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Comment bien préparer les concours en deuxième année de prépa scientifique

Cet article a été rédigé par un auteur invité.

La spé, c’est la rentrée en septembre et les épreuves écrites en avril-mai. Ça fait en gros 7 mois pour boucler un programme dont le volume est à peu près équivalent à celui de la sup : généralement, on termine le programme juste avant les écrits, donc ton prof ne fera certainement pas de grosses révisions en classe.

Bien sûr, tu auras une semaine ou deux de « révision » avant les écrits, mais ne te figures pas que tu vas pouvoir revoir tes deux années de cours dans ce laps de temps. Comment s’y prendre plus efficacement ?

Organiser ses périodes de révision tout au long de l’année

1/ Pour être d’attaque à la rentrée de septembre sans perdre de temps à rechercher tous tes théorèmes de première année dans tes classeurs, remets-toi dans le bain pendant la dernière semaine de vacances (rien de bien méchant, mais vérifie que tu connais tes développements limités usuels, les formules de Taylor, les graphes des fonctions usuelles et leurs dérivées, les définitions des groupes, corps, anneaux…) Bref, le moment de ressortir le programme de sup, ou tes fiches de révisions, et de revoir tout ce qui t’es sorti de la tête.

2/ Les révisions commencent aux vacances de la Toussaint. C’est le moment de reprendre tout ce que tu as fait depuis le début de l’année : cours, démonstrations, TD, DS et DM (voir II). Fais-le programme en main pour être sûr de ne rien laisser passer.

De plus, il peut être extrêmement bénéfique de commencer à faire quelques annales (tu trouveras des sujets et leurs corrigés çà et , ou ici pour les sujets de maths), notamment pour les épreuves de SI (au tétra-concours) et de Chimie (pour les Mines), qui sont vraiment toujours les mêmes chaque année. Même si tu ne peux pas tout faire à ce stade de l’année, tu vas très vite repérer les questions qui tombent systématiquement.

3/ De même, aux vacances de Noël, tu reprends ce que tu as fait depuis les dernières vacances, et tu repasse sur les points du début de l’année que tu trouves les plus délicats. Et continues les annales.

4/ Février : dernières vraies « vacances », même principe. Tu dois être capable de faire presque entièrement certains sujets, en te concentrant sur ce qui te pose problème sans perdre de temps sur les questions que tu maîtrises.

5/ Semaine(s) de révision : ici, il faut arriver à combiner la révision des derniers points du programme tout en retenant enfin les formules que tu n’as jamais eu le courage d’apprendre (les formules de moment magnétiques et autres joyeuseries par exemple). Prends les programmes des deux années dans chaque matière, et surligne tout ce qui ne te parais pas bien acquis : tes révision se feront sur ces points précis.

Il faut réussir à en faire le maximum sans te fatiguer : concoctes-toi un planning détaillé : heures de réveil, de repas, et de travail (quel chapitre dans quelle matière à quel heure), entrecoupées de périodes de sport, de lecture ou de film. Prévois une journée « joint de dilatation », pour boucler tout ce qui dépasse.

Les deux écueils à éviter : ne rien faire, et tu vas complètement stresser le jour J, ou trop en faire et arriver crevé. Donc couche-toi tôt, et le week-end précédant les premières épreuves, tu ne travailles pas et tu vas courir.

Quoi et comment réviser

1/ (matières scientifiques) Le cours : il faut connaître parfaitement les définitions, savoir refaire les démonstrations et les exemples importants.

2/ (matières scientifiques) Les TD, DM et DS : il n’est pas envisageable de tout refaire. Pas le temps. Par contre :

  • Pour les TD, il est bon de relire les énoncés, de voir si tu connais la démarche à suivre. Si non, tu regardes la correction pour repérer la méthode, et tu marques l’exercice (ex : surlignes son numéro) pour que penses à le refaire la fois suivante.
  • Pour les DM et DS, il me semble que la meilleure méthode est simplement de prendre la correction et les remarques du prof sur la copie, et de marquer sur une fiche, à part, les erreurs commises et les méthodes oubliées, et ce le plus rapidement possible après avoir récupéré ta copie. Ainsi, pendant les révisions tu n’auras plus qu’à relire cette fiche.

3/ (langues) En Anglais, notes tout au long de l’année les erreurs que tu commets dans les traductions faites en classe ou à la maison, dans les DM et DS, de même que le vocabulaire qui te sembles être utile. Ces notes sont à relire assez régulièrement.

En Français-Philo, il est indispensable de se constituer une liste de citations issues des œuvres au programme. Commences à les apprendre le plus tôt possible, simplement en les relisant une fois par jour. Et la veille des épreuves de Français, relis le plan du cours, ça peut donner des pistes pour les axes de ta dissertations.

Pour résumer, cette année est courte, très courte : plus tôt tu commenceras tes révisions, plus ça sera facile. Et surtout, surtout, ne te décourage pas et tiens bon, c’est bientôt la fin !

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Améliore tes notes Formations ingénierie

5 conseils pour ne plus jamais vous tromper en géométrie

Cet article a été rédigé par Laurent, étudiant en prépa MPSI. 

La géométrie, ça peut être très vite galère et fouillis si l’on n’est pas soigneux. Pire, votre manque de soin pourrait vous conduire à des raisonnements erronés et vous faire perdre de nombreux points, si utiles le jour de l’examen et du concours ! Voici mes petits trucs pour, à défaut de trouver la solution, savoir comment la chercher.

  • Tracez vos schémas à la règle et au compas. Cela est évident au propre, mais je parle aussi de le faire au brouillon. On a souvent l’impression que l’on va perdre trop de temps à sortir ses instruments de géométrie pour tracer un schéma au brouillon, et pourtant vous perdrez plus de temps à déchiffrer votre gribouillis, et je sais de quoi je parle ! De plus, si vous tentez de résoudre un long exercice de géométrie, il est possible que la figure vous serve pour plusieurs questions, et que vous deviez rajouter une information dessus à chacune d’entre elles. Avoir une figure propre dés le départ vous permettra de ne pas vous y perdre.
  • Voyez les choses en grand. Si vous bloquez vraiment en géométrie, n’hésitez pas à faire une très grande figure, au moins au brouillon. Un grand dessin vous permet de multiplier les annotations dessus, et vous permet surtout de nommer les angles et longueurs, ce qui vous sera utile au moment d’essayer de résoudre le problème. Attention cependant à ne pas complexifier le problème parce que vous aurez rajouté trop de variables ! De plus, n’hésitez jamais à exagérer les angles : sur un schéma, faire des angles de 70° ou de 10° permet de repérer plus facilement les angles alternes-internes et alterne-externes notamment, alors que des angles autour de 45° ne vous permettent pas de voir cela au premier coup d’œil. Bien sûr, ceci ne démontre rien, mais vous permet peut-être d’ouvrir une nouvelle piste pour votre réflexion…
  • Faites-en voir de toutes les couleurs à votre lecteur ! Attention, je ne parle pas de transformer votre copie en véritable arc-en-ciel, mais par exemple vous pouvez mettre certains traits qui ne font pas partie de votre figure originale en couleur. Par exemple, si vous devez projeter un vecteur sur un autre, il peut être intéressant de mettre la direction du vecteur sur lequel vous projetez en rouge : cela vous permet de voir en un coup d’œil que c’est un trait de construction ne faisant pas vraiment partie de la figure. Ce conseil est particulièrement utile en physique, lorsqu’il vous faudra rapidement trouver les composantes d’un vecteur. C’est souvent ce petit truc qui m’a permis de le faire sans trop d’efforts.
  • Zoomez. Si vous vous retrouvez à travailler sur un petit coin de votre figure, et que la place commence à vous manquer, n’hésitez pas à refaire à côté la portion qui vous intéresse, en plus grand. Cela permet de ne pas surcharger les schémas, et d’assurer à votre lecteur un plus grand confort de lecture, et ainsi de lui permettre de vous comprendre plus rapidement. Sur la figure d’origine, vous pourrez toujours reporter les grandeurs importantes.
  • N’oubliez pas les classiques. Sachez maîtriser géométriquement les fonctions trigonométriques sur le bout des doigts. Ainsi, n’oubliez jamais SOHCAHTOA* (ou sa variante, CAHSOHTOA). N’oubliez jamais que le cosinus d’un angle est le sinus de son complémentaire (cosinus). Encore une fois, en physique, remplacer un cosinus par un sinus vous aide généralement à établir une équation différentielle, surtout lorsque vous êtes dans l’approximation des petits angles.

* Ceci est un moyen mnémotechnique de retenir les relations trigonométriques dans un triangle rectangle :
Sinus = Opposé/Hypoténuse, Cosinus = Adjacent/Hypoténuse, Tangente = Opposé/Adjacent

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Orientation Trouve l'équilibre

101 in 1001.

Note d’avril 2020 : en dehors des plates-formes conseillées (penchez-vous plutôt sur write.as ou sur Twitter, par exemple), ces idées restent d’actualité !

J’écris cet article pour vous présenter un challenge qui m’a beaucoup intéressée, et auquel je participe désormais. Il s’appelle 101 in 1001, et le principe est très simple : il faut effectuer 101 choses en 1001 jours (soit un peu plus de deux ans et demi). Vous choisissez ce que vous voulez faire, ça peut aller d’écrire une lettre à vous dans dix ans à lire 200 livres, d’aller en Australie à faire du camping… Attention à ne pas lister 101 choses difficiles ou au contraire 101 détails que vous faisiez déjà dans votre vie quotidienne !

Vous pouvez trouver des idées intéressantes sur des challenges francophones déjà commencés : par exemple, celui-ci est classé par catégories par son auteur et se termine en novembre, celui-là est très orienté « écriture de blog », celui-ci se concentre beaucoup sur les économies de l’auteur et ses loisirs favoris, et enfin, celui-là est le mien. Évidemment, vous trouverez beaucoup plus d’idées sur des sites anglophones.

Que vous apporte ce challenge ? Eh bien premièrement, il faut le suivre avec un blog. C’est une règle : conclusion, votre français s’améliorera au fur et à mesure de votre écriture sur votre site. Toutes les plateformes sont acceptables pour nous tenir au courant de l’avancement de votre liste (que vous devriez faire au moins une fois par mois, si possible une fois par semaine) : Skyrock, Blogger, WordPress sont mes préférés (le premier est très simple à utiliser, le second très répandu bien que je ne m’en sois jamais servie, le troisième très personnalisable mais aussi simple d’utilisation). Vous devriez avoir une liste facilement accessible, et raconter à vos lecteurs comment vous avez atteint chaque objectif. Vous n’êtes pas obligé de détailler, mais c’est toujours plus agréable de poster vos critiques de livres plutôt que de simplement dire « j’ai lu tel livre », n’est-ce pas ?

Deuxième point important : votre liste vous forcera à travailler dur pour réussir ce que vous souhaitez faire. Des dizaines, voire des centaines de personnes, liront votre blog et vous encourageront à continuer vos efforts. Non seulement cela vous donnera bien plus envie d’atteindre vos objectifs, mais en plus, vous aurez honte si vous ne vous tenez pas à vos résolutions. Conclusion : dans tous les cas, le meilleur à faire est de réussir votre challenge 101 in 1001 !

Les autres avantages de la liste varient en fonction de ce qui est dedans. Vous pouvez décider d’apprendre une nouvelle langue, ou d’avoir les compliments d’un de vos professeurs sur un devoir, ou d’obtenir votre permis… Dans tous les cas, vous travaillerez, et vous y arriverez !

Souhaitez-vous participer au challenge ? Si c’est le cas, écrivez un commentaire à la suite en laissant le lien vers votre liste ! Voudriez-vous quelques exemples de challenges anglophones que j’apprécie de suivre également ?

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Améliore tes notes Orientation

Quand on y prend du plaisir…

Plutôt que d’apprendre à bien prendre des notes en cours, à se concentrer lors d’un examen ou à se relire correctement pour grapiller quelques points, pourquoi n’essaierions-pas de nous intéresser à nos cours pour avoir des biens meilleurs résultats ?

Quand quelque chose nous intéresse, on n’éprouve aucune réticence à le travailler, à l’étudier au maximum. Par contre, quand on déteste une matière, ce n’est même pas la peine d’ouvrir votre livre de cours : vous ne retiendrez rien ! L’astuce est donc de savoir apprécier un cours au maximum.

Pour cela, il existe plusieurs techniques :

  • Si la matière vous intéressait déjà avant, et que vous appréciez votre professeur, c’est parfait, continuez comme ça.
  • Si la matière vous intéresse, mais que vous détestez votre professeur, trouvez-en un autre ! A l’université, on accepte généralement les changements de groupe. Si ce n’est pas envisageable, peut-être pouvez-vous simplement travailler seul ou avec une personne qui pourrait remplacer votre professeur et avec qui vous vous entendrez beaucoup mieux : c’est d’ailleurs le principe des cours particuliers. Cette astuce est également adaptée si vous aimez la matière, mais que vous regrettez de ne pas pouvoir participer plus ; dans un cours de un à un, vous pourrez parler autant que vous le souhaiterez, poser toutes les questions qui vous passent par la tête sans être jugé par les autres élèves… Bref, votre matière deviendra immédiatement plus agréable à étudier !
  • Si vous aimez bien votre professeur, mais que la matière n’a aucun intérêt pour vous, dites-vous que vous intéresser pour la matière n’est pas un effort à faire pour vous, mais bien pour votre professeur qui aimerait probablement beaucoup que quelques élèves l’écoutent. Essayez de le rendre fier de vous en répondant à ses questions, en préparant vos cours à l’avance et en les apprenant au cours du semestre, et en obtenant une excellente note à l’examen, et vous verrez, avec tous vos efforts pour lui faire plaisir, vous finirez par être tout aussi heureux que lui quand vous aurez obtenu une bonne note dans sa matière !
  • Si vous détestez à la fois la matière et votre professeur, trouvez un moyen différent de vous intéresser à vos cours. Changez de point de vue, apprenez à mettre en application ses exemples dans des cas plus pratiques, trouvez un autre professeur pour voir si la matière vous répugne un peu moins, prenez des cours particuliers… Quand je vous dis d’aimer une matière, ça peut aussi être une volonté de revanche. Si vous détestez votre professeur et qu’il le vous rend bien, imaginez sa tête quand il devra vous mettre un 18 à l’examen parce que vous avez très bien travaillé chez vous ! C’est un peu machiavélique, mais ça vous motivera aussi très bien pour travailler. N’hésitez pas non plus à étudier quelque chose de périphérique : si vous n’aimez pas l’histoire, pourquoi ne pas commencer par regarder un film sur cette période, ou lire un livre, ou vous intéresser à l’histoire de l’art de cette époque ? Intrigué, vous aurez probablement plus envie de vous y intéresser qu’en apprenant simplement les cours qu’on vous a dictés en amphi.

Je vous invite à partager cet article sur les réseaux sociaux de votre choix, et n’hésitez pas non plus à laisser un petit commentaire pour nous raconter votre expérience avec un cours que vous avez appris à aimer, ou une cause qui vous semble désespérée et pour laquelle l’aide de la communauté Réussir Mes Études pourrait vous être utile !

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Définis ton avenir Orientation

Licence math-info : Informatique ou Mathématiques, il faut choisir

Vous êtes étudiant en première année de licence Mathématiques / Informatique et vous ne savez pas quoi choisir pour la suite de vos études ? Je vais essayer ici de comparer ces deux cursus afin de vous puissiez avoir une idée plus claire de votre choix à la fin de cette lecture et si vous avez des choses à rajouter ou si vous n’êtes pas d’accord avec mes propos n’hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires.

Vous devriez suivre la filière informatique si:

  • Au lycée vous programmiez déjà sur votre calculatrice des programmes que vos camarades de classe ne comprenez pas.
  • Lorsqu’il y a un programme à réaliser vous êtes vraiment enthousiaste à l’idée de chercher l’algorithme correspondant et parfois même vous programmez directement dans le langage qui vous aura été imposé.
  • Lorsque vous recherchez un bug dans un programme vous êtes vraiment concentré sur ce que vous faites et vous n’avez pas l’impression de perdre votre temps.
  • Lorsque l’on va vous proposer un programme, vous allez essayer de comprendre son fonctionnement dans les moindre recoins.
  • Tous vos programmes sont très bien présentés et cela ne vous viendrait jamais à l’esprit de réaliser un programme sans commentaire.
  • Pour vous; programmer c’est plus un plaisir qu’une contrainte.
  • Vous essayez toujours d’optimiser vos programmes.
  • La réalisation d’un site web de A à Z ne vous fait pas peur.
  • Administrer un réseau d’au moins 3 ordinateurs et d’une imprimante ne vous poserait aucun problème.
  • Programmer en C et en C++ c’est pour apprendre les bases de la programmation.

Alors c’est très simple si vous reconnaissez vos propos dans plus de la moitié de ces affirmations vous devriez vous destiner à suivre des études d’informatiques.

Vous devriez suivre la filière mathématiques si:

  • Au lycée vous n’avez jamais eu de difficultés en mathématiques.
  • Vous ne comprenez pas pourquoi certaines personnes ont des difficultés en mathématiques.
  • La vue d’un calcul de 3 pages ne vous fait pas peur.
  • Vous connaissez l’alphabet grec par coeur 😉
  • Vous trouvez certaines démonstrations «jolies».
  • Vous voulez toujours comprendre d’où vient une notion.
  • En lisant une démonstration vous devez comprendre tous les passages pour continuer la lecture.
  • Les mathématiques c’est logique.
  • Vous avez été frustré d’apprendre que l’on vous ai menti durant votre enfance en vous disant qu’il était impossible de soustraire 5 à 2.
  • Vous avez été frustré en terminale d’apprendre qu’en fait il existait des nombres qui élevés au carré étaient négatifs.
  • Vous connaissez au moins 10 noms de mathématiciens.

 Alors c’est très simple si vous reconnaissez vos propos dans plus de la moitié de ces affirmations vous devriez vous destiner à suivre des études de mathématiques.

Ceci est le premier article d’un partenariat mis en place entre Lexane, rédactrice et responsable de Réussir Mes Etudes et moi même Erwin, rédacteur et responsable de www.reussirenlicence.com.

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Définis ton avenir Orientation

Réussir rime avec Plaisir

Note d’avril 2020 : une catégorie entière de Réussir Mes Études est dédiée à définir son avenir. Je te conseille d’y jeter un coup d’oeil.

Plus rien d’extérieur à vos goûts n’existe. Les débouchés, les prix, le niveau, la réputation de la filière que vous choisirez n’importent plus du tout. Décidez de ce que vous voulez faire. Voici un guide pour choisir les études qui vous conviennent vraiment.

Pourquoi faire ce qui me plaît ?

Évidemment, quand je tourne la phrase de cette manière, il paraît évident qu’il faut faire ce qui nous plaît. Le nombre d’étudiants qui atterrissent dans une formation qui ne leur est d’aucun intérêt est pourtant assez impressionnants : satisfaction des parents, recherche des études avec les meilleurs débouchés et besoins financiers en sont des causes principales.

Et pourtant… et pourtant, quand vous obtenez votre baccalauréat et que vous choisissez vos études supérieures, vous êtes (presque) majeur. L’avis de vos parents n’importera plus bien longtemps. Les débouchés d’un secteur d’études, s’ils ne vous intéressent pas plus que les études en elles-mêmes, ne vous mèneront pas loin : après tout, sans plaisir on ne peut pas fournir un bon travail, et les employeurs le savent. Quant aux finances, elles peuvent être aidées par une bourse ou par un travail à mi-temps lors de votre vie d’étudiant.

Vous vous rendrez rapidement compte que vous vous êtes mal orienté – mais il sera souvent trop tard pour changer de filière. Vous verrez vite les effets de ceci : aucun intérêt dans vos cours, ce qui donne une mauvaise image de vous au professeur (même si vous faites des efforts, le professeur a un don pour déceler qui aime réellement ce qu’il enseigne !), et conduit à des notes catastrophiques. Vous ne vous entendrez pas avec vos camarades de classe motivés, et les autres auront une mauvaise influence sur vous, causant des résultats encore plus mauvais. Et moins vos notes seront élevées, moins vous aurez envie de faire des efforts. C’est un cercle vicieux qui mènera au final à l’échec total.

Comment choisir sa formation ?

Je ne vous demande pas de faire un choix rationnel, cela ne viendra qu’à la toute fin de ce processus de réflexion. Au contraire, écrivez sur une feuille de brouillon tout ce que vous aimez faire, tout ce qui vous passionne et vous intéresse. Ensuite, faites de même avec ce que vous ne voudriez surtout pas continuer à étudier ou les domaines dans lesquels vous voulez éviter de travailler.

C’est fait ? Parfait. Maintenant, listez vos points forts et vos points faibles. Ils pourront recouper vos réponses à la première question, mais n’hésitez pas à vous répéter. Il faut que la liste soit la plus complète possible.

Maintenant, allez sur Internet, et cherchez toutes les formations qui correspondent à ce que vous avez dit que vous aimiez. Ne vous préoccupez pas pour l’instant de la partie « à éviter », mais seulement de ce que vous aimez. Faites une liste la plus complète possible, avec toutes les formations, même les plus improbables, qui vous permettront de faire ce que vous souhaitez étudier.

Une fois votre liste établie, regardez ce qui compose chaque formation et comparez cela avec vos points faibles et domaines à éviter. Supprimez les formations résolument incompatibles avec vos goûts, et marquez d’une petite croix ceux qui vous contrarieront le moins. Il vous restera donc deux catégories de formations : celles qui correspondent exactement à vos goûts, et celles qui requièrent un sacrifice mineur.

C’est seulement maintenant que vous devez vous occuper des prix, des débouchés et autres considérations qui ne dépendent pas uniquement de ce que vous aimez ou savez faire. Supprimez les formations qui ne correspondent pas à vos besoins.

Il devrait à présent vous rester un nombre très limité de formations. Votre choix sera plus aisé, mais surtout, vous pourrez faire ce qui vous plaît vraiment, tout en restant en adéquation avec vos besoins.

Quels résultats avez-vous obtenus, et qu’en pensez-vous ? La communauté Réussir mes Etudes peut en discuter avec vous dans la section Commentaires, alors n’hésitez pas ! Vous pouvez également partager cela pour vos amis sur les réseaux sociaux, et si vous avez un compte StumbleUpon, je vous serais très reconnaissante de laisser un petit « like » pour agrandir la communauté !