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Stage et emploi

Forum carrières : comment relancer un recruteur ?

Je me souviens d’un sondage que j’avais fait l’an dernier sur les forums carrières, demandant à mes followers Instagram s’ils se sentaient concernés par ces événements et s’ils avaient l’impression d’en tirer quelque chose. Les résultats n’étaient pas glorieux, mais plusieurs d’entre vous m’aviez dit par message que ce n’était pas qu’un forum carrières ne sert à rien : c’est que vous n’avez jamais appris à en tirer un intérêt.

Aujourd’hui, on va voir comment tu peux envoyer un message à un recruteur que tu as rencontré lors d’un forum carrières. Le souci de ces événéments, c’est qu’en quelques heures à peine, un recruteur rencontre des dizaines de candidats qui lui correspondent parfaitement, alors qu’il n’y a peut-être même pas encore d’offre à combler. Il faut donc réussir à rester dans la mémoire du recruteur après plusieurs mois.

Tu vas y arriver en envoyant un petit email au recruteur dans les 24 heures qui suivent l’événement. Lis cet article pour découvrir comment exactement !

Agir tout de suite après le forum carrières

Essaie d’envoyer tes messages de remerciement dans les 24 heures qui suivent le forum. Les recruteurs reçoivent constamment des emails. Ils n’ont pas forcément le temps de te répondre, surtout après la fin d’un événement qui leur a fait perdre une demi-journée ou une journée entière de travail. Ils auront donc tendance à tout archiver en bloc, sans y prêter attention.

Mais ils auront sûrement un peu de temps à consacrer aux premiers messages qui sont arrivés. Vise donc un envoi le plus rapide possible après l’événement pour être au tout début de leur liste de mails non lus, quand ils ont encore un peu de motivation pour répondre et se souvenir des gens !

Envoie un message simple et court

Pas besoin de réinventer la roue, il suffit d’envoyer un message de remerciement tout fait. Comme pour un email de remerciement après un entretien, tu remercies le recruteur pour son temps et tu lui fais comprendre que tu veux le revoir. Même si tu as donné ton CV papier, je te conseille de le mettre en pièce jointe de ton mail : comme ça, pas de risque qu’il soit perdu.

Fais court et simple, oui, mais démarque-toi aussi de la masse des candidats. Parle d’un détail qui a fait la différence pendant votre discussion, par exemple un centre d’intérêt dont vous avez discuté ou une question précise à laquelle il a répondu. De cette façon, le recruteur pourra mettre une tête sur ton nom et tout sera plus clair et mémorable pour lui.

Reste pro !

Oui, je sais, on parle juste d’envoyer un email de cinq lignes. Mais justement, cinq lignes peuvent faire plus de dommages qu’on ne le pense. Fais attention au ton que tu emploies dans ton email pour qu’il ne soit pas trop flagorneur ni trop tranquille : agis comme tu le ferais si tu étais déjà dans cette entreprise.

Par exemple, si tu te souviens du nom du recruteur, c’est bien de commencer ton mail par « Monsieur X » ou « Madame X » plutôt que par simple « Bonjour » – en plus ça montre que tu as fait attention à cette personne. Évidemment, si tu postules en startup, il vaut peut-être mieux être plus tranquille, mais en général, il vaut mieux être trop formel que pas assez.

Le template d’email

Bonjour [nom du recruteur],

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de venir au [nom du forum carrières] hier ! [Détail sur votre conversation].

J’ai été très intéressé·e par [détail sur l’entreprise] et je pense que mon [expérience personnelle] ferait de moi un·e bon·ne candidat·e pour [entreprise].

J’aimerais beaucoup que nous discutions plus en détail des offres d’emploi chez [entreprise] quand vous aurez du temps à me consacrer.

Merci beaucoup pour votre attention et bonne journée,

[Ton nom]

Le template rempli

Bonjour Monsieur Bosca,

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de venir au Forum Métiers d’emlyon hier ! J’ai été ravie de rencontrer un ancien de mon association étudiante.

J’ai été très intéressée par votre responsabilité sociale et écologique et je pense que mon expérience de blogueuse ferait de moi une bonne candidate pour votre équipe marketing.

J’aimerais beaucoup que nous discutions plus en détail des offres d’emploi chez La Terre C’est Bien quand vous aurez du temps à me consacrer.

Merci beaucoup pour votre attention et bonne journée,

Lexane

Alors n’hésite plus : envoie des mails et tu pourras enfin tirer les bénéfices des forums carrières !

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Carrière

Mes conseils pour réussir un entretien vidéo

Je me souviens de mon tout premier entretien vidéo. Quand ils ont appelé, j’étais aux toilettes, j’ai décroché en essayant de raccrocher, ils n’ont pas dû voir grand-chose mais j’ai quand même pas eu le job. Mon deuxième entretien vidéo ne s’est pas beaucoup mieux passé : j’étudiais en Chine et on devait répéter chaque phrase trois fois. Je n’ai pas eu ce poste-là non plus. C’est là que j’ai compris qu’il y a un art de l’entretien vidéo, et que j’ai commencé à trouver les bonnes pratiques et à m’entraîner. Pour mon poste actuel, j’ai passé 8 entretiens, dont un au téléphone, un en personne, et six au format vidéo. Et j’ai eu le travail de mes rêves. Tout ça pour dire : un entretien vidéo, ça se prépare.

L’essentiel : t’entraîner à l’entretien en général

Dans cet article, je vais te donner des conseils sur comment réussir un entretien vidéo. Tout ce que je vais te dire ne sert strictement à rien si tu n’as pas d’abord appris à réussir un entretien classique : tes choix vestimentaires, ta caméra et ta connexion ne pourront pas sauver des réponses inintéressantes.

La bonne nouvelle, c’est que ça fait des années que je parle de comment réussir un entretien d’embauche sur Réussir Mes Études : tu peux lire toutes les archives de la catégorie emploi du blog pour trouver les informations qu’il te faut.

Où faire l’entretien vidéo ?

La première chose à faire, c’est de décider de l’endroit où tu seras pour ton appel. Préfères-tu être chez toi, ou vaut-il mieux chercher une salle de classe vide pour éviter les distractions ? Certaines bibliothèques proposent aussi des salles insonorisée avec un Wifi fiable, ça peut être la meilleure solution : à toi de voir ce que tu préfères !

Évite par contre les lieux :

  • publics (comme un café) où il y aura trop de bruit
  • extérieurs (comme un parc ou un balcon) où le moindre coup de vent te sera fatal
  • avec une mauvaise connexion Internet.

Prépare-toi (longtemps) à l’avance

Pour un entretien dans un bureau, tu arriverais en avance pour bien te situer, non ? (Tu ne t’annoncerais bien sûr qu’à l’heure précise au secrétariat, mais un petit tour du hall d’entrée et du quartier ne fait jamais de mal.)

C’est pareil pour un entretien vidéo. Une fois que tu as choisi le bon lieu, visite-le un jour ou deux avant l’entretien. Installe ta caméra et ton kit audio pour l’entretien. Je te recommande de porter des écouteurs avec un micro plutôt que de compter sur l’audio de ton ordinateur/téléphone, qui peut souvent être de qualité discutable.

Vérifie aussi la luminosité de l’endroit où tu es. Assure-toi surtout qu’il ne fait pas trop sombre (on ne pourrait pas te voir) et qu’il n’y a pas de reflets du soleil sur l’écran (pour que tu puisses aussi voir la personne qui te fait passer l’entretien).

Enfin, regarde derrière toi : est-ce qu’il y a un mur blanc ? S’il y a quoi que ce soit d’autre qu’un mur blanc, il faudra bien prendre le temps d’avoir un fond uni (tu peux prendre un poster, par exemple), et si tu ne peux vraiment pas, range au moins parfaitement tout ce qu’il y a derrière toi.

Ordinateur ou smartphone ?

D’ailleurs, sur le choix ordinateur ou téléphone : vérifie qu’il y a une prise près d’où tu es, une panne de batterie en milieu d’entretien c’est l’enfer. Assure-toi que la caméra est à la hauteur de tes yeux (si elle est au-dessus, les ombres te donneront l’air enfantin ; si elle est en-dessous, tu auras un triple menton). En général, c’est plutôt le cas pour les ordinateurs, puisque leur webcam est en haut de l’écran, mais si tu peux faire l’entretien avec ton téléphone, son appareil photo peut être de meilleure qualité que celui de ton ordinateur. Il te faudra par contre un support, par exemple un petit trépied (ça ne devrait pas dépasser les 15€, ça vaut vraiment le coup !).

S’habiller pour un entretien vidéo

C’est tentant de garder son bas de pyjama pour un entretien vidéo, mais si tu as un problème de câble et que tu dois te lever pour le régler, tu auras l’air bien bête ! Habille-toi donc exactement comme tu t’habillerais pour un entretien classique.

Côté coiffure et maquillage, il vaut mieux faire assez léger pour ne pas « polluer » l’image vidéo, mais tu peux y aller à fond sur le fond de teint, qui se voit beaucoup moins à la caméra que dans la vraie vie. Pour le reste, maquille-toi comme d’habitude en évitant les couleurs trop visibles, qui pourraient mal rendre à l’image.

Pendant l’entretien

Fais attention à la pollution sonore et visuelle. Tu ne peux pas y faire grand-chose si le chien des voisins se met à aboyer (sauf si tu as des écouteurs avec un micro – trouve-toi un kit mains libres, ça va vraiment te libérer l’esprit !). Par contre, tu dois absolument éviter les petits bruits qu’on fait sans y réfléchir, comme jouer avec des feuilles de papier ou tapoter la table avec un stylo.

Pareil pour la pollution vidéo. Fais attention à éviter les grands gestes des mains qui peuvent faire planter un ordi peu puissant. De même pour les mouvements de tête, etc.

Ça se voit quand tu regardes ta propre image : si le logiciel le permet, cache ton image pour ne voir que la personne en face de toi. Et quand c’est à ton tour de parler, n’hésite pas à fixer la caméra de temps en temps plutôt que l’image de ton interlocuteur·trice : ça donnera l’air plus direct.

Avec ces petits conseils, tout devrait mieux se passer ! N’hésite pas à partager ton expérience en commentaire de cet article pour aider les prochaines personnes qui le liront !

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Carrière

Self-made-man VS Poursuite d’études

Réussir Mes Études, c’est un blog qui, comme son nom l’indique, a pour but de vous aider à atteindre l’excellence dans celles-ci. Excellence & études, deux concepts étroitement liés dans la société française, qui, historiquement, est très attachée à la culture du diplôme.

Être scolarisé jusqu’à l’obtention d’un baccalauréat, réaliser des études supérieures et enfin s’insérer sur le marché de l’emploi est le modèle classique emprunté par la majorité des français. Ce parcours, encouragé par nos politiques successives a pour but d’élever le niveau de qualification des néo-travailleurs, afin que ces derniers demeurent compétitifs dans un contexte de concurrence à l’emploi globalisée.

Pour réussir (1) en France, il suffit donc théoriquement de suivre ce modèle, qui permet une transition adaptée entre les vies de lycéen, d’étudiant et de travailleur.


Mais si dès la sortie du lycée vous vous sentiez prêt à sortir le grand jeu ?

Que ce soit dans ma vie d’enseignant, auprès des cercles d’entrepreneurs ou dans mon entourage, j’ai rencontré de nombreux profils. L’un d’entre-eux m’a particulièrement marqué : les 15/18 ans porteurs de projet. Je place derrière ce terme ceux qui, très tôt aspirent à entrer dans le monde du travail (2), avec un projet qui leur tient à cœur de développer.

Dans mes échanges avec ces jeunes, une question centrale revient systématiquement :

« Est-ce que je dois faire des études supérieures ou me lancer dans mon projet dès l’obtention du bac ? « 

Aucune des deux options n’est une évidence, tant ce choix est personnel et dépend de votre profil. Aussi je ne vais pas préconiser tel ou tel modèle, mais plutôt mettre en avant quelques pistes de réflexions et ma vision de la chose.

Poursuivre des études supérieures, c’est le choix de la raison, du bon sens. Peut-être pas pour vous, mais aux yeux de la société si, car la norme découle de la pensée majoritaire. Ne pas faire ce choix, c’est prendre le risque de se poser en marge du système.

À première vue, j’aurais plutôt tendance à vous inciter à quitter les sentiers battus, car j’aime beaucoup l’idée qu’on puisse s’en sortir à contre-courant des pensées dominantes. Pourtant je ne le ferai pas, car je pense que notre machine à rêve de réussite est verrouillée.

Dans le titre de cet article, je parle de self-made-man, vous savez ces hommes et ces femmes qui ne doivent leur réussite qu’à eux-mêmes, en étant parti de rien ou presque. Malheureusement je pense que cet idéal est révolu, ou en tout cas que les élus seront de plus en plus rares. Cela réside pour moi du fait que nous sommes entrés dans un système complexe, dans lequel évoluer nécessite toujours plus de connaissances. De la complexité de ce modèle en découle les différents éléments du verrou, que seul un savoir fort et des compétences larges permettent de surmonter. Sans les armes nécessaires, le risque d’échec de votre projet est important

Illustration de cette complexité avec des lignes de code à la matrix

Ces armes, qui sont la clé, peuvent être acquises en autonomie, sans formation. Ce n’est pas la voie la plus évidente, mais grâce à internet notamment, et sa culture du “do it yourself”, c’est possible. Encore récemment des amis issus de formations prestigieuses me confiaient que le gros de leurs études se résumait à du bachotage, que n’importe qui peut trouver sur la toile.

Dans l’absolu, développer vos compétences en suivant une formation diplômante ou via internet mène à un résultat similaire (3)… Malheureusement au yeux de la société, la perception sera bien différente. Prenez deux grands crus de Bordeaux, le premier dans une bouteille avec l’étiquette et le second dans une bouteille sans, vous constaterez que la première inspire la confiance et la seconde la défiance. Le problème est exactement le même avec le savoir. Le diplôme est une étiquette, c’est une garantie pour vos partenaires que vous maîtrisez votre sujet. Sans diplôme, même si votre projet est clair et que vos compétences sont réelles, vous risquez de vous heurter à  un mur.

C’est toute la difficulté de la voie entrepreneuriale actuelle. Le processus de création et de développement est conditionné par la confiance obtenue auprès de multiples acteurs. Votre unique confiance en vous-même et en votre projet s’avèrera souvent insuffisante pour atteindre vos ambitions. Et quoi de mieux pour gagner la confiance de vos partenaires que d’être issu de milieux connus et reconnus ?

La manière dont je présente ce verrou est plutôt péjorative, dans le sens où elle vous prive d’une partie de votre liberté d’entreprendre. Je pense néanmoins qu’elle a des vertus. Suivre des études supérieures, c’est votre assurance vie en cas d’échec, qui rappelons-le sont nombreux quand il s’agit de création d’entreprise. Cette assurance vous aidera à rebondir plus facilement, quitte à retenter plusieurs fois l’expérience si c’est votre souhait, et vous permettra de rassurer vos proches, qui peuvent être inquiets de votre situation.

Loin de ma volonté initiale de ne pas préconiser tel ou tel choix, à la lecture de cet article, un modèle apparaît sans doute plus opportun. Pourtant…

Si jamais vous pensez que votre projet ne peut que fonctionner, de par le contexte dans lequel il s’inscrit, de par l’attente suscitée par le marché, et que dans quelques années il sera obsolète ? C’est mon côté idéologique qui parle, mais je pense que parfois certaines convictions sont si viscérales qu’elles ne peuvent qu’être couronnées de succès. Alors pourquoi pas se lancer, d’autres ont réussi, vous êtes peut-être le prochain !

Homme de dos entrain de faire un schéma sur un tableau blanc

(1) La réussite étant un idéal très subjectif, j’entends par celle-ci une insertion dans la vie active qui vous convient.

(2) Je parle ici des jeunes qui sortent des formations générales technologiques et professionnelles, et qui souhaitent se lancer dans des métiers où l’apprentissage n’existe pas. Ce dernier demeurant la meilleure voie d’insertion pour les filières qui le proposent.

(3) En termes de connaissances pures. Car même si elle est difficilement quantifiable et variable d’un établissement à l’autre, il existe une véritable plus-value quant à l’apprentissage en présentiel, avec des enseignants parfois incroyables. Cette dimension est inexistante ou presque sur internet, où le traitement et l’analyse de l’information nécessite beaucoup de discernement afin démêler le vrai du faux. (savoir s’informer)

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Carrière Orientation

Comment je suis passé de l’ingénierie à l’accompagnement à la recherche d’emploi.

Bonjour à tous, je me présente, je m’appelle Jeff Carlotti et aujourd’hui dans cet article je vais vous parler de reconversion professionnelle. Mais pas n’importe laquelle : la mienne 😉. Je vais vous raconter comment après une école d’ingénieur, je me suis reconverti.


Mon parcours d’étudiant

J’ai été diplômé de l’École Centrale de Lyon en 2013. Cette école fait partie du top 10 français des écoles d’ingénieur françaises selon le sondage de l’Étudiant de 2018. Et vu que je m’ennuyais un peu, j’ai fait un double diplôme en Psychologie Sociale et du Travail.

Puis j’ai commencé à travailler comme ingénieur. Je suis allé en volontariat international en entreprise pendant un an en Italie. À Modène plus exactement. Puis, je suis revenu en France et j’ai travaillé pour une entreprise de conseil et un prestataire logistique.


La découverte de ma passion

Le problème, c’est que je ne m’épanouissais pas du tout comme ingénieur. J’avais la boule au ventre en allant travailler le matin. Ce que je faisais ne me plaisait pas. Vous vous doutez bien que je n’avais pas de résultats à la vue de ce contexte.

Puis, mon meilleur ami Jérôme, qui savait que j’étais passionné par le développement personnel, m’a proposé d’aller avec lui à un atelier en communication. J’ai littéralement adoré. Dans la foulée, je me suis payé une formation en communication à 1800 € en cours du soir.


Ma transition professionnelle

Et la suite ? La formatrice m’a proposé d’être son assistant, toujours en cours du soir. Puis, j’ai connu une période de chômage et je me suis formé à la recherche d’emploi en lisant des livres. C’est alors que j’ai eu l’envie d’enseigner la recherche d’emploi.

La formatrice m’a aidé à donner des cours à l’IUT d’Aix-en-Provence. Puis, j’ai arrêté l’assistanat pour créer une micro-entreprise et faire de l’accompagnement individuel à la recherche d’emploi. Enfin en 2018, j’ai quitté mon CDI d’ingénieur pour devenir entrepreneur.


Conclusion

La moralité de cette histoire ? C’est toujours possible de se reconvertir en cours de route. Donc ne vous mettez pas la pression quand au choix de votre orientation professionnelle. Vous aurez toujours le temps de bifurquer 😉.
Si vous voulez en savoir plus sur mon parcours ou avoir des conseils en orientation professionnelle et en rechercher d’emploi, alors visitez mon site Ma carrière en main !

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Carrière

Comment se constituer un fond documentaire pour préparer ses entretiens.

On ne le répétera jamais assez mais pour être moins stressé et au mieux réussir son entretien le secret c’est la préparation. Et c’est tout à fait vrai.

Alors nous voilà en train de naviguer sur tous les sites possibles et inimaginables afin de nous aider à mieux répondre à la fameuse question « pourquoi vous et pas un autre » ou encore de chercher les qualités les plus bankable pour impressionner le recruteur, qui« matcheront » au mieux avec le poste que l’on souhaite obtenir. Les plus courageux y passeront des heures. C’est très bien d’être consciencieux dans sa préparation mais attention à ne pas se perdre dans le flux d’informations que nous aurons récoltées.  Et justement afin d’y voir claire un travail de veille doit être effectué. Puis de trie, et de restitution de donnée. C’est un travail très long mais les bénéfices que vous en retirer seront insoupçonnés. Un vrai gain de temps pour vos futurs entretiens. Cet article est entièrement basé sur mon expérience et ce que j’ai mis au point afin de réussir mes entretiens et de n’y passer que 1 heure en préparation en me servant de mon document. En effet ce mois-ci j’ai obtenu en moyenne 1 entretien par semaine et parfois j’étais prévenu quelques jours à l’avance…imaginez, si j’avais dû aller chercher toutes ses infos + me concentrer sur les questions du poste en lui-même, je n’aurais clairement pas eu le temps de me focaliser correctement sur l’essentiel et j’aurai bâcler mes préparations. L’idée du fond documentaire m’est venue entre fin septembre et mi-novembre quand j’ai vu mes entretiens s’enchainer et que je n’étais pas correctement armé pour y faire face. Voici la méthode que j’ai utilisé et que je nomme : BOSSBOOK. Car il me dirige dans mes entretiens.

LE SUPPORT 

Je l’admets je suis très old school, le digital j’aime bien, je vis avec mon temps mais il y a des choses pour lesquelles j’aime avoir la matière en main. Dans un souci de praticité j’ai choisi de coucher mon fond documentaire dans un cahier A4 que j’ai acheté chez HEMA. Ils ont une très belle collection, donc inutile de dépenser des fortunes là-dedans. Je pourrais le manipuler à ma guise, l’avoir en main quand je le souhaite. Mais la version digitale est aussi possible, il vous suffit d’ouvrir un logiciel de traitement de texte tel que WORD et vous voilà prêt. Je tiens tous de même à ajouter que le support est obligatoire car la quantité d’informations que l’on peut être amené à y ajouter est conséquente.

ON COMMENCE PAR QUOI ? 

Une fois que vous avez votre support, faites vos recherches et commencer par vous concentrer sur les questions qui reviennent assez souvent, j’en ai cité plus haut mais vous pouvez ajouter :

  • Présentez-vous 
  • Quelles sont vos motivations pour le poste ?
  • Pourquoi avez-vous choisi notre compagnie ?
  • Si je rencontre vos anciens collègues que me diraient-ils de vous ?
  • Quels sont vos motivations dans la vie ?
  • Pourquoi vous souhaitez faire votre thèse chez nous ? (si vous êtes étudiant)
  • Pourquoi avez-vous choisi ce sujet ? (si vous êtes étudiant)
  • Pourquoi avez-vous choisis ce cursus ? (si vous êtes étudiant)
  • Quelles sont vos passions dans la vie ? (si vous êtes étudiant)

J’imagine que vous avez dû consulter pas mal de site sur le sujet, il en existe une floppé sur internet. Dans ce cas tentez de vous rappelez-leur nom et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave ! Comme je le disais il y en a à foison ! Limitez-vous à 3 ou 4 sites internet et comparez ce que chacun apporte comme réponse au sujet de ses questions. Puis prenez des notes. Voyez ce qui vous correspond le mieux, jetez ce qu’il ne vous convient pas. Puis adapter le contenu à vous ! Personnalisez vos réponses ! La plupart des sites donnent des pistes avec parfois des éléments de réponse, il ne s’agit pas de répéter face au recruteur mot pour mot telle phrase car elle sonne bien. Soyez vous-même !

En face de chaque question que vous aurez choisis « d’étudier » mettez quelques pistes de réflexion ainsi vous pourrez y revenir pour chaque entretien. Le but est de se réinventer à chaque entretien tout en gardant une base de réflexion identique que vous adapterez en fonction de l’offre. Gain de temps.

MON EXEMPLE

Puisque pour cet article je me base sur mon propre vécu je vais vous dire ce que cela à donner pour moi. Ma principale difficulté voire ma bête noire dans les entretiens était de répondre à la fameuse question « Pourquoi avez-vous postulé à l’offre d’emploi ? ». Vous l’aurez deviné c’est cette question ci que j’ai attaqué en premier ! J’ai écumé le net à la recherche d’une piste de réflexion solide et je n’ai retenu que 2 sites pour y répondre. L’un des 2 je l’ai découvert justement sur le blog de Lexane en lisant ses articles, il s’agit de ma-carriere-en-main.com et si cela peut aider voici l’article pour lequel j’ai pris des notes et m’a aidé à construire un argumentaire solide et crédible : https://ma-carriere-en-main.com/comment-repondre-a-la-question-pourquoi-postulez-vous-chez-nous/

Le deuxième site est un site en anglais (oui oui j’ai élargi mes horizons par-delà les mers) il s’agit de carrerclassygirl qui à été fondé par Anna Runyan et à été classé auprès de FORBES, rien que ça ! https://www.classycareergirl.com/2013/04/how-to-answer-the-top-ten-interview-questions-video/

Comme vous le voyez je ne me suis pas dispersée dans mes recherches et après avoir consulter une dizaine de sites sur le sujet je n’en ai retenu que 2. J’ai quasi tout le temps osciller entre les 2 pour mon fond documentaire.

Ensuite j’ai préparé un maximum la question qui ouvre chaque entretien… Parlez-moi de vous. J’ai découvert à ce moment là que je ne savais pas me présenter comme 80% des candidats. J’ai lu et relu des conseils sur le sujet sans jamais trouver THE conseil. Jusqu’à que de recherche en recherche je tombe sur le speech elevator. Je ne vais pas m’étendre sur la question ici (je le ferai surement dans mon dernier article) mais si vous le maitrisez, vous jouerez une carte qui vous donnera un sérieux avantage !

Je me suis donc servi d’exemple fournit par une école de commerce qui m’a tellement aidé à mettre des mots sur qui j’étais ! Tant sur le fond que sur la forme.

ET APRÈS ?

Vous avez la mécanique globale à appliquer pour l’ensemble de votre fond documentaire comme je vous le disais c’est un travail de longue haleine mais les heures que vous aurez passé à le construire seront un véritable gain de temps pour vos futurs entretiens. J’ai pu y passer du temps puisque j’étais en recherche d’emploi mais vous pouvez très bien y consacrer quelques minutes par jour si votre emploi du temps ne vous permet pas de vous y consacrer à votre guise.

Afin de nourrir ce que j’avais pu apprendre pendant mes recherches je me suis inscrite sur des webinaires qui traitaient de divers thématiques tels que « les CV et lettres de motivations qui obtiennent des entretiens à coups sur » ou « ce que les recruteurs attendent des candidats ».

MON EXEMPLE

J’ai suivi des webinaires avec monster et do you buzz ce qui m’a permis de continuer à nourrir mon document ET apprendre de nouvelle astuce.C’est ce qui est bien avec ce type de document, c’est qu’il évoluera en même temps que vous !

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CV et lettre de motivation

Comment réaliser une lettre de motivation percutante quand on est étudiant ?

Tu es jeune ? Sans expérience ? Tu recherches un job étudiant, un stage ou un premier emploi ? Et, cerise sur le gâteau, tu ne sais pas comment rédiger ta lettre de motivation ? Alors, cet article est fait pour toi ! Tu vas y apprendre pas à pas comment réaliser une lettre de motivation percutante même si tu es encore étudiant. Tu es prêt(e) ? C’est parti !


1. Pose des questions dans ta lettre de motivation d’étudiant(e)

La première astuce que je te propose est de poser des questions dans ta lettre de motivation d’étudiant(e) afin de capter l’attention du recruteur. C’est un conseil donné par Olivier Warrot, l’auteur du livre Sachez-vous vendre ! que j’ai résumé ici de manière pratique si tu veux en savoir plus !
Ok Jeff, mais quel type de question poser ? C’est super simple. Si, par exemple, dans l’offre d’emploi, il est demandé de savoir un peu parler anglais, tu peux dire : “Si j’ai bien compris, vous recherchez quelqu’un qui parle anglais ?”. Il te suffit donc de reprendre le besoin du recruteur sous forme de question.


2. Remplis ta lettre de motivation d’étudiant(e) avec des exemples concrets

La deuxième astuce, consiste à répondre aux questions que tu as posées de manière à conserver l’attention du recruteur en plongeant directement dans le vif du sujet. Pour ce faire, tu peux utiliser la technique de la coach professionnelle Nicole Licciardi : le “C’était où ? C’était quand ?
Mais en quoi consiste cette technique ? Elle revient à donner un exemple prouvant que tu as la compétence demandée. Par exemple : “En 2013 (“C’était quand ?”), j’ai passé trois semaines à Londres (“C’était où ?”) dans le cadre d’un échange scolaire. J’étais logé chez l’habitant, en immersion totale.” Le recruteur n’a plus qu’à déduire que tu as bel et bien cette compétence.


3. Fais preuve de créativité pour ta lettre de motivation d’étudiant(e)

Avec les deux précédentes astuces, tu vas te différencier de la grande majorité des candidats. Mais tu peux encore faire plus si tu en as envie. Mais comment est-ce possible vas-tu me dire ? Laisse-moi te répondre en te donnant toute une liste d’idées pour sortir du lot !
Tu peux rédiger ta lettre de motivation sous la forme d’une newsletter. Ou bien la rédiger sous forme d’une annonce publicitaire. Ou encore sous la forme d’une histoire du type “Il était une fois. Tu l’auras compris, il suffit de changer de format. Maintenant attention, il faut que cela colle avec ta personnalité et l’entreprise que tu vises ! Pour d’autres astuces encore, cliquez ici.

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CV et lettre de motivation

Comment pimenter son CV lorsque l’on est étudiant ?

Dans votre cursus scolaire, vous avez surement déjà été amené à vous construire un CV dans le but de rechercher un stage ou pourquoi pas un contrat d’apprentissage. Ou vous êtes tous simplement en plein dans ce processus.

Et c’est un véritable casse-tête pour vous, car qui dit étudiant dit peu expérimenté.

Oui mais voilà VOUS N’ÊTES PAS INEXPÉRIMENTÉ.

En fait vous avez déjà des compétences que vous pouvez faire jouer en votre faveur avec ce que les recruteurs appellent : les soft skills.

Les soft skills

Ce sont des compétences qui sont très liés au savoir être, en voici quelque unes :

  • La ponctualité
  • La curiosité (vous aimez poser des questions, approfondir vos recherches…finalement ce qu’un étudiant fait pendant ses études ;))
  • Votre capacité à vous intégrer rapidement dans un nouvelenvironnement (n’oubliez pas que vous êtes passé, un jour, du lycée à la Fac,peut être avez-vous déménager …)
  • Votre ouverture d’esprit
  • Votre intérêt ou connaissance pour un domaine, un secteur (Vous possédez peut-être un intérêt pour un pays (ça tombe bien cette société dans lequel vous souhaitez postuler à des liens avec ce pays), un intérêt pour l’apprentissage des langues, pour les réseaux sociaux, pour le domaine dans lequel vous étudiez (vous avez déjà une base pour votre speech elevator)…

Les réseaux sociaux

Aujourd’hui si vous regardez les offres d’emploi, on peut voir un changement qui s’opère au niveau des compétences souhaitées ; celui de la connaissance et au mieux de l’animation des réseaux sociaux. C’est une vraie carte à jouer pendant votre entretien. Parfois les recruteurs n’abordent pas le sujet directement mais soyez audacieux, au préalable regarder si l’entreprise possède Twitter, Facebook et j’en passe, si elle en possède dites que vous aimeriez avoir un vrai aperçu d’une animation de réseaux sociaux dans le monde professionnelle (vous ferez jouez votre curiosité ;)) et si elle n’en possède pas alors proposez-vous comme Community manager si cela entre dans votre sujet d’étude et vos possibilités.

Évidemment pour arriver à coucher tous cela sur papier il faut vous questionner, car chaque personne est différente. Alors allez ! Prenez une feuille blanche (ou ouvrez Word) et faite une esquisse du futur salarié ou manager que vous êtes appelé à devenir. Vous avez déjà des atouts, à vous de les trouver !

Quand vous aurez fini votre réflexion, vous pourrez ensuite créer votre CV. Pour en faire un beau et attractif, pourquoi pas utiliser Canva, un outil gratuit pour faire des beaux designs ?

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Stage et emploi

Comment booster sa recherche de travail ?

Tu débutes complètement dans la recherche de stage ou de premier emploi ? Ou bien, tu as déjà cherché mais tu n’as pas réussi à décrocher un job ? Oui ? Alors tu es au bon endroit car tu vas découvrir en lisant cet article comment trouver du travail tout en t’amusant.

1. Crée un CV qui sort du lot

Si tu veux te différencier facilement de la grande majorité des personnes, je te conseille vivement de mettre des résultats chiffrés dans ton CV. Tu as été serveur ? Tu as travaillé un mois dans un restaurant et tu accueillais 50 personnes par jour environ ? Alors, si on fait le total, tu as accueilli 50 x 20 jours de travail = 1000 personnes au total. Ça impressionne, n’est-ce pas ? ;).

Après, si tu n’as pas d’expérience professionnelle, tu peux mettre en valeur tes projets scolaires. Si par exemple tu as réalisé une présentation orale devant ta classe, tu peux écris quelque chose du style : « Réalisation d’un exposé devant un public de 30 personnes » Tu as compris l’astuce ! :P. Pour découvrir d’autres techniques sur le CV, clique ici !

2. Écris une lettre de motivation originale

Ensuite, pour la lettre de motivation, je te propose de te différencier en utilisant des questions/réponses. Si, par exemple, tu souhaites travailler chez Macdo, tu peux écrire quelque chose du type : « Vous recherchez une personne capable de respecter une procédure ? En tant que membre de l’association Fitness sur Aix, je suis chargé de vérifier chaque année la conformité des inscriptions (environ 150 inscriptions / an).« 

En reprenant le besoin du recruteur sous forme de question et en donnant un exemple que tu as vécu en guise de réponse, tu montres que tu as la compétence pour le poste que tu vises.

https://ma-carriere-en-main.com/comment-creer-rapidement-une-lettre-de-motivation-qui-retienne-lattention/

3. Apprends à apprendre

Voilà ! Tu as appris pas mal de choses, j’espère que tu es content mais ce n’est pas tout ! Le plus important reste à venir. Il s’agit… d’apprendre à apprendre. Car, c’est bien d’avoir une méthode, encore faut-il la tester 😉 En effet, je ne suis pas dieu ! Je te transmets les meilleures méthodes que je connais.

Après, c’est à toi de les expérimenter, de les modifier. Bref, de te les approprier 😛 Et, si tu demandes des retours sur tes candidatures aux recruteurs… Et bien tu auras des axes d’amélioration. Et tu pourras ainsi devenir de plus en plus performant et avoir de plus en plus de résultats. Prêt à faire partie des personnes qui agissent ? Alors, c’est parti !

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Stage et emploi

Comment trouver un stage en 2018 ?

Vous êtes amené à faire un stage dans le cadre de vos études ? Et vous ne savez pas comment le chercher ? Alors voici quelques conseils pour vous y aider. Le tout sous forme d’exemples personnellement vécus. C’est parti !

Mobilisez votre réseau d’amis

À la fin de ma première année d’école d’ingénieur, je devais trouver un stage ouvrier d’un mois. J’en ai parlé à mon meilleur ami de l’époque : Sébastien. Il s’est avéré que la soeur de Sébastien avait justement fait des études d’ingénieur quelques années auparavant.

Et, comme moi, elle avait dû faire un stage ouvrier. Le sien, elle l’avait réalisé à la Macotab. Une fabrique de cigarettes située à Furiani en Corse. Je ne connaissais pas cette entreprise pourtant située à côté de chez moi.

J’ai postulé par courrier, à l’ancienne, et j’ai été pris. Alors, quand vous devez trouver un stage, demandez à tous vos amis. Vous pouvez même élargir aux personnes que vous connaissez moins. Sait-on jamais, cela peut marcher.

Faites-en part à votre famille

Une autre astuce que je vous livre ici est de, tout simplement, demandez à votre famille. C’est comme cela que j’ai débusqué mon stage de deuxième année d’école d’ingénieur. Nous étions obligés de passer trois mois à l’étranger.

J’ai pensé à l’Italie car c’est un pays qui m’attire énormément. J’ai fait part à ma tante Marie-Josée. Or, Rosette, une amie de ma tante avait un fils du nom de Romain qui avait justement effectué son stage de deuxième année d’école d’ingénieur à l’Università Degli Studi de Modène.

Rosette a donné le numéro de Romain à ma tante et j’ai téléphoné à Romain. Il m’a envoyé la liste de tous les professeurs de l’université avec leurs coordonnées. J’ai choisi le professeur dont la matière m’intéressait le plus et j’ai envoyé un mail de candidature spontanée. J’ai eu un stage même s’il était non rémunéré.

Utilisez le réseau des anciens élèves


Pour mon stage de fin d’études à l’École Centrale de Lyon, j’ai trouvé un stage chez Toyota. Comment ? Et bien parce qu’un ancien élève de l’école est venu pour nous faire une conférence et en a profité pour nous faire passer des entretiens.

J’ai accepté la proposition et j’ai été sélectionné, avec plusieurs de mes camarades de promotion, pour aller passer un second entretien à Valenciennes. Nous y sommes tous montés et nous avons rencontré des opérationnels sur place.

Plus tard, à ma grande surprise, j’ai été pris. Je pensais ne pas avoir brillé en entretien et pourtant ! Voilà comment j’ai obtenu mon stage de fin d’études. Ne négligez pas les anciens élèves de votre université ou de votre école.

Si vous souhaitez en savoir plus sur comment rédiger un CV, une lettre de motivation ou encore comment réussir vos entretiens de recrutement, cliquez ici !

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Carrière

Sortir du lot pour décrocher l’emploi de vos rêves

Vous avez déjà eu le plaisir de lire certains des articles de Jeff sur Réussir Mes Études : en effet, il était rédacteur du blog au dernier semestre et revient en grande forme ce mois-ci avec son article qui vous aide à trouver un stage.

Jeff, vous le savez peut-être, a lancé son propre blog il y a quelques mois. Son blog parle plutôt de carrière, et me paraît être la suite parfaite à Réussir Mes Études pour quand vous aurez votre diplôme !

Les 3 étapes pour trouver son travail idéal

Pour décrocher son travail idéal, on passe toujours par les mêmes étapes :

  1. Trouver ce qui vous correspond le mieux
  2. Acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste
  3. Trouver l’emploi de vos rêves, tout simplement

Les étapes du travail idéal, donc, sont de trouver votre orientation parfaite, acquérir les compétences (pas seulement techniques !) qu’il vous faut pour décrocher le poste, et réussir votre entretien.

Supposons que vous sachiez déjà ce que vous voulez faire de votre vie. Pas de pression : lisez par exemple le témoignage de Frédéric Doillon, aujourd’hui Chief Technical Officer de l’UCPA, pour vous remonter le moral !

Alors, il faudra acquérir toutes les compétences nécessaires pour décrocher le poste… et même plus que ça.

Les compétences ne sont pas que techniques

Cet article est un petit spoiler d’un article à venir. En effet, j’avais prévu de vous faire un guide complet au sujet des soft skills, ces compétences interpersonnelles nécessaires pour bien faire partie d’une équipe et pour s’intégrer dans une entreprise.

Dans de plus en plus d’entreprises, surtout les entreprises américaines s’intallant en France, on vous embauche plutôt sur votre potentiel et sur votre personnalité que sur vos compétences « concrètes ». Ça vous semble bizarre ?

Pourtant, c’est bien plus facile d’apprendre une compétence que d’apprendre un comportement, donc mieux vaut embaucher quelqu’un qui a déjà la bonne attitude !

Par exemple, Air Liquide fait une très belle version de ceci. Au salon Vivatech en mai 2018, j’ai vu qu’ils avaient créé un petit jeu qui fait bien réfléchir. Si on réussit le jeu, ils nous proposent ensuite de candidater pour un travail de data analyst, data scientist ou data architect chez eux, et ils nous forment eux-mêmes !

Mais pourquoi font-ils ça ?

C’est très simple : ils veulent quelqu’un qui sait réfléchir et qui a une bonne attitude.

Et donc, comment sortir du lot pour trouver son emploi idéal ?

C’est très simple aussi : il faut savoir réfléchir et avoir une bonne attitude.

Les soft skills qui feront la différence

Je parlerai bientôt des soft skills en détail dans un guide de Réussir Mes Études, donc pas trop de spoilers.

Dans les compétences les plus importantes pour un recruteur, voilà un top 10 établi par LinkedIn.
(Psst, d’ailleurs, en parlant de LinkedIn : savez-vous bien utiliser LinkedIn et optimisez-vous son utilisation en tant qu’étudiant ?)

  1. Savoir communiquer : éviter le conflit, faire passer les informations sans malentendu et bien comprendre ce qu’on vous dit
  2. Savoir s’organiser de façon autonome et efficace
  3. Savoir travailler en équipe : l’occasion de faire de votre mieux sur les travaux de groupe pendant votre formation, mais aussi de vous investir dans une association !
  4. Être ponctuel : basique et pourtant absolument nécessaire.
  5. Réfléchir de façon critique: on ne vous demande pas d’obéir aveuglément. Si vous avez une bonne idée, présentez-la, et si on vous demande de faire quelque chose de stupide, dites-le (mais sachez communiquer et évitez de dire à votre manager qu’iel est stupide, ça fait mauvais genre).
  6. Bien se comporter en société : à la fois au niveau des attitudes de travail et de l’attitude en dehors du travail, par exemple sur les sorties d’équipe et les moments passés ensemble, vous devriez garder un comportement à la fois professionnel et amical. C’est dur, mais ça se travaille !
  7. Créativité : la créativité se mesure moins facilement que la rigueur. Si l’organisation est deuxième de la liste, on vous demande aussi de savoir engager les gens en écrivant bien et de briller par vos initiatives. Tout ça demande de la créativité.
  8. Communication interpersonnelle : des mots plus compliqués mais en fait c’est juste le point 1 qui est deux fois dans la liste. Bon.
  9. Savoir s’adapter à toutes les situations, parce qu’en 2018, on ne fait jamais le même travail deux jours de suite. Il y aura toujours des nouvelles contraintes, des nouveaux cadres, qui changeront beaucoup de choses : préparez-vous à ces changements de situation et à ne jamais connaître la routine !
  10. Être amical. Ce qui fait un bon collègue, au-delà de ses performances, c’est d’être quelqu’un avec qui il fait bon travailler. Quand on est gentil et amical, ça aide, forcément !

Restez à l’affût : dans quelques semaines au plus tard, sur Réussir Mes Études, je publierai un long article sur comment développer ces 10 compétences et bien d’autres !


Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs Trouvez un emploi qui vous plaît en sortant du lot !” organisé par le blog Ma carrière en main.