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Stage et emploi

Quelles sont vos plus grandes qualités professionnelles ?

Cette question revient souvent, et c’est à vous de vous démarquer de la masse en présentant vos points forts. Même si on ne vous pose pas directement la question, vous devez absolument faire comprendre vos talents à votre recruteur. Beaucoup de candidats ne se préparent pas bien à la question, et n’ont rien de mieux à proposer qu’une réponse convenue.

Quand un recruteur vous pose cette question, il veut savoir plusieurs choses :

  • si vos forces sont celles que l’entreprise recherche
  • si vous fournirez un excellent travail
  • s’il faut chercher quelqu’un qui pourrait être meilleur que vous, ou si vous êtes de loin le candidat le plus adapté pour le poste
  • si vous avez des qualités, des compétences ou une expérience qui vous distinguent des autres candidats
  • si vous ferez un bon ajout à l’équipe déjà en place

Bien des gens pensent que cette question est facile : elle est l’occasion rêvée de vous vendre comme meilleur candidat possible pour le poste auquel vous postulez. Difficile de vous louper quand on vous demande juste de vous décrire d’un point de vue flatteur, non ? Résultat : ils se préparent mal.

Voici quelques problèmes à éviter :

  • Ne pas se connaître. Prenez le temps d’analyser vos forces et de réfléchir auxquelles sont les plus adaptées pour chaque poste auquel vous postulez. Connaître vos qualités et vos défauts vous servira beaucoup lors de l’entretien, et tant qu’à faire, pendant le reste de votre vie.
  • Trop de modestie. Ne soyez pas trop humble, ne vous sentez pas mal à l’aise à l’idée d’énoncer ce qui vous rend extraordinaire. N’hésitez pas et jetez-vous des fleurs ; ça sera beaucoup plus facile si vous vous préparez avant l’entretien, bien sûr.
  • Choisir les mauvaises qualités. En plus de savoir vous vanter et de bien devoir identifier vos forces, sachez aussi sélectionner les bons avantages à souligner au cours de cet entretien – ces forces doivent changer d’un entretien à l’autre, en général. Au mieux, votre candidature devient ennuyeuse et banale. Au pire, vous êtes directement éliminé par le recruteur – personne ne veut embaucher un candidat dont la plus grande qualité est la ponctualité.

Alors, comment trouver vos points forts ? Prenez le temps de suivre ces différentes étapes :

  1. Brainstorming : notez toutes vos qualités et débrouillez-vous pour en trouver au moins dix. Oubliez toute modestie, on n’est pas là pour ça. Vos forces doivent inclure :
    1. Connaissance : Votre expérience avec des logiciels, votre expertise dans un domaine, le fait d’avoir déjà travaillé avec le même type de produits ou de clients, etc.
    2. Talent : Votre niveau en programmation, ou en rédaction de cahiers des charges, en vente, en organisation d’événement, en traduction…
    3. Soft skills : vos compétences de différents types, incluant l’esprit d’équipe, la capacité à résoudre des problèmes, l’esprit de compétition, la négociation…
    4. Formation : jeune diplômé ou étudiant, vos cours sont encore tout frais et c’est un gros avantage pour vous. Notez vos points forts du côté académique aussi.
  2. Nettoyez la liste : ne gardez que 5 à 8 qualités que vous vous sentez capable d’exposer et de défendre devant votre recruteur. Entraînez-vous ensuite à en parler : vous n’aurez sûrement pas à toutes les mentionner en entretien, mais en avoir une gamme complète vous permettra de vous adapter aux besoins de l’entreprise.
  3. Préparez des exemples : trouvez une anecdote personnelle pour illustrer chacune de vos qualités professionnelles.

Évidemment, pour bien choisir vos qualités, soyez pertinent. Ne répétez pas bêtement ce que demandait l’annonce ou ce qui a marché pour un ami, apprenez à vous connaître et soyez convaincant en étant honnête.

 

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Stage et emploi

Pourquoi devrions-nous vous choisir ?

Cette question est à la fois très directe et assez effrayante. Cependant, elle est tout ce qu’il y a de plus pratique : vous ne pourriez pas rêver mieux pour exposer vos forces et vos qualités aux personnes qui vous font passer cet entretien. Ici, votre mission est de créer une réponse qui couvre 3 points principaux :

  1. Non seulement vous êtes capable de faire ce qu’on vous demande, mais vous le ferez mieux que n’importe lequel des autres candidats.
  2. Vous vous intégrerez très facilement dans l’équipe que vous rejoindrez et dans la culture de l’entreprise.
  3. Globalement, vous êtes la personne la plus adaptée de tout le pool de candidat.

Résultat ? Quelque chose du genre :

Je suis une personne à la fois curieuse et rigoureuse, ce qui signifie que non seulement je fais au mieux le travail qu’on me donne, mais j’apprends très rapidement des nouvelles méthodes et j’intègre les nouveaux objectifs. Je suis demandeur de feedback, donc je m’améliore continuellement – en plus de ça, je pense partager les valeurs principales de l’entreprise, en particulier X.

Apprenez à répondre à une autre question :

Dites-moi quelque chose qui n’est pas sur votre CV

Cette réponse fait partie de la série des 31 questions d’un entretien d’embauche : vous pouvez télécharger gratuitement l’ensemble des questions et réponses ici.

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Pourquoi voulez-vous ce poste ?

Non, « je veux gagner de l’argent » et « tous les autres m’ont refusé et il faut que je fasse un stage pour avoir mon diplôme » ne sont pas des raisons valables. Préparez une vraie réponse, honnête et intéressante.

Identifiez d’abord quelles caractéristiques du poste en font une solution parfaite pour vous : par exemple, vous voulez faire votre stage dans un cabinet d’avocats parce que vous voulez une interaction directe avec le client et la satisfaction d’aider quelqu’un à trouver une solution à ses problèmes. Ensuite, enchaînez sur pourquoi l’entreprise vous intéresse.

Votre réponse comporte donc deux points :

  1. D’abord, votre intérêt pour le poste et/ou le domaine.
  2. Ensuite, votre intérêt pour l’entreprise et/ou le secteur.

Par exemple : « J’aimerais entrer dans votre équipe de développeurs web parce que c’est l’occasion de travailler sur un projet qui va toucher un grand nombre de personnes et leur faciliter la vie au quotidien. J’ai en effet toujours été très intéressé par le domaine des piscines à bulles, et je trouve votre initiative très intéressante et prometteuse, donc j’aimerais en faire partie. »

Recevez les 31 questions d’un entretien d’embauche et leur réponse par mail !

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Que savez-vous de notre entreprise ?

Si vous ne connaissez rien de l’entreprise, vous êtes mort. Si vous vous contentez de régurgiter la page « à propos » du site de l’entreprise, vous êtes médiocre. Si vous êtes capable de créer un lien clair et précis entre ce que fait l’entreprise et ce que vous-mêmes savez et/ou voulez faire, vous aurez un énorme avantage sur tous les autres candidats qui n’auront que ressorti des informations sans intérêt.

L’entreprise ne veut pas vraiment savoir si vous la connaissez, mais si vous êtes sincèrement motivé pour la rejoindre. Commencez donc par résumer ce que l’entreprise fait et ses valeurs en une phrase, en réutilisant des mots-clés trouvés sur la fiche entreprise LinkedIn ou le site web du groupe, mais enchaînez directement sur quelque chose de plus personnel. Des bonnes phrases de liaisons seraient « Cette mission m’intéresse particulièrement parce que… » ou « Je crois en cette approche parce que… », en enchaînant sur un exemple personnel si possible.Vous pouvez aussi vous arrêter à des détails plutôt qu’à la culture générale de l’entreprise, par exemple, en décidant de parler du nombre d’employés.Un exemple de réponse à cette question : « Je sais que vous poussez l’innovation dans des domaines qui ne s’y prêtent pas forcément, et j’apprécie particulièrement cette approche : je lis d’ailleurs le Journal du Mec Qui Fait Des Trucs Nouveaux depuis trois ans. »Un autre exemple : « Votre entreprise ne compte que 18 employés, ce qui est pour moi un vrai avantage, puisqu’il signifie que je pourrai suivre les missions dans leur ensemble et avoir plus de responsabilités que dans un grand groupe impersonnel. » Dans le cas contraire : « Votre entreprise compte 80000 employés dans le monde entier, ce qui me permettra de découvrir des enjeux bien plus importants que dans une PME, et de prendre part à des missions de grande envergure. »

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Où avez-vous trouvé notre offre ?

Cette question n’est pas dangereuse en soi. Par contre, elle vous offre une opportunité particulièrement intéressante de vous démarquer des autres candidats.

Si vous avez entendu parler de cette offre grâce à un ami ou à une connaissance professionnelle, donnez son nom, expliquez ce que cette personne fait, puis enchaînez sur l’intérêt que vous éprouvez pour le poste et pourquoi cette personne a pensé que vous étiez le candidat parfait (si elle ne le pense pas du tout et qu’elle vous a parlé de l’offre sans vraie raison, bon, faites de votre mieux pour expliquer que vous êtes parfait sans avouer ça).

Si vous avez entendu parler de l’entreprise ou du poste par le biais d’un article de presse ou d’un événement, par exemple, vous pouvez le mentionner et enchaîner sur votre intérêt pour le sujet de l’article, de l’événement, etc. Vous pouvez donc montrer que vous prenez des initiatives et que vous prenez le temps de vous renseigner sur ce qui vous intéresse !

Enfin, si vous avez trouvé l’offre via un job board tout ce qu’il y a de plus classique, ce n’est pas bien grave : expliquez ce qui vous a vraiment plu dans l’offre, ou les critères qui étaient les plus importants pour vous, et que l’offre a parfaitement remplis.

Dans ces trois cas, vous ne dites pas seulement comment vous avez trouvé l’offre, mais vous montrez aussi que vous savez ce que vous voulez, que justement, vous voulez cette offre en particulier, et enfin, vous pouvez en profiter pour enchaîner sur un intérêt commun (dans le cas de l’article ou de l’événement) ou pour mentionner une personne qui pourra vous ouvrir quelques portes dans votre candidature.

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Stage et emploi

Parlez-nous un peu de vous.

Cet article est le premier d’une nouvelle série, « Les 31 questions d’un entretien d’embauche ». Ce mois-ci, vous ne trouverez que quelques-uns de nos articles habituels, mais chaque jour, nous posterons une nouvelle question d’un entretien d’embauche et un mode d’emploi pour bien y répondre. N’hésitez pas à poster vos propres réponses et conseils dans les commentaires de chacun des articles de la série !

Aujourd’hui, nous lançons donc la série « Les 31 questions d’un entretien d’embauche » en vous demandant, tout simplement de vous présenter. Une question qui semble anodine, mais qui n’a rien de simple, comme le savent déjà les candidats aux concours AST des écoles de commerce qui ont suivi notre préparation ou lu notre ebook !

Pour réussir votre présentation, il faut donc la faire en 4 points :

  1. Qui êtes-vous ?
  2. Vos études
  3. Votre expérience
  4. Votre motivation

La présentation devrait pouvoir se faire en deux phrases :

Je suis Lexane Sirac, étudiante en dernière année de Programme Grande École à l’EMLyon (1) et spécialisée en marketing digital (2). J’ai eu l’occasion de travailler en tant que Junior Digital Marketing Analyst au sein du groupe Richemont lors de mon dernier stage (3), et je souhaite rejoindre votre entreprise pour parfaire mes acquis en partage de photos de pingouins sur Facebook (4).

À vous d’essayer ! Avec ces 4 points, vous allez pouvoir :

  1. Rappeler au recruteur votre nom : quand il fera ses sélections, il se souviendra mieux de vous. Rappelez aussi votre formation, si elle intéresse votre recruteur. À l’étranger, ajoutez que vous êtes français, dans une entreprise de sport, vous pouvez donner un rapide palmarès sportif, etc.
  2. Montrer que votre spécialisation convient à ce que le recruteur cherche (si je postulais à du marketing non digital, je me serais contentée de parler d’une spécialisation en marketing, et si ma candidature n’avait rien à voir avec ma spécialité, j’aurais remplacé « spécialisée » par « suivant une option », par exemple).
  3. Prouver que vous avez de l’expérience, et tendre une perche pour la suite de l’entretien : le recruteur pourra rebondir directement sur le poste que vous avez mentionné, donc choisissez-le bien et sachez en parler plus en détail !
  4. Exposer votre motivation, ce qui vous différenciera de tous les candidats qui viennent sans vraiment savoir pourquoi ils sont là. Pour un stage, vous pouvez insister sur votre envie d’apprendre, votre volonté de découvrir un nouveau poste, ou de vous spécialiser dès le début de votre carrière. Pour un premier emploi, vous pourriez expliquer que vous voulez mettre en application ce que votre formation et votre expérience professionnelle antérieure vous ont appris.

Cette question semble simple, mais c’est la première impression que vous donnez : en la préparant au mieux, vous vous assurez que l’entretien commence bien, et il n’y a aucune raison pour qu’il ne continue pas sur cette lancée !

Alors, qu’a donné votre présentation ? Postez-la ci-dessous, dans les commentaires de l’article !

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Formations commerce

À Lausanne, une formation hôtelière d'excellence

Ceci est un article sponsorisé.

Bonjour à tous, et bonne fin de mois d’avril ! Cet article est en effet le dernier avant notre série de mai, « Les 31 questions d’un entretien d’embauche ». Pendant cette série de 31 articles, un par jour pendant tout le mois de mai, nous répondrons à chacune des questions les plus importantes qu’on pourra vous poser lors d’un entretien pour un stage, un emploi et, parfois, lors d’un concours. N’oubliez donc pas de venir découvrir les nouveautés chaque jour !

À présent, venons-en à la formation que je vous présenterai aujourd’hui. Réussir Mes Etudes parle peu de formations en hôtellerie, mais nous avons fait quelques recherches sur l’école hôtelière de Lausanne, réputée pour être la meilleure formation du genre au monde ! L’EHL propose des formations après le bac, mais aussi un Master in Global Hospitality Business, un MBA et des offres de formation continue.

« L’esprit de l’EHL est unique et se traduit par une affiliation à vie. De plus, l’EHL est considérée comme la meilleure école hôtelière du monde, ce qui ouvre énormément de portes aux diplômés« , raconte par exemple Chantal Cartier, diplômée de l’école en 2006 et à présent responsable des coopérations hôtelières chez Suisse Tourisme.

L’école, située sur les hauteurs du lac Léman, est à environ dix minutes de route de la jolie ville de Lausanne, et est construite et gérée comme un hôtel et un restaurant afin d’assurer l’immersion de ses élèves dans l’esprit hôtelier. Comme souvent dans les formations de ce type, le code vestimentaire y est strict, vous préparant donc à une carrière dans laquelle vous ne serez jamais mal à l’aise en uniforme !

Le Bachelor dispensé par l’EHL se divise en 4 années de formation : la première est une année préparatoire, avec immersion dans le monde de l’accueil et stage opérationnel, les trois suivantes contiennent des cours de management, deux stages et une intégration dans la vie professionnelle.

Si vous voulez en savoir plus sur l’Ecole Hôtelière de Lausanne, rendez-vous le 1er mai ou le 1er juin aux sessions d’informations à Paris, ou ailleurs !

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Stage et emploi

4 conseils pour un entretien téléphonique

Il est difficile de trouver un travail ou un stage, ce n’est pas un secret. C’est pourquoi Réussir Mes Études a choisi de vous accompagner dans vos recherches avec aujourd’hui un article sur l’entretien téléphonique, et pendant tout le mois de mai, une question d’entretien classique par jour pour être au top le jour de votre session de recrutement ! En attendant, voici de quoi vous préparer si on vous propose un entretien par téléphone, phénomène de plus en plus répandu et (heureusement) sur la voie d’être remplacé par l’entretien Skype.

L’entretien téléphonique est un exercice très difficile, il faut donc bien vous y adapter ; votre comportement, votre préparation ne seront pas exactement les mêmes. Voici donc mes quatre conseils pour le réussir.

1. Ayez une copie de votre CV

Bien des candidats oublient de préparer une copie de leur CV. Je préconise d’avoir son CV, l’offre originale et sa lettre de motivation devant soi : vous éviterez ainsi tout contresens. Dans certains entretiens, on a vu des candidats qui ne se souvenaient pas des dates de leur dernier poste ou qui avaient oublié une responsabilité pourtant présente sur leur CV, ou pire encore, qui affirmaient détester le risque quand leur lettre de motivation vantait leur prise d’initiative !

Attention donc à ne pas faire de contresens par rapport à votre candidature initiale (évidemment, si vous êtes honnête, ça sera beaucoup plus facile). Ceci est une interview téléphonique : le recruteur ne verra pas que vous avez des notes et des références personnelles devant vous, et vous pouvez en profiter. Attention cependant, on pourrait vous entendre cliquer ou remuer des papiers : préférez vous assurer que tous vos documents sont lisibles de là où vous êtes.

2. Limitez les distractions

Trouvez un lieu très calme pour votre entretien téléphonique : rien dans la rue ou dans un appartement mal insonorisé, mais dans l’idéal, un bureau ou un salon silencieux vous permettra de ne pas distraire le recruteur à l’autre bout de la ligne.

Faites aussi bien attention à votre réseau, à votre forfait et à votre batterie. Un réseau qui lâche, c’est la lose. Un forfait qui lâche, encore plus – car oui, certains d’entre nous continuent à avoir un forfait limité. Une batterie qui lâche, c’est un aveu d’incompétence crasse, qui montre que vous n’avez même pas pensé à brancher votre appareil alors que vous saviez que vous auriez un entretien téléphonique. Pensez aussi à demander le numéro de votre interlocuteur s’il vous appelle en masqué, ce qui est généralement le cas dans certaines entreprises, afin de pouvoir le rappeler si la communication est coupée malgré tout.

3. Soignez votre comportement

On ne voit pas ce que vous faites pendant un entretien téléphonique, mais je vous assure qu’on peut vous entendre. Si je vous ai dit dans le premier point qu’il ne fallait pas cliquer intempestivement à l’ordinateur ou déplacer des papiers, il n’est pas non plus très intelligent de soupirer.

On m’a souvent conseillé de toujours faire ses entretiens téléphoniques en étant habillé comme pour un vrai entretien, dans un lieu relativement peu familier : ceci vous met dans un état d’esprit adapté pour la conversation. Si vous ne voulez pas aller jusque-là, faites au moins un effort pour être de bonne humeur, positif et énergique pendant l’entretien, et mettez un point d’honneur à sourire, ça s’entend dans votre voix !

4. Faites des recherches

Ça, c’est un point que vous aurez à faire pour tous les entretiens, téléphoniques ou non. Faites des recherches sur l’entreprise et préparez quelques questions pour en poser une à la fin de l’entretien ; si vous manquez d’inspiration, jetez un coup d’œil à nos 7 questions à poser en fin d’entretien !

Vous ne donnerez pas une bonne image de vous si votre question peut facilement trouver sa réponse avec une recherche Google : faites donc un effort pour être original, et pour connaître les informations nécessaires sur l’entreprise avant l’entretien. Si vous avez complètement oublié et que vous manquez terriblement de temps, lisez en diagonale le site de l’entreprise et sa page Wikipédia et priez pour que ça fasse l’affaire !

Avez-vous d’autres conseils à partager pour réussir son entretien téléphonique ? N’hésitez pas à les poster dans les commentaires ci-dessous, ils seront très utiles à la communauté et vous pourriez être sollicité pour contribuer à un nouvel article sur le sujet !

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Gestion du temps Sport et Santé

9 raisons d'être matinal

9 raisons d'être matinal

Ma vie de lève-tard

À une époque, je me levais systématiquement très tard. J’étais toujours en retard parce que je me réveillais trop tard pour bien me préparer, que je courais partout dans la maison pour me préparer, partais de chez moi en courant et devais prendre un taxi parce que je n’avais plus le temps de prendre les transports en commun si je voulais être à l’heure. En général, j’avais 5 à 10 minutes de retard, et parfois je dépassais la demi-heure, voire une heure de retard. Quand je travaillais, je dormais de deux heures à neuf heures du matin environ (à mon travail, nous avions des horaires adaptables). Pendant le week-end, je me levais plutôt vers midi.

Je ne me suis jamais dit qu’il faudrait que je prenne l’habitude de me lever tôt. Pourquoi ferais-je une chose pareille ? Je n’ai jamais compris quel intérêt les gens pouvaient trouver au réveil matinal. Si je rencontrais quelqu’un qui se levait tôt de son plein gré, je le regardais avec des yeux ronds. Je considérais un réveil matinal comme une privation : si on peut faire la grasse matinée, ne devrions-nous pas laisser notre organisme se reposer plutôt que de se forcer à se lever à une heure fixe ? C’était limite masochiste.

Comment je me suis intéressée aux réveils matinaux

Un beau jour, je suis tombée sur des témoignages en faveur d’un réveil le plus tôt possible. Des témoignages convaincants, nombreux, du monde entier. Des sites de développement personnel m’encourageaient à me lever tôt. Des livres de développement personnel proclamaient que la méditation et le réveil matinal étaient les deux habitudes les plus importantes qui soient. Des interviews avec des célébrités et des entrepreneurs qui affirmaient se lever à 5 heures du matin et être bien plus productifs.

La première fois que j’ai lu ce type de témoignages, je me suis dit que c’était juste valable pour ces personnes-là. La deuxième fois, j’étais curieuse, mais je les ai ignorés quand même. Et puis il y en a eu d’autres. J’ai compris que c’était une vraie tendance. Il y avait un vrai lien entre le fait d’être matinal et le succès rencontré. Je veux atteindre l’excellence dans ma vie (d’où le nom de mon blog, Personal Excellence). Si c’était quelque chose qui m’aiderait à m’améliorer, je devais absolument l’essayer.

J’aurais pu laisser tomber et me dire « je ne suis pas faite pour me lever tôt, je ne suis pas quelqu’un de matinal, ce n’est pas pour moi ». J’aurais aussi pu me dire « de toute façon, ce n’est qu’un truc psychologique pour avoir l’impression d’être plus efficace ». Mais je ne pouvais pas en tirer de vraies conclusions tant que je n’avais pas essayé de me lever tôt pendant au moins 21 jours d’affilée, la durée nécessaire pour prendre une habitude. Il fallait que j’essaie. Et certes, j’avais toujours été lève-tard, mais peut-être que ça ne voulait rien dire.

Un essai pour être matinale

En 2009, j’ai décidé de me réveiller à 5 heures du matin pendant 21 jours de suite. Je me suis dit que si ça marchait, j’aurais gagné une habitude extraordinaire, qui m’aiderait énormément. Si ce n’était pas le cas, je pouvais laisser tomber et me remettre à me lever tard.

L’essai n’était pas facile. J’ai réalisé que me lever tôt est très difficile parce que c’est un changement de mode de vie, pas seulement d’heure de réveil. Plusieurs fois, j’ai eu beaucoup de mal parce que je m’étais couchée tard la veille : j’avais travaillé tard, j’étais sortie, j’avais discuté avec un ami au téléphone, j’avais fait du sport… C’était comme essayer de résister à un fort courant qui essayait de me faire tomber.

Je n’ai jamais arrêté d’essayer. Quand j’étais obligée de me lever plus tard, je me débrouillais pour comprendre pourquoi j’avais fait cette faute, et je changeais mes habitudes en conséquence. Me réveiller tôt est devenu de plus en plus facile, de plus en plus naturel.

Et j’ai découvert que se réveiller tôt est une habitude bien plus efficace que de se lever tard, pour moi aussi.

Voici 9 raisons pour lesquelles je dis ça :

1. Commencer avant les autres

Quand on se réveille à 5 heures du matin, on commence sa journée avant à peu près tout le monde – et on prend de l’avance sur sa journée. Du coup, on se sent mieux, d’où un ensemble d’effets positifs (comme on pourra le voir dans les deux points suivants). Après tout, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Être matinal vous motivera à garder votre avance pour maintenir ou augmenter votre avance.

Par exemple, quand je travaille tôt, je travaille sur mes tâches les plus importantes d’abord, plutôt que sur les tâches faciles et courtes, mais sans grand impact. Je pense et je travaille efficacement, et je termine ma journée plus tôt pour bien dormir, me lever tôt le lendemain et continuer à avoir cette « avance ». Dans l’ensemble, je suis plus active et plus organisée – puisque je suis en avance sur ma journée, je pense tout naturellement à comment être en avance sur mon travail aussi.

De l’autre côté, quand je me réveille tard, j’effectue mes tâches urgentes mais pas très importantes d’abord. Comme je me suis levée tard, je me dirai aussi qu’il faut que je passe plus de temps au travail pour rattraper mon retard, travaillant donc jusqu’au milieu de la nuit. Mon comportement n’est plus proactif, mais réactif ; je réfléchis à comment rattraper mon retard et à comment atteindre mes deadlines immédiates.

Travailler jusqu’au petit matin me pousse à dormir tard, donc à me lever tard. Ce cycle est donc un cercle vicieux, avec un schéma global négatif sur le long terme : je travaille tard, je sacrifie mon sommeil, je me lève tard. Évidemment, c’est loin d’être bon pour ma santé.

Bien sûr, on peut dire que c’est très subjectif : se lever tôt ne garantit pas d’être plus productif, et se lever tard ne résultera pas en une productivité inférieure. C’est vrai. Mais cet effet psychologique d’être en avance est très important. Je l’ai ressenti, et j’en suis certaine.

2. Être plus productif

Ma productivité explose quand je me lève tôt. C’est un avantage qui vient du fait d’avoir de l’avance dès le début de la journée (cf. le premier point). Cette avance nous motive à la garder, donc on s’applique et on fait plus de choses, plus rapidement, au cours de la journée. Ceci s’applique même si finalment, je suis réveilée le même nombre d’heures que si je m’étais couchée et levée très tard ! Quand je me lève tard, je passe plus de temps engoncée dans ma routine. Pour comprendre de quoi je veux parler, faites une to-do list quotidienne et comparez vos listes selon votre heure de réveil.

En plus, le matin est une occasion idéale de bien travailler, grâce au calme qu’il implique (voir la raison n°5).

3. Être ponctuel

Vous êtes-vous déjà réveillé tard et avez-vous déjà dû partir en courant, à moitié préparé, pour un rendez-vous ? Être à l’heure est quelque chose de très important pour donner une bonne première impression et montrer que vous respectez vos interlocuteurs. Au travail, par exemple, être ponctuel n’est pas superflu. Plutôt que de vous fatiguer à courir partout le matin, être matinal vous donne le temps de bien vous préparer et d’être à l’heure à vos rendez-vous.

Fixer des heures limites à votre coucher et à votre lever structure également vos journées, et vous rend plus conscient de comment vous choisissez de passer vos journées. Ceci aide beaucoup à améliorer votre ponctualité.

4. Discipline et volonté

Être matinal, c’est seulement une question de volonté. Comme je l’ai dit plus haut, bien des raisons m’empêchaient de me lever tôt au début : travailler tard, sortir le soir, faire mon sport le soir plutôt que le matin, être au téléphone longtemps… ces raisons étaient une conséquence directe du manque de maîtrise de moi. Si je voulais me lever tôt, il fallait que j’apprenne à gérer ces activités, donc à être plus disciplinée et organisée.

Un exemple est celui de travailler jusque tard. Si vous sortez souvent tard du travail, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ça n’arrête pas de vous arriver ? On pourrait croire qu’il y avait beaucoup de travail ce jour-là, ou beaucoup d’activités urgentes qui vous ont empêché de faire votre travail correctement – mais si vous creusez un peu, vous trouverez que la seule cause du problème est votre incapacité à gérer votre temps et vos priorités. Plutôt que de maîtriser vos actions, vous les laissez vous dominer. Parce que vous n’avez pas assez de discipline. Prendre de l’avance, s’organiser, être discipliné – voilà une volonté vraiment forte.

5. Tranquillité

Le calme du matin est indescriptible. Cette tranquillité existe à deux niveaux : premièrement, la sérénité physique. Vous êtes seul, sans être dérangé. Personne dans la rue, pas de voitures, même pas encore d’oiseaux qui chantent ! Pas de SMS ni d’appels pour vous déconcentrer non plus.

Et puis il y a la sérénité mentale. Êtes-vous déjà rentré dans une salle d’examen en sentant immédiatement la tension vous envelopper ? Personne ne parle, mais le stress des autres vous contamine immédiatement. Ici, c’est le même principe. Tôt le matin, quand tout le monde dort encore, vous n’êtes pas influencé par l’humeur des autres. Et il n’y a pas seulement ça : au réveil, on est toujours plus calme qu’en journée. Ce calme ne dure que si vous êtes matinal.

6. Temps de trajet

Si vous prenez des transports pour aller à votre établissement de formation, vous pouvez faire le trajet en dehors des heures de pointes – gagner du temps en évitant les bouchons si vous êtes en voiture, et vous assurer une place assise sans voisin malodorant et mauvaise humeur générale si vous préférez les transports en commun.

7. Petit déjeuner

Bien des gens se réveillent tard et sautent le petit déjeuner, parce qu’ils n’ont pas faim dès le réveil ou parce qu’ils n’en ont simplement pas le temps. Pourtant, comme on dit, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Après 5 à 8 heures sans manger, il est important de prendre un repas : une de mes amies décrivait le petit déjeuner en expliquant que « le petit déjeuner, c’est le démarrage de votre moteur. Tant que vous ne l’avez pas pris, votre cerveau et votre corps ne sont pas allumés. » Quand je me réveille tôt, j’ai le temps de me préparer des tartines, un smoothie ou une salade de fruits – et en plus, je peux manger tranquillement.

8. Faire du sport

Est-ce que vous déplacez votre sport vers la fin de la journée ? Est-ce que votre programme sportif est modifié en permanence à cause de changements de dernière minute ? Vous réveiller tôt vous donne le temps de faire du sport avant de commencer votre journée, et vous aurez donc moins besoin de déplacer votre entraînement. En plus, rien de tel qu’une bonne séance de sport pour booster votre journée !

9. Voir le monde se réveiller

J’adore courir le matin et voir la ville entière se réveiller devant mes yeux. Je commence vers 6 heures du matin, quand il fait encore nuit et qu’il n’y a personne dans la rue. Alors que je cours (en général, je cours entre 6 et 11km, ce qui me prend une à deux heures), je vois le monde commencer sa journée. Plus de gens sur les trottoirs, plus de voitures dans les rues. Le ciel commence à s’éclaircir – d’abord bleu marine, puis virant au violet, au rouge, à l’orange, au jaune, et enfin le soleil qui vient illuminer le paysage. C’est beau, et c’est quelque chose qu’on ne voit évidemment pas à un autre moment de la journée.

Vous aussi, devenez matinal !

Si vous n’êtes pas encore matinal (réveil vers 5-6 heures du matin), essayez à votre tour (honnêtement et pendant au moins 21 jours d’affilée) et voyez les résultats.

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Révisions et examens

Apprendre par cœur : une méthode pour s'en sortir

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Dans le dur monde de la scolarité, il y a certaines choses particulièrement pénibles, mais indispensables. Parmi celles-ci, on peut citer le sacro-saint apprentissage par cœur, chéri par moult professeurs de français mais honni par non moins d’élèves. Nécessaire de temps en temps dans la plupart des études et matières, il peut aller de la petite formule mathématique au poème de trois pages, trente strophes, cent-vingt vers et mille pieds.

Pour être efficace dans cet apprentissage, il existe autant de méthodes que d’élèves : certains feront des fiches qu’ils se répéteront inlassablement chaque jour que Zeus fait ; d’autres s’enregistreront pour les écouter dans leur sommeil, dédaignant les cauchemars ainsi induits ; d’autres encore photographient mentalement le texte et « lisent » l’image qu’ils s’en sont fait.

Ainsi donc, navré de vous décevoir, mais je ne vous enseignerai pas de méthode miracle pour apprendre par cœur. Je vais cependant vous présenter la mienne qui, si elle n’est pas exempte de défauts et est probablement très classique, m’a toujours fourni d’assez bons résultats. Cela pourra au moins donner des idées aux moins à l’aise d’entre vous afin de les aider à se créer une méthode bien à eux.

Vous êtes encore là ? Eh bien allons-y !

Ma méthode, pour un texte long, est constituée de plusieurs étapes : je vais les détailler en les appliquant à un poème pour avoir un exemple précis. Cela peut néanmoins s’appliquer à tout type de texte relativement long. Pour un texte plus court, comme une formule ou une citation, des parties de la méthode seront à enlever, comme cela sera expliqué par la suite.

1. Lecture attentive de tout le texte

Cela paraît bateau, dit et redit, mais tant pis. Il est beaucoup plus facile d’apprendre un texte par cœur si on le comprend bien, car cela permet, sinon d’éviter les erreurs, du moins d’éviter les gros contre-sens lors de la restitution. Quitte à faire une ou deux erreurs dans la restitution d’un texte, mieux vaut être capable d’en garder le sens. Et, bien souvent (c’est particulièrement vrai pour une formule mathématique), le sens du texte ne peut être saisi qu’après l’avoir lu en entier.

2. Relecture répétée d’une partie très courte du texte

Pour un poème, cela sera par exemple le premier vers. On le relit plusieurs fois, à voix haute ou non, pour s’imprégner de chaque mot.

3. Extension à une partie un peu plus longue

On répète l’étape 2) pour chaque vers de la strophe.

4. Apprentissage de ladite partie

En cachant le texte, on se le récite, vers par vers, en dévoilant petit à petit pour vérifier que tout est bon. A répéter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’accros.

5. Apprentissage de tout le texte

On refait les étapes 2) à 4) pour tout le reste du texte, en se répétant, entre deux parties, celles que l’on a déjà apprises avant, et en les retravaillant si besoin.

6. Apprentissage à long terme

Une fois que tout cela est fait et que tout le texte est su, ce n’est hélas pas fini : il faut s’assurer de tout retenir à long terme. C’est là une partie souvent négligée de l’apprentissage, mais elle est capitale si l’on veut pouvoir réutiliser ce qu’on a appris au-delà de quelques jours plus tard. Pour ce faire, je recommande de se répéter le texte de temps en temps, tous les jours ou presque pendant environ deux semaines après l’apprentissage. Cela peut se faire n’importe quand : sous la douche, dans le bus, avant de dormir, à 17h en attendant le cinquième plat du déjeuner chez tante Monique… L’important, ici, est de bien penser à aller vérifier lorsque l’on a un doute sur une partie du texte lors d’une répétition.

Pour un texte plus court, la seule différence est que l’on décomposera moins le texte. L’étape 3 n’a donc plus de sens.

Tout ça est somme toute un peu long, mais on peut le résumer avec quelques mots-clés :

  1. Compréhension
  2. Décomposition
  3. Répétition
  4. Assiduité

J’espère que cette méthode vous aidera à vous organiser, et n’hésitez pas à nous faire partager la vôtre !