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Prise de notes Révisions et examens

Retenir un cours sur le long terme en 4 étapes

Faites-vous partie de ces gens qui ont tout oublié d’un cours trois semaines après le partiel ? C’est normal. Ne vous inquiétez pas, c’est le cas de la plupart des gens, en fait. Le problème, c’est que sur Réussir Mes Études, on a une certaine tendance à vouloir apprendre les choses sur le long terme, parce qu’elles sont importantes et qu’une notion peut tout à fait servir à nouveau plusieurs années plus tard (ou tout simplement au partiel, après 4 mois sans en parler en amphi !). Du coup, on aura besoin de nouvelles stratégies pour apprendre et retenir les informations.
Pas d’inquiétude, je suis là.
Laissez tomber le par coeur, l’important pour retenir quelque chose pendant longtemps, c’est de comprendre ce que vous apprenez. Suivez donc plutôt ces étapes pour vous en sortir au mieux !

1. Prenez des notes

Lisez votre polycopié de cours, écoutez parler le professeur, regardez la vidéo que vous devez vous approprier. C’est une évidence, mais on fait rarement les choses correctement. Avez-vous lu les articles précédents de Réussir Mes Études sur la prise de notes ? Écrire les informations, c’est essentiel à leur mémorisation. Une étude de Princeton a comparé la prise de notes sur ordinateur et la prise de notes à la main, pour conclure que les notes prises à la main forcent à reformuler les phrases et à vraiment les écouter, alors que quand on tape à l’ordinateur, on a tendance à recopier ce qui est dit sans faire cet effort de synthèse, donc sans réfléchir aux informations qui nous sont communiquées.
Il y a deux types de notes à prendre.
La première catégorie de prise de notes recouvre l’état d’esprit nécessaire pour réussir dans votre domaine, et la deuxième inclut les étapes ou méthodes nécessaires d’un côté plus technique.
Par exemple, pour apprendre en cours, il est intéressant de prendre des notes sur les conseils de révisions et de méthodologie pour les partiels, en remarquant bien les erreurs fréquentes des élèves des années précédentes. En gros, c’est ce que Réussir Mes Études fait pour vous depuis presque 4 ans : maintenant, à vous de lire le blog et de prendre des notes sur tout ce que vous voulez en retenir.
Si vous utilisez des livres dédiés à la méthode, prenez des notes dans la marge : posez-vous des questions pour vérifier des choses plus tard, surlignez les mots qui vous paraissent pertinents, résumez les informations les plus denses. Sur un ebook, vous pouvez généralement surligner et écrire dans la marge aussi, mais je vous conseille plutôt d’écrire à la main sur une feuille à part.

2. Mettez vos notes au propre

Oui, il vaut mieux prendre ses notes à la main. Mais pour les relire et les intégrer, mieux vaut les avoir recopiées au propre sur votre ordinateur. En recopiant vos notes, vous relisez tout ce que vous avez écrit, vous y ajoutez des informations qui pourraient être très pertinentes, et vous réorganisez le tout avec une structure qui vous convient au mieux. C’est aussi plus pratique à partir d’une certaine quantité d’informations (un petit Ctrl+F fait des miracles sur des longs textes !).
Une fois que votre cours est bien mis au propre sur ordinateur, vous pouvez vous débarrasser de vos notes écrites à la main si vous manquez de place pour les ranger.

3. Relisez le matériau source

Avec un cours en amphi, ça va être compliqué. Mais si vous preniez des notes d’un livre, ou d’un enregistrement (d’ailleurs, je vous conseille fortement d’investir dans un dictaphone et de demander aux professeurs la permission de les enregistrer pendant leurs cours !), réécoutez ou relisez ce support original au moins une fois.
Je sais, vous y avez déjà eu droit, et vous avez déjà pris des notes. Cette fois, l’objectif n’est pas de reprendre des notes sur les mêmes choses, mais bien de les compléter avec des éléments que vous auriez pu rater la fois précédente sans le vouloir.
Beaucoup de ce que vous voyez sur cette itération sera déjà familier, mais ce que vous cherchez, c’est vraiment cette petite perle d’information qui fera la différence et que vous avez ratée la première fois : c’est justement ce petit morceau d’information qui manquera à tous ceux qui n’ont pas fait cet effort, et que le professeur appréciera le plus de voir dans votre travail. Prenez donc religieusement des notes même cette fois-ci, en les comparant bien avec les questions et remarques que vous avez écrites la fois précédente.
Cette fois, vous pouvez donc ajouter des informations, mais aussi enlever les éléments qui vous paraissaient importants à la première lecture mais qui n’ont finalement pas tant d’intérêt que ça. Ce qui n’ajoute aucune valeur à votre travail et ne vous aide pas à mieux comprendre le sujet ne mérite pas de figurer dans les notes que vous avez prises : ne gardez que l’essentiel pour réussir.

4. Faites des fiches

Votre ordinateur est excellent pour récupérer des informations nombreuses et les organiser, mais une fiche Bristol au format A5 vous oblige à synthétiser l’information au maximum en n’en gardant que ce qui est vraiment nécessaire, et vous permettra de revoir tous les points les plus importants de votre cours en quelques minutes à peine, contrairement à un document de plusieurs dizaines de pages sous Word.
Ne faites pas des phrases complètes, notez vraiment seulement l’essentiel. Une fiche Bristol ne devrait pas inclure plus de 5 ou 6 lignes de texte si on mettait tout à la suite. Aérez-les et ne les couvrez pas de longues phrases, ça ne servirait à rien.
Une fois vos fiches faites, il ne reste plus qu’une chose à faire : lire vos fiches, encore et encore. Fixez-vous pour objectif de lire votre cours complet une fois par semaine, et l’intégralité de vos fiches une fois par jour, par exemple – si vous avez beaucoup de matières avec beaucoup de notes prises, vous pouvez espacer la lecture du cours complet à une fois par semaine, et lire toutes les fiches d’une matière donnée chaque jour, histoire de ne pas y passer trois heures chaque soir. L’essentiel est d’être régulier, comme toujours.
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Révisions et examens Travaux à rendre

Faire un plan de dissertation

Quand j’étais au lycée, on nous disait « faites une introduction avec une accroche, la problématique et une présentation du plan, continuez avec trois parties thèse-antithèse-synthèse, et dans la conclusion, rappelez la problématique et le plan ». Quand je suis arrivée à l’université, le format de ces dissertations a très vite changé, et nous l’avons découvert assez durement ! Voici donc quelques conseils pour faire un plan de dissertation qui sorte de l’ordinaire et vous permette de briller dans vos études.

Le corps de la dissertation

On vous conseillera souvent d’articuler votre dissertation en deux ou trois parties. Étant une fervente partisane de la dissertation en trois parties, je ne mettrai pas en doute ces propos : sachez seulement que sauf cas exceptionnel, on ne fait pas moins de deux et pas plus de 5 grandes parties, dans une dissertation.

En règle générale, je consacre une page de brouillon à mon plan. Je la divise en 3 parties, chacune constituée de 4 sous-parties. Ensuite, je note mes idées dans les cases correspondantes, sans me soucier de leur ordre ou du titre des parties. Je numéroterai ensuite toutes mes parties et sous-parties pour arriver à un plan complet et organisé : à partir de là, il est temps de chercher un exemple par sous-partie, et de passer à la rédaction au brouillon de l’introduction et de la conclusion.

L’introduction

Le meilleur conseil qu’on m’ait donné au niveau de l’introduction est de ne pas faire attendre le lecteur.

Le sujet doit être présenté dès la première phrase, éventuellement de façon « accrocheuse ».

La suite sera dédiée non seulement à la présentation de votre problématique, mais aussi et surtout à la présentation du point de vue que vous allez adopter dans votre dissertation. En général, après le bac, on ne vous demandera pas de faire une dissertation « neutre » de type thèse-antithèse-synthèse, mais plutôt de répondre de façon claire à la problématique en utilisant un plan qui va dans ce sens. Ainsi, ne faites pas une introduction de type « Nous nous demanderons ici s’il est judicieux de faire appel à Méthode X pour résoudre Problème Y. À cet effet, nous commencerons par analyser les avantages de Méthode X, puis ses inconvénients, et enfin nous verrons les autres méthodes qui pourraient être pertinentes pour résoudre Problème Y.« , mais plutôt quelque chose du genre :

« Il s’agit ici de trouver une méthode alternative à Méthode X afin de résoudre Problème Y, en nous penchant d’abord sur les lacunes de Méthode X, puis sur les méthodes alternatives qui permettraient de pallier ces défauts, afin de montrer en quoi Méthode Z semble être la méthode la plus appropriée. »

Le sujet est posé, la réponse à la problématique aussi, on sait que vous allez argumenter en faveur de Méthode Z, et on a une idée de votre plan. Il est donc temps de passer à la conclusion.

La conclusion

La conclusion est un exercice complexe : vous devez y rappeler la problématique et votre réponse, mais également présenter les lacunes de votre réflexion. En effet, vous avez choisi de présenter un seul point de vue dans votre dissertation : si on reprend l’exemple de Méthode X vs Méthode Z, il faudra tout de même dire à un moment donné que la Méthode Z n’est pas idéale et a aussi ses défauts, que Méthode X n’a peut-être pas. C’est le moment de le préciser.

Nous avons pu étudier dans cette dissertation les mérites de Méthode Z par comparaison avec Méthode X : *rappel du plan et des arguments présentés en faveur de Méthode Z*. Il sera toutefois bon de nuancer nos propos, en particulier en notant que Méthode X continue à s’imposer comme la solution par défaut de Problème Y, en particulier parce que Méthode Z présente *point négatif*. Peut-être une avancée de type T (ici, on pourra caler un petit fait d’actualité histoire d’étaler un peu sa culture générale, par exemple) pourra-t-elle régler ce point négatif et donner une claire supériorité à Méthode Z sur le long terme.

La rédaction

L’introduction et la conclusion sont rédigées : il me suffit donc de commencer par recopier l’introduction, en en profitant pour corriger les éventuelles fautes d’orthographes et les syntaxes approximatives. C’est un échauffement à la rédaction du corps de ma dissertation : le plan est complet et bien détaillé sur ma feuille de brouillon, il suffit d’en faire des jolies phrases maintenant. Une fois ceci fait, plus qu’à recopier la conclusion et, bien sûr, à bien me relire !

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Révisions et examens

Trouver sa méthode de travail

Dans sa vidéo de cette semaine, Laura vous présente différentes méthodes de travail pour réussir vos études après le baccalauréat.

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Gestion du temps Révisions et examens

Comment demander un délai supplémentaire

Vous avez peut-être sous-estimé le temps qu’il vous faudrait pour ce travail. Vous avez peut-être décidé de faire de votre mieux, et vous vous rendez compte qu’il vous faudra deux jours de plus que ce que le professeur vous a accordé pour rendre votre travail. C’est le moment de demander un délai supplémentaire pour rendre votre travail, mais ne faites pas ça n’importe comment. Demander une extension de ce genre est, bien sûr, très mal vu par les professeurs, et ce pour des bonnes raisons. En plus d’éviter, dans la mesure du possible, de recourir à une telle demande, il va falloir déployer des trésors de diplomatie. Bonne chance.

Vous ne méritez pas ce délai

Gardez en tête que si vous demandez à rendre un travail en retard, vous ne méritez pas que le professeur accepte. Il vous a donné des consignes claires que vous n’avez pas su respecter, et c’est à vous d’assumer. Aller voir le professeur en lui disant « ah au fait, je n’ai pas eu le temps de finir, il me faudrait trois jours de plus » va seulement l’agacer et clairement pas jouer en votre faveur !

Vérifiez donc bien, avant de demander ce délai, si vous n’avez pas moins à perdre en rendant votre travail à l’heure, mais incomplet. Souvent, vous pouvez vous débrouiller pour plier l’essentiel rapidement. En sautant la relecture, avec une mise en page minimaliste et en ne vous apesantissant pas sur des exemples et un raisonnement détaillé, voire, si vous manquez vraiment de temps, en rendant seulement un plan détaillé plutôt qu’un rapport rédigé, vous vous en sortirez peut-être mieux qu’en faisant remarquer au professeur que vous n’avez pas bien fait votre travail. Une autre solution est de fournir ce travail « incomplet » le jour où vous devez rendre le projet, afin de montrer que vous avez tout de même fait l’essentiel, et d’envoyer l’oeuvre terminée quelques jours plus tard si le professeur l’accepte.

Choisissez la bonne date

Si vous demandez un jour alors qu’il vous en faut trois, mieux valait ne rien demander et rater ce travail complètement. Là, non seulement vous vous faites remarquer avec votre retard, mais en plus vous rendez quelque chose de médiocre, et ça, c’est impardonnable. Quand vous demandez un délai supplémentaire, proposez de vous-même une date qui vous conviendra et qui ira aussi à votre professeur, plutôt que d’attendre qu’il vous l’impose et que le délai ne vous suffise peut-être pas.

N’attendez pas la dernière minute

Demandez ce délai à l’instant où vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas finir à temps. N’attendez pas la dernière minute, ce serait montrer que vous n’avez pas réussi à gérer votre emploi du temps et à travailler correctement. Vous pouvez être tenté de faire une nuit blanche pour finir le travail, mais si vous avez le moindre souci qui vous empêche de le faire, arriver le jour même en expliquant que vous n’avez pas eu le temps de préparer ce que vous deviez rendre va probablement donner une mauvaise image à votre professeur, et bonne chance pour le faire changer d’avis par la suite !

Ne recommencez pas

Evidemment.

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Révisions et examens

SuperProf, votre partenaire cet été !

avertissement article sponsorisé

Ça y est, vous êtes en vacances ? Pour moi, encore une dernière semaine de cours – et pour Réussir Mes Etudes, les vacances, c’est tout à l’heure, c’est au Vietnam, et ça sera très apprécié ! Rassurez-vous, vous pouvez toujours me contacter si vous avez un besoin précis, je lirai mes mails et j’y répondrai autant que d’habitude quand j’aurai accès à Internet. Et au passage, ceci est le 300ème article de Réussir Mes Etudes !

Je profite de ce dernier article avant mon petit mois de vacances, donc, pour vous présenter l’excellent site SuperProf. Vous le savez probablement si vous venez sur le blog régulièrement : c’est peut-être les vacances d’été, mais il ne faut pas tout oublier… ni se concentrer seulement sur les révisions. Que vous vouliez combler vos lacunes en maths, rejoindre la #TeamBilingue ou optimiser vos chances de séduction sur la plage en apprenant la guitare, vous trouverez votre bonheur sur ce site, qui regroupe des professeurs très qualifiés dans plus de 250 matières différentes.

SuperProf, c’est la trouvaille de l’été et j’espère bien que vous en profiterez pour apprendre des choses que vous ne verrez pas en cours, c’est tellement mieux que de travailler sa physique sur la plage !

Bonnes vacances à tous, prenez le soleil et profitez bien de l’occasion de faire du sport et de… oui, bon, regardez bien Netflix sous votre couette tous volets fermés aussi !

Lexane.

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Révisions et examens

Suivez le guide !

Réussir Mes Etudes vous partage régulièrement des techniques de révision pour apprendre seul, mais n’oublions pas qu’apprendre avec l’aide d’un expert vous fournira un guide à suivre, ce qui vous permettra de comprendre plus facilement ce qu’on attend de vous.

Qu’entends-je par « guide » dans cet article ? Eh bien, parlant de guide, je veux dire les étudiants qui ont bien réussi. En général, je vous conseillerai de demander aux étudiants qui étaient dans la même classe que vous l’année dernière de partager leurs meilleurs travaux avec vous, mais évidemment, les meilleurs de votre classe feront aussi tout à fait l’affaire.

Bien sûr, bien lire son travail et les corrections qui y ont été apportées par vos professeurs est quelque chose d’extrêmement important pour obtenir des meilleures notes aux contrôles suivants, mais en plus de savoir ce qui ne va pas, il est souvent bon d’avoir un modèle de copie « parfaite », ou au moins excellente, pour suivre son exemple.

Alors, que faire quand vous avez trouvé votre guide et décidé de vous lancer dans l’analyse de sa copie réussie ? Premièrement, regardez la présentation : c’est souvent plus important qu’on pourrait le croire, et ça vous donne déjà des bonnes informations sur la structure de la copie. Par exemple, dans une dissertation, cette personne a-t-elle fait des titres apparents ou tout rédigé de façon très scolaire ? A-t-elle un style concis, ou le correcteur semble-t-il préférer des longues phrases ? Faut-il mettre des exemples, ou plutôt se pencher sur la théorie ?

De même, pour des matières plus scientifiques, quelle part est accordée au raisonnement ? La personne aux bons résultats rédige-t-elle des vraies phrases d’explications, ou passe-t-elle d’une étape à l’autre sans détailler ses transitions ?

Une copie excellente vous permettra de savoir quel type de structure votre professeur préfère, et plus généralement, elle vous donnera des idées de construction de votre réflexion aussi.

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Révisions et examens

Révisions : 8 conseils pour les gérer

Dans cette vidéo, Laura (As We Are) vous donne ses 8 conseils favoris pour réussir ses révisions de brevet, de bac, de partiels ou pour n’importe quelle épreuve ! Découvrez sa chaîne Youtube, qui regorge de bons conseils pour réussir ses études, et n’oubliez pas de vous y abonner si vous ne voulez rien rater de son contenu ! Chaque vendredi à 18h, Réussir Mes Etudes partage le meilleur de ses vidéos sur le blog.

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Révisions et examens

12 conseils pour travailler efficacement

Cette semaine, Laura (As We Are), étudiante en médecine, nous a préparé une excellente vidéo retraçant ses 12 principaux conseils pour travailler efficacement. Aimez-vous ce format vidéo ? Quels sujets devrait-elle traiter ensuite ?

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Révisions et examens

Apprendre par cœur : une méthode pour s'en sortir

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Dans le dur monde de la scolarité, il y a certaines choses particulièrement pénibles, mais indispensables. Parmi celles-ci, on peut citer le sacro-saint apprentissage par cœur, chéri par moult professeurs de français mais honni par non moins d’élèves. Nécessaire de temps en temps dans la plupart des études et matières, il peut aller de la petite formule mathématique au poème de trois pages, trente strophes, cent-vingt vers et mille pieds.

Pour être efficace dans cet apprentissage, il existe autant de méthodes que d’élèves : certains feront des fiches qu’ils se répéteront inlassablement chaque jour que Zeus fait ; d’autres s’enregistreront pour les écouter dans leur sommeil, dédaignant les cauchemars ainsi induits ; d’autres encore photographient mentalement le texte et « lisent » l’image qu’ils s’en sont fait.

Ainsi donc, navré de vous décevoir, mais je ne vous enseignerai pas de méthode miracle pour apprendre par cœur. Je vais cependant vous présenter la mienne qui, si elle n’est pas exempte de défauts et est probablement très classique, m’a toujours fourni d’assez bons résultats. Cela pourra au moins donner des idées aux moins à l’aise d’entre vous afin de les aider à se créer une méthode bien à eux.

Vous êtes encore là ? Eh bien allons-y !

Ma méthode, pour un texte long, est constituée de plusieurs étapes : je vais les détailler en les appliquant à un poème pour avoir un exemple précis. Cela peut néanmoins s’appliquer à tout type de texte relativement long. Pour un texte plus court, comme une formule ou une citation, des parties de la méthode seront à enlever, comme cela sera expliqué par la suite.

1. Lecture attentive de tout le texte

Cela paraît bateau, dit et redit, mais tant pis. Il est beaucoup plus facile d’apprendre un texte par cœur si on le comprend bien, car cela permet, sinon d’éviter les erreurs, du moins d’éviter les gros contre-sens lors de la restitution. Quitte à faire une ou deux erreurs dans la restitution d’un texte, mieux vaut être capable d’en garder le sens. Et, bien souvent (c’est particulièrement vrai pour une formule mathématique), le sens du texte ne peut être saisi qu’après l’avoir lu en entier.

2. Relecture répétée d’une partie très courte du texte

Pour un poème, cela sera par exemple le premier vers. On le relit plusieurs fois, à voix haute ou non, pour s’imprégner de chaque mot.

3. Extension à une partie un peu plus longue

On répète l’étape 2) pour chaque vers de la strophe.

4. Apprentissage de ladite partie

En cachant le texte, on se le récite, vers par vers, en dévoilant petit à petit pour vérifier que tout est bon. A répéter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’accros.

5. Apprentissage de tout le texte

On refait les étapes 2) à 4) pour tout le reste du texte, en se répétant, entre deux parties, celles que l’on a déjà apprises avant, et en les retravaillant si besoin.

6. Apprentissage à long terme

Une fois que tout cela est fait et que tout le texte est su, ce n’est hélas pas fini : il faut s’assurer de tout retenir à long terme. C’est là une partie souvent négligée de l’apprentissage, mais elle est capitale si l’on veut pouvoir réutiliser ce qu’on a appris au-delà de quelques jours plus tard. Pour ce faire, je recommande de se répéter le texte de temps en temps, tous les jours ou presque pendant environ deux semaines après l’apprentissage. Cela peut se faire n’importe quand : sous la douche, dans le bus, avant de dormir, à 17h en attendant le cinquième plat du déjeuner chez tante Monique… L’important, ici, est de bien penser à aller vérifier lorsque l’on a un doute sur une partie du texte lors d’une répétition.

Pour un texte plus court, la seule différence est que l’on décomposera moins le texte. L’étape 3 n’a donc plus de sens.

Tout ça est somme toute un peu long, mais on peut le résumer avec quelques mots-clés :

  1. Compréhension
  2. Décomposition
  3. Répétition
  4. Assiduité

J’espère que cette méthode vous aidera à vous organiser, et n’hésitez pas à nous faire partager la vôtre !

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Gestion du temps Révisions et examens

Réviser dans l’urgence

Bonjour à tous, dans cet article je vais vous donner quelques conseils et astuces pour les périodes de rush, c’est-à-dire lorsque vous avez le lendemain une interrogation écrite, un DS, voire un partiel pour les plus ambitieux. Cet article n’est pas un appel à la procrastination, mais un moyen pour les élèves et étudiants de gérer au mieux leur temps lorsqu’on est dans l’urgence.

Prenez de l'avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l'urgence
Prenez de l’avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l’urgence, sinon, les partiels vous fonceront dedans…

Avant toute chose, je tiens à répéter que la meilleure chose à faire pour réussir vos études est de prendre le temps de bien réviser. Toutefois, il peut arriver qu’on ait oublié de travailler une épreuve ou que notre planning ne nous en laisse pas le temps. Dans ces cas d’urgence, une méthode type est toujours notre alliée.

1) Identifiez vos priorités

Lorsque le temps manque, la tentation est grande de se lancer à corps perdu dans les révisions, pour profiter de chaque seconde restante. C’est la pire erreur que vous puissiez faire.

Je pense qu’il est important de perdre quelques précieuses minutes pour identifier ce que vous devez faire, ce que vous pouvez faire et ce sur quoi vous pouvez faire l’impasse. Cette étape vous permettra de maximiser l’efficacité de tout le reste de vos révisions, et donc de pouvoir réduire l’écart par rapport à ce que vous auriez pu faire avec plus de temps.

C’est perdre un peu de temps au début pour en gagner beaucoup après.

Faites donc ce que vous devez faire en priorité, faites ce que vous pouvez faire s’il vous reste du temps, et faites l’impasse sur le reste. Si vraiment vous culpabilisez de devoir faire des impasses, relisez le cours une fois et une seule, pour savoir au moins de quoi il parle.

En résumé :

  • Ne cherchez pas à tout faire, ni à faire trop vite.
  • Faites un tableau à 3 colonnes et classez chaque point de cours en « A faire », « A faire si possible », « Impasse » et agissez en conséquence.
  • Admettez de devoir faire des impasses

2) Allez à l’essentiel

Par définition, si vous manquez de temps vous ne pourrez pas tout faire. Il faut donc vous concentrer sur les fondamentaux du cours, et ignorer les points périphériques et les détails. C’est quelque chose d’important à comprendre et à faire puisque chaque détail que vous travaillerez sera autant de temps en moins consacré à l’essentiel d’une autre partie du cours.

Sur une page de cours, l’essentiel peut tenir sur quelques lignes puisque votre professeur a sûrement enrichi son cours de détails, d’anecdotes ou d’exemples pour que vous le compreniez mieux. Il est donc important de ficher très superficiellement chaque page pour en obtenir un condensé facile à retenir en une soirée. Si vous vous y prenez bien, il est largement possible de diviser par dix le volume total d’informations à assimiler.

Toutefois, les méthodes de ciblage et de fichage d’informations essentielles s’acquièrent et se perfectionnent par la pratique. Il est donc important de ficher vos cours régulièrement pour avoir la capacité de le faire en urgence en cas de besoin.

En résumé :

3) Travaillez les schémas

Les schémas sont un moyen simple et efficace de comprendre et de retenir des notions complexes ou abstraites. Si votre professeur est friand de schémas ou si vous les utilisez vous-mêmes lorsque vous fichez vos cours, vous avez donc un moyen tout trouvé d’augmenter votre productivité horaire.

Certaines matières se prêtent plus que d’autres à l’exercice. Toutefois, je connais peu de matières ou l’utilisation de schémas n’est pas possible pour synthétiser un cours, y compris les matières littéraires. Si vous chercher donc un moyen d’augmenter votre productivité à l’heure, je vous conseille donc de vous pencher sur cette méthode de révision.

Néanmoins, il n’existe pas de méthode pré-existante dans l’utilisation des schémas, chaque personne a sa propre façon de faire. Certains aiment les schémas monochromes avec beaucoup de détails, d’autres les schémas avec beaucoup de couleurs, d’autres encore divisent les schémas en plusieurs petits schémas pour comprendre la mécanique. J’ai même connu un étudiant en médecine qui utilisait des stylos odorant pour apprendre les schémas anatomiques.

En résumé :

  • Un bon schéma peut synthétiser et aider à retenir plusieurs pages de cours
  • Apprendre à faire des bons schémas se fait dans les périodes de calme, pas dans l’urgence. Travaillez donc régulièrement pour apprendre à être productif dans les périodes de rush.

4) Faites le ou les exercices types

Si votre examen risque de porter sur un format d’exercice type vu en cours ou en TD, refaites-le. En effet, si la pratique n’est rien sans la théorie, le meilleur moyen de limiter la casse à une épreuve donnée est de survoler la théorie et de maîtriser la pratique. Ce n’est pas un mode de révision pérenne, mais c’est un moyen ponctuel de ne pas se faire écraser à un examen.

Prenez donc un peu de temps pour faire les exercices type vus. Si vous n’y arrivez pas du premier coup, travaillez la méthodologie jusqu’à être capable de le faire, ou en tout cas d’en faire une partie. Vous n’aurez peut-être pas la meilleure note possible, mais ce sera moins scandaleux que si vous ne savez rien faire du tout.

En résumé :

  • Faites les exercices types et revoyez les corrections

5) Analysez vos erreurs

A la fin de votre session de révision, prenez vous deux minutes pour analyser la situation, pourquoi vous n’avez pas pu réviser autant que vous le vouliez et qu’est-ce qui vous a conduit à devoir utiliser une méthode de révision accélérée. Vous pouvez y voir une perte de temps, mais c’est aussi un moyen de comprendre ce qui n’a pas marché dans votre façon de réviser, et d’éviter que ça ne se reproduise.