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Comment (enfin) progresser en anglais ?

L’apprentissage de l’anglais n’est pas forcément aisé pour qui se contente des 2 heures dispensées par semaine au collège ou au lycée, alors que la pratique de cette langue est un véritable atout dans la vie étudiante, privée, professionnelle… c’est aussi ce qui peut vous permettre de vous distinguer face à la « concurrence ». Voici quelques clefs qui m’ont permis de m’approprier la langue de Shakespeare, step by step, même si j’y travaille toujours !

Vouloir progresser

Même si cela paraît aller de soi, cette étape est cruciale. Ne vous dites jamais « mais de toute façon je suis nul.le ! ». Il faut prendre conscience que les méthodes qui nous sont imposées ne nous conviennent parfois pas, ou ne sont pas suffisantes. Il n’y a pas de fatalité. Si vous voulez vraiment progresser, vous y arriverez en étant vous-même actif/active dans cette démarche.

Se familiariser

Ce qui m’a vraiment aidée lorsque j’étais au collège, c’est de commencer à regarder des films et séries dans leur version originale (quand elle est anglaise), avec sous-titres français. Au début, contentez-vous simplement de prendre cette habitude. Se familiariser à la musique de l’anglais est essentiel pour votre oreille. Petit à petit, des mots, comme des notes, ou des instruments, se détacheront. Le mieux est de commencer par des productions plutôt britanniques type BBC ; l’accent british améliore la distinction des mots.

Evidemment, ce n’est pas un processus instantané, mais progressivement vous serez étonné.e de voir que vous saisissez quelques mots, des phrases courtes, des expressions. Cela peut prendre quelques semaines, quelques mois, quelques années, mais vous verrez les progrès.

Diversifier

Une fois que vous avez engagé cette seconde étape, vous pouvez l’approfondir et la diversifier : vous diriger vers des œuvres américaines par exemple, ou de manière générale ne pas sélectionner forcément des choses dans votre nouvelle zone de confort. Il faut y aller petit à petit. N’hésitez pas non plus à diversifier ce que vous regardez car c’est comme ça que vous enrichirez votre vocabulaire : drames, romances, films historiques, d’action, documentaires, téléréalité, Youtube… goûtez un peu à tout !

Prendre des risques

Le sous-titrage est un filet de sécurité rassurant qui peut vous nuire plus qu’autre chose si vous êtes trop focalisé.e sur celui-ci. Commencez d’abord par basculer les sous-titres en anglais : c’est un exercice qui vous permettra de lire le son directement. Même si vous ne connaissez pas le sens de tous les mots, ce n’est pas du tout grave tant que vous comprenez la signification globale. Persistez, car cela vous permet d’enregistrer l’orthographe des mots et d’encore mieux appréhender la construction des phrases. Vous intégrez aussi la manière de prononcer les mots. Et bien sûr, l’ultime étape est d’enlever complétement les sous-titres. Faites-vous confiance !

Piocher un peu partout

C’est le moment d’être un peu plus actif : dès que vous le pouvez, quand un mot vous interpelle, une expression idiomatique… notez-le. Constituez-vous un petit carnet de vocabulaire, en notant d’où chaque élément provient, cela vous aidera pour la mémoire que de pouvoir le recontextualiser.

Vous pouvez aussi vous attaquer à la lecture ! Je vous conseille de vous diriger vers des livres que vous connaissez déjà très bien en français (par exemple que vous avez lu plusieurs fois, ce qui était mon cas pour Harry Potter…), ou des livres jeunesse, ou encore des livres bilingues. Cela peut faire un peu peur, surtout si naturellement vous n’êtes pas trop habitués à lire, mais vous ferez ainsi d’énormes progrès question grammaire, syntaxe… Encore une fois, l’objectif est de se familiariser avec les structures.

Théoriser

Vous êtes désormais bien armé.e pour vous intéresser à la grammaire « théorique ». Encore une fois, ne soyez pas effrayé.es : l’idée n’est pas d’ingurgiter un bouquin entier par cœur, mais de comprendre les logiques petit à petit pour pouvoir s’adapter à toutes les situations pouvant vous amener à parler anglais. Comprendre et vous faire comprendre, c’est déjà très bien, mais le faire correctement, c’est encore mieux. Et maintenant que vous êtes familiarisé.es avec la langue, cela devrait être beaucoup plus simple ! Vous y reconnaîtrez en effet les formes et utilisations que vous connaissez déjà ; seulement vous comprendrez pourquoi elles s’agencent de cette manière, et vous en comprendrez mieux les subtilités.

C’est ainsi le moment de voir comment on construit une base verbale, comment on peut exprimer une suggestion, un contraste… bref, des clefs qui viennent étoffer votre maîtrise, et a fortiori votre pratique.

Je vous recommande ainsi de vous tourner vers une grammaire thématique (par exemple celle de l’édition Nathan, niveau B2-C2, qui contient aussi une grammaire alphabétique).

S’immerger

Le meilleur moyen de se confronter à l’anglais est encore de l’embrasser entièrement, de s’y baigner, de s’en imprégner, bref : de partir à la source. Le mieux est de voyager seul.e, sans garde-fous, sans personne sur qui s’appuyer. Vous pouvez par exemple partir en auberge de jeunesse dans la ville de votre choix, en Erasmus ou faire du wwoofing ; c’est à mon avis la meilleure manière de rencontrer des personnes et de générer des échanges enrichissants à tous les plans.

Soyez attentifs, à l’écoute, et lancez-vous !

Quelques ressources

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