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L’innocente – Chrystel Zohi Ngambeket (Sadjee)

Cet article a été republié sur Réussir Mes Études avec l’autorisation de Grâce Minlibé, étudiante à Audencia et blogueuse littéraire. Lisez l’original sur son blog : L’innocente, de Sadjee.

« Puis à mesure qu’approche l’année de mes 10 ans, les photos prennent des couleurs, leurs contours se précisent, magie du malheur, je n’ai qu’à les toucher du doigt, pour qu’elles reviennent à la vie, pour qu’elles se mettent à parler, pour que leurs voix me ramènent loin, très loin, là-bas, à Oyem… »

Dans la vie d’Elora, il y a un « avant » et un « après ». 

Avant, l’héroïne du roman est une fillette espiègle et naïve issue d’une famille de la classe moyenne au Gabon. Nous sommes dans les années 90, sa vie baigne dans un halo de douceur, rythmée par l’école, les jeux, les disputes avec sa soeur, Flavie, et les rêveries alimentées par les téléfilms brésiliens et les photoromans de sa mère qu’elle lit en cachette.

Survient un drame familial qui vient bouleverser cet équilibre…

L'innocente
L’héroïne du roman

Y a t-il un âge pour découvrir l’horreur,

Quelle saison de la vie doit servir la douleur ?

A quel âge doit-on porter le fardeau du malheur,

A quelle saison de la vie doit-on expérimenter la souffrance ?

A quel âge doit-on connaître le rejet et l’errance ?

N’importe quel âge mais pas celui de l’enfance,

Le temple de l’innocence…

Sans s’être annoncé, sans avoir été invité ou désiré, un drame fait irruption dans la vie d’une fillette. S’ensuivent dix longues années de misère, de privation, d’humiliation…

Parce qu’elle est une enfant, on décide pour elle;

Parce qu’elle est une enfant, on dispose d’elle…

Ce livre est bouleversant. Il est impossible (sauf si on est un être humain ne présentant aucun signe d’empathie) de rester étranger aux vicissitudes d’Elora Moussavou. On partage ses larmes, ses coups, son impuissance…

Cette biographie peint la condition humaine,  la pire version de l’Homme, son égoïsme,  son silence face à l’atrocité,  la méchanceté dont Il peut faire preuve.

Parce qu’une pièce a toujours deux côtés, le livre présente la meilleure version de l’Homme, sa sensibilité, son humanisme.

Avec tantine Bernadette, j’avais appris qu’on pouvait faire du mal aux autres, juste comme ça, gratuitement… Mâ Eliane m’avait enseigné que le contraire était tout aussi vrai. On pouvait faire du bien, juste comme ça, gratuitement…

Je crois aux anges gardiens. Je crois que même au fond du trou le plus sombre et le plus profond, il y a toujours cette personne qui vous tend la main, qui vous empêche de sombrer, qui vous interdit de plonger.

J’ai découvert à travers ce livre deux catégories d’anges protecteurs:

  • les anges gardiens: ceux qui pansent nos blessures, nous aident à oublier nos tourments, à les alléger.
  • les anges « exterminateur »: ceux qui nous poussent à nous révolter, à crier: ça suffit!

Elora a eu un ange gardien: Naguy , elle a aussi eu un ange « exterminateur »: Zéphirin. Ce livre est à lire rien que pour faire la rencontre de ce jeune homme extraordinaire. Il vous fera pleurer de rire.

Oui, il y a du rire au cœur des tourments. Il y a aussi de l’amour …

L’auteur n’a pas la prétention de prouver qu’elle mérite un siège à l’Académie Française, elle n’a qu’un but: rester le plus près de la réalité possible d’où l’utilisation de mots empruntés à l’argot gabonais. Il y a bien sûr un glossaire pour les non-initiés ?

En somme, l’histoire d’Elora est un vrai concentré d’émotions, elle nous engage à œuvrer pour la préservation de l’innocence de l’enfant.

Pour suivre l’actualité du roman, voir ici

Pour en savoir plus sur l’auteur, voir ici

Je vous souhaite une belle lecture

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre

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Vu Ailleurs

Vu Ailleurs : 21 avril 2017

Et si on reprenait les revues de la semaine ?

Révisions : Comment booster votre mémoire, sur le site de L’Étudiant

Niveau débutant : lisez des romans, entraînez-vous avec des jeux, écoutez de la musique, mettez-vous au sport

Niveau intermédiaire : réalisez des sketchnotes, utilisez des moyens mnémotechniques, améliorez votre concentration

Niveau avancé : gardez une visibilité sur vos révisions

Six sites Internet pour trouver un logement étudiant de courte durée, sur le site du Monde

Coup de coeur pour StudyEnjoy, qui vous permet d’échanger votre appartement avec n’importe qui, partout dans le monde. N’oubliez pas que plus vous proposez d’appartements, plus vous en aurez de disponibles. C’est gagnant pour tout le monde !

Au Québec, les étudiants dénoncent les stages non rémunérés, sur le site d’Acadie Nouvelle

Les étudiants s’attaquent aux stages obligatoires et non rémunérés pendant lesquels ils continuent à payer leurs frais de scolarité : « payer pour travailler ».

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Langues vivantes

Pourquoi apprendre l’anglais en immersion ?

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec International Projects.

L’immersion, qu’est-ce que c’est ?

Nous avons tous cet ami qui parle parfaitement anglais alors qu’il a eu les mêmes cours que nous, pauvres monolangues en galère.

J’en ai plein. C’est un mec avec des dreadlocks et une grammaire absolument impeccables. C’est une petite brune toute ronde qu’on croit américaine jusqu’à ce qu’elle nous contredise. C’est un Parisien dont l’accent fait pâlir celui de plus d’un doctorant.

Ces gens-là ont une chose en commun. Ils jouent à Super Smash Bros Melee ensemble.

Ils traversent l’Europe en bus low-cost pour aller s’enfermer un week-end et jouer à un jeu vidéo en anglais avec des gens qui parlent une langue qui n’a rien à voir avec la leur. Alors ils communiquent en anglais, et quand le week-end est fini, ils s’entraînent avec des méthodes de travail expliquées en anglais pour avoir le niveau qu’on leur montre sur les vidéos de professionnels. En anglais.

Et c’est d’avoir une vraie raison de s’améliorer, et un vrai cadre de travail de la langue, qui leur a permis de s’améliorer vraiment.

Comment apprendre en immersion ?

C’est exactement ce qu’on va toujours rechercher dans l’immersion :

  • Une raison de s’améliorer
  • Un cadre de qualité

Pour ces gens-là, la raison est de communiquer avec les joueurs des autres pays, le cadre est un week-end à l’étranger avec des gens qui ne parlent pas un mot de français. Pour vous, qu’est-ce que ce sera ?

Vous n’avez pas forcément la possibilité de consacrer des dizaines de week-ends étalés sur plusieurs années à l’apprentissage en immersion de l’anglais. Ça tombe bien, personne ne vous demande de subir ça, ni de dépendre d’un temps aussi long : c’est là que les voyages linguistiques, avec ou sans cours, entrent en jeu.

Les voyages linguistiques pour l’apprentissage en immersion

Pourquoi, pour commencer, prendre des cours d’anglais lors de l’immersion ? Pour l’écrit. Pour la grammaire. Pour le vocabulaire. Pour ne pas seulement apprendre à se débrouiller en paraphrasant ce qu’on ne sait pas dire et en mimant ce qui ne s’énonce pas, ce qui est très bien jusqu’à ce qu’on tente de passer un test d’anglais officiel ou un examen en anglais, ou d’avoir une conversation professionnelle avec un anglophone.

On va donc chercher, quand on prend un voyage en immersion, à se tourner vers des organismes qui proposent l’hébergement en chambre simple (ou avec un non-francophone en tout cas) dans une famille, et des cours ciblés et adaptés à votre niveau, en petit groupe. C’est le cas d’International Projects, qui accueille des étudiants du monde entier et vous forcera à communiquer en anglais avec vos camarades de formation aussi.

Attention à ne pas prendre un programme rempli d’heures de cours : vous êtes en Angleterre, ou dans un pays anglophone en tout cas, soyez un bon touriste et promenez-vous dans les environs, il y a tellement de beaux paysages à découvrir ! Parlez aux gens locaux, et pas seulement aux élèves et professeurs de votre école de langue ou à votre famille d’accueil. Faites un effort pour rencontrer le plus de monde possible, et vous familiariser avec l’accent local aussi.

Et n’oubliez pas, il vous faut :

  • Une vraie motivation pour apprendre
  • Un cadre d’apprentissage de qualité

Un organisme de formation en immersion comme International Projects vous apportera le cadre, mais n’oubliez pas que sans volonté, toutes les heures du monde pourraient y passer et vous ne sauriez toujours pas parler. Trouvez une vraie raison, qui vous tient à coeur, d’apprendre l’anglais. Ensuite, apprenez-le. Dans cet ordre, ou vous perdrez votre temps et votre argent. Si vous avez la motivation nécessaire, alors l’immersion vous sera extrêmement bénéfique.

Bonne chance !

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CV et lettre de motivation

Comment mettre un MOOC sur votre CV ?

Vous avez pris des cours en ligne. Des MOOC peut-être, ou un autre format. Vous avez beaucoup appris, et peut-être même appliqué vos nouvelles connaissances. Félicitations ! Et pour trouver un travail, qu’allez-vous faire de ces cours ? Les mettre aux côtés de votre formation classique ? Dans une case “compétences” à côté de votre niveau de langues ? Certains recruteurs peuvent rester sceptiques devant le phénomène encore nouveau qu’est l’apprentissage libre en ligne. Ne les inquiétez pas encore plus en mettant les MOOCs au mauvais endroit de votre CV.

Mettez les cours en ligne au bon endroit

Oui, les MOOCs et cours en ligne peuvent prouver que vous êtes capable de faire votre travail efficacement. Cela dit, ils ne devraient pas remplacer ou faire de l’ombre à votre formation traditionnelle. En général, un cours en ligne va surtout aider un candidat junior, qui n’a pas encore beaucoup d’expérience professionnelle. Si vous postulez à un emploi ou stage et qu’un cours en ligne suivi appuie bien votre motivation ou vos compétences, bravo, ajoutez-le. Pas besoin de développer : mettez une petite section « Certifications » ou « Formation Personnelle » et indiquez-y les cours suivis, en une ou deux lignes grand maximum. Pour ma part, j’ai un CV avec une colonne de gauche où figurent :

  • mon nom et ma photo
  • mes coordonnées
  • mes compétences en langue
  • mes cours en ligne, s’il y en a des pertinents (cf. paragraphe suivant)
  • mes autres certifications, si elles sont pertinentes
  • mes centres d’intérêt

Restez pertinent

J’espère que vous n’ajoutez pas la liste de tous les cours que vous avez suivis à votre CV. De même, n’indiquez pas tous les cours en ligne que vous avez suivis, mais seulement ceux qui sont vraiment pertinents. Il est louable de vouloir apprendre sur beaucoup de sujets différents, mais sachez différencier les cours qui feront la différence pour le recruteur et ceux qui ne servent pas à grand-chose. Certes, ils montrent votre volonté d’apprendre, mais gardez-les plutôt pour LinkedIn que pour un CV en une page, sauf s’il faut vraiment meubler. N’oubliez pas que sur LinkedIn, vous pouvez vous permettre d’indiquer plus d’informations. En effet, vous pouvez y mettre tous vos stages, vos projets étudiants et associatifs, qui s’accumuleront. Vous n’avez pas de longueur maximale à respecter ou d’effort de synthèse à faire. Profitez-en – mais n’en abusez pas.

Évitez les cours pour débutants

Si vous avez suivi un cursus spécialisé dans quelque chose, alors n’ajoutez pas un cours dans exactement le même domaine à votre section Formation Personnelle. Par exemple, si vous avez un master en marketing, évitez d’ajouter « Introduction au Marketing », même si c’est un joli MOOC Stanford tout brillant, à votre CV : vous serez moins crédible qu’en listant seulement votre expertise académique. Ce serait dommage d’instiller le doute dans l’esprit du recruteur !

Si vous avez un doute sur la pertinence du cours que vous avez suivi, je vous propose une règle drastique. N’ajoutez qu’un cours en ligne qui vous a apporté des crédits ECTS ou un diplôme (certification Coursera payante incluse). Ne perdez pas de place sur votre CV en listant des cours qui ne font que répéter ce que vous avez fait en formation classique, et probablement à plus bas niveau. Même si ça vient d’un bel établissement, ça ne fera que remettre votre expertise en question.

Montrez que vous savez appliquer vos compétences

Que ce soit un cours en ligne ou une formation classique, on ne vous demande pas d’avoir un joli diplôme, mais de savoir mettre vos connaissances en oeuvre. Ne listez pas seulement les cours : parlez d’un projet que vous avez fait pendant ce temps, ou d’une expérience associative pendant laquelle vous avez dû utiliser ce que vous aviez appris pendant ce temps.

Le cas le plus évident est la programmation : si vous avez fait un MOOC de développement web, vous n’irez pas loin. Si vous l’accompagnez d’un profil GitHub fourni, c’est bien plus intéressant pour le recruteur, parce que vous montrez que votre niveau n’est pas un niveau de personne qui a regardé quelques vidéos mais bien qui a le niveau nécessaire pour participer à des vrais projets concrets.

L’essentiel de cet article vous parle de comment ne pas donner l’impression au recruteur que vous essayez de lui mentir en lui « vendant » une certification qui a peu de valeur. Mettez vos cours en ligne pertinents sur votre CV, dans un endroit dédié. Et n’oubliez pas, bien sûr, qu’une fois votre CV réussi, il faut préparer l’entretien !

Faites relire votre CV GRATUITEMENT par Réussir Mes Études !

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Révisions et examens

Apprendre vos cours plus facilement avec la méthode qui vous convient

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines choses vous viennent plus facilement que d’autres ? Ce n’est pas seulement à cause de leur nature, mais aussi parce qu’elles vous ont été présentées de façons différentes. La façon dont vous absorbez l’information importe beaucoup, et affecte votre capacité à la comprendre. Vous avez votre propre style d’apprentissage, chacun d’entre nous a son propre style.

Imaginez. Vous lisez un livre dans les transports en commun, votre voisin-e aussi. C’est le même livre. Vous n’en retirerez ni la même quantité, ni le même type d’informations : c’est normal. Mais disons que l’un-e de vous écoute ce livre en format audiobook à la place. D’un coup, iel retiendra peut-être mieux, ou différemment. C’est un exemple simple de la différence entre les différentes manières d’apprendre.

Les trois façons d’apprendre

Visuelle

Le type d’apprentissage visuel représente 65% de la population, d’après Chantal Teasdale dans La Presse. La personne qui apprend visuellement préférera un schéma à un texte, un texte à un discours. Tout est dans la vue, et mieux on utilise les formes, les couleurs et les espaces, plus ce sera clair et mémorable.

Auditive

D’après ce document de l’académie de Nice, les apprenants auditifs retireront le plus d’informations des conférences, discussions, débats et autres supports audio. La discussion est très importante : pas seulement écouter, mais aussi s’exprimer à l’oral pour reformuler les idées principales.

Kinesthétique

un exemple d'apprentissage kinesthétique

Iels sont très minoritaires, mais à ne surtout pas négliger ! Écouter et voir, c’est bien. Mais faire, c’est parfois obligatoire pour retenir l’information. Toucher, manipuler, effectuer des actions physiques et des pauses fréquentes pour assimiler l’information, c’est une constante chez les apprenants kinesthétiques. Ce type est souvent désavantagé par rapport à ceux qui apprennent en écoutant le cours ou en lisant les supports de cours. Il faudra donc redoubler d’efforts pour réussir, mais ce n’est pas impossible !

Quel est votre type d’apprentissage ?

Peut-être que la description vous a suffi à identifier votre type d’apprentissage. Si c’est le cas, tant mieux ! Sinon, ne perdez pas espoir. Voici trois façons simples de trouver la façon d’apprendre qui vous correspond.

Passez un test

Oui, un petit test en ligne, comme celui-ci. Évidemment, ce n’est jamais fiable à 100%, mais c’est un (très) bon début, si vous l’accompagnez d’un peu de réflexion personnelle !

Étudiez votre comportement

La prochaine fois que vous retenez bien quelque chose, réfléchissez à comment vous l’avez appris :

  • en prenant des notes ?
  • en écoutant les explications de quelqu’un ?
  • en suivant un mode d’emploi ?

N’observez pas seulement votre façon d’apprendre, mais aussi son efficacité. Peut-être que vous apprenez de façon visuelle, par exemple, et qu’elle n’est pas adaptée : attention !

Faites des tests

Adoptez un esprit scientifique et faites des expériences. Prenez trois sujets qui vous concernent (si possible, pas d’examen trop déterminant à la fin, c’est un test, il y a des chances d’échec). Révisez chacun avec une des trois méthodes d’apprentissage : concentrez-vous sur ce que dit le professeur sans prendre de notes, ou lisez un livre sur le sujet, ou faites des recherches et appliquez vos connaissances d’une façon ou d’une autre. Comparez les résultats.

Comment adapter votre méthode d’apprentissage ?

Visuelle

Lisez, autant que possible. Laissez tomber les podcasts et les livres audio, ou ne vous en servez en tout cas pour rien d’important. Votre force, c’est votre sens de l’observation. Vous voyez une information dans livre, un diagramme, ou vous observez quelqu’un en train de démontrer un processus complexe.

Utilisez des couleurs, des schémas. Prenez soin de vos notes pour qu’elles soient agréables à relire. Faites des brouillons, utilisez l’ordinateur, pour un rendu visuel qui soit le meilleur possible. Mettez de la structure, des titres.

Auditive

un jeune homme écoute quelque chose avec un casque

Discutez pour apprendre. Débattez, écoutez le professeur, posez des questions. Prenez le temps de vous interroger mutuellement sur les concepts vus en cours avec vos camarades. Écoutez l’audiobook de votre manuel, enregistrez (avec autorisation) les cours magistraux et rejouez-les le soir pour les intégrer. Lancez-vous dans les podcasts et écoutez des interviews d’experts de votre industrie.

Kinesthétique

Vous n’apprendrez pas de façon optimale en lisant en livre ou en écoutant un cours. Si vous vous ennuyez en restant assis en cours, utilisez votre énergie pour apprendre. Essayez d’accompagner un-e professionnel-le en « stage d’observation », en effectuant certaines de ses tâches simples. Refaites les démonstrations vous-même pendant qu’elles sont expliquées.

Quel est votre type d’apprentissage, avez-vous des conseils à partager qui pourraient aider les lectrices et lecteurs de votre type ?

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Administration

Je suis diplômée !

Salut à tous !

Si je n’ai pas été très active pendant le mois de mars, ce n’est pas du tout pour cette raison, mais ça me fait une jolie excuse.

Je suis diplômée depuis hier, le 1er avril, d’emlyon business school – enfin ! Merci à tous de m’avoir suivie pendant tout ce temps. Évidemment, ce n’est pas parce que je ne suis plus étudiante (pour l’instant) que Réussir Mes Études s’arrête, et on se reverra bientôt pour de nouveaux articles !

Lexane.

enfin diplômée d'emlyon !

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Révisions et examens

Les 3 étapes clé de l’apprentissage

Quand j’étais ado, j’ai décidé d’apprendre le russe. J’avais mis tous les outils de mon côté : une méthode, des exercices étape par étape. J’ai appris l’alphabet, quelques phrases, mes première listes de vocabulaire, je travaillais avec plein de bonne volonté. J’avais décidé que je prendrais des cours pour l’oral si ma première année de cours écrits se déroulait bien.

Je n’ai jamais fini cette année de cours, et je ne parle pas plus russe qu’à l’époque où j’ai commencé. Par contre, mon chinois est plutôt solide. Repensant à cet échec, je me suis demandé ce qui avait fait une différence telle entre les deux langues pour que l’une soit catastrophique et que j’aie vu des progrès assez impressionnants en chinois.

Évidemment, la différence se trouve au niveau de ma façon d’apprendre. Ça s’applique à l’apprentissage d’une langue, d’un sport, des maths, de ce que vous voulez – toute nouvelle compétence s’apprend suivant un schéma simple et qui se reproduit à l’identique, ou presque, dans toutes les disciplines.

3 étapes pour la maîtrise d’une compétence

Dans tout apprentissage, vous allez passer par 3 étapes.

Les débuts : la mémoire automatique

Pendant vos débuts, n’essayez pas d’apprendre correctement ou d’être parfait. L’objectif ici est de pratiquer le plus possible, jusqu’à être à l’aise et à bien appréhender les bases de la pratique. Pour l’apprentissage d’une langue, ça peut être écouter des séries en VO, même si vous n’y comprenez rien, et vous enregistrer en train de répéter des phrases, même si vous ne savez pas trop ce qu’elles veulent dire ou que vous êtes sûrs d’avoir une syntaxe lamentable.

Pour certaines activités, par exemple un sport, il faut tout de même faire attention à ne pas prendre de mauvais réflexes qui pourraient vous mener à une blessure. Mais en règle générale, l’accent est vraiment à placer sur le fait de prendre l’habitude de tester, et d’oser avancer. Pas forcément la peine d’avoir un professeur à ce stade (sauf, encore une fois, pour les disciplines où vous risquez des conséquences graves si vous ne vous y mettez pas correctement dès le début) : pratiquez simplement, jusqu’à ce que vous ayez l’impression que c’est (au moins un peu) naturel.

L’adaptation

Vous avez maintenant les bases. Vous écrivez des textes ou vous racontez des histoires à voix haute et votre grammaire est lamentable, mais au moins vous n’avez pas peur d’avoir une conversation. C’est très bien – maintenant, il est temps de prendre en compte les retours et de vous améliorer en fonction d’eux.

Vous avez compris les fondamentaux de votre nouvelle compétence, et vous êtes capable d’en conduire une analyse, même basique. C’est très bien, continuez comme ça ! Maintenant, prenez vraiment le temps de corriger chaque erreur et de prendre quelques risques. Si vous vous contentez de toujours faire la même chose, vous allez stagner à la première étape. Dans cette deuxième étape, il s’agit de vraiment s’améliorer, soit en corrigeant les fautes existantes, soit en augmentant un peu la difficulté une fois les premiers paliers franchis.

L’autonomie

En théorie, à ce stade, vous n’avez plus besoin d’aide. Ça ne veut pas dire que vous êtes des maîtres, loin de là, mais que vous pouvez improviser quelques accords de guitare dans un groupe ou encore avoir une conversation simple avec un natif de la langue que vous étudiez.

Il est très difficile de maîtriser une compétence, mais cette étape, vous pouvez l’atteindre relativement facilement. Mettez donc tous vos efforts en oeuvre pour arriver à un bon niveau !

Quelle compétence essayez-vous actuellement de maîtriser, et comment allez-vous atteindre cet objectif ? Dites-le nous dans les commentaires !

 Si vous voulez partager cet article sur Pinterest, voilà une jolie image au passage !

 

 

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Travaux à rendre

Test produit : Antidote 9

Un exemplaire de presse du logiciel Antidote m’a été gracieusement offert pour ce test.

Je me targue d’avoir une bonne orthographe, mais côté règles de typographie, c’est pas toujours la folie. En français comme en anglais, j’ai parfois un peu de mal avec les guillemets, les espaces et les tirets.  Quand j’ai reçu mon exemplaire d’Antidote 9, j’étais contente, bien sûr, mais je me disais surtout que ça serait utile à ma petite soeur une fois le test réalisé. Désolée, petite soeur – ce logiciel, je le garde !

Introduction à l’outil

antidote : l'écran d'accueil

Antidote 9, ça ressemble à ça. Aucune mise en page, rien de spécial, juste le texte et les recommandations pour l’améliorer.

antidote répétitions
Antidote souligne et compte les répétitions dans votre texte

J’utilise régulièrement Antidote, en particulier pour reprendre les articles invités de Réussir Mes Études (d’où les captures d’écran, prises sur des anciens articles invités sur la PACES) et pour mes emails en anglais ! Pour ceux qui l’ignorent, j’habite actuellement en Irlande, où je travaille avec une équipe anglophone et des clients francophones et anglophones. Entre les fois où je jongle d’une langue à l’autre et les fois où j’ai un gros doute sur l’anglais, c’est vraiment utile.

Mais vraiment, le style, le style ! C’est la meilleure partie de cet outil !

Antidote 9 : correction de la syntaxe

Les phrases trop longues, sans verbe, les utilisations de la voix passive ou encore les phrases « imbriquées », tout y est recensé et expliqué.

Quelques autres outils d’Antidote 9

Il y a bien d’autres outils dans Antidote, mais je n’y passerai pas trop longtemps :

Antidote 9 : analyse de sentiments

J’aime bien l’outil d’analyse de sentiments, qui identifie les mots forts, et les termes positifs ou négatifs. Dans le premier paragraphe, le sentiment est plutôt négatif (avec un thème comme « préparez-vous à la souffrance et à la mort », on pouvait s’y attendre). Dans le troisième, qui traite de la motivation, on est dans un registre bien plus optimiste. On s’assure donc que c’est bien le bon message qui passe auprès des lecteurs.

On peut aussi avoir accès à toute une batterie de statistiques sur le texte écrit, et enfin à un assortiment de ressources : dictionnaires de définitions, d’antonymes, de synonymes, étymologie, histoire, citations, ou encore des guides de conjugaison ou de grammaire, tout y est. Un outil extrêmement complet, que je suis bien consciente d’être loin d’utiliser à son plein potentiel.

Ce qui m’amène à mon verdict sur l’outil.

Antidote 9 : Le verdict

Alors, Antidote 9, est-ce que c’est vraiment « le remède à tous vos mots » ? (Le slogan est d’eux, je me désolidarise de ça.)

Pas tout à fait.

J’aime beaucoup Antidote 9. Je m’en sers tous les deux jours environ, j’aime vraiment l’interface (dès qu’on s’y habitue !), la correction de la typographie en un clic, les propositions et surtout la partie « style ». Il y a une différence entre avoir une bonne orthographe et savoir s’exprimer de façon fluide et compréhensible, et Antidote 9 aide aux deux. Comme je le disais plus tôt, je suis bien consciente de me servir d’une infime part de l’outil – mais elle est extraordinaire, et tant mieux si mes besoins ne dépassent pas le champ d’action d’Antidote 9 !

Mon reproche principal serait donc le fait qu’on ne pense pas à utiliser Antidote 9. Il existe une extension Chrome, une extension Word, etc. Je les ai toutes. Je m’en sers assez rarement, simplement parce que j’oublie. Ça ouvre tout dans une nouvelle fenêtre, donc à moins d’avoir un gros doute, je perdrais du temps à ouvrir l’éditeur à chaque fois pour vérifier que tout est bien écrit. Par exemple, j’ai dû m’en servir deux ou trois fois, à tout casser, dans mes emails, un peu plus souvent pour mes ebooks et articles plus détaillés qui, eux, valent la peine qu’on prenne le temps de les relire en détail. C’est dommage !

Je m’en sers surtout en conjonction avec Grammarly, qui souligne les erreurs les plus évidentes du texte. Grammarly est une extension Chrome gratuite un tout petit peu plus complète que le correcteur orthographique intégré au navigateur. À ma connaissance, il n’existe par contre pas d’équivalent français de cette extension.

Ma conclusion

Je recommande Antidote 9. Je le recommande chaleureusement. Cet outil ne déçoit pas, je l’adore. Mais il faut s’y habituer, et surtout prendre le réflexe de s’en servir régulièrement. C’est de loin le plus gros effort demandé quand on commence à utiliser ce logiciel.

Utilisez-vous Antidote 9 ou une des versions précédentes de ce logiciel ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires !

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Formations commerce

Intégrez les 5 meilleures écoles de commerce de France !

Bonjour !

Au cas où vous auriez raté l’information : mon livre, Intégrer les 5 meilleures écoles de commerce de France en admissions parallèles, a été publié sur Amazon !

Ceux qui suivent la newsletter de Réussir Mes Etudes le savent déjà, les autres l’apprennent certainement aujourd’hui, mais dans tous les cas, l’offre que j’ai à vous faire reste la même. Le livre avait été lancé en vente ici pour 16€ ; sur Amazon, l’ebook est à 8€ seulement.

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N’oubliez pas non plus de faire appel à moi si vous voulez du coaching pour réussir votre entrée en école de commerce !

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Réseaux sociaux et networking

Introduction au personal branding

Vous êtes encore étudiant. Vous ne pensez pas forcément encore à vendre, non pas vos compétences et votre expérience, mais votre personne toute entière, aux employeurs – ou, plus important encore, à vos futurs clients. Et ça ne va pas se construire tout seul – même si vous êtes talentueux. Il faut travailler sur votre « personal branding » autant que sur vos compétences. Construire votre “marque”, c’est comme monter une entreprise : il faut savoir qui est votre coeur de cible, maîtriser les techniques marketing les plus adaptées, et mettre tout ça en oeuvre, sans jamais s’arrêter. Et les résultats en valent la peine. Quand vous aurez une identité reconnaissable, il sera bien plus facile de contacter des nouveaux employeurs ou clients potentiels – et en attendant, simplement des professeurs, c’est déjà pas mal !

Une identité graphique

Prenez une bonne photo de vous. Une très bonne photo de vous. Et utilisez la même partout – il faut que votre visage soit automatiquement associé à votre nom dans l’esprit des gens. N’utilisez pas non plus la même photo pendant dix ans – trois, quatre ans, peut-être, mais quand votre apparence change, il faut mettre ce portrait à jour.

Trouvez-vous un domaine d’expertise

Qu’est-ce que vous aimez ? Quel élément, quel point de vue unique pouvez-vous apporter à ce domaine ? Non seulement vous devez être fort à quelque chose, mais vous devez être le seul dans ce domaine. N’hésitez pas à aller dans l’hyper-spécifique pour commencer (“je suis le plus grand expert des petits pingouins de la Manche”), c’est plus facile de se démarquer là-dessus.

Sachez faire un “elevator pitch”

Le principe de l’elevator pitch, c’est que vous sachiez vous présenter si un jour vous êtes dans l’ascenseur avec quelqu’un et vous voulez vous présenter. Vous avez environ 30 secondes pour expliquer à l’autre pourquoi vous êtes digne de son intérêt, en gros. Apprenez à vous présenter en deux ou trois phrases : qui vous êtes, ce qui vous rend intéressant, et ce que vous voulez faire ensuite.

Avec ces trois éléments principaux, vous avez de quoi commencer votre personal branding. Discutez sur les réseaux sociaux, aux conférences et événements auxquels vous participez, et créez-vous un réseau digne de ce nom !
Si ce sujet vous intéresse, dites-le moi : je serais ravie d’en faire toute une série, mais seulement si vous me confirmez que c’est un thème sur lequel je devrais écrire plus souvent !