Il n’y a rien de plus important dans la vie que les personnes avec qui vous passez votre temps. Vous voulez réussir votre semestre, trouver un travail, perdre vingt kilos ou courir un marathon ? La question reste la même : qui vous y aidera le mieux ? Peu de gens aiment vraiment les études qu’ils font et travaillent sérieusement, et c’est pour cette raison que l’environnement général d’une personne lambda est très probablement complètement toxique. Ce sont les personnes desquelles nous nous entourons qui changent notre état d’esprit, notre façon d’être, et notre futur. Ce n’est pourtant pas si compliqué de s’entourer des bonnes personnes, et voilà quelques idées pour y arriver.
Étiquette : Développement personnel
Je reviens d’un mois de stage en entreprise en Angleterre, sans accès à l’ordinateur en dehors du travail. Pour célébrer mon retour, voici un article de Loïze, lectrice de Réussir mes Etudes, sur la vie associative. N’oubliez pas que vous pouvez tous proposer des articles pour le blog !
Lorsque je suis arrivée à la fac de biologie, après un cuisant échec dans les études médicales, je me suis engagée dans l’associatif. Et plus précisément à la corpo de ma fac de sciences. Vous savez, la corpo, l’endroit où vous pouvez acheter vos polycopiés, vos annales d’examen, ou même du matériel scolaire, votre bureau des étudiants qui organise des soirées auxquelles vous participez peut-être..
L’associatif m’a permis de sortir de ma timidité et de ma solitude en rencontrant d’autres gens qui m’ont formée « sur le tas ». Je suis fière de me dire que j’ai participé à la vie de mon campus en prenant des responsabilités de plus en plus importantes dans les projets auxquels j’ai participé. En effet, en intégrant une hiérarchie, j’ai appris à être dirigée, puis à diriger moi-même des petits groupes de travail, jusqu’à me présenter et être élue au poste de secrétaire.
Je pense pouvoir qualifier l’associatif de véritable « école de la vie », en effet, on y apprend (ou ré-apprend !) les rudiments de tâches que n’importe quelle personne dans le monde du travail (et même à titre personnel) se doit de réaliser régulièrement :
– Ecrire des courriers à différentes personnes (directeur de la fac, professeurs, entreprises partenaires, banquiers, assureurs,…)
– Prendre contact avec des fournisseurs, pour faire des devis, ou des commandes, par exemple
– Monter un projet seul ou en groupe, en se répartissant les tâches, en définissant un chargé de mission
– Gérer la vie d’un local, sa propreté, son rangement
– Faire des comptes rendus oraux de son activité
– Gérer une caisse, des comptes en banque, des papiers à classer
– Organiser un évènement tel qu’une soirée de fin d’exam, gérer des stocks de boissons, communiquer sur l’évènement,…
L’associatif m’a aussi permis de rencontrer des personnes aussi diverses que le directeur de mon campus, beaucoup de professeurs, des chefs d’entreprise, des étudiants d’autres universités,… En quelque sorte, je me suis créé un réseau de relations.
Le principal risque de cet engagement est de délaisser ses études. J’ai malheureusement pu le constater : il est tellement agréable de rester à bavarder dans le local, que l’on a vite fait d’oublier un TD. Parfois, un projet est tellement prenant que l’on se dit que ce devoir à rendre attendra bien un jour ou deux de plus. C’est un point sur lequel il faut faire très attention à mon avis : ne pas prendre de charges supplémentaires lorsque l’on a déjà du mal à réaliser les travaux demandés par les professeurs.
A mes yeux, l’associatif permet de s’épanouir et de pouvoir être fier de soi en dehors des résultats d’examen, et chaque réussite est bonne à prendre !
« Consommé avec modération », je pense que l’engagement associatif devrait être bien plus valorisé, sur un CV, par exemple.
Que pensez-vous de l’utilité de la vie associative dans ses études et dans sa vie quotidienne ? Nous en discuterons ensemble dans les commentaires de cet article !
Devenez un expert.
Les vacances sont là, ou elles arrivent bientôt, selon les études que vous suivez. Vous allez peut-être rester sur l’ordinateur, ou bronzer, ou dormir et manger. Je vous propose quelque chose de bien plus intéressant : choisir un domaine d’expertise et vous entraîner tout l’été pour en profiter pleinement l’année prochaine ! Voici quelques exemples de spécialités que vous pourriez développer.
- Maîtriser un sport : Vous suivez un sport à moitié, il vous plaît bien, mais c’est tout ? Allez, trouvez un club, initiez-vous à la pratique du sport, videz votre bibliothèque et trouvez tous les bons sites Internet qui traitent de ce sujet. Apprenez toutes les règles et la biographie des grands joueurs, vous verrez, vous pourrez épater tout le monde bientôt au lieu d’être un fan à moitié impliqué, sans grand intérêt, et ce pour le reste de vos jours !
- Apprendre le cinéma : choisissez un réalisateur, ou un genre, ou une année, ou un acteur, et regardez tout ce qui s’y rapportent. J’ai dit regardez, pas « cherchez un résumé en 3 lignes sur Wikipédia ». Après l’avoir vu, lisez sa page IMDB et instruisez-vous. Si vous faites cela régulièrement, votre futur de critique de film sera avéré !
- Les cocktails : ah, les cocktails, un grand classique. Ca impressionne les amis et les demoiselles, ça vous permet de décrocher un boulot, ça vous assure d’être invité à toutes les soirées – et c’est quand même plus classe de dire « je suis barman » plutôt que de dire « j’aime beaucoup l’alcool », pas vrai ?
- Lancez-vous dans les arts : attaquez un grand projet. Une nouvelle, une pièce de théâtre, un court-métrage amateur, un album de rap. Même si c’est mauvais, ce n’est pas grave – vous faites ça pour vous. Mais si c’est réussi, pensez à nous en faire profiter dans les commentaires ! Vous aurez appris beaucoup de choses sur vos talents, sur vous-même, sur cet art en particulier, et en plus, si vous avez mené le projet jusqu’au bout, c’est un avantage non négligeable et unique sur un CV.
- Rattrapez votre retard. Parfois, mieux vaut ôter les obstacles plutôt que d’avancer dans la mauvaise direction. Alors reprenez vos vieux livres de français et téléchargez des dictées pour une orthographe parfaite à la rentrée, ou lisez tous ces livres qu’on vous a conseillés et que vous n’avez jamais trouvé le temps ou l’envie de lire, ou reprenez enfin le sport, ou trouvez un boulot pour pouvoir vous permettre d’apprendre en dehors des cours sans vous retrouver à la rue.
Donnez-vous trois objectifs pour cet été, et écrivez-les dans les commentaires : tout l’été, nous pourrons partager nos progrès dans ces trois objectifs, au fur et à mesure des commentaires. N’oubliez pas d’encourager les personnes dont les objectifs vous paraissent intéressants !
Le cahier du bonheur
Vous n’avez pas très confiance en vous ? Vous êtes du genre négatif, à vous plaindre dès que vous en avez l’occasion sur des sujets aussi divers que variés ! Prenez un cahier et un stylo, et en quelques minutes par jour, vous apprendrez à être positif et à vous faire confiance.
Une fois ce cahier et ce stylo dans vos mains, votre mission sera, tout simplement, d’écrire à la fin de chaque journée deux points différents :
Une chose pour laquelle vous pouvez être fier. Vous êtes allé courir, vous avez eu une bonne note, vous avez raconté une blague qui a fait rire vos amis, vous avez tenu votre régime ou renoncé à une cigarette ? Vous avez fait un excellent café, eu une promotion, gagné une compétition, on vous a fait un compliment, vous avez répondu juste à une question en cours ? Notez-le ! Chaque jour, forcez-vous à trouver une raison d’être fier de ce que vous avez fait de votre journée.
Une chose qui vous a rendu heureux. Vous avez vu un vieil ami, il a fait beau, vous avez lu un bon livre ou êtes en week-end ? Vous avez trouvé une nouvelle recette, un nouveau magasin, le dernier épisode de votre série préférée est sorti ou vous êtes allé au cinéma ? Notez-le aussi ! Ainsi, vous trouverez chaque jour une raison pour laquelle vous êtes content d’exister, et pour laquelle vos efforts ne se sont pas révélés vains. Si vous avez pu aller au cinéma, c’est que vous n’étiez ni à court d’argent, ni à court de temps. Si vous avez trouvé cette nouvelle recette et qu’elle était délicieuse, c’est que vous êtes un bon cuisinier. Trouvez toujours quelque chose de positif dans votre vie.
Evidemment, vous pouvez décorer ce « cahier du bonheur », y coller des photos de vos amis ou des photos qui vous donnent envie de faire des efforts : artistes et sportifs que vous admirez, citations qui vous inspirent…
Lorsque vous aurez le moral plus bas, ou que vous aurez une crise de confiance en vous, n’attendez pas et ouvrez immédiatement ce cahier. Relisez toutes les belles choses que vous avez réussi à faire, tout ce qui est au mieux dans votre vie, et reprenez confiance en vous, redevenez positif ! Ca ne demande que très peu d’efforts, mais les qualités du cahier du bonheur sont extraordinaires !
Avez-vous déjà fait un cahier du bonheur ? Si non, pourquoi ? Discutons-en dans les commentaires de cet article, et n’hésitez pas à partager ce concept avec vos amis sur les réseaux sociaux de votre choix !
On vous parle de burnout, de stress, de surmenage… Allons, oubliez toutes ces craintes infondées, et n’hésitez plus à charger votre emploi du temps pour profiter un maximum de vos études !
On vous dit que vous allez craquer si vous prenez trop d’options et d’activités extra-curriculaires. N’oubliez jamais que bientôt, vous travaillerez 35h par semaine, au minimum (et encore, on n’est pas certains que les 35h soient encore d’actualité quand vous entrerez dans le marché du travail !). N’ayez plus peur de vos vingt malheureuses heures de cours, prévoyez vos heures de devoirs (une heure par jour devrait toujours être suffisante), casez vos repas et vos heures de sommeil, et il vous reste toutes les heures que vous pouvez mettre à profit pour faire ce que vous voulez !
Alors au lieu de traîner devant votre ordinateur, faites du sport, ou une option (avez-vous songé à apprendre une nouvelle langue ?), ou allez vous promener en ville ! Vous pouvez également faire comme beaucoup de vos collègues, et trouver un travail à temps partiel.
Une fois votre emploi du temps bien rempli, je vous conseille tout de même de garder une demi-journée parfaitement libre pour bien vous reposer… Ou terminer vos devoirs, selon votre efficacité !
N’ayez plus peur de poster trop de commentaires non plus : d’autres pourront s’inspirer de vos aventures si vous nous racontez ce que vous faites de votre temps libre ! Je vous encourage également à partager cet article sur vos réseaux sociaux préférés pour en faire profiter vos proches et faire taire tous ceux qui brandissent la menace du surmenage à tout va !
N’ayez plus peur d’échouer !
Nous avons tous peur de l’échec. C’est humain, aucun de nous ne croit vraiment à la maxime « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Mais cela peut être handicapant quand on décide de se lancer dans une nouvelle filière d’études, de changer de vie… Alors, comment réagir ?
Tout d’abord, il faut que vous sachiez vraiment ce que vous voulez. Moins vous êtes sûr de vous, plus les chances d’échouer sont élevées, alors ne perdez jamais de vue la motivation que vous avez pour effectuer ce changement.
Quand vous avez peur de l’échec, c’est que vous êtes attaché à ce que vous avez déjà, que vous préférez cela à une prise de risques trop importantes, et c’est cela qui bloque bien des gens sur le point d’effectuer un changement qui pourrait transformer leur vie. Mais cette peur est illogique si vous gardez à l’esprit que ce qui vous attend est forcément meilleur : vous avez un but précis, vous ne pouvez pas échouer.
Vous devriez réfléchir à tout ce qui vous échappera si vous n’effectuez pas ce changement plutôt qu’à ce que vous risquez en le faisant. Aurez-vous un salaire plus bas que ce que vous pourriez viser en créant votre entreprise ? Prendrez-vous moins de plaisir dans les études que vous faites actuellement ? Voyez tout ce que vous pourriez perdre en continuant dans la voie où vous êtes à présent. Ce serait dommage de rater tout cela, simplement parce que vous avez peur d’un potentiel échec, n’est-ce pas ?
Pensez également à tout ce que ce changement pourrait vous apporter de positif. C’est bien plus important que les échecs que vous risquez, n’est-ce pas ? Si ça ne l’est pas, alors vous pouvez effectivement vous poser des questions sur cette décision. Mais si on vous propose de grandes réussites pour un certain risque, sautez sur l’occasion, et convainquez-vous que même le risque pourra vous aider à vous améliorer par la suite : qui ne tente rien n’a rien.
Cet article vous a-t-il été utile ? Avez-vous déjà pris un risque important, et essuyé un échec, ou réussi ce que vous vouliez faire ? Racontez-nous vos expériences dans les commentaires ! N’hésitez pas non plus à partager cet article sur les plateformes sociales !