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Carrière

Comment se constituer un fond documentaire pour préparer ses entretiens.

On ne le répétera jamais assez mais pour être moins stressé et au mieux réussir son entretien le secret c’est la préparation. Et c’est tout à fait vrai.

Alors nous voilà en train de naviguer sur tous les sites possibles et inimaginables afin de nous aider à mieux répondre à la fameuse question « pourquoi vous et pas un autre » ou encore de chercher les qualités les plus bankable pour impressionner le recruteur, qui« matcheront » au mieux avec le poste que l’on souhaite obtenir. Les plus courageux y passeront des heures. C’est très bien d’être consciencieux dans sa préparation mais attention à ne pas se perdre dans le flux d’informations que nous aurons récoltées.  Et justement afin d’y voir claire un travail de veille doit être effectué. Puis de trie, et de restitution de donnée. C’est un travail très long mais les bénéfices que vous en retirer seront insoupçonnés. Un vrai gain de temps pour vos futurs entretiens. Cet article est entièrement basé sur mon expérience et ce que j’ai mis au point afin de réussir mes entretiens et de n’y passer que 1 heure en préparation en me servant de mon document. En effet ce mois-ci j’ai obtenu en moyenne 1 entretien par semaine et parfois j’étais prévenu quelques jours à l’avance…imaginez, si j’avais dû aller chercher toutes ses infos + me concentrer sur les questions du poste en lui-même, je n’aurais clairement pas eu le temps de me focaliser correctement sur l’essentiel et j’aurai bâcler mes préparations. L’idée du fond documentaire m’est venue entre fin septembre et mi-novembre quand j’ai vu mes entretiens s’enchainer et que je n’étais pas correctement armé pour y faire face. Voici la méthode que j’ai utilisé et que je nomme : BOSSBOOK. Car il me dirige dans mes entretiens.

LE SUPPORT 

Je l’admets je suis très old school, le digital j’aime bien, je vis avec mon temps mais il y a des choses pour lesquelles j’aime avoir la matière en main. Dans un souci de praticité j’ai choisi de coucher mon fond documentaire dans un cahier A4 que j’ai acheté chez HEMA. Ils ont une très belle collection, donc inutile de dépenser des fortunes là-dedans. Je pourrais le manipuler à ma guise, l’avoir en main quand je le souhaite. Mais la version digitale est aussi possible, il vous suffit d’ouvrir un logiciel de traitement de texte tel que WORD et vous voilà prêt. Je tiens tous de même à ajouter que le support est obligatoire car la quantité d’informations que l’on peut être amené à y ajouter est conséquente.

ON COMMENCE PAR QUOI ? 

Une fois que vous avez votre support, faites vos recherches et commencer par vous concentrer sur les questions qui reviennent assez souvent, j’en ai cité plus haut mais vous pouvez ajouter :

  • Présentez-vous 
  • Quelles sont vos motivations pour le poste ?
  • Pourquoi avez-vous choisi notre compagnie ?
  • Si je rencontre vos anciens collègues que me diraient-ils de vous ?
  • Quels sont vos motivations dans la vie ?
  • Pourquoi vous souhaitez faire votre thèse chez nous ? (si vous êtes étudiant)
  • Pourquoi avez-vous choisi ce sujet ? (si vous êtes étudiant)
  • Pourquoi avez-vous choisis ce cursus ? (si vous êtes étudiant)
  • Quelles sont vos passions dans la vie ? (si vous êtes étudiant)

J’imagine que vous avez dû consulter pas mal de site sur le sujet, il en existe une floppé sur internet. Dans ce cas tentez de vous rappelez-leur nom et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave ! Comme je le disais il y en a à foison ! Limitez-vous à 3 ou 4 sites internet et comparez ce que chacun apporte comme réponse au sujet de ses questions. Puis prenez des notes. Voyez ce qui vous correspond le mieux, jetez ce qu’il ne vous convient pas. Puis adapter le contenu à vous ! Personnalisez vos réponses ! La plupart des sites donnent des pistes avec parfois des éléments de réponse, il ne s’agit pas de répéter face au recruteur mot pour mot telle phrase car elle sonne bien. Soyez vous-même !

En face de chaque question que vous aurez choisis « d’étudier » mettez quelques pistes de réflexion ainsi vous pourrez y revenir pour chaque entretien. Le but est de se réinventer à chaque entretien tout en gardant une base de réflexion identique que vous adapterez en fonction de l’offre. Gain de temps.

MON EXEMPLE

Puisque pour cet article je me base sur mon propre vécu je vais vous dire ce que cela à donner pour moi. Ma principale difficulté voire ma bête noire dans les entretiens était de répondre à la fameuse question « Pourquoi avez-vous postulé à l’offre d’emploi ? ». Vous l’aurez deviné c’est cette question ci que j’ai attaqué en premier ! J’ai écumé le net à la recherche d’une piste de réflexion solide et je n’ai retenu que 2 sites pour y répondre. L’un des 2 je l’ai découvert justement sur le blog de Lexane en lisant ses articles, il s’agit de ma-carriere-en-main.com et si cela peut aider voici l’article pour lequel j’ai pris des notes et m’a aidé à construire un argumentaire solide et crédible : https://ma-carriere-en-main.com/comment-repondre-a-la-question-pourquoi-postulez-vous-chez-nous/

Le deuxième site est un site en anglais (oui oui j’ai élargi mes horizons par-delà les mers) il s’agit de carrerclassygirl qui à été fondé par Anna Runyan et à été classé auprès de FORBES, rien que ça ! https://www.classycareergirl.com/2013/04/how-to-answer-the-top-ten-interview-questions-video/

Comme vous le voyez je ne me suis pas dispersée dans mes recherches et après avoir consulter une dizaine de sites sur le sujet je n’en ai retenu que 2. J’ai quasi tout le temps osciller entre les 2 pour mon fond documentaire.

Ensuite j’ai préparé un maximum la question qui ouvre chaque entretien… Parlez-moi de vous. J’ai découvert à ce moment là que je ne savais pas me présenter comme 80% des candidats. J’ai lu et relu des conseils sur le sujet sans jamais trouver THE conseil. Jusqu’à que de recherche en recherche je tombe sur le speech elevator. Je ne vais pas m’étendre sur la question ici (je le ferai surement dans mon dernier article) mais si vous le maitrisez, vous jouerez une carte qui vous donnera un sérieux avantage !

Je me suis donc servi d’exemple fournit par une école de commerce qui m’a tellement aidé à mettre des mots sur qui j’étais ! Tant sur le fond que sur la forme.

ET APRÈS ?

Vous avez la mécanique globale à appliquer pour l’ensemble de votre fond documentaire comme je vous le disais c’est un travail de longue haleine mais les heures que vous aurez passé à le construire seront un véritable gain de temps pour vos futurs entretiens. J’ai pu y passer du temps puisque j’étais en recherche d’emploi mais vous pouvez très bien y consacrer quelques minutes par jour si votre emploi du temps ne vous permet pas de vous y consacrer à votre guise.

Afin de nourrir ce que j’avais pu apprendre pendant mes recherches je me suis inscrite sur des webinaires qui traitaient de divers thématiques tels que « les CV et lettres de motivations qui obtiennent des entretiens à coups sur » ou « ce que les recruteurs attendent des candidats ».

MON EXEMPLE

J’ai suivi des webinaires avec monster et do you buzz ce qui m’a permis de continuer à nourrir mon document ET apprendre de nouvelle astuce.C’est ce qui est bien avec ce type de document, c’est qu’il évoluera en même temps que vous !

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Motivation

Oser, c’est gagné !

Dans le dictionnaire oser est un verbe qui se rapporte à l’audace. Oui mais alors concrètement c’est quoi ? et pourquoi me prends-t ’il l’envie de faire un article sur ce petit mot qui peut soulever des montagnes.

JEFF BEZOS, l’envie d’oser

J’ai déjà fait une référence à Jeff Bezos, le fondateur d’AMAZON mais il est l’un des exemples qui illustre parfaitement le sujet de mon article. Comme beaucoup il avait un rêve, une envie et ce qui est marrant avec lui, c’est qu’il croyait tellement en la réussite de sa compagnie qu’il lui a donné vie avant qu’elle ne soit lancée. Une image a fait le buzz il y a quelques temps où on le voit à la fin des années 80, dans une pièce très étroite et simple avec une affiche de papier collé au mur, écrit à la main « Amazon », sur la porte de son prétendu bureau, l’encart le désignait déjà comme le big boss.  Il fallait oser n’est-ce pas ?!

Ce qui a provoqué chez lui un déclic à la création de son entreprise, c’était l’ascension fulgurante du Web. Il a vu en cet ovni, une formidable brèche dans laquelle il a osé s’engouffrait. Il possède aujourd’hui une multitude d’entreprise.

Pourquoi oser ?

Son exemple n’est pas anodin, oh que non ! Même toi qui lit cet article peut oser, peut-être pas comme le fondateur d’Amazon mais à ta façon. Si je prends mon vécu personnel, qui est donc un vécu plus « mortel » que notre dieu du livre électronique ; j’ai osé parler anglais lors de mes entretiens d’embauche, ouvrir un blog rédiger totalement en anglais, commencer à m’intéresser à diverses choses liées au digital afin d’ajouter de la valeur en plus lors de mes entretiens. Bref j’ai fait preuve d’audace, ça passe ou ça casse. Ne jamais oser quelque chose peut importe l’échelle du projet, te fera éviter une prise de risque et une chance de te hisser à la vraie place que tu dois occuper. Tu ne vivras jamais ce sentiment d’accomplissement et de te dire : je l’ai fait, c’est simple mais ça revigore ton ego, crois-moi. En osant tu découvre également ton tempérament, aventureux ou audacieux. Tu ajoutes du piment à ton coté pro ou ton coté perso. Tu te façonnes s’en t’en rendre vraiment compte. Et puis si tu n’oses pas tu ne sauras jamais.

A mon sens les étudiants de maintenant se trouvent dans un environnement qui leur offre milles opportunités à saisir :

  • Le web à cassé les barrières
  • L’innovation est de plus en plus acceptée voir plébiscitée
  • Le travail évolue et beaucoup de personnes ouvrent leur propre start up et disent adieu au monde du salariat
  • Il est possible de se former seul en ligne sur presque tous les sujets
  • Tu peux faire des études a distance

Comment oser ?

Je vais en décevoir plus d’un mais il n’y a pas de recette miracle ! Oser doit dépendre de votre propre vécu, vos projets, vos ambitions. Ce que vous voulez changer ou améliorer. Cela peut être lié à un départ à l’étranger dans le cadre de vos études ou d’une opportunité pro, dans les 2 cas il faudra quitter ses repères et en trouver de nouveaux, cela peut-être osé parler en public etc… C’est vous qui définissez ce que vous ferez pour y arriver.

LE MOT DE LA FIN

Tu l’auras compris les codes sont bouleversés, et tel Mr Amazon qui a vu en internet son salut, il faut savoir tirer parti du monde qui bouge autour de soit et… oser !

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CV et lettre de motivation

Comment pimenter son CV lorsque l’on est étudiant ?

Dans votre cursus scolaire, vous avez surement déjà été amené à vous construire un CV dans le but de rechercher un stage ou pourquoi pas un contrat d’apprentissage. Ou vous êtes tous simplement en plein dans ce processus.

Et c’est un véritable casse-tête pour vous, car qui dit étudiant dit peu expérimenté.

Oui mais voilà VOUS N’ÊTES PAS INEXPÉRIMENTÉ.

En fait vous avez déjà des compétences que vous pouvez faire jouer en votre faveur avec ce que les recruteurs appellent : les soft skills.

Les soft skills

Ce sont des compétences qui sont très liés au savoir être, en voici quelque unes :

  • La ponctualité
  • La curiosité (vous aimez poser des questions, approfondir vos recherches…finalement ce qu’un étudiant fait pendant ses études ;))
  • Votre capacité à vous intégrer rapidement dans un nouvelenvironnement (n’oubliez pas que vous êtes passé, un jour, du lycée à la Fac,peut être avez-vous déménager …)
  • Votre ouverture d’esprit
  • Votre intérêt ou connaissance pour un domaine, un secteur (Vous possédez peut-être un intérêt pour un pays (ça tombe bien cette société dans lequel vous souhaitez postuler à des liens avec ce pays), un intérêt pour l’apprentissage des langues, pour les réseaux sociaux, pour le domaine dans lequel vous étudiez (vous avez déjà une base pour votre speech elevator)…

Les réseaux sociaux

Aujourd’hui si vous regardez les offres d’emploi, on peut voir un changement qui s’opère au niveau des compétences souhaitées ; celui de la connaissance et au mieux de l’animation des réseaux sociaux. C’est une vraie carte à jouer pendant votre entretien. Parfois les recruteurs n’abordent pas le sujet directement mais soyez audacieux, au préalable regarder si l’entreprise possède Twitter, Facebook et j’en passe, si elle en possède dites que vous aimeriez avoir un vrai aperçu d’une animation de réseaux sociaux dans le monde professionnelle (vous ferez jouez votre curiosité ;)) et si elle n’en possède pas alors proposez-vous comme Community manager si cela entre dans votre sujet d’étude et vos possibilités.

Évidemment pour arriver à coucher tous cela sur papier il faut vous questionner, car chaque personne est différente. Alors allez ! Prenez une feuille blanche (ou ouvrez Word) et faite une esquisse du futur salarié ou manager que vous êtes appelé à devenir. Vous avez déjà des atouts, à vous de les trouver !

Quand vous aurez fini votre réflexion, vous pourrez ensuite créer votre CV. Pour en faire un beau et attractif, pourquoi pas utiliser Canva, un outil gratuit pour faire des beaux designs ?

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Motivation

Comment surmonter l’échec ?

Il y a des choses qui ne s’apprennent ni à l’école, ni chez soi. Il y a des choses que l’on doit malheureusement apprendre seul. Peut-être aussi parce que la société refuse cette possibilité. Je veux parler de l’échec. En général, on nous apprend comment réussir, mais pas comment surmonter un échec.

Après tout l’échec existe partout, je suis même sûre qu’en lisant cet article, un revers vous vient à l’esprit.

Dans la logique des choses le premier échec que vous connaitrez viendra de votre apprentissage, ou vos études donc. Peut importe là où vous échouerez le plus important c’est d’en ressortir grandi. Un jour quelqu’un m’a dit que l’échec était un pilier du succès. A ce moment-là je ne comprenais pas trop ce que mon ami essayait de me dire mais j’ai vite réalisé qu’il avait raison.

Et que dans certaine culture l’échec était bénéfique pour ressentir le plaisir de la réussite, quelque chose du genre « Pour connaitre la soif il faut traverser le désert », m’voyez un peu ce que je veux dire.

La première chose à faire est de se remettre en question et tirer le positif de la faille. « Oui j’ai échoué, c’’est difficile à admettre, mais j’ai quand même pu réaliser des choses que je n’aurai pas forcément pensais pouvoir faire » Il faut vous valoriser. Ne focalisez pas sur le négatif…du moins pas immédiatement, c’est primordial si vous voulez en sortir.

Maintenant vous pouvez penser à pourquoi selon vous, il est possible que vous ayez échoué : cette prospection permettra de dessiner vos futures démarches vers un sens qui vous éloignera de l’échec. Faites cela avec optimisme, le but n’est pas de vous tirer une balle dans le pied.

Et dites-vous une chose, de grands hommes se sont cassé la figure avant de connaitre un destin prolifique. Si vous ne me croyez pas, pensez à Bill Gates ou à Jeff Bezos !