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10 conseils pour briller à l’oral

Merci aux éditions L’Étudiant de m’avoir envoyé Briller à l’oral.
Tu peux l’acheter sur leur site pour voir les 91 conseils que je n’ai pas repris ici !

Briller à l’oral est un livre d’Éric Cobast qui présente 101 conseils courts et pratiques pour réussir son oral de concours de grandes écoles (et, en partie, d’autres oraux comme un entretien d’embauche ou de stage). Il est divisé en plusieurs sections chronologiques : la préparation, la veille de l’entretien, quelques heures avant, l’oral (exposé) et l’entretien (discussions avec le jury), te permettant d’en faire le tour au bon moment (même si je te conseille quand même de tous les lire à l’avance !).
Chaque conseil du livre est très court ; je crois que le plus long fait deux pages, le plus court fait à peine un petit paragraphe. Certains ont des petits encadrés « pour aller plus loin » ou « le saviez-vous » qui détaillent un peu plus pourquoi le conseil a été donné.

N°5 : Contrôler le débit de l’oral

Avec le stress, on a tendance à parler beaucoup plus vite… et à ne pas meubler la durée imposée pour l’oral. Évite ce souci en t’entraînant à articuler et a parler posément, à environ 140 mots par minute dans l’idéal.

N°28 : Comme d’habitude !

Le matin de ton oral, fais ta routine matinale comme d’habitude. Ne chamboule pas ton cerveau et ses petites manies sur un jour qui sera bien assez stressant comme ça.

N°39 : Assumer vos choix et votre personnalité

Tu peux assumer les tatouages, les piercings, les vêtements que tu veux, si tu es en mesure de les expliquer à ton jury. Si tu ne peux ou veux pas raconter leur histoire et leur intention, alors mieux vaut les cacher ; si tu es à l’aise et que tu peux t’en servir pour présenter ta personnalité, c’est un atout !

N°49 : Ne rien (ou presque) rédiger

Si tu rédiges ton devoir en entier, tu vas le lire trop vite, tu gâches ton temps de préparation, et tu n’auras pas l’air naturel (parce que tu vas lire au lieu de regarder le jury dans les yeux). Donc écris l’introduction et la conclusion, mais ne touche pas au corps du texte en dehors d’un texte détaillé !

Le conseil n°47 de Briller à l’oral

N°57 : Accepter l’échange des regards

Comme je viens de dire : il va falloir que tu regardes le jury dans les yeux pendant ton entretien, alors entraîne-toi. Quand je préparais mes concours, je me forçais à regarder tout le monde dans les yeux (c’est très bizarre, mais on s’habitue) et à noter intérieurement la couleur des yeux des gens pour bien m’assurer que je les avais regardés.

N°60 : Jouer avec les mains

Ce n’est pas que ta bouche qui s’exprime quand tu fais ton oral, mais ton corps entier. Bouge tes mains (pas trop, mais pas trop peu !) pour mieux montrer des émotions ou des points importants. Et ne fais pas non plus de grands moulinets !

N°65 : Ne pas se laisser déstabiliser par le « méchant examinateur » !

Parfois, des membres du jury s’amusent à jouer aux méchants, à essayer de te faire paniquer ou de te pousser dans tes derniers retranchements. Ça fait peur, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note.

N°70 : Toujours rechercher le dialogue avec le jury

Tu n’es pas là juste pour faire un exposé interminable : il y a une session de questions-réponses dans la plupart des oraux. Fuis le piège de l’interrogatoire de police : n’hésite pas à poser des questions au jury et à les interpeller directement quand tu le peux, ça créera un lien utile (et plus agréable).

N°73 : « Je ne sais pas. »

Parfois, on n’a pas la réponse à une question. Bon, ça arrive. Ne panique pas : ça ne veut pas dire que ça se passe mal. Par exemple, si tu as super bien réussi ta partie exposé, le jury peut essayer de tester tes limites avec des questions très difficiles, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note. Au contraire, tu auras une meilleure image auprès du jury en admettant ne pas savoir plutôt qu’en essayant de les prendre pour des imbéciles en inventant une réponse foireuse.

N°99 : Avoir quelque chose à ajouter

Ne termine pas sur un « Euh, non, j’ai pas de questions… ». Trouve une question pertinente ou une petite information utile ou amusante à partager pour finir sur une bonne note, comme pour un entretien d’embauche !

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Convaincu·e ?
Tu peux aller acheter le livre sur le site des éditions L’Étudiant !

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L’épreuve de dissertation aux concours des grandes écoles d’ingénieurs

Tout d’abord, pourquoi travailler le français ? D’une part parce que c’est ce qui prendra le moins de temps de toutes les matières que tu auras à réviser si tu t’y attelles régulièrement et tôt. Ensuite, c’est une épreuve qui n’est pas simple, et pourtant en y attelant on peut facilement se détacher du lot… et une note au-dessus de 15, malgré le coefficient relativement faible (selon les concours), ça aide. À l’inverse, on peut rapidement se retrouver plombé par un 3/20… Voilà quelques conseils personnels pour être dans le premier cas de figure.

Je tiens à préciser que l’écrit est une question de travail/méthode et pas de talent : en effet, aucune connaissance ou culture générale n’est demandée en dehors des œuvres au programme.

Première étape préparatoire

Acheter les livres avant les vacances d’été. La bonne version si possible, même si ta grand-mère possède la version reliée de 1879 ça va pas être très pratique pour l’annoter et se retrouver par rapport à la pagination du prof… Donc un petit tour en librairie pour se procurer les trois œuvres au programme.

Première lecture de toutes les œuvres pendant l’été. Tout simplement parce que pendant l’année, tu n’auras pas du tout le temps de les lire. Vraiment pas. Or tu n’arriveras pas à grand-chose si tu ne les lis pas, parce que tu n’auras pas une « bonne » vision d’ensemble (ça vaut le coup de relire une œuvre même si tu l’as déjà étudiée au collège).

Comment faire cette lecture ? Attentive bien sûr, mais surtout active : sur/soulignage des citations et passages qui te paraissent importants, singuliers, ou que tu ne comprends pas, et tu peux mettre quelques remarques dans les marges, à chaud. Et pleure pas, trois bouquins en deux mois de plage, c’est pas la mer à boire…

Pendant l’année

En cours

Assister aux cours. Sauf si ton prof est vraiment vraiment incompétent (auquel cas profite des heures de cours pour rester chez toi et bosser avec un livre), il te donnera des références, des points de vues, des plans, bref plein de choses trèèès utiles quand on a à disserter sur une citation en rapport avec le thème étudié pendant l’année. Donc ça veut dire qu’il faut aussi écouter le prof (dur dur, je sais. Mais tu verras, ça fait presque du bien de pas entendre parler de développement limité deux heures par semaines). Cela permet de :

  • Relever les citations que le prof partage à la classe
  • Relever les plans, grandes idées et problématiques
  • Profiter des conseils du prof sur la méthode

Jouer le jeu des DS, les faire en ‘conditions concours’, apprendre à gérer le timing, et bien relever la (ou plutôt les, si le prof fait bien son boulot) correction(s). Ça peut servir de source d’inspiration le jour J (mais attention à ne pas décalquer un plan tout fait, ça se remarquera et on glisse vite dans le hors-sujet).

Chez toi

Commencer, dès le début de l’année, à construire une liste de citations intéressantes, représentatives, variées, et dans chacune des œuvres, pour commencer à la relire une fois par semaine, pour commencer à s’en imprégner. (Ne pas oublier l’importance des citations : tu peux t’en sortir avec la moyenne avec une problématique pourrie mais plein de citations, mais avec le meilleur plan du monde tu n’auras pas 5/20 si tu ne sors pas de citations exactes montrant ta réelle connaissance des œuvres. L’épreuve du concours Mines-Ponts possède la réputation d’un barème au nombre de citations… à bon entendeur…)

À l’approche des épreuves (au retour des vacances de Noël ou de février par exemple), commencer le véritable travail de mémorisation des citations (ça prend pas longtemps pour peu qu’on s’y mette cinq minutes par jour). De plus, relever les grandes problématiques du cours, ainsi que certaines réponses apportées, les enjeux soulevés, etc… C’est cela qui te permettra de bien comprendre et appréhender la citation (ce qui n’est pas toujours facile… regarde un peu certains sujets des années précédentes, Mines 2012 par exemple : c’est pas facile quand on n’a pas travaillé dessus !), pour ensuite construire une problématique et un plan cohérents.

Faut-il travailler avec ces livres de résumé/cours/corrigés qui fleurissent à côté des œuvres ? Je pense qu’ils sont moins bien qu’un cours (sauf exception), notamment parce qu’ils ont rédigés très rapidement pour être disponibles le plus tôt possible dans les rayons de la Fnac. Cependant, ils peuvent constituer un bon complément, pour apporter un autre point de vue, quelques problématiques et surtout des citations.

Lire les rapports de jury ! Ils sont disponibles ici pour Mines-Ponts, ici pour Centrale-Supélec et ici pour CCP… C’est, comme pour toutes les autres épreuves, quelque chose de tout simplement indispensable.
La veille de l’épreuve, relecture des citations, notes et rapports de jury pour se ‘mettre dedans’.

Le jour de l’épreuve

Les écueils sont nombreux. Voici les principaux.

Le hors-sujet.

C’est classique, on cerne mal ce qui est attendu et on se laisse emporter dans notre émoi, résultat, ça n’a plus rien à voir avec ce qui était demandé. Solution : passer du temps à bien décortiquer le sujet, et surtout le relire constamment pendant la rédaction pour vérifier qu’on reste bien dans les « bornes » du sujet.

Copie trop longue, trop courte

Il faut montrer qu’on a de l’idée, bien traiter le sujet de façon conséquente. Mais ne surtout pas chercher à gonfler le volume du devoir avec de longues paraphrases et des répétitions, ça ne sera pas très apprécié… et bien sûr, respecter les limitations quand il y en a. Encore une fois, les correcteurs des Mines se feront un plaisir de ne pas lire une copie trop longue et de vous mettre directement une mauvaise note. C’est les consignes et ça leur gagne du temps, pour le même salaire !

Mettre d’autres citations, s’appuyer sur d’autres auteurs ou philosophes.

Ce n’est pas interdit, mais il est extrêmement très fortement beaucoup terriblement déconseillé d’en mettre plus d’une ou deux (genre dans l’introduction et/ou la conclusion, pour amener le sujet ou faire une ouverture). Comme le rappellent systématiquement les énoncés, c’est un exercice où tu dois te baser sur les œuvres au programme… et seulement sur elles ! Oui, c’est frustrant parce que y’a plein d’autres gens qui ont dit des choses intéressantes à ce sujet, mais il ne faut pas se baser dessus.

Autres conseils

  • On n’insistera jamais assez sur la présentation : un petit effort d’écriture, sauter une ligne sur deux (petits carreaux, pas la peine d’en sauter plus notamment quand le nombre de copies est rationné)… Le correcteur a plein de copies, tu connais le discours.
  • Soigner l’introduction : si elle est merdique, peu de chance qu’on t’accordes beaucoup d’attention et de crédit sur la suite. Cela implique de passer un certain temps au brouillon à examiner l’énoncé, bien en cerner les enjeux, pour avoir la problématique, le plan, et enfin
  • L’orthographe : eh oui, les points peuvent partir vite… Il est par conséquent impératif de se réserver cinq à dix minutes en fin d’épreuve pour une relecture attentive.
  • La clarté générale : quand on est dedans, on ne s’en rend pas forcément compte, mais on est parfois tout sauf compréhensible… il faut donc clairement énoncer le plan, que la structure soit bien visible (sauter plusieurs lignes entre les parties, bien signaler quand on en termine/commence une (brèves introductions et conclusions)), et éviter les phrases trop longues ou absconses. Ta copie ne sera lue qu’une seule fois, il faut qu’on puisse la comprendre facilement.
  • Bien gérer le timing.
  • Respirer un bon coup et se lancer…

N’hésite pas à partager tes propres conseils en commentaire de cet article !

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Comment bien préparer les concours en deuxième année de prépa scientifique

Cet article a été rédigé par un auteur invité.

La spé, c’est la rentrée en septembre et les épreuves écrites en avril-mai. Ça fait en gros 7 mois pour boucler un programme dont le volume est à peu près équivalent à celui de la sup : généralement, on termine le programme juste avant les écrits, donc ton prof ne fera certainement pas de grosses révisions en classe.

Bien sûr, tu auras une semaine ou deux de « révision » avant les écrits, mais ne te figures pas que tu vas pouvoir revoir tes deux années de cours dans ce laps de temps. Comment s’y prendre plus efficacement ?

Organiser ses périodes de révision tout au long de l’année

1/ Pour être d’attaque à la rentrée de septembre sans perdre de temps à rechercher tous tes théorèmes de première année dans tes classeurs, remets-toi dans le bain pendant la dernière semaine de vacances (rien de bien méchant, mais vérifie que tu connais tes développements limités usuels, les formules de Taylor, les graphes des fonctions usuelles et leurs dérivées, les définitions des groupes, corps, anneaux…) Bref, le moment de ressortir le programme de sup, ou tes fiches de révisions, et de revoir tout ce qui t’es sorti de la tête.

2/ Les révisions commencent aux vacances de la Toussaint. C’est le moment de reprendre tout ce que tu as fait depuis le début de l’année : cours, démonstrations, TD, DS et DM (voir II). Fais-le programme en main pour être sûr de ne rien laisser passer.

De plus, il peut être extrêmement bénéfique de commencer à faire quelques annales (tu trouveras des sujets et leurs corrigés çà et , ou ici pour les sujets de maths), notamment pour les épreuves de SI (au tétra-concours) et de Chimie (pour les Mines), qui sont vraiment toujours les mêmes chaque année. Même si tu ne peux pas tout faire à ce stade de l’année, tu vas très vite repérer les questions qui tombent systématiquement.

3/ De même, aux vacances de Noël, tu reprends ce que tu as fait depuis les dernières vacances, et tu repasse sur les points du début de l’année que tu trouves les plus délicats. Et continues les annales.

4/ Février : dernières vraies « vacances », même principe. Tu dois être capable de faire presque entièrement certains sujets, en te concentrant sur ce qui te pose problème sans perdre de temps sur les questions que tu maîtrises.

5/ Semaine(s) de révision : ici, il faut arriver à combiner la révision des derniers points du programme tout en retenant enfin les formules que tu n’as jamais eu le courage d’apprendre (les formules de moment magnétiques et autres joyeuseries par exemple). Prends les programmes des deux années dans chaque matière, et surligne tout ce qui ne te parais pas bien acquis : tes révision se feront sur ces points précis.

Il faut réussir à en faire le maximum sans te fatiguer : concoctes-toi un planning détaillé : heures de réveil, de repas, et de travail (quel chapitre dans quelle matière à quel heure), entrecoupées de périodes de sport, de lecture ou de film. Prévois une journée « joint de dilatation », pour boucler tout ce qui dépasse.

Les deux écueils à éviter : ne rien faire, et tu vas complètement stresser le jour J, ou trop en faire et arriver crevé. Donc couche-toi tôt, et le week-end précédant les premières épreuves, tu ne travailles pas et tu vas courir.

Quoi et comment réviser

1/ (matières scientifiques) Le cours : il faut connaître parfaitement les définitions, savoir refaire les démonstrations et les exemples importants.

2/ (matières scientifiques) Les TD, DM et DS : il n’est pas envisageable de tout refaire. Pas le temps. Par contre :

  • Pour les TD, il est bon de relire les énoncés, de voir si tu connais la démarche à suivre. Si non, tu regardes la correction pour repérer la méthode, et tu marques l’exercice (ex : surlignes son numéro) pour que penses à le refaire la fois suivante.
  • Pour les DM et DS, il me semble que la meilleure méthode est simplement de prendre la correction et les remarques du prof sur la copie, et de marquer sur une fiche, à part, les erreurs commises et les méthodes oubliées, et ce le plus rapidement possible après avoir récupéré ta copie. Ainsi, pendant les révisions tu n’auras plus qu’à relire cette fiche.

3/ (langues) En Anglais, notes tout au long de l’année les erreurs que tu commets dans les traductions faites en classe ou à la maison, dans les DM et DS, de même que le vocabulaire qui te sembles être utile. Ces notes sont à relire assez régulièrement.

En Français-Philo, il est indispensable de se constituer une liste de citations issues des œuvres au programme. Commences à les apprendre le plus tôt possible, simplement en les relisant une fois par jour. Et la veille des épreuves de Français, relis le plan du cours, ça peut donner des pistes pour les axes de ta dissertations.

Pour résumer, cette année est courte, très courte : plus tôt tu commenceras tes révisions, plus ça sera facile. Et surtout, surtout, ne te décourage pas et tiens bon, c’est bientôt la fin !