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Gestion du stress Motivation

Comment et pourquoi écrire un journal ?

Te rends-tu compte du stress, de la fatigue que tu endures juste parce que tu ne prends pas le temps d’accepter et d’exprimer tes émotions ? En écrivant ce que tu ressens, tu peux libérer ton esprit et ton coeur et mettre de côté tes pensées négatives. Tu peux aussi écrire tes pensées positives pour qu’elles restent à jamais dans ta mémoire et pour leur donner plus de poids. Ecrire un journal, c’est libérer des pensées et des émotions qui s’accumulent dans nos vies.

Mais pour ça, il faut prendre l’habitude de tenir un journal. Et c’est une habitude difficile à prendre, parce qu’écrire ne libère pas toujours. Parfois, c’est une corvée plus qu’une libération. Et souvent, tu as l’impression de ne rien avoir à dire. Mais même quand on a l’impression qu’on n’a rien à dire, il faut écrire dans son journal, sinon l’habitude se perd très rapidement.

Est-ce que tu veux commencer à tenir un journal ? Tu hésites mais tu te dis que ça ne te ferait pas de mal ? Tu as déjà commencé, mais tu voudrais aller plus loin ? Quel que soit le scénario qui te correspond, j’ai des conseils pour toi.

Comment prendre l’habitude de tenir un journal ?

person writing on white paper

Facilite-toi la tâche

Plus tu organises ton écriture à l’avance, plus elle sera facile. Par exemple, en écrivant tous les jours à la même heure, tu crées une routine (du matin ou du soir) qui rend tes journées plus structurées et qui fait faire moins d’efforts à ton cerveau.

Ecrire tous les jours est très important, parce qu’il ne faut pas que tu aies besoin de compter les jours. Par contre, la quantité que tu écris ne dépend que de toi. Est-ce que tu préfères te fixer un objectif de temps ou un objectif de quantité ? N’oublie pas que ton journal ne sert qu’à toi : écrire dans le vide n’est pas un problème, personne ne viendra te reprocher d’avoir utilisé trop de mots. Avant, j’utilisais le nombre de mots et je me disais que j’allais écrire 500 mots par jour et ne pas arrêter tant que je ne les avais pas écrits (bien sûr, ça n’empêche pas de les dépasser). Depuis que je tiens mon journal sur papier plutôt que sur ordinateur, j’utilise une limite de temps : je mets mon minuteur (qui me sert aussi à la méthode Pomodoro !) sur cinq minutes et j’écris jusqu’à ce qu’il sonne. Si je n’ai rien à dire, je me force pendant cinq minutes. Si je suis lancée au bout de cinq minutes (c’est généralement le cas), parfait : je n’ai plus qu’à continuer quand ça sonne.

En plus, mon minuteur ressemble à un pingouin, ce qui est un avantage non négligeable.

Trouve une action à effectuer

Ton journal ne doit pas se transformer en to-do list à rallonge. Chaque jour, cherche quand même une action que tu peux prendre et écris-la. Le fait de l’écrire t’aidera à t’engager à la faire. Et puis ce n’est pas forcément quelque chose à faire : tu peux écrire quelque chose que tu veux arrêter de faire. Tu peux aussi écrire une affirmation positive qui va te remotiver si tu as une baisse d’énergie.

Reviens sur ce que tu as écrit

Une fois de temps en temps, relis des anciennes entrées de ton journal. Prends le temps de te demander ce qui a changé dans ta vie depuis. Vois si tu as fait des progrès dans ton caractère, dans tes notes, dans ton attitude de travail. Et surtout, prends le temps de profiter des beaux souvenirs que tu as créés !

Quelques idées pour trouver l’inspiration

person in black adidas cap sitting on bench writing on notebook

Il y a des jours où l’inspiration vient plus difficilement. Pas d’inquiétude, j’ai ce qu’il te faut : des idées de thèmes à explorer ! Mais sur le fond, il y a aussi des choses à garder à l’esprit. En particulier, le fait de ne pas te mettre la pression. Tu n’écris que pour toi. Personne ne viendra juger tes fautes d’orthographe, tes tournures de phrase bancales ou le ton sur lequel tu t’exprimes. Tu es entièrement libre d’écrire comme tu en as envie. Le simple fait de te débarrasser de cette pression devrait t’aider à avancer.

Voilà maintenant les idées !

  1. Comment s’est passée ma journée en cours ?
  2. Qu’est-ce que je voudrais améliorer dans ma façon de travailler cette semaine ?
  3. Quelle est ma plus grande fierté de la journée ? (Et oui, ça peut être des toutes petites choses, du moment que c’est une chose positive de ta journée.)
  4. Qui m’a fait plaisir cette semaine ?
  5. Qu’est-ce que j’ai fait de bien cette semaine ?
  6. Comment est-ce que je me sens par rapport au semestre dernier ?
  7. Qu’est-ce qui a changé récemment dans ma façon de vivre ?
  8. Pourquoi est-ce que j’ai envie de réussir ?
  9. Qui peut m’aider à réussir ?
  10. Qu’est-ce que je devrais changer dans ma vie pour atteindre mes objectifs ? (Essaie de te concentrer sur les actions que tu peux faire.)

Bon courage et bonne tenue de journal !

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Oser, c’est gagné !

Dans le dictionnaire oser est un verbe qui se rapporte à l’audace. Oui mais alors concrètement c’est quoi ? et pourquoi me prends-t ’il l’envie de faire un article sur ce petit mot qui peut soulever des montagnes.

JEFF BEZOS, l’envie d’oser

J’ai déjà fait une référence à Jeff Bezos, le fondateur d’AMAZON mais il est l’un des exemples qui illustre parfaitement le sujet de mon article. Comme beaucoup il avait un rêve, une envie et ce qui est marrant avec lui, c’est qu’il croyait tellement en la réussite de sa compagnie qu’il lui a donné vie avant qu’elle ne soit lancée. Une image a fait le buzz il y a quelques temps où on le voit à la fin des années 80, dans une pièce très étroite et simple avec une affiche de papier collé au mur, écrit à la main « Amazon », sur la porte de son prétendu bureau, l’encart le désignait déjà comme le big boss.  Il fallait oser n’est-ce pas ?!

Ce qui a provoqué chez lui un déclic à la création de son entreprise, c’était l’ascension fulgurante du Web. Il a vu en cet ovni, une formidable brèche dans laquelle il a osé s’engouffrait. Il possède aujourd’hui une multitude d’entreprise.

Pourquoi oser ?

Son exemple n’est pas anodin, oh que non ! Même toi qui lit cet article peut oser, peut-être pas comme le fondateur d’Amazon mais à ta façon. Si je prends mon vécu personnel, qui est donc un vécu plus « mortel » que notre dieu du livre électronique ; j’ai osé parler anglais lors de mes entretiens d’embauche, ouvrir un blog rédiger totalement en anglais, commencer à m’intéresser à diverses choses liées au digital afin d’ajouter de la valeur en plus lors de mes entretiens. Bref j’ai fait preuve d’audace, ça passe ou ça casse. Ne jamais oser quelque chose peut importe l’échelle du projet, te fera éviter une prise de risque et une chance de te hisser à la vraie place que tu dois occuper. Tu ne vivras jamais ce sentiment d’accomplissement et de te dire : je l’ai fait, c’est simple mais ça revigore ton ego, crois-moi. En osant tu découvre également ton tempérament, aventureux ou audacieux. Tu ajoutes du piment à ton coté pro ou ton coté perso. Tu te façonnes s’en t’en rendre vraiment compte. Et puis si tu n’oses pas tu ne sauras jamais.

A mon sens les étudiants de maintenant se trouvent dans un environnement qui leur offre milles opportunités à saisir :

  • Le web à cassé les barrières
  • L’innovation est de plus en plus acceptée voir plébiscitée
  • Le travail évolue et beaucoup de personnes ouvrent leur propre start up et disent adieu au monde du salariat
  • Il est possible de se former seul en ligne sur presque tous les sujets
  • Tu peux faire des études a distance

Comment oser ?

Je vais en décevoir plus d’un mais il n’y a pas de recette miracle ! Oser doit dépendre de votre propre vécu, vos projets, vos ambitions. Ce que vous voulez changer ou améliorer. Cela peut être lié à un départ à l’étranger dans le cadre de vos études ou d’une opportunité pro, dans les 2 cas il faudra quitter ses repères et en trouver de nouveaux, cela peut-être osé parler en public etc… C’est vous qui définissez ce que vous ferez pour y arriver.

LE MOT DE LA FIN

Tu l’auras compris les codes sont bouleversés, et tel Mr Amazon qui a vu en internet son salut, il faut savoir tirer parti du monde qui bouge autour de soit et… oser !

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Comment surmonter l’échec ?

Il y a des choses qui ne s’apprennent ni à l’école, ni chez soi. Il y a des choses que l’on doit malheureusement apprendre seul. Peut-être aussi parce que la société refuse cette possibilité. Je veux parler de l’échec. En général, on nous apprend comment réussir, mais pas comment surmonter un échec.

Après tout l’échec existe partout, je suis même sûre qu’en lisant cet article, un revers vous vient à l’esprit.

Dans la logique des choses le premier échec que vous connaitrez viendra de votre apprentissage, ou vos études donc. Peut importe là où vous échouerez le plus important c’est d’en ressortir grandi. Un jour quelqu’un m’a dit que l’échec était un pilier du succès. A ce moment-là je ne comprenais pas trop ce que mon ami essayait de me dire mais j’ai vite réalisé qu’il avait raison.

Et que dans certaine culture l’échec était bénéfique pour ressentir le plaisir de la réussite, quelque chose du genre « Pour connaitre la soif il faut traverser le désert », m’voyez un peu ce que je veux dire.

La première chose à faire est de se remettre en question et tirer le positif de la faille. « Oui j’ai échoué, c’’est difficile à admettre, mais j’ai quand même pu réaliser des choses que je n’aurai pas forcément pensais pouvoir faire » Il faut vous valoriser. Ne focalisez pas sur le négatif…du moins pas immédiatement, c’est primordial si vous voulez en sortir.

Maintenant vous pouvez penser à pourquoi selon vous, il est possible que vous ayez échoué : cette prospection permettra de dessiner vos futures démarches vers un sens qui vous éloignera de l’échec. Faites cela avec optimisme, le but n’est pas de vous tirer une balle dans le pied.

Et dites-vous une chose, de grands hommes se sont cassé la figure avant de connaitre un destin prolifique. Si vous ne me croyez pas, pensez à Bill Gates ou à Jeff Bezos !

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Donnez du temps au temps

Qu’est-ce que c’est que ce titre ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

Est-ce que vous avez déjà eu cette sensation d’impatience ? Que les études n’avançaient pas assez vite ? Que vous ne compreniez plus pourquoi vous étiez là ? Que votre vie (sur les bancs de l’école) était ennuyante ? Que vous ne progressiez pas assez vite ?

Tout n’arrive pas du jour au lendemain. Les résultats, les réussites, la reconnaissance. Je pensais que si. Ou plus exactement, je pensais que, pour moi, si. Ce que les autres ont mis des années à apprendre et à réaliser, je peux, moi, le faire en 6 mois. D’ailleurs, en 6 mois de stage, c’est bon, je connais tout d’une boite, et je ne veux pas y rester, j’ai déjà fait le tour. Certaines études estiment qu’une personne de notre génération (en gros, génération Y et Z), en moyenne, va travailler dans 13 entreprises différentes dans sa vie professionnelle. Soit une différente tous les 3 ans. Mon père, lui, il en a fait une en… 25 ans.

Revenons au sujet. Prenez du temps. Prenez votre temps. Alors oui, on se met la pression pour avancer plus rapidement, faire des doubles ou triples licences, enchainer, parce qu’on veut tout voir et tout savoir. C’est très bien de faire plein de choses différentes, à deux conditions :

  1. savoir se poser régulièrement pour savoir où on en est
  2. savoir se poser régulièrement pour savoir où on va

Sans rigoler, posez-vous. Prenez ce moment pour faire le point. Savoir ou vous en êtes. Vous rappelez cette conversation avec telle personne, les envies que vous aviez en début d’année, ce que tel prof vous a dit, ce que telle émission, telle vidéo vous a appris. 2h, rien que pour vous, au moins une fois tous les 3 ou 4 mois, ce n’est pas de trop.

Pas la peine de réinventer l’eau chaude, de tout remettre en cause, se faire des plans sur la comète. Prenez simplement rendez-vous avec vous-même, avez votre vous d’aujourd’hui et celui de demain.

Voici quelques questions qui peuvent vous aider :

  • Quelles sont les personnes que j’ai rencontrées et qui peuvent m’aider dans mon développement étudiant et professionnel ?
  • Quelles sont les personnes que j’aimerais rencontrer pour mon développement étudiant et professionnel ?
  • Qu’est-ce que j’ai appris ces derniers mois sur mes volontés futures ?
  • Est-ce que j’ai ressenti une émotion ou une sensation particulière en m’imaginant dans telle ou telle situation plus tard ?
  • Pourquoi je fais ce que je fais aujourd’hui ?
  • Pourquoi suis-je dans cette école, ce stage ?
  • Pourquoi est-ce que j’étudie ce que j’étudie ?
  • Est-ce que quelque chose me plait de faire lorsque je me projette ?

Et puis pour ceux d’entre vous qui rentrent dans la vie professionnelle, je vous conseille de lire cet article que j’ai écrit sur comment réussir à se démarquer en entreprise quand on est jeune !

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Les deadlines, un mal nécessaire

“Il n’y a qu’une seule chose de sûre, à la fin, la mort l’emporte. Je vais mourir, et vous aussi.”

Jean d’Ormesson, auteur de ces mots nous rappelle une fatalité universelle, la vie est une tragédie car nous sommes condamnés à nous éteindre tôt ou tard. Et pourtant, nous sommes bien là, insouciants, naïfs, bref vivants. Alors pendant ce laps de temps, – trop court – qu’est l’existence, exploitons chaque instant au service de notre bonheur.

Le bonheur, ce sentiment de pleine satisfaction issu de réactions chimiques de notre cerveau est atteignable. Mais qui dit atteignable ne dit pas qu’il est à portée de main, ni même une évidence pour tous. À mon sens, une partie du bonheur se trouve dans la réalisation d’objectifs.

Se fixer des objectifs est la clé pour avancer dans la vie et s’accomplir, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Si vous n’avez ni but ni rêve, vous êtes condamnés à subir votre vie. Et si vous lisez cet article, c’est que vous ne voulez pas de ça.

Intéressons nous au cycle de vie des objectifs, qu’ils soient à court, moyen ou long terme, le schéma reste similaire : détermination (de l’objectif), analyse des possibilités, prise de décision et accomplissement – ou non. Avec toujours des ajustements liés à un environnement évolutif, et deux variables : le temps et le volume de travail, selon le degré d’ambition de l’objectif.

Sur le papier la recette est simple, mais dans les faits nous faisons face à un mal invisible, qui nous retarde et dans lequel nous nous complaisons avec plaisir : la procrastination.

La procrastination, ou l’art de remettre à plus tard ce qui peut être fait maintenant est pour le moi le talon d’Achille de l’Homme du 21ème siècle. Certes il n’a pas commencé à procrastiner il y 20 ans, néanmoins avec l’ascension du tandem internet – high tech, cette tendance n’a cessé de progresser car nous sommes sollicités à chaque instant (stratégie des notifications). Sans motivation profonde, il devient difficile de reprendre le contrôle et se dégager du “temps de cerveau disponible” dédié à la réalisation de nos objectifs.

Fact : selon l’étude britannique de Tecmark, nous “checkons” notre smartphone en moyenne 221 fois par jour.

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C’est pourquoi il est essentiel de se fixer des deadlines. Une deadline, où date butoir en Français est une échéance à laquelle vous devez avoir accompli une mission, un travail précis. Écrite noir sur blanc ou dans votre tête, elle peut être de deux natures :

  • Imposée par les autres : Je dois rendre tel devoir maison avant telle date.
  • Imposée par vous-même : Je dois terminer mon CV pour le 03/10/N.

Ces deadlines, vous les côtoyez déjà au quotidien et elles n’ont sûrement pas une place chère à votre coeur vu qu’il s’agit de contraintes. Elles sont d’autant plus détestables dès lors qu’elles vont sont imposées, car pouvant déboucher sur des sanctions. (Si ce n’est pas fait, alors…)

Pourtant, si vous ressassez votre passé et les deadlines que vous avez tant bien que mal respectées, je suis sûr qu’avec le recul vous vous dites que c’était un mal nécessaire. Certes dans l’instant, cette pression peut être facteur de tensions, de difficultés. Mais au final vous avez gagné : expérience, connaissances, compétences, autant de retombées positives qui vous serviront toute votre vie à atteindre vos objectifs.

Soyons d’accord : Ne rien faire parfois, c’est génial. Mais ne rien faire du tout, c’est être condamné à se réveiller un jour et se dire “Merde, j’aurais dû le faire”.

Tout est question de mesure, de motivation et de prise de conscience. Vous en êtes capable !

Pour aller plus loin, je vous recommande vivement cet article sur “l’économie de l’attention”.

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Comment je suis devenu bon en cours

Ma motivation

Mon parcours scolaire jusqu’au bac est moyen. J’ai eu des difficultés en 6ème et en 5ème, beaucoup de difficultés en 4ème et en 3ème, un redoublement en seconde et un bac sans mention. Et pourtant, 2 ans après mon bac, j’intégrais une des meilleures universités de France en Finance, l’Université Paris Dauphine. Que s’est-il passé pendant ces deux années ? Est-ce que je suis subitement devenu un génie tête de classe ? Ou les autres sont-ils devenus moins bons ?

Aujourd’hui, je partage avec vous les facteurs clés qui m’ont aidé à passer d’élève « très moyen » à élève « tête de classe ». Je réalise finalement que la solution pour moi (et qui malheureusement ne convient pas forcément à tout le monde), a été d’apprendre une méthode.

Vous êtes tous capables d’augmenter de façon très significative vos notes

Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est possible. Et souvent il ne faut pas passer plus de temps à travailler que ce que vous faites déjà. C’est là que ça devient très intéressant. Il s’agit d’apprendre à travailler pour être plus efficace. Apprendre à apprendre.

La méthode, il n’y en a pas une qui corresponde à tout le monde de la même façon. Votre propre méthode va évoluer, et vous ne travaillerez pas de la même façon cette année et dans 2 ans.

Le premier élément fondamental pour progresser en classe, c’est de trouver une bonne raison d’être là. Quelle est votre motivation ? Qu’est-ce qui vous pousse à passer 5 jours par semaine assis à écouter des professeurs ? Et là, je vois bien la réponse que vous voulez me donner :

« Je n’ai pas le choix » « c’est obligatoire, si je pouvais je ne serais pas ici » « je ne sais pas du tout pourquoi je suis là et je n’ai pas de motivation ». Oui, ok, vous avez raison. C’est aussi ce que je me disais.

Maintenant réfléchissons différemment. Changeons notre manière de voir les choses.

Dans TOUS les cas, vous allez étudier pendant encore plusieurs années. Vous n’avez pas le CHOIX. En France, c’est comme ça. C’est très bien d’ailleurs, même si ça vous embête un peu 😉

Alors, soit vous subissez encore pendant des années, le train assis sur une chaise, sans comprendre pourquoi vous êtes là ;

Soit vous vous trouvez une bonne raison d’être là, une raison qui vous motive, et qui n’appartient qu’à vous. Ce n’est pas la raison de vos parents, ni de vos amis, ni de votre grand-mère. C’est votre propre motivation, et elle n’appartient qu’à vous.

Je vais en cours tous les jours car je veux ouvrir le champ de mes possibles

Voici des exemples :

  • J’étudie car je suis curieux et que je veux apprendre des nouvelles choses toutes ma vie
  • J’étudie car je souhaite travailler dans tel domaine et que cela me permettra d’obtenir les diplômes nécessaires
  • J’étudie pour gagner de l’argent plus tard
  • J’étudie car j’aime être reconnu
  • Je vais en cours tous les jours car je veux ouvrir le champ de mes possibles
  • Je vais en cours car je veux connaître ce qui me plaît

Je vous propose par la suite un tout petit exercice, qui pourrait vous aider. Personnellement, je le fais régulièrement et il m’aide beaucoup !

Prenez 10 minutes pour vous. Plutôt en silence, ou avec une bonne musique.

  1. Prenez une feuille blanche et noter en gros le titre de la feuille : Mes motivations pour étudier en février 2018.
  1. Ecrivez tout ce qui vous motive, sans réfléchir si c’est bien ou pas. Ecrivez les mots auxquels vous pensez. Ecrivez les phrases auxquelles vous pensez. Ne cherchez pas à écrire bien, mais écrivez beaucoup. Apprendre, s’amuser, découvrir, j’aime les personnes avec qui je suis en cours, cours de sport, avoir de bonnes notes, comprendre comment fonctionne le monde, résoudre tous les problèmes…
  1. Classez ce que vous venez d’écrire, pour essayer d’en sortir 2 ou 3 idées clefs, en faisant des phrases

Mes motivations personnelles pour étudier cette année sont… (À vous de jouer !)

Si cet article vous a plu, vous pouvez également lire celui que j’ai écrit sur Découvrir ses passions plus rapidement.

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Les bonnes raisons de faire du bénévolat lorsque l’on est étudiant.e

Les études universitaires sont très différentes du secondaire. À la fac, les licences comptent pour la plupart beaucoup moins d’heures obligatoires que le lycée. Ça peut être déboussolant, mais c’est aussi une formidable opportunité d’avoir enfin le temps de faire plein de choses !

Et pour ça le mieux et le plus simple c’est souvent de les faire à plusieurs, par exemple en rejoignant une association. Quels que soient tes centres d’intérêts, il y en a pour tout les goûts : jeu de rôles, informatique, AMAP, Bureau Des Étudiants, associations caritatives, de lutte contre les discriminations, de théâtre, musique, dessin, sport, pour faire la fête, aider les plus démunis… Tu as le choix !

Il n’est pas rare qu’en début d’année la ville et l’université organisent des forums des associations pour que celles-ci puissent présenter leurs activités. C’est le meilleurs moment pour découvrir celles qui t’intéresse, et en même temps en jauger l’ambiance. Tu verras, en général c’est très convivial et les bénévoles seront très content.e.s si tu leur poses des questions, donc n’hésite pas 😉

Ceci dit, soyons clairs, simplement payer ta cotisation ne t’amènera pas des dizaines d’ami.e.s, des compétences et connaissances, un changement de point de vue et de l’émulation personnelle. Non, pour ça il va falloir t’investir. S’investir, ça ne veux pas forcément dire prendre un poste au bureau décisionnaire de l’association immédiatement hein -quoi que si tu en as envie essaye- mais tu peux t’investir dans une association de dizaines de manières différentes. Par contre, toutes demanderont au minimum de prendre connaissance du fonctionnement de l’association, ainsi que de ses membres.
Je te laisse maintenant découvrir pourquoi l’engagement associatif c’est vraiment un truc cool !

Rencontrer de nouvelles personnes

Ça paraît peut-être évident, mais ça ne l’est en fait pas pour tout le monde. Les associations ce sont avant tous des lieux où l’on peut trouver d’autres personnes qui ont un centre d’intérêt en commun avec nous !

Il devient alors beaucoup plus facile d’engager la conversation et d’échanger à ce sujet. Si tu es timide pas de panique, tu as tout ton temps, rien ne presse. Viens une fois ou deux aux activités proposées, observe les gens et soit quelqu’un.e t’adressera naturellement la parole, soit il te faudra aller vers l’un.e d’eux. Je te recommande l’un.e des animateur.rice.s ou des habitué.e.s, qui sauront te mettre à l’aise. Iels pourront te renseigner et te présenter aux autres quand tu te sentiras prêt.e.

Si tu n’oses toujours pas, tu peux proposer ton aide, elle sera toujours la bienvenue ! Il y a des centaines de choses à faire et si toutes sont importantes, certaines ne nécessitent pas forcément une grande connaissance de l’association et/ou de compétences particulières… Juste du temps et de la motivation. Tu peux par exemple proposer ton aide pour ranger le local, distribuer des flyers, ou toute autre activité dans laquelle tu te sens à l’aise. Faire est une bonne solution pour passer outre la timidité, et en plus les gens te seront reconnaissants de donner un coup de main !

Une fois la glace brisée, tu verras que c’est plutôt facile d’échanger et de te faire des ami.e.s ; vous partagez tou.te.s au moins un intérêt commun. Certain.e.s trouvent même l’amour dans des associations 😉

Apprendre des choses

Eh oui ! C’est l’avantage des associations : ce sont des lieux où tu vas pouvoir apprendre plein de choses, Que ce soit aux travers des discussions avec les autres membres, par l’expérience, lors de recherches pour un projet ou bien de formations, tu vas forcément découvrir des choses.

Bon, si tu as déjà la science infuse ce paragraphe ne te concerne pas, mais pour tous les autres c’est l’un des gros bonus de ce temps que tu donnes. Et comme tu apprends en contexte, les informations que tu obtiens resteront plus facilement dans ta mémoire. Pour comprendre quelque chose, rien ne vaut d’en faire l’expérience.

Et puis au sein des associations tu peux apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes études, mais qui te serviront dans le monde professionnel ou dans ta vie de tous les jours. Le truc c’est d’y réfléchir et de te demander régulièrement « qu’est-ce que j’ai appris ? ».

Acquérir des compétences professionnelles

J’en parlais un peu plus haut : rien ne vaut l’expérience. Et justement, dans une association tu vas acquérir tout un tas de compétences allant de la prise de parole en public, à la gestion d’équipe en passant par l’organisation d’événements, le démarchage ou encore la diplomatie.

Quelque soit l’association choisie, à partir du moment où tu participes aux activités, tu vas pouvoir faire différentes choses. Tu n’es d’ailleurs pas obligé.e de savoir faire ces choses avant de proposer ton aide, et même au contraire ! Je te conseille de diversifier au maximum tes expériences en essayant de trouver des tâches et activités qui sortent de ta zone de confort. Parce qu’il ne faut pas que tu oublies que tu es bénévole, ce qui veut dire que tu as tout à fait le droit de ne pas savoir et/ou de faire des erreurs.

Par contre, je te conseille tout de même de prévenir que tu ne sais pas faire quelque chose et que tu as envie de découvrir, plutôt que de te lancer tête la première. Ça sera plus confortable pour tout le monde et on pourra te montrer toutes les subtilités de la tâche. De la même façon, si tu fais une erreur ou te retrouves bloqué.e n’hésite pas à demander de l’aide.

Une fois ces savoir-faire et savoir-être acquis naturellement en faisant les choses et en posant des questions, arrive le plus difficile : il va falloir que tu identifies ces compétences et la façon de les valoriser. Je sais que cette étape est souvent très compliquée car on a du mal à être objectif.ve avec soi-même, et qu’on a souvent tendance à se dévaloriser. C’est pour ça que j’y consacrerai le prochain article, histoire d’en parler plus longuement.

Sortir de sa zone de confort

Nous avons tou.te.s une certaine zone de confort autours de nous. Nos petites habitudes, notre café favori, nos ami.e.s de toujours… toutes ces choses qui rassurent mais aussi qui font qu’une certaine routine s’installe. S’engager dans une association, c’est sortir de sa routine transports, fac, BU, maison, et mine de rien c’est super important.

Sortir de sa zone de confort c’est rencontrer de nouvelles personnes qui ne pensent pas forcément comme nous, vivre de nouvelles situations, apprendre à faire face à l’inconnu, voire se confronter à ses limites. Et tout ça le monde associatif le favorise. Bien sûr vous pouvez tout à fait le faire en vous inscrivant en Erasmus par exemple, ou d’un milliard d’autres façons, mais là on parle de l’engagement associatif et c’est un excellent terrain d’aventures.

Tu verras qu’entre tes relations avec les membres, celles avec les autres associations et les structures administratives rien ne se passe jamais comme prévu… et c’est tant mieux ! Car ça nous oblige a faire preuve d’initiative, à coopération pour trouver une solution ou contourner la difficulté.

Et puis il y a aussi le fait qu’une association c’est avant tout un groupe de personnes, d’individualités avec chacune ses objectifs propres, ses contraintes et sa façon de voir le monde. Certaines seront idéalistes, d’autre fatalistes, d’autres encore voudront se mettre en avant ou au contraire se cacher et puis toutes auront une façon différente de penser. De la confrontation de ces individualités vont naître des idées et des réflexions nouvelles. Parfois allant dans le sens des personnes, parfois à l’opposé, mais c’est aussi ce qui fait la richesse d’une association : c’est un lieu de débat.

Il reste encore des tas d’autres bonnes raison de faire du bénévolat lorsqu’on est étudiant,e, comme pour se rendre utile tout simplement, mais je pense que celles que j’ai développées sont vraiment celles qui m’ont le plus motivée à m’investir dans des associations. J’espère que mon article vous aura plu, et n’hésitez pas à me faire part en commentaire des raisons qui vous ont motivé.e.s en tant que bénévole !

Le mois prochain nous parlerons de comment valoriser cette expérience dans un contexte professionnel, afin de trouver un débouché concret à tout ce temps que l’on consacre aux autres, à une passion ou à une cause.

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Je ne sais pas quoi faire de ma vie, et ce n’est pas grave

Toi derrière ton écran qui t’interroges sur ton futur, oui toi jeune lycéen(ne), étudiant(e), travailleur(se). Maintenant que j’ai ton attention, ferme les yeux quelques instants et réponds à ces deux questions : Où te vois-tu dans 1 an ? Où te vois-tu dans 5 ans ? Maintenant que tu as imaginé cela, prends un bout de papier, note tes réponses et range-les précieusement. Dans quelques années, je suis sûr que les retrouver t’amusera beaucoup.

Quoi de plus classique comme question que de vous interroger sur votre avenir ? Après tout, depuis votre plus jeune âge, c’est une problématique qui sans cesse revient sur la table. En repas de famille, autour d’une bière entre amis, lors d’une réunion parents-profs ou bien à la pause-café de votre travail, autant de relations différentes qui se questionnent sur vous et vos aspirations.

De manière assez arbitraire, je dirais que 80% d’entre vous ont changé de souhait de carrière ces 5 dernières années, et auront encore changé d’avis d’ici les 5 prochaines. (Les 20% étant majoritairement ceux qui ont une vocation ancrée depuis le plus jeune âge, dont la bonne connaissance du métier aux yeux de tous et la faisabilité optimisent vos chances de réussite : médecin, enseignant, pompier, gendarme…)  Et pourtant, chaque fois que l’on vous demande « Tu veux faire quoi de ta vie ? » vous vous efforcez de répondre. Pourquoi ?

L’estime de vous-même, le regard des autres, les rêves de jeunesse, la vision biaisée d’un métier, notre système d’éducation, notre société sont autant de facteurs qui vous “forcent” à vous projeter des années plus tard. Pour autant les résultats de ce système de projection ne sont guère satisfaisant : inadéquation entre l’idéal et le réel, changements d’orientation, perte de confiance en soi, être perçu comme versatile… des situations difficiles à vivre avant de pouvoir rebondir.

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Es-ce que je vous incite à ne plus vous projeter ? Certainement pas. Néanmoins il ne faut plus viser d’unique issue. Vous devez faire preuve de discernement et songer à plusieurs chemins possibles. Ne pas savoir ce que vous voulez faire de votre vie n’est pas un problème. En revanche, savoir ce que vous ne voulez pas faire de celle-ci est un début de réponse important.

Votre existence répond de la théorie du chaos, de multiples éléments, parfois même infimes, vont sans cesse remettre en cause toutes vos aspirations, alors la prochaine fois que l’on vous questionne sur votre avenir, ayez le droit de répondre que vous ne savez pas, que vous vivez au jour le jour. Étape par étape, vous trouverez vos réponses, soyez-en sûr.

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Réussir vos études en 2018 avec une évaluation annuelle

Non seulement l’année 2018 a commencé, mais en plus, je suis de retour de vacances. Je n’ai donc plus aucune excuse pour attendre : il faut que je fasse mon évaluation annuelle de 2017.

Et vous aussi.

Pourquoi évaluer son année ?

Vivre la vie de jour en jour, pourquoi pas ? C’est même plutôt bien, et je peux le recommander à la plupart des étudiants que je commence à accompagner, qui sont un peu trop angoissés par leurs notes pour penser à profiter de la vie.

Mais je pense sincèrement qu’il est très bon de se poser devant un cahier une fois par an, et de faire une belle évaluation de votre année. On n’y parlera pas que d’études, loin de là, et je vais d’ailleurs vous raconter pas mal de choses sur plusieurs aspects de ma vie, personnelle comme professionnelle. C’est mon choix que de rendre ça (en partie) public : à vous de voir si vous faites le même choix (sur votre blog, sur un réseau social comme LinkedIn ou simplement dans les commentaires de cet article) ou si vous préférez vous exprimer seulement pour vous-même. Dans tous les cas, s’il vous plaît, ne vous censurez pas dans vos réflexions. Faites une version publique et une privée, si vous tenez à poster une partie en public.

N’hésitez pas non plus à poser vos questions, à partager des leçons apprises ou à donner des conseils aux quelques milliers de lecteurs de Réussir Mes Études qui pourront partager beaucoup plus avec vous et avec l’ensemble de la communauté !

Pourquoi on ne parle pas de résolutions ?

Là, j’ai volontairement évité de parler de bonnes résolutions, plannings quotidiens et autres trucs destinés à échouer quand on s’y met début janvier.

Sur le modèle de Chris Guillebeau, qui l’a fait pendant 10 ans d’affilée sur son blog, mon évaluation annuelle consiste à savoir ce qui a bien marché et ce qui ne s’est pas bien passé cette année, et à me fixer 4 objectifs pour 2018 : un par trimestre.

Le passé : points positifs et négatifs de 2017

Trouvez 6 à 8 points positifs et négatifs à votre année écoulée. En voilà quelques-uns des miens :

Points positifs de 2017

Points négatifs de 2017

  1. Avoir commencé à être très active sur Wikipédia
  2. Avoir rejoint l’équipe SheOwnsIt
  3. Être mentorée
  4. Avoir dépassé les 1000 followers Twitter
  1. Quelques problèmes de santé
  2. Le manque d’énergie qui m’a fait négliger mes blogs
  3. Le fait de ne pas avoir repris le sport

C’est la première fois que je suis ce modèle d’évaluation, et je suppose que vous aussi : Chris propose de reprendre la liste des objectifs de 2017, et de voir ce qui a été atteint et ce qui ne l’a pas été.

Vraiment, l’objectif est de ne pas chercher d’explications, d’excuses, de jugement : notez juste ce qui va bien et ce qui ne va pas bien, n’allez pas chercher plus loin que ça. Une fois que c’est fait, il devient intéressant de vous exprimer sur les causes et conséquences de chaque point. Prenez le temps d’y réfléchir plus sérieusement avant de passer à la deuxième partie de cette évaluation.

Le futur : trouver ses objectifs de 2018

Maintenant que vous savez ce que vous avez fait de mieux et de moins bien cette année, passons aux objectifs de l’année prochaine !

Trouvez les catégories qui comptent pour vous. Personnellement, voilà ce qui compte pour moi :

  1. Emploi principal
  2. Réussir Mes Études
  3. Personal branding et partenariats
  4. Amis et famille
  5. Communautés
  6. Santé
  7. Apprentissage
  8. Finances

Evidemment, ça change pour chaque personne, donc prenez aussi le temps de regarder votre évaluation précédente pour voir quelles catégories s’en dégagent.

Une fois vos catégories créées, on va se fixer 3 à 5 objectifs dans chaque catégorie. Attention, il s’agit d’objectifs SMART, sinon vous n’irez pas loin :

  1. Spécifiques (“gnagna être plus en forme”, c’est non)
  2. Mesurables (“gnagna gagner plus d’argent”, c’est non)
  3. Atteignables (“gnagna être major du concours de Polytechnique”, c’est souvent non)
  4. Réaliste (“gnagna courir douze fois par semaine”, c’est non, et oui c’est pareil que le précédent)
  5. Temporellement défini (“gnagna commencer une nouvelle langue”, c’est non, parce que vous ne dites pas quand).

Voilà mes objectifs :

  1. Emploi principal
    1. Avoir des responsabilités plus étendues (je reste volontairement vague ici, mais ma version perso est plus détaillée !)
    2. Pouvoir prendre deux semaines de vacances d’affilée en juillet sans prendre de retard dans mes articles produits, donc prendre de l’avance sur la rédaction d’ici là
    3. Lancer un projet interne à l’entreprise, qui montre mes compétences, avant juin
  2. Réussir Mes Études
    1. Atteindre 50 000 visiteurs au dernier trimestre de l’année
    2. Déplacer mon business model pour faire payer les entreprises plutôt que les étudiant·e·s
    3. Gagner un revenu stable en dehors des périodes de vacances scolaires
  3. Personal branding et partenariats
    1. Honorer mon partenariat avec SheOwnsIt et être contributrice régulière d’un autre blog pour la deuxième moitié de l’année
    2. Poster du contenu qui a de la valeur au moins une fois par semaine sur LinkedIn
    3. Rédiger un article toutes les deux semaines sur mon blog d’inbound marketing
  4. Ami·e·s et famille
    1. Rentrer voir ma famille une fois par trimestre
    2. Faire une “grande” sortie avec des ami·e·s une fois par trimestre
    3. Rencontrer des nouvelles personnes en allant à des permanences de projets qui me plaisent
  5. Santé
    1. Sortir au moins une fois par semaine pour une activité sociale (la santé n’est pas que physique !)
    2. Commencer un nouveau sport avant la fin de l’année
    3. Préparer mon repas du midi pour que les options “pas chères” soient quand même équilibrées
    4. Perdre XXkg et sortir du surpoids
  6. Apprentissage
    1. M’inscrire en sociologie à l’université
    2. Continuer à créer des pages Wikipédia régulièrement, et organiser des ateliers mensuels
    3. Continuer ma formation sur le thème de l’inbound marketing pour continuer à me former
    4. Lire 75 livres
  7. Finances
    1. Mettre XXX€ de côté chaque mois pour commencer à épargner
    2. Limiter les petites dépenses (restaurant en particulier) pour partir en voyage et me payer un nouvel ordinateur
    3. Embaucher un·e assistant·e personnel·le

Ok, tout ça est fait ?

Impeccable. Maintenant, passez le tout sous forme de tableau et ajoutez une nouvelle colonne.

Et concrètement ?

Comment ?

Vous aviez vos objectifs, maintenant, il faut décider de comment les atteindre. Chris prend l’exemple de “courir un marathon”, qui était dans ses objectifs en 2015 (je crois) : “pour courir un marathon, je dois commencer par courir 5 kilomètres 3 fois par semaine, puis 10km, puis 20km, etc.”

C’est pareil pour vous. Quels que soient vos objectifs, vous devez définir les grandes étapes nécessaires.

Quand ?

Prévoyez tout de suite de bloquer un quart d’heure par mois et une demi-heure par trimestre dans votre calendrier : vous pourrez vérifier chacun de vos objectifs et vous assurer de n’en négliger aucun.

Et le reste ?

Je ne l’ai pas fait, mais c’est une habitude chez Chris Guillebeau : il ajoute à sa liste une liste d’objectifs qu’il aurait pu y intégrer. Comme ça, à la fin de l’année, il peut les réutiliser s’ils sont toujours pertinents.

Quels sont vos objectifs pour 2018 ? Comment allez-vous les atteindre ? Discutons-en dans les commentaires de cet article !

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Qu’allez-vous apprendre maintenant ?

Vous êtes étudiant-e : c’est pour apprendre. Jusque-là, rien de particulièrement choquant, pas vrai ?

Mais il y a tellement de choses à apprendre ! Vous voulez faire un MOOC ? Il en existe des dizaines de milliers. Regarder un TED Talk ? Oui mais lequel, sur les milliers qui existent ? Ou alors, peut-être que vous pourriez apprendre à développer un peu. Mais dans quel langage de programmation ? Le champ des possibles est immense, mais on ne sait jamais par où commencer. C’est tout à fait normal !

Eh bien, la Harvard Business Review nous propose une solution vraiment simple et efficace pour découvrir par où on peut commencer pour apprendre quelque chose. (J’ai inclus le lien de leur article, en anglais, en bas de cet article, n’hésitez pas à aller le lire pour plus d’informations sur la méthodologie.)

En effet, ils ont fait une matrice avec deux critères. C’est aussi simple que ça :

Qu'apprendre maintenant : une matrice facile par Harvard Business Review

Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessus, on a quatre cas de figure principaux seulement. Quand je disais que c’est simple, je ne vous mentais pas ! Voyons rapidement ce que ces cas impliquent pour ce que vous allez apprendre maintenant.

  1. C’est difficile et ça ne sert pas à grand-chose : je laisse tomber, ça n’a pas d’intérêt et ça me fera juste perdre du temps
  2. C’est difficile et c’est important : je prévois le temps nécessaire pour apprendre, par exemple avec le deep work ou la méthode Pomodoro
  3. C’est facile mais ça ne sert pas à grand-chose : si j’ai l’occasion de l’apprendre maintenant, j’en profite. Si l’occasion ne se présente pas, tant pis : de toute façon, je n’y perds rien
  4. C’est facile et très utile : je n’attends pas plus longtemps avant de m’y mettre, j’apprends maintenant et j’en profite toute ma vie !

Et vous, qu’allez-vous apprendre maintenant ?

Lisez l’article original (en anglais) ici.