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Formations généralistes

Que faire après le bac L ?

Après le bac L, vous pouvez examiner un grand nombre d’alternatives pour choisir l’orientation qui vous conviendra le mieux. Voici un tour d’horizon des débouchés possibles d’un bac L.

Enseigner

Un des voeux d’orientation les plus communs après un bac L est de devenir professeur dans le primaire, le secondaire ou à l’université. Depuis 2007, il y a moins de postes disponibles, et il faudra donc être très motivé pour y parvenir ; le nombre de recrutements devrait cependant bientôt remonter.

Pour enseigner dans le primaire, on vous conseillera d’enchaîner, après le bac L, sur une licence en sciences de l’éducation, sciences du langage ou sociologie. Pour le secondaire, il faudra privilégier les matières directement enseignées : lettres, histoire-géographie et philosophie viennent en tête. Il faudra compléter un master pour devenir enseignant : tournez-vous, par exemple, vers les masters professionnels universitaires en collaboration avec les IUFM. Pour enseigner les langues vivantes, l’idéal sera une licence LLCE (Langue, Littérature et Civilisation Etrangère).

Enfin, vous pouvez vous orienter vers une classe préparatoire A/L (purement littéraire) ou B/L (pour les littéraires, mais un peu plus scientifique). Une classe préparatoire peut vous permettre d’intégrer les Ecoles Normales Supérieures en lettres (littérature, philosophie, langues…) ou en sciences sociales.

L’art et l’édition

Pour travailler dans l’édition ou la documentation, privilégiez l’université : vous pouvez vous spécialiser en histoire, en géographie, en sociologie, en psychologie ou en sciences du langage, par exemple, selon le domaine exact qui vous intéresse le plus.

Les BTS et DUT sont des formations plus courtes et très professionnalisantes, qui permettent de continuer vos études si vous rejoignez une école spécialisée ou d’entrer directement dans la vie professionnelle. Il existe, par exemple, plusieurs BTS en design de mode et d’espace. Vous pouvez aussi rejoindre une école d’art.

Devenir journaliste

À l’université, vous pouvez vous spécialiser en histoire contemporaine, en géographie, en sociologie ou en psychologie. Vous pouvez également rejoindre un BTS ou un DUT, formation plus courte et professionnalisante, en communication (par exemple un DUT information-communication) ou en design graphique. Vous pouvez également rejoindre un parcours spécialisé en communication et journalisme d’un IEP (Institut d’Etudes Politiques), ou une école spécialisée en journalisme.

Apprendre des langues vivantes

Pour enseigner une langue vivante, comme nous l’avons déjà précisé, mieux vaut s’inscrire en licence LLCE.

Si vous souhaitez vous orienter vers la traduction et l’interprétation, vous pouvez vous tourner vers les écoles spécialisées (ESIT, ISIT et Inalco en tête), ou vers l’université : une licence LLCE vous permettra de travailler dans la traduction littéraire, une licence LEA sera plus adaptée pour de la traduction spécialisée, avec un enseignement plus poussé sur les textes économiques et juridiques.

Enfin, pour le tourisme, mieux vaut suivre une formation spécialisée en tourisme et l’assortir d’une expérience significative à l’étranger plutôt que de se lancer dans des études de langues !

Faire du droit

Après un bac L, vous pouvez vous former en droit. Pour devenir greffier, il vous faudra un bac+2 ; pour devenir notaire ou huissier, un bac+4 sera nécessaire. Les commissaires de police possèdent un diplôme bac+5. Notez que pour devenir avocat, en plus de 4 années de formation, vous devez rejoindre un Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats (CRFPA) pendant 18 mois après avoir réussi le concours du barreau.

Travailler dans le social

Vous pouvez également préférer la psychologie clinique : elle vous permettra d’exercer à l’hôpital, dans une maison de retraite ou encore dans des services de l’aide sociale à l’enfance. Ce travail est accessible après un master en psychologie. Cependant, il faut noter que les débouchés sont faibles dans ce secteur : prévoyez donc bien un plan B.

Par exemple, vous pouvez devenir assistant de service social ou éducateur spécialisé, en passant par un BTS économie sociale et familiale, un DUT carrières sociales ou encore en vous inscrivant au sein d’un IRTS (Instituts Régionaux du Travail Social) immédiatement après avoir obtenu votre bac.

Administrer une entreprise

Il existe un certain nombre d’alternatives pour travailler au sein de l’administration d’entreprises, ou dans des domaines orientés business et management. Si vous préférez des études courtes qui vous préparent bien à la vie professionnelle, vous pouvez partir en BTS en gestion d’entreprises ou en DUT (information-communication ou techniques de commercialisation). Si vous avez d’excellents résultats en Terminale, ne négligez pas les classes préparatoires B/L, qui vous prépare aux concours des grandes écoles de commerce. Une prépa HEC « classique » (ECE) vous donne aussi une chance d’intégrer ces établissements prestigieux et d’obtenir un diplôme bac+5. Enfin, vous pouvez aussi rejoindre l’université en licence AES.

Travailler dans les sciences et la médecine

Si vous tenez à faire des études de médecine, nous vous conseillons de prendre une année pour vous remettre à niveau (et, si vous avez du temps, prendre un peu d’avance sur le programme de première année, un peu de travail en moins à ce moment-là ne vous fera pas de mal !). Réussir une formation en médecine n’est pas inimaginable pour un étudiant titulaire d’un bac L, mais c’est très rare. Motivez-vous donc et préparez-vous à travailler énormément, encore plus que vos camarades, pour atteindre des résultats satisfaisants.

Si vous souhaitez travailler dans le domaine de la santé, explorez aussi les écoles d’infirmiers et d’orthophonistes, qui recrutent sur concours après le baccalauréat et offrent de bonnes chances de réussite aux titulaires de bac L.
De même pour la plupart des études scientifiques : évidemment, vos camarades titulaires de bac S ou de filières technologiques orientées sciences auront un gros avantage sur vous, mais avec beaucoup de travail, de motivation et de discipline, vous avez vous aussi vos chances dans le domaine. N’hésitez pas à faire appel à des professeurs particuliers qui se feront un plaisir de vous accompagner dans votre première année (ou dans votre année sabbatique, si vous choisissez d’en prendre une pour vous mettre au même niveau que les autres, ce qui est une excellente idée) et vous expliqueront les concepts tout en vous encourageant pendant les périodes les plus difficiles.

Cet article vous a-t-il été utile ? Avez-vous des informations supplémentaires, ou des questions à poser ? Alors n’hésitez pas, la section commentaires de cet article est faite pour vous et je me ferai un plaisir de vous répondre !

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Vu Ailleurs

Vu Ailleurs : 6 juin 2015

Les 3 meilleurs articles trouvés sur Internet cette semaine. Vous êtes prêts ? Allez, c’est parti pour une nouvelle édition du Vu Ailleurs sur Réussir Mes Etudes !

Les meilleurs conseils pour réussir son entretien collectif

On commence avec un rappel des meilleurs conseils pour réussir son entretien collectif, publié par l’Etudiant. Après une petite histoire de l’entretien collectif (saviez-vous que c’est le secteur de l’aéronautique qui a adopté en premier ce mode de torture tout à fait novateur ?), on vous apprend que vous risquez surtout de passer votre entretien collectif dans des grandes entreprises, en particulier en banque, en conseil, en assurance et en grande consommation. Et pourquoi donc font-ils une chose pareille ? « En groupe pendant plusieurs heures, il est plus difficile de contrôler ses réflexes que durant un entretien en face-à-face de 45 minutes », décrypte Marie Hathroubi. Bref, vous serez plus honnête et en plus, on verra mieux votre capacité à travailler dans un groupe.

Les conseils de base, donc : informez-vous bien sur l’entreprise et le poste, renseignez-vous sur ses métiers et ses besoins de compétences. Sachez aussi quel comportement et quels traits de caractère sont attendus au poste que vous visez. Sachez doper vos faiblesses en vous présentant très bien (d’ailleurs, on explique comment dans cet article sur la présentation de Réussir Mes Etudes) en début d’entretien. Soyez sûr de vous, sans non plus monopoliser la parole : « vous devez montrer votre capacité à élaborer un discours argumenté et votre pouvoir de conviction ».

Près d’un tiers des étudiants regrettent leur choix d’orientation

Dans cet article de 20 minutes, on apprend (je ne sais pas si vous m’entendez rire d’ici, mais je ris fort) qu’un tiers des étudiants s’est mal orienté à son premier essai. Est-ce vraiment étonnant quand on voit les informations qui sont mises à disposition au lycée ? Heureusement, il y a des ressources en ligne de qualité, par exemple l’Etudiant ou le site de l’Onisep, autrement plus efficace que la plupart des conseillers d’orientation de vos établissements, chers lycéens. Déjà, si vous êtes ici, vous avez sûrement bien commencé vos recherches, et félicitations.

Master, mastère, MBA, s’y retrouver dans les appellations

En parlant d’Onisep, voici un excellent article pour s’y retrouver dans diverses appellations pas toutes équivalentes. « En France, l’appellation et la délivrance des diplômes de niveau bac+5 sont encadrés par la loi. Cela n’empêche pas nombre d’écoles de contourner la réglementation. Avant de s’engager dans des cursus prenez le temps de bien comprendre l’offre. Master, mastère spécialisé, master of science, mastère en sciences, master of business administration… À quelle appellation se fier ? Petit guide pour choisir en connaissance. »

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Révisions et examens

12 conseils pour travailler efficacement

Cette semaine, Laura (As We Are), étudiante en médecine, nous a préparé une excellente vidéo retraçant ses 12 principaux conseils pour travailler efficacement. Aimez-vous ce format vidéo ? Quels sujets devrait-elle traiter ensuite ?

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Gestion du temps Sport et Santé

Questions-Réponses : Gérer son sommeil

Bonjour !

Je suis étudiante et c’est avec une recherche Google sur comment être excellente et gérer mon temps que je suis tombée sur votre blog. Depuis, je suis accro ! Malheureusement, après une longue journée, j’ai sommeil, donc j’ai souvent du mal à réviser sans m’endormir et je reste parfois endormie jusqu’au petit matin. Comment faire dans ce cas ?

Clara

Bonjour Clara !

As-tu essayé de te lever tôt pour travailler avant d’aller en cours plutôt que de réviser le soir alors que tu as sommeil ? J’avais à une époque le même problème que toi : à 20h, j’étais complètement hors-service pour réviser. Du coup, j’ai pris l’habitude de me coucher vers 21h : avec 8h de sommeil, ça faisait un réveil à 5h du matin, donc deux heures de travail efficace ou de sport avant de me préparer pour aller en cours. C’était très efficace !

Le mieux reste de tester cette méthode pendant au moins 3 semaines (21 jours d’affilée, week-end inclus) pour voir si elle fonctionne. En général, on est beaucoup plus efficace le matin dès le réveil que le soir après une longue journée de cours, quand on a sommeil et qu’on n’a qu’une envie, aller se coucher. Je pense que tu travaillerais beaucoup mieux tôt le matin, et donc qu’en 2 ou 3 heures, tu pourrais autant travailler le matin que le soir en plus de 5 heures.

Si tu as peur de ne pas tenir ce rythme, tu peux aussi continuer à te coucher plus tard et t’efforcer de mieux résister au sommeil : de la musique relativement énergique (mais sans paroles, sinon ça déconcentre !), beaucoup d’eau froide à boire (pas de café, ça te fatiguerait encore plus en détruisant ton rythme de sommeil) et un bureau bien éclairé devraient t’aider à lutter contre le sommeil. Une sieste de 15 à 20 minutes en début d’après-midi devrait aussi beaucoup t’aider !

Évidemment, j’en profite pour te rappeler qu’on ne travaille jamais dans son lit !

Lexane

 

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Réseaux sociaux et networking

Mail de remerciement : un témoignage

Bonjour à tous !

Ça y est, les 31 questions d’un entretien d’embauche, c’est terminé ! On va cependant rester sur le sujet des stages et de l’emploi avec un témoignage d’un ami, lecteur de Réussir Mes Études, à qui le mail de remerciement a bien réussi récemment. Une raison supplémentaire d’en envoyer après vos entretiens !

Hier, suite à mon entretien tel avec ***** qui s’est bien passé, j’ai envoyé un mail de remerciement à la RH en lui remontrant ma motivation et mon intérêt pour le poste. Ça a du fonctionner puisque quelques heures après elle revenait vers moi pour organiser un second entretien via Skype (alors qu’elle devait revenir vers moi la semaine prochaine).

Je l’avais aussi fait suite à un entretien chez *****, où je réaffirmais une semaine après que le poste me plaisait, que j’étais motivé et que c’était mon premier choix. C’est ce qui avait poussé mon chef à me recruter. J’étais le seul a avoir envoyé ce type de mail.

Alors, convaincu ?

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Stage et emploi

Avez-vous des questions ?

Ca y est, c’est la fin de cette série des 31 questions d’un entretien d’embauche. Dès demain, vous pourrez nous retrouver avec notre rythme de publication habituel d’un article le lundi et un article le jeudi. Nous allons également discuter avec vous de différentes améliorations auxquelles nous avons réfléchi pour Réussir Mes Etudes : restez à l’écoute pour qu’on écoute vos suggestions !

Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier, puisque la question a déjà été traitée il y a quelque temps sous le titre « 7 questions à poser en fin d’entretien ». Nous ne verrons donc pas quoi répondre à la question finale de tout entretien d’embauche, mais plutôt les 3 réponses à éviter à tout prix.

Alors, je suis pris ?

Rassurez-moi, quand vous donnez votre numéro à une personne sympathique, vous ne lui demandez pas si elle compte vous rappeler ? C’est tout aussi étrange et gênant pour le recruteur lors d’un entretien d’embauche, pour la simple et bonne raison qu’il a probablement encore des candidats qui suivent, et qu’il a besoin de recul pour bien examiner votre candidature.

Vous pouvez proposer, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, quelque chose du genre : « Voulez-vous une quelconque information qui pourrait prouver que je suis parfaitement adapté à ce travail ? », mais évitez à tout prix de mettre le recruteur au dos du mur. En plus, il n’est pas seul maître à bord dans le processus : le manager peut se voir opposer un veto par la DRH, et vice-versa.

Bref, évitez : vous gênez votre interlocuteur et il n’a même pas de réponse à vous offrir.

Toute information disponible après une recherche Google

Quand vous passez un entretien d’embauche, on s’attend à ce que vous ayez fait des recherches en avance. Quand vous arrivez au moment où on vous demande si vous avez encore des questions, vous êtes censé connaître la réponse à toutes les questions « de base » et poser une question qui a vraiment un intérêt particulier pour vous. Si vous demandez quelque chose alors que la réponse est publique, vous montrez que vous n’avez pas fait d’efforts pour vous renseigner sur l’entreprise, et qu’elle ne vous intéresse donc pas forcément.

Demander des avantages

Oui, il va falloir négocier votre salaire et vos avantages en natures. Mais quand vous passez un entretien d’embauche, au moins pour le premier tour, vous êtes là pour montrer votre enthousiasme et votre motivation, pas pour expliquer que si vous n’avez pas de voiture de fonction, vous ne daignerez pas mettre le pied dans les locaux de l’entreprise.

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Stage et emploi

Quelles sont vos prétentions salariales ?

La première chose à faire avant l’entretien est de faire une rapide recherche sur les salaires de l’entreprise à un poste proche du vôtre dans une ville du même genre que la vôtre. Pour cela, le site Glassdoor fait très bien l’affaire, par exemple, et Payscale également. Voyez aussi si vous pouvez en discuter avec des employés actuels ou anciens de l’entreprise qui font partie de votre réseau. Cherchez des informations sur le site de l’entreprise, sur l’offre d’emploi, partout où vous pouvez en obtenir.

Vous arriverez alors normalement à une fourchette de salaires. Annoncez le salaire le plus haut de la fourchette. Oui, c’est prétentieux et un peu agressif. Et oui, c’est ce qu’il faut faire. Précisez ensuite que c’est négociable, en particulier avec des avantages en nature (voiture de fonction, remboursement des déplacements, etc.), et que vous êtes prêt à en discuter. On ne vous en voudra pas de demander beaucoup si vous êtes prêt à revoir l’offre à la baisse, mais vous avez tout à perdre en vous sous-évaluant.

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Stage et emploi

En quoi pouvons-nous nous améliorer ?

Cette question est souvent posée au sein des startups. Le recruteur veut savoir deux choses en particulier lorsqu’il vous pose cette question :

  1. Vous êtes-vous bien renseigné sur l’entreprise ?
  2. Avez-vous un esprit critique et créatif qui servira l’entreprise ?

Soyez un utilisateur

Tout d’abord, assurez-vous que vous utilisez le produit. Avant votre entretien, il faut absolument le connaître et l’avoir pris en main au moins quelques fois. Votre objectif, en tant qu’employé, sera de créer une valeur ajoutée pour les utilisateurs du produit. Pour cela, il faut que vous soyez un utilisateur.

Cependant, vous n’êtes pas forcément le public cible de l’entreprise pour laquelle vous postulez. Dans ce cas, soyez créatif et jouez un rôle : renseignez-vous sur le public cible et demandez-vous ce dont vous auriez besoin à la place du client-type.

Enfin, si vous ne pouvez vraiment pas utiliser ce produit (par exemple, pour de la vente B2B ou des produits qui coûtent des centaines d’euros), faites des recherches, trouvez des tutoriels ou des photos, lisez des articles et des interviews et essayez d’avoir le plus d’informations possible. Faites les mêmes recherche sur les concurrents, pour trouver l’avantage concurrentiel de chaque entreprise du secteur.

Ayez des bonnes idées

Maintenant que vous connaissez bien le produit et ses concurrents, trouvez une bonne idée qui bénéficierait à la fois à l’entreprise et à ses clients. Vous pouvez parler de nouveaux outils que vous aimeriez voir ajoutés au service, d’une façon pour l’entreprise d’augmenter ses profits ou d’améliorer son service clients.

Enfin, je vous conseille de relier votre proposition à vos propres compétences, histoire de bien laisser entendre que vous êtes la personne idéale pour mettre en œuvre les améliorations que vous proposez.

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Stage et emploi

Dites-moi quelque chose qui n’est pas sur votre CV

Que demande exactement le recruteur ? Veut-il quelque chose de professionnel, de personnel ? Quelque chose qui le rassure dans le stéréotype du candidat idéal, ou un élément plus original et audacieux ? Vous n’avez probablement aucun autre moyen de le savoir qu’en essayant d’analyser sa personnalité pendant le reste de l’entretien. Voici quelques réponses possibles à cette question.

Partager ce qui vous a motivé à faire ce qui est sur votre CV

Ce n’est pas très audacieux, mais c’est une valeur sûre pour répondre sans avoir à prendre de risques dans une entreprise rigoureuse ou devant un recruteur plutôt austère.

Exemple : « Vous pouvez voir sur mon résumé que j’ai fait des stages dans le secteur de l’audiovisuel avant de postuler chez vous, mais mes motivations à rejoindre ce domaine n’y sont pas présentes. » Continuez en ajoutant pourquoi vous souhaitez travailler dans ce domaine, ou pourquoi vous avez suivi ces études, etc.

Partagez un détail personnel : centre d’intérêt, réussite, anecdote

Si votre recruteur semble apprécier les conversations plus personnelles, vous pouvez vous risquer à parler de ce qui vous intéresse vraiment en dehors du contexte professionnel. Encore une fois, si votre hobby est de boire de la Kronenbourg au petit déjeuner, laissez tomber. Mais si vous avez un diplôme d’entraîneur de ski alpin, si vous vous entraînez pour un marathon ou si vous avez atteint un haut niveau en jeu vidéo, c’est le bon moment de montrer que vous pouvez vous impliquer à fond dans quelque chose qui vous passionne.

Partagez une de vos forces

Puisque votre CV ne parle que de ce que vous avez fait, vous pouvez partager ce que vous êtes. Attention, prévoyez un peu de marge au cas où le recruteur vous demanderait ensuite vos qualités professionnelles. Vous pouvez parler de votre talent pour la peinture, par exemple, ou d’un trait de caractère qui fait l’unanimité chez vos proches ou vos collègues.

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Stage et emploi

Quelle est votre plus grande réussite ?

Dans la lancée de l’article Quelle est votre plus grande réussite professionnelle ?, nous parlons cette fois d’un recruteur qui vous demanderait quelle est votre plus grande réussite en général.

Cette question est assez proche de celle-ci, mais n’a pas le même intérêt, puisqu’elle peut s’appliquer à vos projets personnels et vous donne donc plus de latitude, à la fois pour parler de ce que vous aimez et montrer vos compétences.

Votre réponse devrait donc, bien sûr, mettre en valeur vos forces et savoir impressionner vos recruteurs. Si votre plus grande réussite n’est pas professionnelle, tant mieux !

La première chose à faire est de penser à votre passé et de choisir un projet, ou une expérience, dans lequel vous avez eu un rôle important. Les meilleurs exemples sont bien sûr en rapport avec le travail ou le stage auquel vous postulez : si un des éléments notés dans la description de l’emploi que vous visez fait écho à un projet dont vous êtes fier, choisissez évidemment celui-là !

Une réussite suit généralement des obstacles qu’il a fallu surmonter. Être capable de résoudre des problèmes, de faire preuve d’esprit d’équipe, de dépasser ses propres limites est clairement quelque chose que vos recruteurs apprécieront, donc expliquez bien en quoi vous pouvez être fier de cette réussite et en quoi elle vous a poussé à vous améliorer. Trouvez donc quelles compétences vous ont permis de faire un excellent travail : puisque « votre plus grande réussite » n’est normalement pas atteignable par n’importe qui, sachez ce qui vous a permis, à vous tout particulièrement, de réussir. C’est aussi sur ceci que vous devrez insister dans votre réponse. Encore une fois, si c’est lié au poste pour lequel vous postulez, tant mieux !

Gardez toujours à l’esprit que, comme pour toute réponse à un entretien, la meilleure réponse est la vérité. N’inventez pas une épopée héroïque qui ne montre pas qui vous êtes vraiment : si vous racontez une histoire vraie, vous pourrez plus facilement en parler et faire preuve de plus de recul sur ce qu’elle vous a apporté, et c’est ce qui séduira le recruteur.