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Une réponse aux 5 plus grands problèmes étudiants

J’ai récemment reçu les résultats d’une étude de Wizbii sur les besoins des jeunes en 2020, et je voulais en discuter avec toi. Wizbii a identifié plusieurs types de problèmes, et en 8 ans (bientôt 9 !) sur Réussir Mes Études, j’ai pu en mentionner pas mal d’entre eux. Donc je te propose qu’on reprenne chacun des points soulevés par l’étude et qu’on voie comment je peux t’aider avec !

Le financement de la vie quotidienne

Grande gagnante de l’étude, la question de l’argent : c’était un problème pour 73 % des étudiant·es interrogé·es !

C’est aussi une question que j’ai abordée il y a très longtemps, mais pas du tout ces dernières années. Mon point de vue a beaucoup changé sur le sujet. Malheureusement, je suis convaincue que les efforts personnels ne sont pas ce qui va le plus t’aider pour ton budget. Il faut moins de critères pour toucher des bourses étudiantes, baisser le coût du logement étudiant, et faciliter les aménagements des étudiants salariés. Pas plus tard qu’hier, ma soeur me disait que son aménagement a été refusé parce qu’elle est boursière et donc, pas censée avoir de revenus. Quand on voit le montant des bourses et celui des loyers, on a de quoi s’indigner…

Bref, en attendant la révolution, j’ai quand même quelques conseils pour toi.

J’avais un souvenir très clair d’avoir écrit un article donnant 30 conseils sur comment gérer son budget. Fun fact : je l’avais publié à l’époque (en 2013 !) chez Wizbii, l’entreprise qui m’a envoyé l’étude ! Le monde est petit 🙂

Le top 3 de mes conseils :

  1. Garde toutes tes factures et note toutes tes dépenses pour voir où ton argent part et adapter ton budget. (À l’époque, je conseillais de mettre ça dans un tableur ; bien sûr, aujourd’hui, il y a des très bonnes applications qui font le travail pour toi. Personnellement, je suis une enthousiaste de Bankin.)
  2. Je ne suis pas fan d’alcool : c’est évidemment atroce pour la santé, ça mène à de graves problèmes d’addiction même chez le public étudiant, rien de tel qu’une gueule de bois pour avoir une mauvaise note… et bien sûr, ça coûte très cher. Alors moins tu bois, plus tu épargnes.
  3. Si tu n’as pas les moyens d’acheter un ordinateur portable qui tient la route, essaie le combo suivant :
    1. Un clavier Bluetooth pour prendre des notes en cours sur ton smartphone, sur un service en ligne (comme Nextcloud) pour y avoir accès n’importe où.
    2. Aller à la bibliothèque universitaire pour mettre tout ça en forme sur ordinateur à la fin de la journée ou de la semaine.
    3. Si tu as un peu d’argent de côté, un ordinateur fixe est beaucoup, BEAUCOUP plus durable et moins cher qu’un ordinateur portable et te permet d’éviter de dépendre des disponibilités de la bibliothèque universitaire pour ton travail personnel. Tu peux y brancher le même clavier que pour ton smartphone, c’est toujours ça de gagné.

Pour gagner de l’argent, essaie de donner des cours particuliers, de faire du baby-sitting ou encore de t’inscrire en entreprise d’intérim. Je crois en toi !

La santé

Le deuxième plus gros besoin des étudiant·es se trouve sur le domaine de la santé. Les mutuelles étudiantes ont leurs problèmes, c’est sûr…

Pour prendre soin de ta santé gratuitement ou à très bas prix, tu as les options suivantes :

  • Les services de santé universitaires sont là pour toi, avec tiers payant et une prise en charge à 70 %
  • Les CMP, centres médico-psychologiques, pour la santé mentale
  • Beaucoup d’universités ont un service de médecine préventive, qui donne des conseils gratuitement (mais je ne crois pas qu’ils fournissent d’ordonnances)

Si tu en as les moyens et que tu sais que tu as des dépenses importantes (soins dentaires, lunettes, etc.), une mutuelle complémentaire peut t’aider. Et tant que tu es étudiant·e, tu peux aussi profiter de la mutuelle de tes parents, donc regarde aussi ce qu’ils ont !

Le logement

Bon, là, je crois qu’on sort de mon domaine de compétences, désolée. J’ai bien eu un article sponsorisé de StudyLease qui te listait les critères pour trouver un bon appartement étudiant, mais c’est tout. Bon courage… Et je me note dans un coin qu’il faudrait des articles sur ça, du coup.

Les études et l’entrée dans la vie active

Ahhh voilà, là, j’ai de quoi faire ! Et puis j’ai même peut-être un peu trop, vu que c’est très littéralement le sujet du blog Réussir Mes Études. Est-ce que je peux te laisser gérer tout·e seul·e en te promenant sur le blog ?

Allez, un coup de main pour commencer. Tu trouveras ton bonheur dans les deux catégories suivantes :

Bonne lecture et bon courage ! Tu vas y arriver !

La mobilité

Le dernier sujet dont je veux parler aujourd’hui, c’est les transports. C’est un sujet dont j’ai très peu parlé sur Réussir Mes Études, et pourtant il touche 55 % d’entre vous, c’est grave !

En particulier, le permis de conduire est un problème qui revient souvent. C’est vrai que si les campus sont généralement bien desservis par les transports en commun, ça se limite à ça. Donc, ben, je vais faire des recherches sur le permis de conduire et puis on en reparlera plus tard… d’accord ? En attendant, il y a toujours cet article sur comment profiter de ton trajet (en transports en commun) pour mieux apprendre et passer moins de temps à réviser chez toi.

Plus d’informations sur l’étude

Cette étude a été menée par WIZBII par le biais d’un sondage auprès de 739 personnes de 18 à 29 ans. Je te mets l’infographie entière ici ! (Tu remarqueras que le dernier problème évoqué, c’était la volonté d’entreprendre, mais je ne trouve pas que c’est vraiment le sujet de ce blog et ça concerne relativement peu de personnes par rapport aux autres sujets.)

Un petit extrait de l’infographie – clique sur le lien juste en-dessous pour la voir en entier, au format PDF !

Et toi, tu as des préoccupations qui ne sont pas dans cet article, ou tu voudrais discuter d’un point précis ? N’hésite pas à commenter !

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Mes 8 conseils pour une fin 2020 réussie

Ça y est, c’est l’automne ! Le temps passe si vite et si lentement à la fois, surtout cette année. Mais c’est le moment des jours qui raccourcissent, et beaucoup d’entre nous ont déjà eu du mal à gérer la crise du COVID-19. Ce n’est pas forcément la meilleure période de l’année… Sauf Halloween. Heureusement qu’on a Halloween.

Mais il est toujours temps de s’améliorer et d’avoir une vie un peu plus heureuse ! Je partage donc quelques conseils avec toi, en espérant te donner un quotidien un peu plus ensoleillé !

Prends soin de toi !

Hydrate-toi

Bois de l’eau, beaucoup d’eau ! Je sais, je sais, je commence toujours par ça, mais c’est tellement important. Tout le reste de ta vie est décevant si ton cerveau et tes organes ne reçoivent pas assez d’eau pour fonctionner correctement. L’eau, c’est la vie !

Si tu veux aller un peu plus loin que ton litre et demi (minimum !) quotidien, tu peux aussi prendre un verre d’eau tiède avec du jus de citron chaque matin. Ça démarre ta digestion sur les chapeaux de roue, ça te remplit de vitamine C dès le réveil, c’est pas moins bon que du thé (oui, oui, je te vois faire la grimace) et ça te permet d’éliminer quelques toxines supplémentaires.

(Au fait, un article dédié à comment boire plus d’eau, ça t’intéresse ? Dis-le moi en commentaire de cet article et je verrai si je l’écris !)

Bouge tous les jours

C’est hyper important de bouger tous les jours, même un petit peu. Vraiment, il ne faut pas que tu te contentes du métro-boulot-dodo. Essaie de marcher un peu et de voir la nature. Ça peut aller de faire des étirements dans le jardin ou sur un balcon à une promenade quotidienne d’une petite demi-heure (c’est l’idéal !), et même jusqu’à une grande randonnée sur un week-end si c’est ton truc ! La seule chose qui compte, c’est de bouger un peu et de voir l’extérieur.

Souvent, on l’oublie parce que c’est l’automne ou l’hiver et qu’il fait froid et moche. En fait, c’est surtout à ce moment de l’année que c’est vital !

Mange bien

Évidemment, tant qu’on est sur le sujet de ta santé physique, je te rappelle de bien t’alimenter. J’ai déjà fait plusieurs articles dessus et je ne veux vraiment pas te mettre la pression, parce que manger ce qu’on aime en quantités agréables, c’est la seule chose qui compte. Si tu veux te donner des règles, en voilà une : mange un légume vert tous les jours ! Tu peux le manger sous forme de smoothie, sauté à la poêle, en salade, à la vapeur avec des herbes… Mais c’est un bon objectif.

Soigne tes relations

Des conversations sincères

Maintenant qu’on a parlé de comment se maintenir en bonne forme physique, parlons de comment tu peux améliorer ton quotidien. Vivre dans un monde meilleur, c’est aussi le rendre meilleur pour les autres ! Je te conseille donc d’essayer d’avoir le plus souvent possible des conversations sincères avec tes proches. Essaie de leur parler souvent, c’est pas facile quand on s’isole du COVID-19 ou qu’on est en période d’examen mais c’est là que c’est le plus important !

Et ne fais pas juste de la petite conversation tranquille. Si tu as du mal à dire ce qui ne va pas, tu peux aussi l’écrire et l’envoyer dans un mail, mais évite les messages instantanés. C’est important de prendre le temps de rédiger et d’organiser les informations. Ça aide aussi de savoir que tu ne vas pas avoir une réponse immédiate et que la personne en face va aussi réfléchir.

Cultiver ta reconnaissance

J’en parlais très récemment sur le blog : essaie de toujours faire preuve de reconnaissance envers le monde et les autres. Être reconnaissant·e, ça change la vie !

Lis-en plus dans cet article !

Prends le temps de penser

Trouver tes priorités

Si tu lis ce blog, je suppose que tu es jeune et que tu ne sais pas exactement comment tu fonctionnes. J’ai 26 ans et je n’y comprends pas grand-chose non plus, c’est normal. Mais fais des tests ! Découvre ce qui te fait du bien, ce qui te fait plaisir. Une fois que tu as identifié ce que tu aimes, mais aussi ce que tu n’aimes pas, oriente ta vie autour de ça. Il faut savoir où sont tes limites, puis les respecter.

Te comprendre et t’accepter

Observe tes émotions au lieu d’essayer de les réprimer. Tu peux les trouver ridicules, mais tu peux aussi essayer d’en tirer des enseignements. Qu’est-ce que tu ressens, quand ? Est-ce que tu peux utiliser ces émotions ? La peur ou la colère sont par exemple d’excellents moteurs pour t’engager dans une cause importante. Accepte ce que tu ressens au lieu d’essayer de supprimer les émotions négatives, ça t’aidera beaucoup dans la vie !

Essaie aussi de toujours te considérer avec amour. On est toujours plus dur·e avec soi-même qu’avec n’importe qui d’autre. Et si tu prenais le temps de te faire quelques compliments ? Traite-toi avec compassion : ta vie est difficile, tu as des problèmes, tout le monde en a. Alors prends-les en compte et dis-toi que tu t’en sors quand même vachement bien !

Garder du temps libre

Tu te souviens de ce que je disais sur trouver tes priorités ? Apprends à dire « non », c’est important. Quand quelque chose ne correspond pas à ce dont tu as envie ou besoin, laisse tomber. Tu n’as pas l’obligation de faire tout ce qu’on peut te proposer.

Garde aussi du temps pour toi, pour réfléchir sereinement. Si tu tiens un journal, essaie de prévoir du temps pour le remplir chaque jour. Ça te sera utile pour mieux te comprendre et ça t’aidera à être une meilleure personne.

Avec tous ces conseils, tu devrais pouvoir te préparer tranquillement à prendre d’excellentes résolutions pour 2021 ! Est-ce que tu as d’autres conseils à donner au lectorat de Réussir Mes Études ? Si oui, partage-les en commentaire !

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La reconnaissance, ça change la vie !

Est-ce que toi aussi, tu as eu une mauvaise note une fois dans une matière et tu as décidé que tu étais nul·le dans cette matière, même si ta moyenne n’était finalement pas si mal ? Il faut plusieurs choses positives pour compenser une expérience négative. Dans cet article, on va donc voir comment cultiver notre reconnaissance, ou gratitude, pour avoir une vision plus positive de la vie.

(Photo de couverture : UK Black Tech.)

La science derrière la reconnaissance

Commençons par la minute scientifique. Quand on passe un mauvais moment, nos corps produisent du cortisol. Le cortisol est une hormone qui éteint notre capacité de réflexion et active une aversion au conflit et des comportements défensifs. Ces effets durent jusqu’à 26 heures et affectent notre mémoire et nos comportements futurs. Quand on passe un bon moment, on produit de l’ocytocine, qui se métabolise beaucoup plus vite. Ses effets sont donc moins remarquables et plus éphémères.

Le bon côté des choses, c’est qu’on peut entraîner son cerveau à voir le bon côté des choses. Il suffit de prendre l’habitude de faire preuve de reconnaissance dans beaucoup de situations différentes.

La gratitude nous permet de dépasser les émotions toxiques et négatives et d’éviter de les ruminer.

Être plus reconnaissant·e : des conseils pratiques

Avec toi-même

J’ai déjà parlé du cahier du bonheur : je continue à te conseiller d’en tenir un, c’est ce qui marche le mieux pour moi. Pas besoin d’un cahier dédié si tu n’as pas envie de t’embêter : mets un rappel sur ton téléphone ou ton agenda. Écris juste une chose qui a amélioré ta journée d’hier, tous les matins au réveil. Au début, tu ne verras pas de différence. Mais au fur et à mesure, tu te rendras compte que c’est de plus en plus facile de trouver un point positif. En plus, quand tu le trouves, tu verras que la joie qu’il t’apporte dure de plus en plus longtemps !

Même si c’est assez tordu, on se rend compte que c’est très utile de penser au négatif pour mieux apprécier ce qu’on à la chance d’avoir. Quand tu prends quelque chose pour acquis, tu peux donc l’abandonner pendant un certain temps pour te souvenir d’à quel point il est précieux. Dans la même veine un peu morbide, tu peux te souvenir des mauvais moments que tu as vécus, pour te rappeler d’à quel point ta vie est meilleure maintenant. Le journal de gratitude peut donc inclure des choses négatives : « j’ai évité un accident », par exemple, reste un sujet acceptable de reconnaissance.

Il existe des méditations guidées spécialisées en reconnaissances. Si tu es croyant·e, tu peux aussi te pencher sur des prières remerciant ton Dieu de la vie qu’Il te donne. Tu peux aussi noter 3 choses à la fin de la journée qui font que ta vie mérite d’être vécue.

La reconnaissance, c’est une habitude qu’on prend avec le temps. Je te conseille d’ajouter des rappels visuels de pratiquer la gratitude : post-its, notifications… Sinon, c’est très facile d’oublier et ça gâchera tous tes efforts.

Avec les autres

L’exercice d’écrire une lettre de remerciement déplace ton attention sur des émotions positives. Les effets de la gratitude (écrite) sont cumulatifs : tu peux écrire une lettre une fois, ça n’améliorera pas vraiment ta vie, mais si tu fais ça tous les jours, ton état d’esprit va vraiment se transformer.

Pour faire preuve de gratitude « efficace », il faut être spécifique. On ne dit pas « tu es merveilleuse », mais « merci d’avoir pris le temps de lire mon article et d’avoir laissé un commentaire. Tes commentaires me font plaisir, parce qu’ils me permettent de mieux comprendre le sujet. » C’est mieux pour toi, mais aussi pour la personne que tu remercies.

Tu peux les envoyer à quelqu’un, tu peux les distribuer en personne, mais tu peux aussi les garder pour toi. L’essentiel, c’est d’écrire. Mais c’est mieux de partager ! Quand on remercie les gens, qu’on leur sourit, qu’on leur envoie des messages de remerciement, on prend l’habitude de la gratitude et on permet aussi aux autres d’en profiter et de prendre cette habitude à leur tour.

Enfin, les personnes que tu remercies ne sont pas forcément des personnes que tu apprécies ! Au contraire, les personnes qui t’ont fait du mal peuvent avoir apporté quelque chose à ta vie (pense à cet·te ex et à toutes les erreurs que tu ne feras plus jamais !). Toute personne est digne de gratitude, et c’est à toi de chercher pourquoi. Bon, par contre, avec eux… pas besoin de leur envoyer un message, hein.

En gros, c’est faire semblant d’être content·e ?

En faisant preuve de reconnaissance, tu n’ignores pas le négatif et les menaces qui pèsent sur ta situation. Le but n’est pas de faire semblant que tout va bien, tout le temps. Tu gardes au contraire à l’esprit les ressources et les personnes qui t’aideront à faire face aux événements difficiles. C’est le principe de la résilience : on en parlera aussi à l’occasion.

Plus généralement, il ne faut pas que la gratitude remplace une attention à ce qui se passe autour de toi. Ce n’est pas du déni : sois conscient·e de ce qui ne va pas et cherche à l’améliorer. Mais en faisant preuve de reconnaissance, tu vas avoir deux grands avantages :

  • Pour toi : c’est prouvé scientifiquement, ces exercices augmentent ton optimisme et ta capacité à résoudre tes problèmes
  • Pour les autres : les remercier, les mettre en avant, les traiter bien, ça veut aussi dire que tu sauras que tu peux compter sur les autres quand tu en auras besoin

Encore une fois et comme d’habitude, j’aimerais finir cet article par une note plus sérieuse. La reconnaissance peut t’aider à court terme et à long terme et rendre ta vie plus belle. Mais elle n’est qu’un complément d’une vie qui va déjà bien. Si tu lis cet article parce que tu as vraiment des difficultés à gérer ton quotidien, trouve une aide professionnelle, par exemple un Centre Médico-Psychologique (CMP) de ta région, qui propose des consultations gratuites. Les urgences psychiatriques sont aussi là pour toi ! Des psychologues pourront t’aider bien plus que n’importe quel blog du monde. D’ailleurs, j’en profite pour remercier ma merveilleuse psychologue, qui me suit de près et s’assure que je suis en état d’aider des milliers d’étudiant·es de tous horizons chaque mois !

Quel est ton sujet de reconnaissance aujourd’hui ? Partage une chose qui a rendu ta journée d’hier meilleure !

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La solitude, cet outil fantastique

La solitude a un effet positif sur la génération des nouvelles idées. Elle aide aussi les dynamiques d’équipe, permettant de partager les idées plus efficacement et d’augmenter la productivité générale. C’est donc très utile de t’isoler de temps en temps ! Voici donc un article spécial introvertis pour en parler.

S’isoler, pourquoi ?

L’université de Buffalo a interrogé 295 jeunes adultes sur pourquoi ils et elles cherchent la solitude ; l’étude a trouvé un lien positif entre l’isolation sociale et la créativité. Plutôt que de s’isoler par peur ou par timidité, les gens qui arrivaient à des résultats positifs s’offraient des pauses sociales occasionnelles. Pendant ces pauses, elles pouvaient lire, se reposer, ou travailler sur des projets créatifs.

D’ailleurs, il peut aussi être bon de s’isoler quand on a l’habitude de faire du travail de groupe. Les équipes légèrement insatisfaites ont des résultats légèrement meilleurs que les équipes où tout le monde est heureux. Si les équipes sont trop heureuses, souvent, c’est qu’elles se reposent sur leurs lauriers : leur performance tend à baisser légèrement si tout le monde est parfaitement satisfait ! Et bon, évidemment, si l’ambiance est nulle, les résultats en souffrent aussi. Je recommande donc de s’isoler de temps en temps et de prendre le temps de souffler, pour éviter les conflits qui durent mais aussi pour garder une personnalité propre qui permettra des performances au top !

Comment s’isoler de façon utile ?

La solitude nous permet d’éviter des stimuli de notre environnement, ce qui permet à notre cerveau de créer ses propres stimuli et donc de créer des nouvelles idées.

Le processus créatif se divise en deux étapes : l’idéation, puis l’exécution, c’est-à-dire d’abord avoir des idées, puis les mettre en œuvre. Notre habitude compulsive de chercher des distractions digitales (bruit de fond, télé derrière l’écran, discuter sur les réseaux sociaux, etc.) nuit à ces deux étapes. Alors quand tu t’isoles, je te conseille de le faire correctement :

  • Pas de musique, de podcasts
  • Pas de vidéos, et d’ailleurs aucun écran à proximité, même pas ton téléphone
  • Pas de gens, c’est le principe de la solitude
  • Tu peux choisir une activité statique (lire sur ton canapé par exemple) ou dynamique (aller courir ou te promener en extérieur, ça fait du bien !)
  • Personnellement, je m’isole comme ça une heure par jour et le soir avant de dormir. Mais ce rythme ne dépend que de toi !

La solitude a-t-elle des défauts ?

On a tendance à voir l’isolation sociale comme une mauvaise chose parce qu’on pense seulement aux conséquences à long terme : trop de solitude encourage la dépression et a des conséquences négatives sur le développement des enfants et des jeunes adultes. N’en fais pas trop, et surtout, si tu ressens le besoin de t’isoler parce que tu ne vas pas très bien, trouve une aide professionnelle (par exemple le Centre Médico-Psychologique, CMP, de ta ville) pour t’accompagner ! Le développement personnel n’est qu’une couche de vernis à mettre sur des bases qui se sentent bien, ne l’oublie jamais.

Cela dit, à court terme, l’isolation reste très bénéfique. Le silence, par exemple, aide à la création de souvenirs : deux heures de silence par jour servent plus la mémoire que le bruit blanc ou de la musique sans parole. Donc n’hésite plus ! Mets un peu de temps de solitude dans ton calendrier et habitue-toi au silence et à l’absence d’interactions !

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9 habitudes à prendre pour une année 2020-2021 sereine

Et voilà, on y est ! La rentrée est arrivée, avec toutes ses particularités liées à la COVID-19. Elle est spéciale, sûrement encore un peu plus difficile que les autres. Mais aujourd’hui, on va rester en terrain connu en parlant de bonnes résolutions. Voici des bonnes habitudes à prendre pour réussir ton année scolaire dans la bonne humeur !

1. Commence ta journée avec des bonnes intentions

À côté de ton lit, au lieu de charger ton téléphone (qui devrait être loin, très loin de toi, pour ne pas détruire ton rythme de sommeil), prends quelques minutes pour réfléchir à ce que tu vas réussir aujourd’hui. « Je vais avoir une journée sereine et productive », « Je vais passer une bonne journée avec mes amies », « Je vais être enthousiaste et joyeux·se ».

Liste tout ce qui compte pour toi aujourd’hui, et quand tu as fini, lève-toi. Si tu n’as qu’une seule bonne intention, très bien ; si tu continues pendant 10 minutes, tant mieux ! La quantité ne compte pas. L’important, c’est de définir l’humeur que tu auras pendant ta journée.

2. Profite de la nature

On a vite tendance à faire des aller-retours entre la chambre et l’établissement de cours, sans trop prendre le temps d’aller marcher ou de voir une forêt. Pourtant, ça fait un bien fou (c’est scientifiquement prouvé !) de voir un peu de vert et de nature, surtout quand on prend le temps de s’y perdre une ou deux heures, sans musique, sans podcasts, sans téléphone, juste en marchant et en regardant autour de nous !

(Personnellement, je n’arrive toujours pas à me passer de mes podcasts pendant que je marche, mais je suis quand même bien contente de passer du temps en forêt chaque semaine !)

3. Reste dans l’instant présent

C’est très facile de stresser très fort en pensant aux contrôles et aux problèmes qui vont te tomber dessus dans une heure, quelques jours, ou huit mois. Essaie de rester dans l’instant présent quand tu révises et quand tu t’amuses, et de ne penser au futur que quand c’est important : par exemple, le matin en préparant ta journée ou quand tu prépares ton planning de révisions.

Essaie d’écouter tes sensations et tes émotions et de t’en servir. Si tu te rends compte que tu angoisses pour quelque chose, c’est le moment de chercher une solution ; si tu as faim, mange un peu (et rapproche-toi de l’heure des repas jusqu’à avoir un rythme d’alimentation sain). Bref, observe la situation dans laquelle tu te trouves, analyse tes sentiments, et trouve un moyen d’en profiter (s’ils sont positifs) ou de résoudre ton problème (s’ils sont négatifs).

Ne te coince pas trop dans la routine non plus. Plus ton fonctionnement est basé sur les routines, plus il t’empêche de voir des nouvelles choses et de tester des méthodes qui pourraient être plus productives. À toi de trouver le bon équilibre entre le confort de la routine et l’énergie de la nouveauté.

4. Prends les bonnes habitudes

Je viens de parler d’éviter la routine : d’accord, mais comme je disais, les bonnes habitudes te reposent quand même beaucoup l’esprit et te permettent de te concentrer sur des choses qui comptent bien plus. Comme tes révisions.

Si tu as du mal à prendre des nouvelles habitudes, tu peux les apprendre directement dans le cadre d’une routine, par exemple d’une routine matinale. Au lieu de prendre 5 habitudes (te lever tôt, planifier ta journée, faire du sport, etc.), tu prends une seule habitude plus ambitieuse, c’est de passer une heure à suivre une routine précise à partir du lever. De cette façon, c’est beaucoup plus facile d’intégrer les bonnes habitudes et tu ne te fatigues pas plus à changer ton mode de vie.

5. Mets-toi à la méditation

Je ne vais pas m’éterniser sur ce sujet, mais je te conseille cet ancien article de Réussir Mes Études sur la méditation. Elle peut vraiment t’aider !

6. Écoute ton corps

Chaque jour, essaie de prendre le temps de voir ce qu’il se passe dans ton corps. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, pas de panique, ça ne passe pas forcément par le sport (même si le sport, ça marche très bien pour ça).

Si tu tiens un journal, ce que je recommande, note rapidement si tu te sens fatigué·e, si tu as bien mangé, si tu as eu mal à la tête ou à des parties de ton corps. Quand ça ne va pas, essaie d’identifier les causes que tu vas pouvoir régler et essaie aussi de trouver des solutions.

7. Tiens un journal de ta gratitude

Quand quelque chose s’est bien passé dans ta journée, prends le temps d’être reconnaissant·e.

Personnellement, je fais ça deux fois par jour : le soir, quand je suis stressée ou que j’ai du mal à m’endormir, je fais une liste de plein de choses pour lesquelles je suis heureuse. J’en liste cinq, et si je stresse encore cinq de plus, et cinq de plus… Ça n’a pas besoin d’être une grande chose : j’ai bien mangé à midi, je suis contente d’avoir deux sœurs géniales, le chat a ronronné à côté de moi aujourd’hui. Ça peut évidemment être bien plus glorieux aussi.

Chaque matin, j’écris aussi une chose positive de la veille. C’est pareil, ça va de « j’ai passé une journée merveilleuse en réussissant tel truc extraordinaire » à « mon shampoing sentait bon », l’important c’est juste que chaque jour on trouve une chose positive. Si tu fais ça tous les jours, même en y passant moins d’une minute, ça va changer ton état d’esprit durablement !

8. Parle aux inconnu·es

(Sauf si tu es un enfant, auquel cas, on ne parle pas aux inconnu·es, voyons.)

Essaie de faire des rencontres, cette année scolaire. Par exemple, fixe-toi un objectif de parler une fois par jour, ou par semaine selon ton niveau d’extroversion, à quelqu’un de nouveau et d’intéressant pour tes études ou ton orientation. Suis les conseils de mon article sur le réseautage pour te rendre la vie beaucoup plus facile !

Parler à des gens que tu ne connais pas pendant toute ta vie d’étudiant, ça va énormément t’aider à construire un réseau utile pour ta carrière, mais aussi à être plus à l’aise au moment de parler en public, d’interagir au travail ou de demander un service. Et ça, c’est très très utile dans la vie.

9. Dors mieux

Et là ça tombe bien, je t’ai fait un guide complet sur comment faire. Plus d’excuse, c’est parti !

Et toi, c’est quoi, le conseil que tu voudrais donner à tou·tes les étudiant·es pour les aider à réussir leurs études tout en restant enthousiastes et en faisant attention à leur santé mentale et physique ? Partage-le dans les commentaires de cet article !

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Comment rester motivé ?

Bonjour à tous ! D’habitude, le samedi à 18h, on vous fait un petit « Vu Ailleurs », mais aujourd’hui c’est différent : plusieurs blogueurs se sont associés pour répondre à la question « Comment restez-vous motivé par ce que vous faites ? » sur leur site, et je fais partie de ce groupe de personnes.

Vous pourrez donc retrouver ma réponse à la question, mais aussi celle d’autres personnes avec des secteurs et des passions variés : le lien vers la réponse des autres blogueurs se situe à la fin de l’article, jetez-y un œil, ça vaut vraiment le coup.

Comment je reste motivée par ce que je fais

Alors, comment est-ce que je reste motivée par ce que je fais ? C’est évidemment une question complexe avec plusieurs réponses possibles, et chaque projet auquel je participe me motive d’une façon différente.

En règle générale, pour que j’aie du plaisir à participer à un projet, il faut que je puisse être reconnue pour mon travail et que je peux nouer des liens avec d’autres personnes.

Peut-être connaissez-vous la Process Communication, un « test de personnalité » qui vous catégorise dans six différents types de personnalité et les hiérarchise. Je ne peux que vous le conseiller, il est super utile (et si vous voulez plus d’informations, voilà le site d’une coach qui en a fait sa spécialité). Les six types de personnalités sont chacun relié à un besoin :

  1. Reconnaissance de son travail (généralement associé à un besoin de structuration du temps)
  2. Amitié et soutien (pour et de la part des autres)
  3. Contact ludique
  4. Être reconnu pour ses convictions
  5. Action et excitation
  6. Temps et espace libre pour penser sans contrainte

Je vous épargnerai les détails de mon test, parce que le rapport final fait une bonne trentaine de pages, mais d’après ce test, comme d’après moi, ces deux points sont mes priorités au quotidien. En effet, j’ai l’amour du travail bien fait (donc la volonté que mon travail soit reconnu pour sa qualité) et je veux « aimer et être aimée ». Cela ne signifie pas que je suis fan de travail en équipe, loin de là : par contre, je suis très encouragée dans un projet si je peux y créer des amitiés durables.

Réussir Mes Etudes m’a fait faire des rencontres extraordinaires, et vous avez peut-être déjà croisé quelques-unes des personnes dont j’ai l’honneur d’être devenue l’amie au fil des articles invités du blog. Un blog, par définition, est aussi un projet personnel, pour lequel je reçois régulièrement l’assurance que le contenu est utile aux autres (donc non seulement j’aide les autres, ce qui est un lien, mais en plus on me dit que mon travail est bon !). C’est pour cette raison que plus de trois ans après la création du site, je continue à rédiger autant d’articles et à y mettre autant d’attention.

Côté études, c’est pareil : des bonnes notes et des vrais amis dans ma promo, je n’en demande pas plus. Et dans ma vie professionnelle, tant que je saurai que je suis responsable, au moins en partie, des résultats de mon entreprise, et que j’aurai des collègues avec qui je m’entends bien, je me sentirai à ma place et je donnerai le meilleur de moi-même.

Ensuite, il y a des projets plus personnels, et c’est là que ça se complique.

J’aime bien participer à des concours étudiants, parce que c’est l’occasion de travailler avec quelqu’un sur un projet et que forcément, à côté du travail (reconnaissance), on ne va pas être 100% business et on va passer du temps à discuter de nos passions ou de ce qui compte vraiment pour nous. Résultat, non seulement mon travail sera reconnu parce qu’on sait qu’on ne participe pas à ce défi pour rien, mais en plus, je suis doublement motivée parce que je me rapproche de la personne avec qui je travaille.

Par contre, quand je donne un coup de main au community management d’un site, par exemple, je ne vois pas forcément de résultats concrets et je ne me sens donc pas très utile, même si côté amitiés, c’est au top. Et quand je traduis des articles, j’ai des bons résultats, mais niveau lien social on repassera : je suis passionnée de traduction et je continue à en traduire, mais je ne pense pas que je pourrais m’investir dans la traduction d’articles aussi sérieusement que dans ce que je fais pour Réussir Mes Etudes, par exemple.

Voilà donc comment je reste motivée : je connais mes valeurs, je sais les associer aux projets pour savoir si je m’y épanouirai et s’ils valent la peine que j’y participe, et je sais satisfaire mes besoins de reconnaissance de mon travail et de lien social au sein de ces projets, sinon j’abandonne rapidement – rien ne sert de participer à un projet si je ne m’y sentirai pas à l’aise, et je n’ai aucun scrupule à laisser tomber quelque chose si je ne m’y sens pas à ma place.

Sachez que je propose déjà un coaching personnel pour connaître ses valeurs et besoins et les adapter à ses études et à sa future carrière pour toujours rester motivé : si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter par commentaire sur cet article ou via le formulaire de contact !

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Comment rester motivé

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28 astuces pour retrouver votre bonne humeur en moins de 10 minutes

Parfois, on passe des journées absolument horribles. Vous avez raté un entretien d’embauche et un partiel à la suite, votre cafetière a rendu l’âme ce matin (alors que vous êtes complètement malade et crevé et qu’un café au réveil était absolument vital), vous avez marché dans une crotte de chien et cassé votre talon alors que vous étiez en retard et avez donc raté le bus ? On peut officiellement dire que vous avez eu une journée pourrie.

Mais même si on ne peut pas vous débarrasser de votre train en retard et de votre insupportable collègue (quoique ça, ça peut s’arranger, pour un bon prix…), on peut vous proposer quelques idées pour vous sentir mieux quand même.

  1. Souriez. C’est tout bête, mais c’est vrai : il suffit de sourire pour se sentir mieux.
  2. Sautez partout. Créez des endorphines en sortant votre corde à sauter, ou simplement en sautillant sur place. Ca fait du bien de bouger, mine de rien !
  3. Respirez des bonnes odeurs. La lavande et l’orange sont réputées pour avoir une odeur qui réduit l’anxiété, et donc, améliore votre humeur.
  4. Mâchez un chewing-gum. L’action répétée du mâchonnement de la gomme réduit l’anxiété et le stress, et aide à la relaxation.
  5. Cueillez quelques fleurs. Des études montrent que les fleurs permettent d’améliorer son humeur rapidement et durablement. Encore mieux, elles nous rendraient plus productifs !
  6. Mangez du chocolat. Juste parce que c’est bon.
  7. Imaginez votre ‘moi’ idéal : on n’est pas toujours fier de ce qu’on est, mais il est prouvé que s’imaginer comme une meilleure personne peut nous permettre de nous sentir mieux, même si on est à des kilomètres de cette image idéale. Et évidemment, si vous travaillez pour y arriver, la bonne humeur suivra aussi !
  8. Regardez quelque chose de vert. Le vert symbolise la joie, et la crée aussi dans nos inconscients. Portez un pull vert, écrivez à l’encre verte, sortez une écharpe de la Saint Patrick et vous vous sentirez probablement déjà mieux.
  9. Allumez une bougie. Une jolie flammèche qui oscille au gré du vent et pfft, tous vos soucis partent en fumée !
  10. Lisez votre journal des réussites. Souvenez-vous d’à quel point vous êtes génial, extraordinaire et hors du commun et à quel point vous méritez d’être heureux. Forcément, ça encourage.
  11. Écrivez cinq raisons d’être heureux. Trouvez jusqu’au moindre détail, n’hésitez pas à en écrire plus si vous êtes lancé. Et relisez la liste – puis dites-vous que finalement, elle est pas si mal, votre vie, en ce moment.
  12. Ressortez vos doudous. Ou glissez-vous sous une couette toute douce quelques minutes. Des études ont montré que le contact physique avec des objets doux nous fait nous sentir mieux.
  13. Faites quelque chose de gentil. Eh oui, quand on est gentil, on se sent gentil, et on gagne un peu d’estime de soi. Des petites actions (tenir la porte à la personne derrière, envoyer un sms rapide pour rappeler à son partenaire ou à un ami qu’on l’aime, donner dix euros à notre association préférée) comptent parfaitement, alors vous n’avez aucune excuse.
  14. Ecoutez une chanson joyeuse. C’est rapide, c’est facile et ça vous remet d’aplomb en un rien de temps. Chantez en même temps, pas forcément juste (mais dans ce cas, mieux vaut être seul) pour un effet encore plus drastique !
  15. Allez dans un endroit calme. Même si c’est juste les toilettes de votre lieu de travail, prendre quelques instants pour se poser dans un endroit calme sans stimulations externes peut renverser complètement votre mauvaise humeur et améliorer grandement votre état de fatigue.
  16. Faites des câlins. Le contact physique diminue le stress, nous permet de nous sentir plus heureux, et permet même d’améliorer notre santé. Ne paniquez pas, amis célibataires : une accolade avec un ami ou une poignée de main avec une connaissance, ça marche aussi !
  17. Atteignez un objectif. Ca peut être tout petit et vous rendre quand même tout fier. Lancez une boule de papier dans la corbeille, réussissez une partie de Solitaire, récupérez un stylo tombé par terre sans utiliser vos mains – c’est tout bête, mais vous vous en vanterez encore dans six mois (ça, c’est si vous avez vraiment une vie pourrie. Mais au moins trente secondes, ça suffit pour se sentir mieux.)
  18. Respirez. Concentrez-vous sur votre respiration, assurez-vous qu’elle vous vient bien de votre ventre, prenez des inspirations profondes et soufflez par le nez. Après quelques instants, vous vous sentirez bien plus détendu.
  19. Riez. Le rire vous met de bonne humeur et diminue l’anxiété, et le mieux, c’est que vous pouvez le forcer, ça sera tout aussi efficace que si vous avez entendu quelque chose d’absolument hilarant.
  20. Faites quelque chose de nouveau. Bon, d’accord, on a dit que vous deviez le faire en moins de dix minutes, vous n’allez pas tout plaquer pour partir élever des alpagas au Pérou, mais vous pouvez prendre un thé à la place d’un café, aller à une autre cafétéria que celle dont vous avez l’habitude, porter quelque chose que vous n’aviez jamais porté (et que vous ne pensiez pas sortir un jour du placard)…
  21. Habillez-vous bien. Vous pouvez certes acheter des nouveaux vêtements, c’est certain que vous serez plus en forme, mais nous n’oublions pas que vous êtes des étudiants et que vous avez probablement mieux à faire avec votre argent. Il vous suffit donc de porter du rouge, qui va gonfler votre confiance en vous et votre estime de vous. Parfois, ça suffit à redonner son intérêt à une journée !
  22. Laissez de la place à votre Dieu. Je sais que ceci ne s’applique pas à tous les lecteurs de Réussir Mes Etudes, mais à ceux qui ont une croyance particulière : votre Dieu est un point d’ancrage, il est votre Sauveur et c’est justement vers lui que vous devriez vous tourner dans les moments les plus difficiles.
  23. Appelez un ami positif. Si vous voulez être détendu et heureux, passez le plus de temps possible avec des amis détendus et heureux. Et si vous avez moins de dix minutes, appelez-les (mais pas trop souvent quand même, sinon, ils vont être beaucoup moins détendus !).
  24. Rangez. S’organiser mieux permet de se sentir immédiatement plus calme. Il suffit de cinq ou dix minutes pour ranger un bureau correctement.
  25. Faites une action routinière. Oubliez vos soucis pour un moment en vous absorbant dans une tâche neutre et habituelle, comme plier votre linge propre ou faire la vaisselle.
  26. Plaignez-vous. Du moment que ça ne dure pas longtemps, que vous ne le faites pas trop souvent et que vous vous plaignez à la bonne personne, vos problèmes partagés seront soudain moins lourds à porter.
  27. Soyez nostalgique. Pensez à votre dernière sortie avec des amis, ce muffin merveilleux d’un petit café perdu, la première fois que vous avez gagné une compétition de sport… La nostalgie cause parfois le bonheur à long terme.
  28. Sortez. Le soleil, c’est de la vitamine D et ça casse votre blues. Faites un petit tour autour du pâté de maison, et si c’est vraiment pas possible, mettez-vous au moins près d’une fenêtre quelques minutes.

J’espère que cet article vous aura permis de vous sentir mieux dans les moments où votre moral est au plus bas !

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Levez-vous tôt et bien !

Note de juin 2020 : cet article est toujours pertinent en 2020, mais n’hésite pas à jeter un œil au guide complet du sommeil pour encore plus de conseils.

Le matin, je vous l’accorde, il est parfois difficile de ne serait-ce que ramper jusqu’à la tasse de café le plus proche. Quant à se lever tôt et être performant en cours de bon matin, ce n’est même pas envisageable. On perd donc une bonne partie de chacune des journées qui passe, juste parce qu’on n’est pas une personne du matin. C’est dommage, non ? Voici quelques avantages de se lever tôt, et quelques conseils qui vont avec.

Dartmoor Sunrise, talesofaspinster (Tumblr)

La plainte qu’on entend si souvent, « je suis trop fatigué », n’est pas qu’une excuse pour pouvoir faire la grasse matinée. Des recherches ont prouvé qu’il existe des différences d’ordre biologique entre les lève-tôt, qui se réveillent à la même heure tous les matins et sont à leur plus haut potentiel de productivité à neuf heures, et les couche-tard qui préfèrent travailler la nuit tombée. Les changements de notre horloge biologique rendent de plus le fait de se lever à l’aube bien plus facile avec l’âge.

Mais il semblerait que l’avenir appartienne vraiment à ceux qui se lèvent tôt. Des études faites sur des étudiants américains ont montré que ceux qui se lèvent plus tôt sont globalement plus optimistes et plus efficaces que ceux qui se lèvent tard. D’autres études ont montré que les gens dits « du matin » travaillent plus dur et sont plus consciencieux que les couche-tard, et qu’ils ont en moyenne des notes plus élevées. C’est peut-être parce qu’ils ont moins tendance à être fatigués durant les premiers cours de la journée, ou parce qu’ils font moins de soirées, cela dit. Mais la science a prouvé que le sommeil aidait la mémoire et la concentration ; se coucher tôt pourrait donc vous aider à mieux réussir vos examens aussi !

En plus de cela, se lever tôt pourrait aussi être bon pour notre santé : des recherches britanniques ont remarqué que ceux qui se lèvent après neuf heures le week-end sont plus souvent stressés, en surpoids et déprimés que ceux qui se lèvent vers 7h.

Mais les couche-tard ont encore une chance de s’en sortir ! Il est assez simple de changer ses habitudes, en particulier en suivant ces quelques astuces :

  • Dormez assez. Cela peut paraître évident, mais si vous avez moins de sept heures de sommeil par nuit, vous ne vous reposez pas assez et forcément, votre réveil est plus compliqué.
  • Éteignez ordinateur et téléphone portable, et tout ce qui est électronique en général, au moins un quart d’heure avant de vous coucher. Lisez donc un livre à la place ; pourquoi pas un roman que vous vouliez lire depuis longtemps, mais pour lequel vous n’avez jamais eu le temps ?
  • Gardez le même rythme. Si votre alarme sonne à la même heure tous les matins, week-end inclus, ce sera plus facile pour vous que de déranger votre horloge biologique deux fois par semaine en vous levant plus tard.
  • Ne faites pas tout d’un coup. Levez-vous chaque jour 5 minutes plus tôt que la veille, jusqu’à atteindre votre objectif.
  • Laissez tomber le bouton « snooze ». Une fois que votre réveil a sonné, levez-vous, et c’est tout.
  • Habituez-vous à vous lever à l’instant où votre alarme sonne. On pourra pour cela s’inspirer du truc de Sylvain sur son blog, en prenant un créneau pour répéter la séquence suivante : se mettre en pyjama, se coucher, faire sonner son alarme moins de trois minutes plus tard, se lever immédiatement, effectuer sa routine matinale (douche, salle de bains, s’habiller, quelle que soit la chose que vous faites en premier en vous réveillant, c’est cela que vous devez commencer). En répétant assez ce geste, cela deviendra une habitude machinale et votre cerveau sera conditionné à suivre ce comportement au moment où votre réveil sonne.
  • Mettez une alarme agréable. Ne vous écœurez pas de votre chanson préférée comme ça, ce serait dommage – mais évitez toutes les sonneries par défaut franchement horribles qu’on vous propose généralement ! La radio fait un très bon réveil, en particulier si vous vous branchez sur une chaîne qui propose un point actu à chaque heure et que vous la réglez à XXh58, pour commencer la journée avec les informations.
  • Laissez entrer la lumière. Par exemple, dormez avec les volets ouverts. Votre corps réagira à la lumière naturelle et vous serez bien plus en forme que si vous êtes dans le noir total. Une autre idée ; commencez la journée en faisant un petit tour sur votre balcon ou à votre fenêtre pour vous réveiller agréablement et, nous l’espérons, au soleil !
  • Ne sautez pas le petit déjeuner. Une tasse de café ne suffit pas à vous réveiller, il faut manger aussi : une tartine, un yaourt, une pomme suffisent, mais prenez le temps d’avaler quelque chose avant de partir.
  • Faites du sport. Un peu de sport le matin, rien de mieux pour se réveiller. On vous conseille des abdos ou, si vous êtes motivé (encore une fois, il suffit de prendre l’habitude !), un petit footing pour que votre corps se mette en marche.

D’autres astuces ? N’hésitez pas à les partager avec la communauté Réussir Mes Etudes dans la section des commentaires, ci-dessous !

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Réseaux sociaux et networking Trouve l'équilibre

Le réseau social, ami de l’étudiant ?

Note de mai 2020 : quelques-uns de ces conseils, et bien d’autres plus modernes, sont à retrouver sur le guide complet du réseautage étudiant.

Bon, je vous l’ai déjà dit, Facebook c’est mal. Peut-être est-il maintenant temps de vous offrir une explication un peu plus détaillée de ce que voulais dire par là, d’étendre tout cela aux autres réseaux sociaux, et de mettre en place des exceptions sur le sujet.

Voici donc un article qui va non seulement montrer en quoi les réseaux sociaux peuvent être tout aussi désastreux que bénéfiques selon l’usage que nous en faisons, puis présenter des conseils et méthodes en deux parties, montrant comment s’en servir au mieux et réduire le temps perdu dessus.

Utiliser les réseaux sociaux pour réussir ses études

Les réseaux sociaux, c’est quelque chose d’extraordinaire pour votre vie d’étudiant, et ce, pour plusieurs raisons. Ils permettent tout d’abord de communiquer avec des personnes de votre entourage, qui pourront vous aider au besoin. C’est bien plus simple de demander un coup de main à l’aide d’un tweet ou d’un message Facebook que d’appeler la personne concernée ou de lui envoyer un email détaillé et structuré, n’est-ce pas ?

De plus, vous aurez toujours la possibilité de discuter avec des personnes qui vivent à l’autre bout du monde, et qui ont des croyances, une éducation, des compétences fondamentalement différentes des vôtres. Cela peut être très intéressant dans un certain nombre de cas – au-delà de cet exposé sur la culture australienne plié en un questionnaire sur Tumblr, pensez par exemple à ces millions de personnes qui pourront vous faire remarquer que he wants, ça prend bien un S. (D’un autre côté, si vous faites encore cette faute, j’espère que les autres élèves de votre classe seront capable de s’en rendre compte avant de faire appel à des natifs…)

Un autre avantage des réseaux sociaux ? La coordination. Ma promotion a un groupe Facebook où nous partageons l’avancement de nos devoirs les plus compliqués (j’en profite pour lancer un regard accusateur vers ma chère prof de compta) et nous posons des questions. Nous avons également mis toutes nos notes de cours magistraux en commun sur Google Drive, et le lien est disponible sur le groupe Facebook de la classe : cela permet de toujours être à jour sur le cours, même si on en rate un par accident ou si le professeur parle assez vite pour qu’il faille bien deux ou trois personnes pour ne rien rater ! Enfin, pour nos projets de recherche et autres exposés par groupe de quatre ou six, l’idéal reste une conversation Skype : fini le temps perdu dans les transports, l’inconfort des chaises de la bibliothèque universitaire et autres odeurs de frites au restaurant.

Avez-vous déjà trouvé un emploi grâce à LinkedIn ou Viadeo ? Personnellement, non – mais mon dernier employeur a tenu à vérifier mon profil LinkedIn (et apparemment, il en était satisfait, puisque depuis, je traduis régulièrement des romans pour cet éditeur).

Trop, c’est trop

Le problème, ce n’est donc pas l’existence des réseaux sociaux. C’est le fait qu’on les utilise beaucoup, beaucoup trop. L’utilisateur de d’Internet moyen, comme vous pouvez le voir ci-dessous, passe près de 10% de son temps en ligne sur les réseaux sociaux, et c’est beaucoup trop.

Vous commencez à travailler, motivé et sérieux, mais vous avez oublié de couper Internet sur votre smartphone ? Après dix minutes, vous recevez une notification, quelqu’un vous a vu en ligne et vous envoie un message. Pire encore, vous pouvez simplement laisser l’onglet ouvert sur votre navigateur et y retourner toutes les cinq minutes, même s’il n’y a aucune nouvelle, simplement parce que bon, les réseaux sociaux, c’est quand même plus tentant que cet exercice de compta.

On retire de cette utilisation des réseaux sociaux plusieurs problèmes importants :

  1. La perte de temps occasionnée, tout simplement.
  2. Le fait que nous soyons maintenant toujours connectés peut s’avérer anxiogène en temps d’examen, lorsqu’il faut passer deux, quatre ou six heures sur une épreuve sans pouvoir se connecter. Ce n’est pas très important, vous n’allez pas faire une crise de manque, évidemment, mais c’est un facteur de stress supplémentaire, et pouvez-vous vraiment vous le permettre lors des concours et examens ?
  3. La fin de la distinction des éléments qui devraient être partagés sur les réseaux sociaux. Vous ne comprenez pas ce que j’entends par là ? Allez donc jeter un coup d’œil à l’excellent Zéros-Sociaux, qui nous montre le pire de Facebook, par exemple. Respectez donc à la fois votre dignité et vos amis, et épargnez-nous les détails de votre vie privée.

Quelques solutions pour perdre moins de temps et être plus efficace

Alors ça y est, vous êtes convaincu, vous voulez à la fois être plus efficace et perdre moins de temps sur les réseaux sociaux ? Voilà donc quelques astuces pour vous y aider, selon le réseau social. N’hésitez pas à demander d’autres réseaux dans les commentaires !

Facebook

  • La bonne utilisation : un groupe de promo, des échanges avec vos camarades de classe, la planification d’événements. Point.
  • Gagner du temps : installez le programme Facebook Messenger, qui vous évite de lire le fil d’actualité tout en affichant quand même vos notifications et vous permettant de continuer les discussions. Évitez de poster des photos et statuts à outrance ; un par jour, c’est déjà largement assez. Si vous en faites plus, prenez le temps de vous demander si ça en vaut vraiment la peine.

Twitter

  • La bonne utilisation : partager son travail avec d’autres utilisateurs, demander des avis et conseils à des spécialistes ou simplement à des gens dans la même filière, mais dans une autre école.
  • Gagner du temps : alors là, je suis ouverte aux suggestions. Twitter est le réseau social le plus difficile à gérer côté temps, selon moi. Je n’ai personnellement pas trouvé d’autre moyen que de désactiver mon compte le temps des examens, personnellement, mais n’hésitez surtout pas à proposer vos idées !

LinkedIn et Viadeo

  • La bonne utilisation : celle que vous en faites. On ne peut pas vraiment dériver.
  • Gagner du temps : réactivez les alertes mail. À moins que vous ne soyez célèbre dans votre domaine, ça ne devrait pas trop prendre de place dans votre boîte de réception ; vous pourrez répondre aux notifications et les mails vous rappelleront de mettre votre CV à jour de temps en temps. C’est largement suffisant.

Tumblr

  • La bonne utilisation : partager avec des gens du monde entier pour conduire des sondages ou demander des relectures et des avis sur vos travaux.
  • Gagner du temps : là encore, je n’ai pas vraiment trouvé de solution concrète pour éviter d’y passer trop de temps : il va falloir faire travailer votre volonté !

StayFocusd

Je vous l’accorde, pour Twitter et Tumblr, je n’ai pas proposé de solution efficace spécifique à ces sites. Cependant, il existe une extension Chrome qui répond au doux nom de StayFocusd et vous permettra de limiter le temps quotidien passé sur les sites de votre choix : installez-le et vous gagnerez un temps fou !

Créer un blog ? 

Vous voulez vraiment vous exprimer ? Eh bien, créez donc un blog plutôt que d’utiliser toutes ces plate-formes. L’audience sera peut-être un peu plus limitée, mais vous aurez la liberté de votre propre plate-forme, vous pourrez poster au rythme que vous voulez, mettre le contenu que vous désirez, et surtout, il vous permettra de former votre image pour toutes les personnes qui pourraient être intéressées.

Si vous avez des questions, des remarques, des conseils ou des suggestions, l’espace commentaire vous attend juste en-dessous ! N’hésitez pas non plus à faire bon usage des réseaux sociaux ; après tout, puisque nous avons montré ici qu’il ne fallait pas forcément s’en passer, profitez-en pour partager cet article avec vos amis !

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Le pouvoir de la sieste éclair

Vous en avez peut-être entendu parler, de cette fameuse « power nap » censée régler, comme par magie, tous vos potentiels problèmes. Merveilleux, n’est-ce pas ? Eh bien, aujourd’hui, parlons-en plus en détail. Et commençons par apprendre son nom français : la sieste éclair.

M’ouais, power nap, c’était plus classe, je vous l’accorde. Mais comme nous avons décidé, dans le dernier article de Réussir Mes Etudes, d’étendre notre vocabulaire et d’utiliser un français correct, il faudra continuer à utiliser l’expression « sieste éclair ».

Commençons donc par définir le concept de sieste éclair, avec notre cher ami Wikipédia, qui nous explique qu’il existe « plusieurs types de sieste : la micro-sieste, qui dure moins de 5 minutes, la sieste éclair, qui dure généralement entre 10 et 30 minutes, et la sieste royale, à partir d’une heure ». Alors ce qui définit la sieste éclair, c’est tout d’abord sa durée : entre 10 et 30 minutes, et surtout pas plus.

Mais attendez… J’oublie le plus important : pourquoi faire une sieste éclair ? Eh bien, si les petits enfants font la sieste l’après-midi, ce n’est pas très bien vu dans le monde adulte ; pourtant, même ceux qui dorment assez la nuit, et plus encore pour ceux qui manquent de sommeil, bien des gens sont victimes d’une augmentation naturelle de leur fatigue l’après-midi, environ 8 heures après s’être réveillés. Des études montrent que vous pouvez être plus alerte, réduire le stress, et améliorer vos réflexes et vos capacités intellectuelles, en faisant simplement une sieste en début d’après-midi. Voilà ce qu’on appelle une sieste éclair : une pause de moins d’une demi-heure pour plus de patience, moins de stress, un meilleur temps de réaction, une mémoire plus efficace, une plus grande productivité et une santé améliorée. Bref, la sieste éclair est une solution miracle pour se sentir mieux au quotidien !

Le sommeil est cumulatif : si vous dormez moins une nuit, vous le sentirez non pas le jour même, mais le lendemain. Et si c’est le cas plusieurs nuits d’affilée, vous créerez un déficit de sommeil, très négatif sur le plan physique autant que d’un point de vue psychologique. Cependant, il a été scientifiquement prouvé que 20 minutes de sommeil l’après-midi ont un effet plus bénéfique que 20 minutes de sommeil supplémentaires le matin. Il semblerait que le corps humain soit programmé pour une sieste, ce qui explique ce coup de barre vers 14h.

Pourquoi ne pas dormir plus d’une demi-heure ? Parce qu’au-delà de vingt-cinq minutes, vous entrez dans les phases de sommeil profond : le réveil est plus difficile, et il sera complexe de bien dormir la nuit suivante. Cependant, je vous conseille de régler votre réveil pour une demi-heure plutôt que vingt-cinq minutes : on ne s’endort pas immédiatement. Si vous allez vous coucher à 13h30, mettez votre alarme à 14h : selon votre fatigue, vous dormirez 5 à 25 minutes. Si vous ne vous endormez pas, ne paniquez pas : c’est juste que votre déficit de sommeil est très faible. Vous aurez cependant eu une pause et un moment de calme, ce qui fait tout autant de bien à votre organisme qu’une véritable plage de sommeil.

Vous avez déjà testé la sieste éclair – et vous avez réussi à vous lever après 25 minutes plutôt que de vous rendormir quatre heures ? Venez en parler dans les commentaires !