J’ai reçu une nouvelle question sur la messagerie instantanée de Réussir Mes Études, et j’aimerais la partager avec vous, parce que la réponse sera sûrement utile à beaucoup de gens.
Comment écrire une bonne introduction pour ma dissertation ?
Question anonyme reçue par live chat
Je me suis dit que cette fois-ci, je vais tenter quelque chose de nouveau : une réponse en video. Voyons donc comment on fait une bonne introduction en moins de 30 secondes ! Et si vous préférez le format écrit, pas d’inquiétude : j’ai détaillé mes conseils juste en-dessous de la vidéo.
Une bonne introduction se construit en trois parties :
Un fait qui attirera l’attention du recruteur. En un chiffre, une anecdote, une citation, prouvez-lui qu’il fait bien de vous accorder son temps. Faites très attention à votre orthographe et faites une phrase bien claire, pas trop longue !
La problématique, reformulée. Pourquoi la reformuler ? D’abord pour bien vous l’approprier et garder un style cohérent dans toute votre copie. Ensuite et surtout, pour montrer que vous l’avez bien comprise.
L’annonce du plan. Si vous êtes au collège ou au lycée, allez-y bien lourdement : « Nous verrons d’abord… Dans une seconde partie, nous étudierons… Enfin, nous établirons que… » Si vous êtes dans les études supérieures, vous pouvez vous autoriser un peu plus de légèreté, surtout si vous faites un devoir à titre apparent.
Bon courage et n’hésitez pas à me contacter par chat : si la réponse peut intéresser beaucoup de monde, j’en ferai un petit post, comme ici avec la question Comment faire une bonne introduction ?
« Primum non nocere » dit l’adage médical. En clair, empêcher les actions susceptibles de nuire, d’aggraver la maladie, est la première étape de la guérison.
Et si on appliquait ce principe à la dissertation : est-ce que commencer par éviter les principales erreurs que vous commettezne serait pas la meilleure recette du progrès ?
Voici donc, d’après mon expérience de correcteur, les cinq erreurs les plus courantes à éviter en dissertation.
Erreur #1 : se focaliser sur des détails
Combien d’élèves sortent d’une épreuve de dissertation en fantasmant sur l’effet que telle référence, ou telle citation – qu’ils croient, dans leur naïveté, exceptionnellement originale (c’est d’ailleurs pour ça qu’ils l’ont apprise la veille) – produira sur le correcteur ?
« J’ai parlé de Kant, Hegel, et de Sartre : il ne va pas en revenir ! ». « J’ai cité en entier un poème japonais. Si avec ça je ne sors pas du lot ! »
Mais bien sûr…
Certains, plus adeptes du risque et plus confiants dans leur style littéraire, misent sur tel passage, particulièrement léché à leurs yeux – ils ont laissé leur talent s’y exprimer pendant un quart d’heure – voire telle phrase spirituelle, dont ils imaginent qu’elle ne peut pas rester inaperçue du lecteur, pour obtenir une bonne note.
« La dernière phrase de ma conclusion est digne de Proust ! ».
Ah oui ?! Et toutes les autres ?
Ce genre de tactiques sont en réalité problématiques à deux points de vue.
En premier lieu, elles reposent très souvent sur un fantasme : non, les références que l’élève croit originales ne vont pas abasourdir le correcteur, souvent expert dans la discipline ; non, le poème japonais, si tant est qu’il soit cité à bon escient, ne va pas lui faire oublier tout le reste de la copie ; non, le paragraphe surtravaillé n’est pas digne de Proust – il est au contraire ampoulé, et l’élève surestime son talent littéraire ; non, la conclusion n’est pas un trésor philosophique inédit.
En second lieu, ces tactiques ont forcément un coût d’opportunité. Très généralement, l’élève qui a mis le paquet sur une référence, une citation, un passage, voire quelques phrases qu’il pense stratégiques – très généralement cet élève a négligé les autres aspects de l’exercice, c’est-à-dire l’essentiel : la réflexion, la problématisation, le plan, et la qualité de la rédaction.
Ainsi, donner la priorité aux détails est aussi peu recommandé en dissertation que pour agir, de manière générale.
C’est bien évidemment l’inverse qu’il faut faire : se focaliser sur l’essentiel, et ne soigner les détails qu’ensuite, à la condition que l’essentiel soit assuré.
Erreur #2 : bâcler la dernière partie
Dans mon expérience, la majorité des élèves finissent leur dissertation dans l’urgence (voire en dépassant le temps imparti), en sueur, en luttant contre les crampes du poignet tout en essayant de se persuader qu’ils peuvent encore écrire plus vite.
La conséquence évidente de cette mauvaise gestion du temps est que la dernière partie de la copie (souvent le III) laisse à désirer par rapport aux précédentes : elle est non seulement illisible, mais elle est également plus courte, et sur le fond moins pertinente.
Or, le correcteur ne peut manquer d’être saisi par le déséquilibre du texte, lequel lui laissera un fort goût d’inachevé. Si ce défaut ne préjuge pas de la qualité de la réflexion, il est tout de même majeur dans la mesure où il signifie que l’élève n’a pas véritablement terminé l’exercice.
Alors, comment expliquer cette erreur si courante ?
Le bâclage de la dernière partie est tout d’abord un problème d’organisation. Quand on s’engage dans la rédaction, il ne faut pas prévoir les choses au doigt mouillé ; mais connaître précisément la durée de l’épreuve restante et affecter la même portion de temps à chaque grande partie (en prévoyant aussi une dizaine de minutes pour relire la copie).
Dans l’écoulement de cette durée, ensuite, il faut avancer à un rythme constant, sans perdre de temps avec les détails (erreur #1), et regarder fréquemment sa montre (disons, à la fin de chaque paragraphe, par exemple) pour rester dans les clous.
Pour autant, une meilleure gestion du temps ne fera pas tout, car il s’agit aussi généralement d’un déséquilibre de fond.
Très souvent, en effet, on est beaucoup moins inspiré pour la dernière grande partie : on y fait un peu la synthèse, ou un hypothétique dépassement des précédentes, ou on y évoque une idée assez vague, des pistes de solution, etc. Comme on a peu de connaissances et de références, l’enjeu devient alors de réussir à dissimuler la médiocrité du propos.
Du coup, cette erreur s’évite bien en amont : il ne fallait pas faire un III « Potemkine » ; plus généralement, il ne fallait pas négliger le plan.
Erreur #3 : négliger le plan
Il est très rare qu’une bonne copie repose sur un mauvais plan, même sur un plan moyen. Inversement, un plan efficace est, de façon quasi certaine, la garantie d’une bonne note.
Mais les mauvais plans sont divers et variés.
Quand je lis une copie, parfois, je n’arrive tout simplement pas à identifier le plan. C’est peut-être déjà une absence « visuelle », dans la mesure où l’élève ne prend pas la peine d’annoncer le plan, ni de séparer clairement pas les parties dans sa copie. C’est plus souvent une absence « intellectuelle » : le propos n’est pas structuré sur le fond, ce qui rend bien difficile d’introduire les parties et de les articuler avec des transitions.
Le problème le plus fréquent réside dans l’organisation des parties. Si elles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, elles ne s’enchaînent pas, ne sont pas liées logiquement ; elles ne forment pas un tout ; elles ne révèlent pas non plus la progression de la réflexion.
Alors certes, pour beaucoup d’élèves, c’est l’élaboration du plan qui demande le plus gros de l’effort en dissertation.
Synthèse des résultats de la réflexion, elle est clairement l’étape qui distingue l’exercice des simples contrôles de connaissance du collège et du lycée, si confortables de transparence et de facilité.
La construction du plan, c’est plus profondément le cœur de la dissertation dans le sens où les enjeux fondamentaux sont la qualité de la réflexion ET la qualité de l’expression.
Cette étape mérite donc du temps et beaucoup de soin.
Erreur #4 : recracher le cours
Recracher le cours, c’est un peu comme faire un doigt d’honneur au correcteur.
On donne à l’élève un exercice de réflexion et d’expression, qu’il ne peut donc réussir qu’en faisant explicitement preuve d’une bonne qualité de réflexion et d’expression… Eh bien non ! Il se réfugie dans le copier-coller !
Le recrachage du cours, c’est comme jouer au foot avec les mains : c’est très rare que ça marche – et encore faut-il invoquer Dieu – et c’est systématiquement carton ; puis souvent penalty, défaite, et parfois déshonneur.
Bref, c’est une « tactique » à évacuer purement et simplement.
Si la plupart des élèves le savent déjà, beaucoup trop accordent encore une importance excessive à leur cours.
D’un côté, ça n’est pas si bête que ça si le professeur et le correcteur sont la même personne, car on peut escompter qu’il aimera forcément recevoir la preuve de sa propre utilité en retrouvant ses propres mots dans les copies. Mais si le professeur est honnête et pas totalement désintéressé par le destin de ses élèves, alors il cherchera en priorité à évaluer la réflexion et l’expression écrite.
Or, dans la perspective de l’erreur #1 – assurer l’essentiel avant de s’attarder sur les détails – les connaissances de cours relèvent plutôt de l’accessoire (même si elles sont nécessaires), ce qui veut dire qu’elles sont forcément mobilisées au détriment des aspects prioritaires de la dissertation, dont… l’analyse du sujet.
Erreur #5 : ne pas analyser le sujet de la dissertation
La hantise des élèves, le fameux hors-sujet !
« Est-ce que je ne suis pas à côté de la plaque ? ». « Est-ce que j’ai tout vu ? ».
On croirait à de la paranoïa, mais ces interrogations sont en fait justifiées, parce que les copies qui proposent une analyse plutôt exhaustive du sujet sont rares.
Il semble qu’il y ait toujours une petite proportion, variable mais incompressible, de hors-sujets.
Qu’est-ce qu’un hors sujet ? C’est répondre « Il fait 25°C. » à quelqu’un qui demande « Quelle heure est-il ? ». S’il apparaît toujours comme une erreur grossière avec le recul, il s’explique simplement par le fait que l’élève n’a pas pris la mesure des véritables enjeux de l’exercice (la réflexion et l’expression).
Certaines mauvaises habitudes le rendent plus probable. Par exemple, apprendre son cours bêtement par cœur pour le recracher (erreur #4) ; ou encore, noter frénétiquement tout ce que l’on sait sur les feuilles de brouillon au début de l’épreuve, sitôt le sujet découvert.
Mais le hors sujet reste quand même l’exception.
Plus fréquemment, l’élève se focalise entièrement sur un aspect du sujet qui lui a immédiatement sauté aux yeux quand il l’a lu – alors il se précipite dessus pour en tirer tout ce qu’il peut, comme s’il avait trouvé une source dans le désert. Ce cas constitue un hors-sujet partiel, qui n’est pas aussi grave, mais plus fréquent que le hors-sujet total.
Très souvent, enfin, l’analyse de l’élève manque de simplicité.
Bien sûr qu’une question générale de philosophie, culture générale, histoire, économie, sociologie, etc. constitue un problème intellectuel très probablement trop large et trop complexe pour être résolu par un étudiant en quelques heures et dans des conditions stressantes – c’est inévitable.
Seulement, cette difficulté n’est pas un prétexte pour tirer du sujet une problématique ambiguë, dont découlera forcément une dissertation obscure.
Ainsi, l’élève qui veut déjà, à l’image du médecin, éviter de « mal faire » en dissertation, doit négliger les détails, veiller à l’équilibre de ses grandes parties, soigner le plan, se détacher de son cours, et analyser efficacement le sujet.
Un exemplaire de presse du logiciel Antidote m’a été gracieusement offert pour ce test.
Je me targue d’avoir une bonne orthographe, mais côté règles de typographie, c’est pas toujours la folie. En français comme en anglais, j’ai parfois un peu de mal avec les guillemets, les espaces et les tirets. Quand j’ai reçu mon exemplaire d’Antidote 9, j’étais contente, bien sûr, mais je me disais surtout que ça serait utile à ma petite soeur une fois le test réalisé. Désolée, petite soeur – ce logiciel, je le garde !
Introduction à l’outil
Antidote 9, ça ressemble à ça. Aucune mise en page, rien de spécial, juste le texte et les recommandations pour l’améliorer.
J’utilise régulièrement Antidote, en particulier pour reprendre les articles invités de Réussir Mes Études (d’où les captures d’écran, prises sur des anciens articles invités sur la PACES) et pour mes emails en anglais ! Pour ceux qui l’ignorent, j’habite actuellement en Irlande, où je travaille avec une équipe anglophone et des clients francophones et anglophones. Entre les fois où je jongle d’une langue à l’autre et les fois où j’ai un gros doute sur l’anglais, c’est vraiment utile.
Mais vraiment, le style, le style ! C’est la meilleure partie de cet outil !
Les phrases trop longues, sans verbe, les utilisations de la voix passive ou encore les phrases « imbriquées », tout y est recensé et expliqué.
Quelques autres outils d’Antidote 9
Il y a bien d’autres outils dans Antidote, mais je n’y passerai pas trop longtemps :
J’aime bien l’outil d’analyse de sentiments, qui identifie les mots forts, et les termes positifs ou négatifs. Dans le premier paragraphe, le sentiment est plutôt négatif (avec un thème comme « préparez-vous à la souffrance et à la mort », on pouvait s’y attendre). Dans le troisième, qui traite de la motivation, on est dans un registre bien plus optimiste. On s’assure donc que c’est bien le bon message qui passe auprès des lecteurs.
On peut aussi avoir accès à toute une batterie de statistiques sur le texte écrit, et enfin à un assortiment de ressources : dictionnaires de définitions, d’antonymes, de synonymes, étymologie, histoire, citations, ou encore des guides de conjugaison ou de grammaire, tout y est. Un outil extrêmement complet, que je suis bien consciente d’être loin d’utiliser à son plein potentiel.
Ce qui m’amène à mon verdict sur l’outil.
Antidote 9 : Le verdict
Alors, Antidote 9, est-ce que c’est vraiment « le remède à tous vos mots » ? (Le slogan est d’eux, je me désolidarise de ça.)
Pas tout à fait.
J’aime beaucoup Antidote 9. Je m’en sers tous les deux jours environ, j’aime vraiment l’interface (dès qu’on s’y habitue !), la correction de la typographie en un clic, les propositions et surtout la partie « style ». Il y a une différence entre avoir une bonne orthographe et savoir s’exprimer de façon fluide et compréhensible, et Antidote 9 aide aux deux. Comme je le disais plus tôt, je suis bien consciente de me servir d’une infime part de l’outil – mais elle est extraordinaire, et tant mieux si mes besoins ne dépassent pas le champ d’action d’Antidote 9 !
Mon reproche principal serait donc le fait qu’on ne pense pas à utiliser Antidote 9. Il existe une extension Chrome, une extension Word, etc. Je les ai toutes. Je m’en sers assez rarement, simplement parce que j’oublie. Ça ouvre tout dans une nouvelle fenêtre, donc à moins d’avoir un gros doute, je perdrais du temps à ouvrir l’éditeur à chaque fois pour vérifier que tout est bien écrit. Par exemple, j’ai dû m’en servir deux ou trois fois, à tout casser, dans mes emails, un peu plus souvent pour mes ebooks et articles plus détaillés qui, eux, valent la peine qu’on prenne le temps de les relire en détail. C’est dommage !
Je m’en sers surtout en conjonction avec Grammarly, qui souligne les erreurs les plus évidentes du texte. Grammarly est une extension Chrome gratuite un tout petit peu plus complète que le correcteur orthographique intégré au navigateur. À ma connaissance, il n’existe par contre pas d’équivalent français de cette extension.
Ma conclusion
Je recommande Antidote 9. Je le recommande chaleureusement. Cet outil ne déçoit pas, je l’adore. Mais il faut s’y habituer, et surtout prendre le réflexe de s’en servir régulièrement. C’est de loin le plus gros effort demandé quand on commence à utiliser ce logiciel.
Utilisez-vous Antidote 9 ou une des versions précédentes de ce logiciel ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires !
L’objectif d’un rapport de stage est de décrire l’entreprise et le contenu des missions que vous avez effectuées et ce que vous en avez appris sur les plans professionnel et personnel. Un mémoire de fin d’études, quant à lui, vise à explorer une thématique choisie, qu’elle découle d’un stage que vous avez réalisé ou du domaine d’expertise dans lequel vous étudiez.
Vous voulez maximiser vos chances de réussir ? Quel que soit le document que vous devez rendre, il doit être abouti tant sur le fond que sur la forme. Avoir la moyenne à son mémoire ou à son rapport de stage est indispensable à validation des crédits nécessaires à l’obtention des diplômes. Dans ce cadre, la qualité de l’orthographe est toujours une exigence de la part des enseignants correcteurs ; faire trop de fautes peut être rédhibitoire. Cet article vise à mettre l’accent sur les meilleures pratiques d’écriture et de relecture qui garantiront un rendu final sans faute.
Minimisez le nombre de fautes en simplifiant
Donnez la priorité aux phrases courtes en évitant notamment les tournures grammaticales complexes. Cela vous permettra de minimiser le risque de faire des fautes d’accord et cela donnera à vos paragraphes un style plus dynamique ! La clarté de vos écrits, tant sur le plan du contenu que sur celui de la formulation, est un atout essentiel. Vous avez donc tout intérêt à écrire de manière simple pour que n’importe quel lecteur s’y retrouve. Pour autant, n’hésitez pas à employer des termes techniques spécifiques au domaine dans lequel vous évoluez, si cela est nécessaire.
Utilisez le correcteur orthographique à bon escient
Si, comme la grande majorité des étudiants, vous concevez votre rapport de stage ou mémoire de Master sur l’outil Microsoft Word, vous avez affaire au correcteur orthographique intégré. Il permet de « dégrossir » en soulignant en rouge les principales fautes d’orthographe lexicale mais n’est pas opérationnel lorsqu’il s’agit pour détecter fautes d’accord ou homonymies. D’autres logiciels plus performants existent – tels que Reverso (gratuit) ou Antidote (payant). Pour autant, n’accordez pas une confiance aveugle aux correcteurs orthographiques ; ce sont des robots qui ne peuvent saisir les nuances de sens que l’orthographe a parfois charge de faire ressortir.
Conseils pour une auto-relecture de qualité
Prenez l’habitude de vous relire au fur et à mesure de l’avancée de votre rédaction. Une fois votre écrit terminé, ménagez-vous une coupure avant d’entamer la relecture finale – vous y reviendrez alors avec plus de clarté et de fraîcheur !
Notez que votre relecture sera plus efficace si elle est faite à partir de votre document imprimé. En effet, c’est le support qui sera à même de favoriser votre pleine acuité à repérer les fautes les moins évidentes.
Commencez votre relecture en ne vous attachant d’abord qu’au contenu en sorte de vous assurer de sa logique et de sa cohérence sémantique – vous vous concentrerez donc sur le sens de ce qui a été rédigé, sans vous préoccuper de l’orthographe. A ce stade, une lecture à haute voix s’avère être particulièrement efficace pour déceler non seulement les problèmes de non-sens de votre écrit, mais aussi les tournures syntaxiques incorrectes. C’est lors de votre deuxième relecture que vous passerez le texte « au peigne fin » sans vous occuper du sens, afin de vous focaliser exclusivement sur l’orthographe. Dictionnaire et/ou Internet sont là de bons adjuvants.
Faites relire votre texte par une tierce personne
Même après plusieurs relectures, des fautes passeront encore sous le radar de notre vigilance car relire un document qu’on a rédigé soi-même ne permet pas d’avoir le recul optimal. Aussi, envisagez de le faire relire par des personnes extérieures qui maîtrisent évidemment bien l’orthographe. Pour garantir un texte « zéro faute », l’idéal sera de confier cette tâche à un correcteur professionnel. De fait, si aucune faute d’orthographe n’interfère dans votre écrit, vous pouvez être certain(e) d’assurer à votre enseignant correcteur le confort d’une lecture efficace, fluide, agréable… et réussie !
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Je m’appelle Wesley et j’ai lancé Écrire Juste en 2014 dans l’objectif d’aider les étudiants, mais aussi les entrepreneurs, blogueurs, professionnels et particuliers à mieux maîtriser les règles orthographiques et grammaticales. De fait, développer un écrit clair et exempt de toute faute constitue l’un des premiers gages d’une crédibilité solide, quel que soit le domaine dans lequel on évolue.
Quand j’étais au lycée, on nous disait « faites une introduction avec une accroche, la problématique et une présentation du plan, continuez avec trois parties thèse-antithèse-synthèse, et dans la conclusion, rappelez la problématique et le plan ». Quand je suis arrivée à l’université, le format de ces dissertations a très vite changé, et nous l’avons découvert assez durement ! Voici donc quelques conseils pour faire un plan de dissertation qui sorte de l’ordinaire et vous permette de briller dans vos études.
Le corps de la dissertation
On vous conseillera souvent d’articuler votre dissertation en deux ou trois parties. Étant une fervente partisane de la dissertation en trois parties, je ne mettrai pas en doute ces propos : sachez seulement que sauf cas exceptionnel, on ne fait pas moins de deux et pas plus de 5 grandes parties, dans une dissertation.
En règle générale, je consacre une page de brouillon à mon plan. Je la divise en 3 parties, chacune constituée de 4 sous-parties. Ensuite, je note mes idées dans les cases correspondantes, sans me soucier de leur ordre ou du titre des parties. Je numéroterai ensuite toutes mes parties et sous-parties pour arriver à un plan complet et organisé : à partir de là, il est temps de chercher un exemple par sous-partie, et de passer à la rédaction au brouillon de l’introduction et de la conclusion.
L’introduction
Le meilleur conseil qu’on m’ait donné au niveau de l’introduction est de ne pas faire attendre le lecteur.
Le sujet doit être présenté dès la première phrase, éventuellement de façon « accrocheuse ».
La suite sera dédiée non seulement à la présentation de votre problématique, mais aussi et surtout à la présentation du point de vue que vous allez adopter dans votre dissertation. En général, après le bac, on ne vous demandera pas de faire une dissertation « neutre » de type thèse-antithèse-synthèse, mais plutôt de répondre de façon claire à la problématique en utilisant un plan qui va dans ce sens. Ainsi, ne faites pas une introduction de type « Nous nous demanderons ici s’il est judicieux de faire appel à Méthode X pour résoudre Problème Y. À cet effet, nous commencerons par analyser les avantages de Méthode X, puis ses inconvénients, et enfin nous verrons les autres méthodes qui pourraient être pertinentes pour résoudre Problème Y.« , mais plutôt quelque chose du genre :
« Il s’agit ici de trouver une méthode alternative à Méthode X afin de résoudre Problème Y, en nous penchant d’abord sur les lacunes de Méthode X, puis sur les méthodes alternatives qui permettraient de pallier ces défauts, afin de montrer en quoi Méthode Z semble être la méthode la plus appropriée. »
Le sujet est posé, la réponse à la problématique aussi, on sait que vous allez argumenter en faveur de Méthode Z, et on a une idée de votre plan. Il est donc temps de passer à la conclusion.
La conclusion
La conclusion est un exercice complexe : vous devez y rappeler la problématique et votre réponse, mais également présenter les lacunes de votre réflexion. En effet, vous avez choisi de présenter un seul point de vue dans votre dissertation : si on reprend l’exemple de Méthode X vs Méthode Z, il faudra tout de même dire à un moment donné que la Méthode Z n’est pas idéale et a aussi ses défauts, que Méthode X n’a peut-être pas. C’est le moment de le préciser.
Nous avons pu étudier dans cette dissertation les mérites de Méthode Z par comparaison avec Méthode X : *rappel du plan et des arguments présentés en faveur de Méthode Z*. Il sera toutefois bon de nuancer nos propos, en particulier en notant que Méthode X continue à s’imposer comme la solution par défaut de Problème Y, en particulier parce que Méthode Z présente *point négatif*. Peut-être une avancée de type T (ici, on pourra caler un petit fait d’actualité histoire d’étaler un peu sa culture générale, par exemple) pourra-t-elle régler ce point négatif et donner une claire supériorité à Méthode Z sur le long terme.
La rédaction
L’introduction et la conclusion sont rédigées : il me suffit donc de commencer par recopier l’introduction, en en profitant pour corriger les éventuelles fautes d’orthographes et les syntaxes approximatives. C’est un échauffement à la rédaction du corps de ma dissertation : le plan est complet et bien détaillé sur ma feuille de brouillon, il suffit d’en faire des jolies phrases maintenant. Une fois ceci fait, plus qu’à recopier la conclusion et, bien sûr, à bien me relire !
Il arrive parfois qu’on vous demande d’effectuer un dossier de recherche, un exposé, un TPE, une dissertation ou encore un mémoire sur un sujet de votre choix. Si vous êtes comme moi, vous avez tendance à passer plus de temps à choisir votre sujet et à vous demander si vous avez pris la bonne décision qu’à faire votre travail.
Avant d’écrire quoi que ce soit, il faut choisir un sujet clair et précis. Profitez de la relative liberté qu’on vous laisse pour choisir un sujet qui vous intéresse vraiment : les deux seuls critères qui peuvent vraiment vous limiter sont la pertinence du sujet pour la matière et la possibilité de trouver des sources solides sur lesquelles vous appuyer. Les trois facteurs de choix devraient donc être :
L’intérêt du sujet : vous devez être intéressé par ce que vous écrivez, et votre professeur ne doit pas s’ennuyer en lisant votre dossier. Ne serait-ce que pour bien vous motiver, trouvez quelque chose qui soit vraiment intéressant, au moins pour vous.
L’originalité du sujet : ne choisissez ni quelque chose de trop obscur (vous ne trouverez rien à citer sur ce thème), ni quelque chose de trop courant (votre professeur vous notera généralement plus sévèrement si vous prenez le même sujet que 5 autres personnes !)
La pertinence du sujet : n’hésitez pas à envoyer un mail à votre professeur ou à lui demander directement à la fin d’un cours si le sujet que vous pensiez prendre est bien adapté. Parfois, vous pourrez avoir un doute, surtout si vous prenez un sujet original pour lequel vous avez un intérêt tout particulier : mieux vaut vérifier et ne pas prendre de risque bêtement pour tout devoir recommencer au dernier moment !
Une fois que vous avez choisi votre sujet, faites une petite recherche Google pour vous assurer qu’un nombre suffisant de résultats pertinents apparaisse, et lancez-vous !
Vous faites face à un problème que vous ne pouvez pas régler de façon normale ? Vous avez besoin de nouvelles idées et de nouvelles solutions ? Le processus de brainstorming stimule votre créativité et vous permet de prendre du recul par rapport à ce problème.
On ne crée pas une équipe exceptionnelle par hasard. Ces groupes qui agissent en symbiose parfaite sont le résultat de beaucoup de travail et d’une excellente coordination. Et c’est justement pour cette raison qu’on doit chercher certaines choses en particulier au moment de créer une équipe.
Bien sûr, chaque membre de l’équipe a besoin d’être doué lorsqu’il travaille seul aussi, mais ça ne suffit pas pour travailler correctement en équipe. Les membres d’une équipe efficace ne sont pas des personnes qui travaillent chacune dans leur coin puis mettent tout en commun : elles savent mettre à profit les qualités de chacun et effacer leurs défauts en agissant de façon complémentaire.
Intelligence émotionnelle
Des études, par exemple celle-ci conduite par Anita Woolley de la Carnegie Mellon University (Pennsylvania), ont conclu qu’au-delà de l’intelligence ou des compétences des membres de l’équipe, il faut que chacun d’eux soit socialement adapté et capable de prendre en compte les exigences d’un groupe et des personnes qui le composent.
Woolley avait composé des équipes de deux à cinq personnes à partir de 699 volontaires, et leur avait fait passer une série de tests : des puzzles à compléter, de la sténographie, du brainstorming, et des négociations. Les groupes ont ensuite été évalués sur leur performance et ont reçu un score qui visait à mesurer leur « intelligence de groupe ». La sensibilité était le facteur déterminant des résultats de chacun des groupes, loin devant l’intelligence moyenne du groupe ou celle du membre le plus brillant : c’était la capacité de comprendre les sentiments et les pensées des autres qui a vraiment influencé les résultats des personnes évaluées.
Introvertis et extravertis
D’un côté, on nous dit que les introvertis sont souvent moins adaptés au travail de groupe, puisqu’ils ne se font pas entendre ; de l’autre, on insiste sur le charisme des extravertis. Que faut-il pour une équipe idéale ? Un savant mélange des deux. Des études ont montré que les extravertis font parfois bien moins que ce qu’on pourrait attendre d’eux, malgré une apparence d’efficacité : si c’est le cas, ils perdent leur statut de meneur du groupe, parce qu’ils ont déçu leurs partenaires, alors qu’on attend moins des introvertis et qu’ils ont tendance à atteindre de meilleurs résultats que ce qui avait été attendu de leur part. En d’autres mots, on attend plus des extravertis, qui communiquent mieux sur leurs objectifs et leurs résultats, alors que les introvertis, en « vendant » moins leur travail, dépassent les attentes des autres membres du groupe.
Cela est bien loin de signifier qu’il faut créer des équipes entièrement composées de personnes plus renfermées : dans ce cas, qui pourrait convaincre une personne extérieur de l’efficacité de ladite équipe ? En mélangeant les extravertis, dont le rôle aura surtout pour objectif de montrer que le travail est fait, et bien fait, aux observateurs extérieurs qui évaluent ledit travail (professeurs, investisseurs, spectateurs…), et les introvertis, on atteindra un bien meilleur équilibre.
Objectifs communs
Il faudra, pour des résultats optimaux, que les membres du groupe partagent les mêmes objectifs et ambitions. Ce sont les valeurs communes, la volonté d’une équipe, qui permettront de dépasser les dissensions qui émergent forcément au sein d’une équipe : cette réflexion partagée permet en effet d’anticiper ce dont on aura besoin pour compléter une tâche (alors que ce serait bien évidemment impossible, ou au moins très difficile, si les membres du groupe n’étaient pas d’accord quant à la nature de la tâche elle-même !) et répartir les actions des membres de l’équipe.
Comment obtenir cette réflexion commune ? En fixant dès le début des rôles et des objectifs très clairs, si on est leader du groupe ; en exprimant clairement ses objectifs personnels et ses compétences, en tant que membre du groupe. Ceci permettra à chacun de mieux comprendre quelle est sa place dans l’équipe, et de comprendre et de respecter le travail de chacun.
Divertissement
L’humour inspire la confiance et encourage l’amitié, ce qui mène évidemment vers des meilleures interactions au sein d’une équipe. Eric Romero et Anthony Pescosolido ont prouvé que l’humour peut avoir un impact positif sur bien des aspects desdites interactions, incluant une communication plus efficace, le développement d’objectifs communs, une productivité de groupe accrue et une meilleure gestion des conflits.
Communication
Comme au sein d’un couple, on ne vous le dira jamais assez : Communiquez ! Mais ne communiquez pas n’importe comment : le but, c’est d’atteindre une communication proactive. « Man dieu mais qu’est-ce que c’est que ce mot barbaaare ? » me demanderez-vous, et j’imagine déjà la panique envahir vos jolis yeux. N’ayez crainte, il suffit de quatre petites phrases pour expliquer tout ça.
Les membres de l’équipe donnent les informations dont ils disposent avant qu’on leur demande.
Les membres de l’équipe aident les coéquipiers avant qu’ils leur demandent.
Les membres de l’équipe prennent l’initiative d’apporter des conseils et des suggestions aux autres membres de l’équipe (sans être insupportables).
Les membres de l’équipe mettent à jour leurs informations dès qu’ils observent un changement de situation.
Et comment est-ce qu’on arrive à faire tout ça ? Avec des objectifs communs. Oui, je me répète. Et alors.
Prendre la tête de l’équipe
Même si tous les membres de l’équipe respectent les 5 premiers points dont j’ai parlé, cette équipe a besoin d’un commandement efficace. Le rôle du leader n’est pas seulement de donner le bon exemple et de motiver les membres du groupe, mais également de donner son avis sur le travail et l’attitude de chacun et de veiller à ce que la cohésion soit aussi bonne que possible. Même si vous n’êtes pas le leader « officiel » de votre équipe, vous pouvez proposer des critiques constructives à ce dernier, et au reste du groupe dont vous faites partie.
Arrivant à point nommé après le dernier article publié, voici un nouveau message sur les travaux de groupe : qui sont les pires personnes à avoir dans son groupe, et quelle méthode adopter pour supporter chacun d’entre eux ?
Le travail en équipe produit souvent des résultats inégaux, et c’est souvent à cause du manque de retours exprimés entre les membres du groupe. Pour améliorer vos performances en groupe en donnant un meilleur feedback sur le travail produit par chacun, voici quelques astuces.