurs employeurs, impressionner les gens que vous côtoyez, et briller quand vous écrivez des lettres.

Évidemment, le principe est le même pour les langues étrangères : ne les négligez pas et faites de même dans tous les langages que vous apprenez !

Une petite question : devrais-je suivre l’exemple de lmplf ou 1jour1mot et poster sur le blog un nouveau mot peu utilisé par jour ? Devrais-je plutôt me contenter de le publier sur Twitter et Facebook ? Ne pas le faire du tout ? Qu’en pensez-vous ? J’attends vos réponses dans les commentaires de cet article !

Catégories
Améliore tes notes Prise de notes

Prise de notes sur PC et système Ronéo à la fac

Cet article a été rédigé par une invitée.

Note d’avril 2020 : les conseils présentés dans cet article restent valables, mais je te conseille d’aller lire le guide complet de la prise de notes.

L’étudiant, dès son entrée en faculté, se pose une question quant à la manière dont il prendra ses cours en amphithéâtre. Deux systèmes s’offrent alors à lui : la prise de notes classique (ou système manuscrit) et la prise de notes sur PC. Dans cet article je m’axerai uniquement sur la prise de notes sur PC et sur un système qui pourra peut-être vous aider, le système Ronéo.

La prise de notes sur PC en bref (ou presque)

Exit la dictée pure et simple effectuée par le professeur au lycée, en faculté un mot prône : l’autonomie. A vous de suivre le cours et de le prendre en note. Dans mon cas, je prends mes cours sur PC. En effet, au bout d’un mois de faculté je me suis rendue compte que prendre les cours à la main n’était franchement pas adapté, et pour cause : certains de mes cours étaient illisibles au vu du débit de parole de certains professeurs.

En prenant les cours sur PC vous avez la certitude d’avoir des cours clairs à condition de prendre en compte certains points :

  • Imprimez vos cours ! Réviser sur un PC, c’est loin d’être efficace (à moins d’être vraiment concentré).
  • Ne vous contentez pas de prendre vos cours sur PC et de les imprimer pour faire vos fiches par la suite. C’est la solution de facilité que beaucoup d’étudiants semblent privilégier. Tout comme la prise de notes classique, remettez en forme vos cours en mettant de la couleur sur les titres, en prenant soin de supprimer le maximum d’abréviations, en corrigeant les fautes d’orthographe et en mettant bien en évidence les points intéressants (je pense notamment pour les juristes à la mise en évidence des articles de la Constitution ou encore aux articles des divers codes ainsi que la jurisprudence), vos révisions seront plus efficaces.
  • Nombre de facultés (si ce n’est la totalité) sont équipées d’une couverture wifi. Certes c’est intéressant, je ne le nierai pas, mais pensez également aux distractions que cela peut engendrer comme une visite sur les réseaux sociaux (en amphithéâtre il est courant de voir des étudiants surfer sur internet…). Pour éviter de céder à la tentation, je vous conseille donc d’éviter dans la mesure du possible de configurer l’accès Wifi sur votre PC personnel. Privilégiez l’utilisation de clés USB pour enregistrer vos cours et faîtes vos recherches à la Bibliothèque Universitaire, vous gagnerez du temps. Ainsi vos cours et vos recherches seront accessibles en permanence sur une clé USB. Et n’oubliez pas que la Bibliothèque Universitaire est votre alliée !

Dès lors, la prise de notes sur PC est une bonne idée, surtout si vos professeurs parlent rapidement. Et en respectant les points que j’ai mis au-dessus, votre productivité sera sans doute meilleure.

Par ailleurs, dans le cadre des études en droit, si vous mettez directement en évidence vos arrêts dans vos cours, vous aurez la possibilité de faire par la suite sur un fichier un tableau chronologique avec vos arrêts et leurs apports respectifs. Cela peut se révéler utile pour les étudiants ayant une mémoire visuelle et notamment en droit administratif où vous devez ingurgiter un grand nombre d’arrêts en deuxième année de licence de droit.

Pour le deuxième point de cet article, il s’agit d’une variante de la prise de notes sur PC individuel ; c’est le système Ronéo que j’ai décidé de vous faire partager.

Le système Ronéo, Késako ?

 Ce système n’est pas appliqué dans toutes les facultés mais peut trouver son utilité en particulier si vous êtes dans une de ces situations :

  • Etudiant salarié
  • Etudiant suivant un double cursus
  • Etudiant passant des concours
  • Etudiant habitant loin de son lieu d’études

Le système est assez simple, il s’agit tout bonnement d’un partage des cours. Pour expliciter, un groupe d’étudiants se met d’accord pour créer un groupe de Ronéo et chaque étudiant est chargé de prendre en note un cours sans pour autant aller aux autres cours, les autres cours lui étant transmis au fur et à mesure par les autres membres du groupe de Ronéo chargés de prendre en charge les autres matières.

Tout comme la prise individuelle de notes sur PC, ce n’est pas parce que d’autres étudiants prennent le cours auquel vous n’assistez pas et ont remis en forme ledit cours que vous êtes dispensé de le relire et souligner les points importants avant de l’imprimer.

La mise en place d’un tel système vous permet ainsi de vous dispenser d’assister à certains voire tous les autres cours magistraux et de gagner du temps pour travailler davantage vos TD.

Pour la mise en place d’un tel système, il va de soi que les étudiants non sérieux sont à exclure et il est recommandé d’avoir deux étudiants au minimum par matière ce qui permet d’avoir un filet de sécurité (si l’un d’entre eux est malade, par exemple, et ne peut pas se déplacer). Les facultés fonctionnant toutes différemment, renseignez-vous auprès de vos associations étudiantes pour voir si un tel système existe. Dans mon cas, le groupe est né grâce à l’initiative d’une étudiante. Nous sommes une trentaine à nous partager les 15 cours et le système fonctionne très bien ainsi. Libre à vous de voir si cette astuce pourrait vous convenir.

Mais il est certain qu’il y a un apport de temps non négligeable et la solidarité étudiante est de mise dans le sens où si vous habitez à plus d’une heure de transport de votre fac, vous avez la possibilité de choisir le cours que vous souhaitez prendre en charge tout en vous facilitant la vie quant aux horaires des transports justement.

Bon courage à tous !

Une réaction à nous faire partager ? Des conseils, des expériences qui pourraient être utiles ? Commentez cet article et nous vous répondrons rapidement ! N’hésitez pas non plus à partager cet article avec vos amis en cliquant sur les icônes ci-dessous pour communiquer par le biais de vos réseaux sociaux préférés !