Cet article est rédigé de façon indépendante. Précisons quand même que j’ai fortement participé à l’élaboration de l’étude citée et que je suis salariée de JobTeaser. Toutes les photos de l’article m’ont été fournies par Pascale Leray-Vanacker, ma collègue de l’équipe Vidéo.
Le 3 mai, je suis allée à Station F, le plus grand incubateur de startups d’Europe, pour l’événement Inspiring the New Generation, qui était organisé par JobTeaser. Je passerai sur la présentation de JobTeaser, parce que je suis salariée chez eux et que je n’aime pas mélanger mon emploi et mon blog, mais vous les connaissez peut-être si vous êtes étudiant dans l’enseignement supérieur.
À l’événement, on avait invité des recruteurs et des professionnels des ressources humaines (oui, il y en a plein qui ne sont pas recruteurs !). J’ai aussi croisé quelques personnes qui travaillaient pour des cabinets de recrutement. L’objectif de la matinée : comprendre la nouvelle génération et ses attentes dans le monde du travail d’aujourd’hui.
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Après l’événement, je me suis dit que vous pourriez vouloir comprendre un peu mieux ce que les recruteurs pensent de nous. C’est vrai, nous savons qui nous sommes… enfin, peut-être pas. En tout cas, moi, j’ai appris beaucoup de choses sur ce qu’on veut faire.
L’étude Purpose Generation
JobTeaser a interrogé 1368 étudiants et jeunes diplômés pour comprendre quels critères comptaient pour eux dans la recherche d’un emploi. Je m’attendais à voir la recherche de sens, le besoin d’apprendre, le salaire… et c’est pas tout à fait ça, les résultats.
Ce qui compte le plus pour notre génération, c’est la facilité de communication avec nos collègues et managers. Ce critère est suivi des perspectives de carrière, mais bizarrement pas du salaire : en gros, ça veut dire qu’on est prêts à commencer avec un salaire plutôt bas, à condition de vite pouvoir progresser et gravir les échelons. Et ce qui m’a aussi surpris, c’est à quel point la qualité et l’emplacement des locaux compte pour nous : je croyais que j’étais la seule de cet avis !
Les entreprises misent souvent beaucoup sur leur prestige pour nous attirer, avec les grandes entreprises qui jouent à fond sur leur nom. Pourtant, pour nous, ça compte peu, et encore moins que la présence de modèles parmi les managers. Arrêtez de vouloir nous donner des managers inspirants ; c’est à nous de nous dépasser comme des grands. En tout cas, c’est le message qui sort de l’étude, à vous de me dire si vous êtes d’accord dans les commentaires de l’article !
La crise du quart de vie
Connaissez-vous la crise du quart de vie ? Je l’ai découverte à cet événement, et c’était une révélation. J’ai 24 ans, et en écoutant Clara Deletraz, co-fondatrice de Switch Collective, parler du sujet, j’avais l’impression de revivre. Je ne suis donc pas la seule à être dans cet état !
La crise du quart de vie arrive généralement entre 21 et 29 ans et caractérise la période de la vie qui suit les changements de l’adolescence, quand il faut s’habituer à l’âge adulte. On a le sentiment de ne rien valoir parce qu’on n’a pas le travail qu’on voudrait, on stresse à cause de l’argent, de la politique, de l’économie. On peut vouloir des enfants mais on sait qu’on ne peut pas les élever. On panique, quoi.
Eh bien, cette crise, on est plus de 60 % à la ressentir. Donc cessons de paniquer. Oui, la vingtaine c’est une période qui prête à confusion et qui nous fait beaucoup réfléchir, mais ça ne veut pas dire qu’on ne vaut rien. C’est un phénomène classique et répandu, et on peut s’en sortir !
Allez, pour finir, voici une petite vidéo.
Ça, c’est la façon dont la génération avant la nôtre nous voit. Vous en pensez quoi ?