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S’engager dans des études médicales

Si vous lisez cet article, c’est probablement que vous envisagez de faire des études de médecine. Mais, êtes-vous vraiment fait pour ces études ? Personne d’autre que vous ne peut le dire (et certainement pas moi).

Néanmoins, vous ne pouvez pas prendre cette décision sans savoir ce qui vous attend : or, beaucoup de lycéens, voire même de P1, ne savent pas vraiment ce qu’impliquent les études médicales. Aussi, pour aiguiller votre décision, je vous propose de partager ma modeste expérience d’étudiant en 3e année de médecine pour que vous sachiez vous préparer à ce cursus, en 3 points :

  1. Le travail et les capacités d’apprentissage nécessaires
  2. Les principaux « écueils psychologiques » liés au travail d’externe, et plus largement de tous les soignants
  3. La motivation

 I.  Le travail et les capacités d’apprentissage

Avant même de penser à la spécialité qui vous fait rêver, vous aller devoir commencer par le commencement : la première année de médecine, communément appelée P1, et plus officiellement PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé).

Tout bachelier peut s’inscrire en PACES. C’est un des principes de l’accès aux Universités en France, et le cursus des études médicales ne déroge pas à la règle.  Néanmoins, la P1 est sanctionnée par un concours, et seuls les étudiants réussissant ce concours seront admis en 2e année. Le numerus clausus (nombre d’étudiants reçus au concours) de chaque université est fixé en début d’année par l’Etat. Selon les universités, le numerus clausus représente environ 10 à 25% des candidats. Le concours de P1 représente donc le 1er obstacle aux études médicales. Vous trouverez sur Youtube de nombreuses parodies de la vie d’un P1. En voilà une très bonne faite à Paris et une faite à Grenoble en 2009.

J’ai consacré un article entier à la réussite de la PACES, mais sachez que vous devez au moins :

  • Savoir travailler seul, spontanément, rigoureusement et efficacement
  • Avoir d’importantes capacités mnésiques et de compréhension
  • Être prêt à travailler 10h par jour en moyenne, 7 jours sur 7, pendant 9 mois, sans vacances
  • Être très motivé, et capable de gérer le stress et la fatigue en évitant le recours aux médicaments (Ritaline, anxiolytiques, antidépresseurs…)

Ces compétences sont non seulement nécessaires à la réussite de la PACES, mais aussi à la réussite de toutes vos études médicales. D’ailleurs, la plupart des professeurs de médecine vous diront que si vous avez réussi une PACES, vous serez capable de réussir tous vos examens ultérieurs. Mais attention, il s’agit là des capacités de travail : certains moments de votre cursus seront beaucoup plus démotivants et épuisants qu’une PACES.

Notez bien que la PACES n’est que le premier obstacle à franchir dans vos études et que la suite des études requiert également beaucoup de travail et d’investissement : être étudiant en médecine (et a fortiori médecin) signifie ne pas compter ses heures de travail, travailler à l’hôpital parfois la nuit ou le week-end etc. Sachez d’ailleurs que les médecins font partie des professions les plus à risque de burn-out, et que les taux de dépression et de suicide sont plus élevés chez les médecins que dans la population générale.

La formation médicale ne finit jamais :

  • Pendant vos 6 premières années d’étude, vous apprendrez les bases théoriques et pratiques, le strict minimum pour tous les futurs médecins. Les années sont communément appelées P1, P2, D1, D2, D3 et D4. Sachez que dès la D1 (ou la D2 selon les fac), vous passerez la moitié de votre temps en stage à l’hôpital, l’autre moitié à avoir des cours magistraux, des TP, des TD, …
  • A la fin de la 6e année (D4), vous passez les ECN (épreuves classantes nationales), une sorte de concours où le classement détermine l’ordre des étudiants pour choisir la spécialité et la ville où ils feront leur internat. La préparation des ECN devient très chronophage à partir de la D2.
  • Pendant les 3 à 6 ans suivant, vous ferez votre internat et vous spécialiserez dans un domaine. C’est seulement lorsque vous aurez fini votre internat que vous aurez un vrai diplôme de Médecin, qui vous autorisera à exercer. Notez que la « médecine générale » est une spécialité à part entière.
  • Si vous souhaitez faire une thèse de science dans le cadre d’un double cursus, cela vous demandera au moins un an supplémentaire (pour faire un master 2) et généralement 3 ans de thèse. (J’y consacrerai un article entier)
  • Selon votre spécialité et selon vos projets, vous serez peut être amené à faire un clinicat (au moins 2 ans), où vous exercerez une fonction hospitalo-universitaire. S’ensuivront peut être pour vous l’exercice de différentes fonctions hospitalo-universitaires, pour gravir les échelons et devenir peut-être un jour Professeur des Universités.
  • Dans tous les cas, les médecins ont une obligation légale de formation continue : congrès, séminaires, livres, CD-roms, revues médicales, évaluation etc.

Quoi qu’il en soit, toute une vie à étudier ne vous permettrait pas de connaître toute la médecine.

Sachez donc vous tenir à votre place dans la hiérarchie des connaissances médicales : P1 << externe << interne << médecin. Ne sous-estimez pas non plus l’expérience et les connaissances pratiques des aides-soignants et des infirmiers : ils vous apprendront souvent beaucoup de choses, que vous n’auriez jamais appris venant de vos livres ou de vos professeurs.

II. Les principaux écueils psychologiques

Certains étudiants réussissent brillamment leur P1 et abandonnent leurs études en 2e, 3e ou 4e année. Pourquoi ? Parce que c’est à ce moment que vous êtes pour la première fois confronté au contact avec les patients, à leur souffrance et à la mort : dès la 2e année, vous devrez faire un stage au cours duquel vous participerez aux soins infirmiers (sous la surveillance d’un véritable infirmier bien sûr).

Oui. Être étudiant en médecine, cela veut dire être au contact de malades, qui sont parfois contagieux, gravement atteints, incurables…. Pour réussir des études médicales, vous devez avoir réfléchi à ces questions et surtout ne pas faire de blocage psychologique. C’est avec l’expérience pratique que progressivement vous trouverez quel comportement adopter face aux situations difficiles. Sachez également que vous trouverez souvent auprès de vos aînés et des équipes soignantes (aide soignants, infirmiers, médecins etc) de précieux conseils à ce sujet : une fois la P1 validée, la plupart des étudiants et professionnels de santé sont prêts à vous aider sur tous ces aspects psychologiques.

Ayez une approche scientifique du corps humain :

Dès vos cours de 1ère année, vous verrez en photo des lésions parfois très impressionnantes. Puis, à l’hôpital, vous serez en contact direct avec ces lésions et avec les matières biologiques : les plaies, les viscères, le sang, le pus, l’urine, les selles etc. Certains étudiants se disent a priori rebutés par tout cela, mais dans le contexte médical (avec bien sûr des gants, des équipements médicaux, et une équipe soignante dans les environs) cela devient passionnant.

Voilà donc mon conseil : n’ayez peur ni de ce qui compose normalement le corps humain, ni des lésions et des maladies qui l’affectent. Ayez plutôt un regard scientifique sur ces choses et dites-vous « Waw ! je vois en vrai ce que j’ai passé des semaines à apprendre dans des bouquins ». Je vous conseille d’ailleurs de toujours chercher des photos voir même des vidéos des lésions décrites dans vos cours et vos livres de médecine.

Créez une relation de soin sur des bases saines :

Personne ne peut dire quelle est LA relation idéale et universelle entre un soignant et un patient. Néanmoins, en m’appuyant sur ma maigre expérience d’externe, mes cours de sciences humaines et sociales, et les discussions avec les équipes soignantes (externes, internes, médecins mais aussi aides-soignants et infirmiers), je me permets de lister 3 points fondamentaux de la relation de soin : la distance, l’empathie et l’objectivité. Les mettre en application sera toujours bénéfique pour vos études, votre carrière, et plus important encore, pour le patient.

  • Prenez du recul : ne vous mettez pas « à la place » du patient, gardez une certaine distance et ne vous impliquez pas affectivement. Le soir, lorsque vous enlever votre blouse, vous redevenez un civil lambda : vous devez pouvoir rentrer chez vous sereinement, sans que les difficultés de vos patients ne vous obsèdent.
  • Soyez en empathie avec les patients : vous devez comprendre ce que peut ressentir le patient, ses sentiments, ses émotions. Notez que l’empathie est différente de la sympathie : vous devez avoir de l’empathie pour tous les patients, qu’ils soient sympathiques ou non. Quel que soit le patient, vous devez prendre parti pour lui et défendre ses intérêts, dans toutes les décisions dans lesquelles vous êtes impliqués (à des fins diagnostiques, thérapeutiques, pronostiques etc).
  • Soyez objectif : en tant que (futur) soignant, vous rencontrerez des personnes de toutes confessions, de toutes religions, de tous bords politiques, de toutes origines, avec des personnalités très diverses, des affections très diverses également…. Votre regard doit être objectif : votre travail n’est pas de le juger mais de le soigner. Vous vous devez d’apporter la même qualité de soins à tous, sans discrimination. Notez que dans certaines situations, vous pouvez refuser de traiter un patient (sauf bien sûr en cas d’urgence) et d’éventuellement l’orienter vers un de vos collègues : il s’agit notamment de situations impliquant vos proches, ou concernant des actes tels qu’une IVG, une chirurgie que vous jugez à risque ou non justifiée, voire une euthanasie (si un jour hélas cela devient légal en France…).

Notez que la relation soignant-patient est une relation asymétrique, très différentes des relations sociales habituelles. Avoir un comportement en adéquation avec son rôle de soignant ne s’improvise pas : cela s’apprend, pendant vos stages, et ce quels que soient votre personnalité et votre comportement dans la vie de tous les jours. Que vous soyez timide, extraverti, fataliste, optimiste, cynique, flatteur…, votre comportement lorsque vous revêtez la blouse blanche ne doit plus être le même : adoptez une attitude professionnelle.

Encore une fois, en stage, ne vous prenez surtout pas pour un médecin ! Vous êtes un externe, autrement dit vous n’êtes rien et on ne manquera pas de vous le rappeler.

Préparez-vous face à la souffrance et à la mort !

Vous serez parfois confronté à des patients angoissés, déprimés, devenus handicapés du jour au lendemain, souffrant psychologiquement ou physiquement, confus, gémissant, pleurant, délirant … et parmi eux se trouvent des personnes de tous âges, y compris des enfants. Non, la médecine ne fait pas de miracles : dès vos premiers passages à l’hôpital, vous verrez des gens mourir, certains brutalement, d’autres après une longue agonie. Vous vous retrouverez donc parfois à vous occuper quotidiennement d’un patient pendant des semaines, puis au matin de son décès vous devrez noter des informations sur sa mort, voire laver et préparer son corps pour le rendre à sa famille, en particulier si vous êtes en stage infirmier de P2.

Assurez-vous donc d’avoir réfléchi aux sens de la vie, de la mort, de la souffrance etc. Que vous trouviez des réponses dans une religion, dans vos lectures philosophiques, ou simplement une réflexion personnelle, je vous recommande de les mettre par écrit, car le jour où vous serez face à une situation difficile, ces idées ne vous reviendront peut-être pas spontanément.

Dans certaines facultés, vous aurez aussi le privilège de disséquer des corps humains : certains étudiants sont assez choqués par ces travaux pratiques, non pas à cause des matières biologiques mais à cause du rapport intime et prolongé (faire une dissection prend beaucoup de temps) avec un corps mort, aussi je vous conseille de vous y préparer, par exemple en cherchant des vidéos de dissection et d’autopsie (pour plus d’informations sur les dissections, lisez mon article « N’ayez plus peur des dissections »). Encore une fois, avec un peu d’expérience, que vous arriverez à prendre la distance nécessaire pour profiter au maximum de ces travaux pratiques, qui se révèleront alors passionnants.

Il y a un troisième écueil psychologique possible non négligeable : les responsabilités ! Néanmoins, du haut de ma courte expérience d’externe, je ne me permettrai pas d’aborder ce sujet (un externe a très peu de responsabilités, ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas pour autant beaucoup de travail en stage et qu’il ne se fait pas sérieusement réprimander s’il ne le fait pas dans les temps et correctement). Pensez-y quand même : être médecin, c’est avoir des responsabilités qui engagent la vie des patients.

III. La motivation

Vous ne pouvez pas réussir vos études médicales sans motivation. Ces motivations vous sont personnelles, néanmoins, voilà quelques-unes des choses qui peuvent vous motiver dans la poursuite de vos études médicales

La dimension scientifique à la fois théorique et pratique

  • Acquérir un savoir et un savoir-faire : le cœur de la formation médicale est tourné vers la clinique, c’est-à-dire le fait de savoir prendre en charge un patient du début à la fin (diagnostic, thérapeutique, suivi etc). Vous aurez donc des connaissances théoriques et pratiques.
  • Toucher à tout : en étudiant la médecine, vous avez accès à de nombreux domaines scientifiques, de la biologie à la physique, en passant par la chimie, les mathématiques mais aussi l’informatique voire l’ingénierie au sens plus général. La médecine a recours à tous ces domaines, avec toujours un objectif très concret in fine : guérir (ou du moins, soulager) des personnes malades. En choisissant de faire un double cursus, vous pourrez faire de la recherche, et donc approfondir vos connaissances en sciences fondamentales, mais aussi dans des domaines plus pratiques plus proches du cursus d’ingénieur (applications de la physique, des mathématiques, de l’informatique etc). Bien sûr, vous n’aurez jamais autant de connaissances dans ces domaines que si vous y aviez consacré toutes vos études (comme les étudiants en école d’ingénieur par exemple). Je consacrerai un article entier au double cursus pendant les études médicales.
  • Avoir un accès privilégié au monde du vivant : Au cours de vos études, vous serez probablement amené à faire des travaux pratiques dans des laboratoires d’analyse biologiques (culture de bactéries, analyses biochimiques etc), des laboratoires d’anatomopathologie (observation de pièces anatomiques, de coupes tissulaires au microscope…) voire même des laboratoires d’anatomie (dissections de corps humains).

La dimension humaine

  • Pouvoir aider directement les malades : vous devez engranger un maximum de connaissances théoriques et pratiques pour pouvoir aider très concrètement des personnes en difficulté, en l’occurrence des malades. Ne perdez donc jamais de vue que votre travail et vos connaissances vous permettrons in fine d’aider des gens qui en ont besoin.
  • Rencontrer de gens de tous horizons : en tant que futur médecin, vous aurez accès aux informations privées des patients, et par extension vous serez amené à rencontrer des personnes ayant des vies, des modes de pensée, et des personnalités très différentes… . Le contact avec ces personnes peut s’avérer parfois difficile, mais il est souvent très enrichissant si vous essayez vraiment de comprendre le patient.
  • Se blinder psychologiquement : le sang, les lésions, la souffrance, la mort, les situations sociales difficiles, mais aussi les réprimandes injustifiées, le travail au moins 60h par semaines etc… sont autant de difficultés desquelles vous pouvez retenir une expérience qui vous rend plus fort.

Il existe probablement beaucoup d’autres motivations : professionnelles, sociales, philosophico-religieuses, …  Quelles que soient les vôtres, je vous recommande de les mettre par écrit : cela pourra vous aider lorsque vous devrez faire face aux difficultés intrinsèques au cursus et à la profession. Selon une étude de 2012 de l’ANEMF (association nationale des étudiants en médecine de France), 60% des étudiants en médecine ont au moins une fois sérieusement pensé à arrêter leurs études, 33% y pensent régulièrement, et 4% y pensent tous les jours. Toujours selon cette étude, plus de 50% des étudiants en médecine pleurent au moins une fois par mois à cause de leurs études, et 10% pleurent toutes les semaines à ce sujet. Enfin, plus de 20% des étudiants en médecine ont déjà eu au moins une fois des idées suicidaires, et plus de 8% en ont eu plusieurs fois. Pour plus de chiffres, notamment des résultats assez inquiétants sur l’anxiété, la dépression, le surmenage, la restriction des interactions sociales (diminution du cercle d’ami pour 75% des étudiants) et des activités extra-hospitalo-universitaires (loisirs etc) chez les étudiants en médecine, lisez l’enquête de l’ANEMF.

Encore une fois, vous êtes le seul à savoir si vous êtes faits pour un cursus médical : ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas fait pour cela, pas même un médecin ou un autre étudiant en médecine (bien sûr leurs remarques doivent alimenter votre réflexion). Il se peut d’ailleurs, que votre personnalité ne corresponde pas aux différents aspects que j’ai exposés dans cet article, mais peut-être vous épanouirez-vous dans un cursus médical et réussirez-vous brillamment vos études. Sachez également que quand vous serez externe, voire même quand vous serez interne, vous vous ferez souvent « engueuler » pour de bonne et de mauvaises raisons (fatigue et stress de votre interlocuteur, signalement d’un problème dont vous n’êtes pas du tout responsable, …), par les internes et les médecins surmenés, mais aussi les secrétaires de mauvaise humeur, les infirmières et aides soignants au bord de l’épuisement etc. Préparez vous donc dès maintenant à entendre des choses comme « tu n’es pas fait pour devenir médecin », « tu as fait une erreur en choisissant médecine », « tu devrais arrêter tes études »… La plupart du temps, ces remarques traduisent le stress de vos interlocuteurs et/ou leur volonté de vous faire réagir. Dites vous bien que si tous les étudiants à qui on a fait ces remarques avaient effectivement arrêté leurs études, la France serait gravement déficitaire en médecins. Bien sûr, vous vous ferez parfois « engueuler » pour de très bonnes raisons : vous devez reconnaître vos erreurs et mettre tout en œuvre pour les corriger. A contrario, vous vivrez aussi beaucoup de très bons moments avec les équipes soignantes et les patients.

Certes, choisir de s’orienter en médecine n’est pas une décision facile à prendre. Cet article n’a d’autre ambition que de vous donner des éléments de réflexion pour prendre cette décision. Quel que soit votre choix, ne faites pas les choses à moitié, et n’allez pas vers un cursus médical à reculons.

En conclusion, les études médicales sont à la fois un véritable parcours du combattant et une aventure formidable. Être médecin est généralement un sacerdoce, partagé par beaucoup de professionnels de santé. En étudiant la médecine, vous accédez petit à petit à un monde souvent obscur pour les non-initiés, avec son propre vocabulaire, ses principes éthiques et déontologiques, ses joies et ses peines.

Si vous avez des questions ou des remarques sur cet article ou sur les études médicales en général, n’hésitez pas à laisser des commentaires. Lisez aussi mes articles consacrés à la réussite de la PACES et à la réorientation après la PACES.

Par Lexane Sirac

J'ai grandi au Québec puis à Grenoble. Après avoir obtenu mon bac à 15 ans, j'ai arrêté mes études pour faire du sport à haut niveau jusqu'à ce qu'une blessure me renvoie sur les bancs de l'école. J'ai fondé Réussir Mes Études en janvier 2012, avant d'intégrer l'emlyon et de décider de faire de l'écriture mon métier.

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