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Administration

Changement de rythme

Bonjour à tous !

Une semaine que je n’ai pas posté sur Réussir Mes Études, pas de newsletter mercredi dernier, ce blog tomberait-il à l’abandon ? Pas d’inquiétude : j’ai attaqué mon stage de fin d’études et je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire en ce moment, mais donnez-moi une ou deux semaines et je reviendrai avec un article par semaine, le Vu Ailleurs du samedi, et bien sûr la vidéo de Laura’s Advice chaque vendredi, promis !

Enfin, rendez-vous sur Youtube pour retrouver Laura dès vendredi !

Lexane

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Gestion du temps

Pomodoro : la meilleure technique pour réussir

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je ne ferai pas dans l’originalité, désolée : j’ai déjà traité de la technique Pomodoro auparavant sur Réussir Mes Etudes, mais c’est quelque chose qui me tient à coeur et que j’ai expliqué à deux personnes différentes cette semaine.

Alors voilà le postulat de base de la technique Pomodoro : la durée de concentration maximale d’un adulte se situe en général aux environs de 20 minutes (Source). C’est-à-dire qu’au-delà de 20 minutes de travail intensif ininterrompu, voire avant, vos performances et votre concentration vont forcément se dégrader de façon continue jusqu’à ce que vous perdiez complètement votre temps à lire et relire les mêmes pages sans rien réussir à en retenir.

Vingt minutes, c’est extrêmement court, et il est mal vu – à tort – de ne passer qu’une vingtaine de minutes à travailler sur quelque chose. Résultat, on se retrouve parfois à passer deux ou trois heures sur une matière ou un instrument, par exemple, et c’est absolument ridicule, parce qu’après au mieux trois quarts d’heure, le découragement s’installe et on n’apprend plus efficacement. Comment combattre ce problème ?

C’est la méthode de gestion du temps Pomodoro qui remporte la palme, à mon avis : elle n’est vraiment pas compliquée à mettre en oeuvre, et permet une concentration maximale même pour les personnes les moins motivées en temps normal. Voici donc un rappel de ladite technique Pomodoro :

4x 20 minutes de travail intensif

5 minutes de pause entre les sets

20 minutes de pause entre les séries de 4

C’est très simple. Ma petite soeur, qui utilise également la technique Pomodoro pour ses révisions au lycée, a fabriqué un petit tableau sur lequel elle a marqué le déroulement d’un cycle Pomodoro, et elle y rajoute au début de chaque cycle les 4 sujets sur lesquels elle va travailler. Résultat, elle a tout sous les yeux, et elle sait qu’il lui suffit de travailler 80 minutes (avec 3 pauses au milieu !) pour réviser 4 matières différentes ou accomplir 4 tâches, ce qui est généralement largement suffisant pour une bonne réussite scolaire.

N’hésitez donc pas à tester cette technique (comme pour toute habitude, il faut vous y astreindre sérieusement pendant au minimum 21 jours de suite, ne l’oubliez pas), et à proposer vos suggestions, remarques et questions dans les commentaires de cet article !

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Formations ingénierie

La voie des moindres choix

Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier qu’on retrouve sur Réussir Mes Études : le témoignage de quelqu’un qui a suivi « la voie des moindres choix ».

Le soir, tu te fais un thé, prends un stylo un papier et grattes. Tu es là, seul, dans la nuit, avec ton théorème et les scritchs de ton stylos qui glisse sur tes petits carreaux, tu travailles. C’est agréable de travailler : une gorgée de thé, une ligne de calculs, une pause durant laquelle tu réfléchis, une gorgée de thé. Il n’y a pas de méthode, il n’y a que toi avec ton stylo et ta tasse. Le soir, tu te fais un thé, ouvres ton ordi et rédiges un article pour un site web qui propose aux gens de réussir ses études. Assez franchement, tu trouves cela super prétentieux. Tu es un peu gêné, tu sais pas trop quoi dire.

Les études c’est faire des choix, des choix stratégiques, des choix passionnés, des choix raisonnés. Je vais vous parler de choix parce que j’ai fait les miens le plus tard possible et que je ne me suis posé que trop peu de questions avant cela. Je me demande parfois si je n’aurais pas fait un excellent menuisier. Notons d’ores et déjà que j’ai toujours aimé les sciences, que j’ai toujours aimé « travailler », mais que j’aurais pu faire mille choses et que je ne regrette pas d’être là ou je suis. Cela dit on peut s’interroger assez tôt sur ce qu’on veut faire. Faire une chose dont on a envie, est un assez bon vecteur de réussite il me semble.

Tout d’abord j’ai suivi la voie S au lycée, mes copains faisaient cela, j’étais extrêmement bon en maths à ce moment. Ensuite j’ai été en MPSI. J’étais bon en sciences et la question ne se posait pas vraiment, j’allais devenir ingénieur. Était-ce très malin d’aller en prépa ? Si on a l’intention de travailler beaucoup et qu’on y va pour gagner un concours je pense que c’est une bonne idée. Le premier jour, lors de mon entrée dans la taupinière, j’ai rencontré un type sympa avec des dreadlocks et du stress sous sa casquette qui m’a demandé pourquoi j’étais là.

« Je ne sais pas, je suis là, c’est tout.
-Mais pourquoi t’es venu en prépa ?
-J’aime bien les maths et cela ouvre plein de portes. (Je n’aurais su dire lesquelles, à ce moment.)
-Mais tu t’es renseigné sur les autres trucs que tu aurais pu faire ? »

C’est peut être la première fois de ma vie que je réalisais que je n’avais pas fait de choix.

Le choix suivant était stratégique, je pouvais aller en MP ou en PSI, j’ai choisi PSI parce qu’il y avait plus de place à Sup’Aéro, parce que j’avais peur de faire MP*, et je pensais que les types en PSI étaient moins intelligents qu’en MP et donc que les concours n’en seraient que plus facile (n’importe quoi !). Résultat, j’ai raté Sup’Aéro de quelques places (une dizaine je crois) et j’ai eu l’ENSTA Paristech (très bonne école par ailleurs). Le choix et le Kismat* se jouent beaucoup de nous. J’aurais bien pu choisir de faire de l’aéronautique et aller dans une école correspondante, c’est ce que je voulais faire, mais j’ai préféré école mieux classée, plus difficile à avoir, plus généraliste et à Paris (et qui a déménagé à Palaiseau). Encore une fois, je n’ai pas choisi mes études. Ensuite, en école, j’ai compris que j’aurais peut être dû choisir. La première année c’était top. Il y avait plein de cours scientifiques, quelques cours un peu pipeau mais qui semblent nécessaire à la survie en entreprise… En deuxième année, je ne savais pas quelle voie suivre. Conséquence du non-choix de mon école ? Les filières de deuxième année ne me convenaient pas. J’ai choisi la plus « ouverte » : celle où on code, on fait des maths (beaucoup) et de la physique (mais les cours ne m’ont pas plu)… Je me suis ennuyé et, chose assez bizarre, j’ai arrêté de travailler. Je lisais mon cours avant d’aller à l’examen et je cherchais des corrigés de TD la veille du partiel, de toutes façon les documents étaient autorisés.

Après cette année-là, j’ai réalisé que j’aimais vraiment la science. Je suis allé faire une césure en entreprise, pour voir ce que c’était, et puis j’ai choisi la voie académique. J’ai pu, grâce à la « flexibilité » de l’école (et à pas mal de travail, mais cela j’aime bien), faire un M2 en physique et me voilà maintenant en thèse !

Bref, tout cela pour dire que réussir ses études c’est très bien, encore faut-il trouver les études qu’on a envie de réussir. Pour ma part, tout s’est finalement bien passé, même si je n’ai su ce que je voulais qu’extrêmement tard : j’ai la chance d’aimer suffisamment la science pour que ce soit ma motivation, si vous ne trouvez pas la vôtre, posez vous les questions que je ne me suis pas posé : « pourquoi suis-je là ? », « qu’est-ce que je veux faire ? », « comment le faire ? ». J’ai appris il n’y a pas si longtemps qu’on pouvait faire ce qu’on voulait et qu’on n’était pas obligé de devenir ingénieur quand on est bon élève en série S.

À vous de voir, vous avez le choix.

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Motivation

3 méthodes pour prendre une décision difficile

Que faites-vous quand vous faites face à une décision difficile à laquelle vous ne pouvez pas apporter de solution simple ? Préférez-vous le compromis qui énervera le moins de gens ? Sacrifiez-vous vos besoins pour ceux des autres ? Choisissez-vous une option au hasard en espérant que tout ira bien ? Optez-vous pour la voie la plus logique, même si elle ne vous enthousiasme pas ? Procrastinez-vous au maximum avec le vain espoir que ça finira par aller mieux ?

Aujourd’hui, je partage avec vous 3 de mes meilleures méthodes de prise de décision pour me sortir d’un dilemme.

La décision la plus difficile de ma vie (avant mes 25 ans)

La décision la plus difficile que j’aie eu à faire à ce jour était de démissionner de mon travail pour suivre ma passion. J’avais déjà dû faire face à des situations complexes auparavant, mais aucune n’avait autant d’ampleur que celle-ci.

Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, ma décision ne se faisait pas entre (a) garder mon travail et (b) réaliser mes rêves. Il n’y avait aucun doute pour moi : il fallait que je le fasse. C’était quelque chose que je savais depuis déjà plusieurs années. En fait, la décision devait se faire entre (a) démissionner tout de suite pour me lancer dans le développement personnel et (b) travailler encore deux ou trois ans pour avoir des économies conséquentes à ma démission. La première option me permettrait de m’épanouir immédiatement, l’autre me rassurerait concernant mes finances.

Au départ, j’étais incapable de décider parce que les deux options avaient leurs avantages et inconvénients. Chacune des deux m’aiderait à réaliser mon rêve, et il était très difficile d’en choisir une plutôt que l’autre. C’est quand j’ai décidé de trouver une autre méthode de réflexion que la réponse m’est venue. Ce qui nous amène à ma première méthode de prise de décision, l’Avance Rapide.

Méthode de prise de décision n°1 : L’Avance Rapide

Avec mon dilemme en tête, j’ai fait un fast forward mental d’un an, histoire de réfléchir avec un peu de recul. Et puis je me suis demandé où je voudrais être. La réponse m’a frappée immédiatement : « Démissionner tout de suite et réaliser mon rêve ». Il n’y a pas eu une seconde d’hésitation ou de doute : il fallait que je démissionne, immédiatement.

La raison derrière ceci est assez simple : même si je devais progresser très peu dans la recherche de la perfection après un, deux ou même trois ans, ce serait plus de progrès que si je continuais à aller au même bureau chaque matin. Chaque jour que je passais au travail était un jour que je ne passais pas à me consacrer à ma passion, et donc que je ne passais pas à me rapprocher de mes rêves.

En fait, plus loin je regardais, plus la réponse était claire. Dans un an ? « Oui, je devrais vraiment démissionner maintenant et me lancer. » Dans trois ans ? « Je n’arrive même pas à croire que j’ai hésité face à cette décision : il est vraiment évident que je devrais laisser tomber. » Dans cinq ans ? « C’était quoi, la question de base ? Ce travail n’apporte absolument rien à ce que je veux faire de ma vie. Allez, démission ! »

En voyant les choses d’un point de vue futur, j’ai abandonné ma situation présente, ce qui m’a aidé à prendre du recul pour ma décision. Ce qui semble crucial sous 3 à 6 mois a disparu quand j’y ai pensé à un an, trois ans ou cinq ans. Je pouvais voir ce qui comptait vraiment plutôt que ce qui semble important sur le court terme mais n’a aucun impact dans l’ensemble.

 

Comment faire ça

  1. Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Ça peut être une petite ou une grosse décision. Ça peut être en rapport avec vos amis, votre vie sentimentale, votre carrière future, vos études, votre santé, n’importe quoi.
  2. Quelles sont les alternatives auxquelles vous faites face ? Notez-les.

Maintenant que c’est bon, je vous laisse suivre les étapes suivantes :

  1. Avancez mentalement d’un an dans le futur.
  2. Comment serait votre vie dans chacun des deux cas ? Détaillez autant que vous le pouvez.
  3. Quel scénario voudriez-vous vivre dans un an ? Pourquoi ?

Si vous le souhaitez, recommencez l’exercice avec d’autres délais : trois ans ou cinq ans, par exemple. Vous devriez avoir la même réponse : si ce n’est pas le cas, essayez de trouver pourquoi.

Exemple n°1 : Arrêter mes études pour lancer mon entreprise ?

Peut-être que vous avez une super idée d’entreprise. Vous avez d’un côté la possibilité de continuer vos études dont vous n’êtes pas fan, et de l’autre côté, celle de créer cette entreprise. Vous savez, au fond de vous, que l’option B est meilleure pour vous, mais vous avez peur de plusieurs choses dans ce scénario, par exemple les problèmes financiers, la difficulté de monter sa start-up, etc.

En utilisant l’avance rapide, vous savez immédiatement à quoi votre vie ressemblerait dans les deux cas de figure. Quand vous voyez comment votre vie sera un an après la création de votre entreprise, vous réalisez sûrement que la situation n’est pas si terrible que vous ne le croyiez. Certes, entreprendre implique quelques vraies difficultés, mais elles sont temporaires et ne s’appliquent que sur le court terme : rien que du travail acharné, de la persévérance et une bonne stratégie ne puissent régler. La perte de revenu potentielle de vos études serait seulement temporaire, puisque vous gagneriez rapidement un minimum d’argent avec votre entreprise, et que vous avez sûrement des personnes prêtes à vous aider au moins dans un premier temps.

De l’autre côté, au bout d’un an à continuer vos études, les désavantages liés vous paraissent plus évidents que jamais. Vous pouvez ressentir la fatigue d’étudier quelque chose que vous n’aimez pas pendant encore un an. C’est une sensation si horrible que de voir que votre entreprise ne sera toujours pas créée dans un an ! Et vous regrettez déjà l’année que vous avez perdue à ne pas faire ce que vous aimez dans la vie.

Ce que vous devez faire est clair. Arrêter vos études immédiatement pour créer votre entreprise est la réponse. Il vous faudra bien sûr quelques jours pour prévoir ça correctement et prévenir l’administration, mais au moins, vous savez ce que vous devez faire.

L’avance rapide, parfaite pour les décisions effrayantes

Tout l’intérêt de la méthode d’avance rapide, c’est que c’est une réflexion simple qui vous permet de « voir » immédiatement la réalité de chaque alternative que vous considérez. Ceci vous aide à reconnaître si une option vous mènera là où vous voulez être ou si vous allez finir dans une impasse, plutôt que de perdre un, deux ou trois ans avant de vous en rendre compte.

Une fois les conséquences vues, vous avez la réponse à votre question, ce qui clôt donc le dilemme. Je trouve que cette méthode est particulièrement efficace dans les situations où on a peur d’agir ou dans lesquelles on est trop bien installé pour changer sa situation. Parfois, la peur de ne pas réaliser nos rêves peut nous pousser à agir.

Méthode de prise de décision n°2 : La Vision Idéale

Si vous voulez sortir de la situation problématique actuelle, il vous faudra adopter une nouvelle façon de penser : l’esprit de quelqu’un qui est déjà dans votre situation idéale. C’est ce que j’appelle la Vision Idéale.

Comment l’appliquer

Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Elle peut être la même que dans l’exercice précédent.

Exemple n°2 : Lancer mon entreprise ou rejoindre celle de mon ami ?

Disons qu’un de vos bons amis est en train de créer son entreprise, et voudrait vous avoir comme associé. Sa proposition vous fait hésiter. Votre ami est très intelligent. Vous savez que le projet peut, et va, réussir. Vous le respectez et vous savez que ce sera une excellente opportunité d’apprendre de lui ; vous êtes honoré qu’il vous ait fait cette proposition.

D’un autre côté, vous êtes en train de créer votre propre entreprise en ce moment. C’est quelque chose qui vous tient vraiment à coeur et que vous voulez faire depuis longtemps. Chaque entreprise vous prendra beaucoup de temps et vous ne pouvez pas jongler entre les deux.

En utilisant la Vision Idéale, vous créez votre carrière idéale. Et il s’avère que dans ce cas précis, votre vision, c’est de transformer votre passion en vraie carrière. Vous voulez que votre entreprise soit reconnue dans ce secteur. Vous voulez gagner un salaire conséquent chaque mois avec votre site, une conséquence tout à fait naturelle du fait d’être très bon à ce que vous faites.

Le vous de votre vision idéale vous montre bien qu’il faut refuser l’offre de votre ami et vous concentrer sur votre propre projet. Même si l’entreprise de votre ami est tentante aujourd’hui, elle vous distraira juste de votre véritable passion. Vous savez que le succès, l’apprentissage et le réseau vous viendront aussi avec le succès de votre propre entreprise.

La Vision Idéale, cruciale pour oublier une réflexion bancale

Ce qui est vraiment intéressant avec votre vision idéale, c’est qu’elle vous donne probablement un résultat très différent de ce qui vous paraît intéressant actuellement. Pourtant, ça ne le rend pas moins juste.

Souvent, on n’arrive pas à faire abstraction de nos problèmes parce qu’on n’a pas assez de recul dessus – et le souci avec ça, c’est que c’est justement notre manque de recul qui est à l’origine de ces problèmes. Approcher nos problèmes de cette façon va seulement les rendre plus gros, puisque nous arrivons à des mauvaises solutions. Finalement, on ne fait qu’entrer dans un cercle vicieux.

La méthode de la Vision idéale vous empêche de faire des décisions cycliques de ce type. Quand vous approchez votre choix du point de vue de votre vision idéale, vous vous éloignez de vos vues erronées, de vos croyances injustifiées et de votre réflexion fausse. Vous adoptez l’état d’esprit de quelqu’un qui a déjà résolu le problème, qui est plus avancé que vous, qui sait ce qu’il faut pour atteindre vos objectifs. Cette clarté est cruciale pour vous sortir de vos problèmes, de façon permanente.

Méthode de prise de décision n°3 : La Méthode du Coeur

La dernière méthode, celle du Coeur, prend sa source dans ce qui nous façonne vraiment : nos coeurs. Vous pouvez aussi vous dire que c’est suivre vos tripes ou votre intuition.

Comment l’appliquer

Oui, vous avez encore le droit d’utiliser la même décision que les fois précédentes. Maintenant, fermez les yeux. Libérez votre esprit et ne pensez plus qu’à cette décision en particulier. Écoutez votre cœur : que vous dit-il ? Que veut-il ? La voilà, votre réponse.

Exemple n°3 : Vous réconcilier avec un ami qui vous a trahi ?

Disons que vous avez un ami qui vous a trahi. Vous avez été incapable de lui pardonner pour ceci, et forcément, vos chemins se sont séparés. À un moment, cet ami a essayé de se rapprocher de vous, et vous l’avez ignoré parce que vous n’arriviez plus à lui pardonner.

Récemment, vous avez eu besoin de son aide parce qu’il maîtrise très bien un sujet en particulier. Vous pouvez le contacter, ou trouver quelqu’un d’autre qui sache faire. Vous n’avez pas vraiment besoin de vous réconcilier avec cette personne, puisque vous pouvez parler à d’autres, et ce sera très gênant de revenir en contact avec elle après toutes ces années. De plus, vous lui en voulez encore pour ce qu’il a fait. Logiquement, vous devriez simplement trouver quelqu’un d’autre.

Mais alors que vous écoutez votre coeur, il vous dit d’oublier votre rancœur et de vous rapprocher de cette personne. Non pas parce que vous avez besoin de son aide, mais parce que la rancœur est un sentiment stupide. Vous ne faites mal à personne d’autre qu’à vous-même. L’autre personne vous a déjà contacté auparavant, donc elle a déjà fait le premier pas, et vous êtes un salaud à refuser cette approche.

Votre cœur vous dit aussi que vos amitiés sont bien plus importantes que toute motivation autre que vous pourriez avoir. L’amour, pas la haine ni la peur, est la clé pour une vie heureuse. Vous pouvez continuer à vivre votre petite vie comme si ça ne vous touchait pas, mais vous lui en voulez toujours et vous refusez un lien avec lui pour cette raison. Cette rancœur que vous gardez avec vous ne fait que vous fatiguer. Elle vous déprime, elle ne vous apporte rien de positif.

Pardonnez-lui et rapprochez-vous de lui, pas pour lui mais bien pour vous. Aimez-le comme vous vous aimez vous-même, arrêtez de le juger mais donnez-lui une nouvelle chance.

Nos cœurs sont les boussoles de nos vies

Je pense que nos coeurs sont des boussoles extraordinaires pour nos vies. D’une façon ou d’une autre, ils ont la réponse aux questions que nous nous posons, même quand notre logique n’a pas encore tout à fait compris la situation. Avec un peu d’entraînement, ils peuvent nous aider énormément à faire les bons choix.

J’ai découvert que les décisions que j’ai faites en suivant mon instinct étaient généralement très bonnes, même si je n’avais pas de données logiques pour les accompagner à l’époque. Année après année, j’ai appris à plus suivre mes tripes plutôt que des facteurs extérieurs. J’utilise encore ma logique pour beaucoup de situations, mais au final, je laisse mon coeur décider de ce que je dois faire.

Pour ceux d’entre vous qui se spécialisent dans des domaines techniques ou logiques, le concept de suivre son coeur peut être complexe à comprendre. Le concept d’émotions lui-même peut vous échapper. D’ailleurs, vous n’arrivez peut-être pas à trier vos émotions. Prenez le temps de les comprendre, et de les prendre en compte plus souvent dans votre prise de décision.

Bien qu’au départ vous ne puissiez pas forcément gagner beaucoup en pertinence, avec le temps, vous verrez que votre coeur vous guide souvent vers une option plutôt qu’une autre. Bientôt, vous verrez à quel point il vaut mieux prendre des décisions ainsi qu’en suivant la logique. Votre esprit semble savoir ce qui va marcher ou non avant même que votre cerveau ne commence à réfléchir à la question.

Prendre la décision

N’importe laquelle des trois méthodes ci-dessus devrait fournir une réponse claire à vos dilemmes. Parfois, une méthode peut vous donner une réponse assez floue : dans ce cas, utilisez-en une autre et tout devrait bien se passer.

Concernant mon propre dilemme de démissionner ou rester encore quelques années au bureau, la raison d’être du dilemme était que je n’étais pas heureuse à mon travail. Mon coeur (méthode n°3) me criait de régler ce problème. Quand j’ai pensé à ma vision idéale (n°2), j’ai eu l’impression que les deux alternatives iraient bien. Finalement, c’est l’avance rapide (méthode n°1) qui m’a décidée. Si vous utilisez les trois méthodes et qu’elles vous donnent la même réponse, c’est un signe très clair que c’est le meilleur chemin à suivre.

Je n’ai jamais été dans une situation où mes méthodes se contredisaient. Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit possible, puisque les trois méthodes ont pour objectif de vous emmener à votre vie idéale.

Vérifier votre décision

Il faut que votre décision finale vous apporte quelque chose. Pour ceci, voyez les 3 critères suivants :

  1. Cette décision me rapproche-t-elle de ma vie idéale ? (Si ce n’est pas le cas, vous ne devriez même pas vous poser la question.)
  2. Me rendra-t-elle heureux ? (Votre décision devrait vous rendre heureux. Si ce n’est pas le cas, alors vous avez raté quelque chose. La vie, c’est fait pour être heureux et faire ce que vous aimez.)
  3. Si je ne le fais pas, est-ce que j’aurai des regrets ? (Une bonne décision ne devrait pas vous donner de regrets. Je pense qu’il vaut mieux prendre des risques plutôt que de se demander ce qui aurait pu arriver. Au moins, avec le premier choix, je sais que j’ai fait de mon mieux.)

Si vous avez un « oui » aux deux premières questions et un « peut-être » ou « oui » à la troisième, vous êtes sur la bonne voie.

Conclusion

Parfois, la réponse que vous obtenez ne vous plaira pas. Peut-être que vous ne voulez pas vous lancer tout de suite, peut-être ne voulez-vous même pas y penser. Parfois, mes propres méthodes me donnent un résultat que je n’aime pas. Et pourtant, il y a de la vérité derrière ça. Beaucoup de vérité, même.

J’ai découvert, à force d’expérience, que c’est seulement quand j’arrête de fuir que je commence à vraiment gérer mes problèmes. N’oubliez pas : mal penser, c’est trouver les mauvaises solutions, ce qui perpétue nos problèmes. Il faut donc changer de point de vue.

Cet article est une traduction, effectuée avec l’aimable autorisation de notre partenaire Celestine Chua de Personal Excellence. Vous pouvez en trouver la version originale, en anglais, ici.

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Vu Ailleurs

#VuAilleurs : 12 septembre 2015

Quelles sont les villes où il fait bon étudier ?

Dans cet article, Mode(s) d’emploi nous présente le nouveau classement des villes françaises où il est le plus agréable d’étudier, selon l’Etudiant. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Évitez les 10 erreurs de débutant du réseautage

Sur le blog d’Hervé Bommelaer, vous trouverez les 10 erreurs de débutant du réseautage qu’il faut savoir éviter à tout prix. Mon préféré de la liste : « ne pas baver ». Et le plus utile selon moi ? C’est d’éviter l’erreur la plus terrible, celle de ne pas s’intéresser aux autres.

Alternance : il faut y réfléchir à deux fois avant de tenter

Dans cet article, un alternant, Tomasz Kochanowski, a présenté son expérience d’une année d’études en alternance, et vous donne quelques conseils utiles si vous voulez tenter votre chance également.

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Gestion du temps

Laura's Advice – Optimiser son temps

Dans sa nouvelle vidéo, Laura (de la chaîne Laura’s Advice) vous donne tous ses conseils pour mieux gérer votre temps. Ne la ratez pas !

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Formations généralistes

BTS Management des Unités Commerciales

Essentiellement orienté sur le secteur commercial tout en mettant l’accent sur le management, le BTS MUC est l’une des filières les plus demandées en France. Préparée sur une durée de deux années, les candidats à l’admission doivent avoir au minimum le Baccalauréat.

L’objectif est de former des professionnels polyvalents qui pourront intervenir sur la chaîne de valeur d’une unité commerciale (grande distribution, agence banque/assurance, magasin spécialisé, e-commerce…). De la prospection à l’acquisition, les diplômés du BTS MUC seront des experts de la relation client, avec pour objectif le développement du chiffre d’affaires.

Cette publication est présentée par Mon-BTSMUC, site spécialisé sur la formation.

L’admission

Les candidats les plus nombreux sont les personnes fraichement diplômées du Baccalauréat, avec les BAC STMG, généraux (par exemple, voyez que faire après un bac ES) et certains BAC professionnels. Dans tous les cas, le candidat est tenu de hiérarchiser ses vœux sur le site admission-postbac.fr et de présenter un dossier d’admission. Selon son classement, les écoles retenues sont ensuite présentées à l’étudiant et il devra rentrer en contact avec ces dernières afin de respecter leur procédure d’admission (lettre de motivation, entretien éventuel…).

Les personnes titulaires d’un BAC+2 ou ayant une activité professionnelle peuvent également accéder au BTS MUC. A savoir que bien souvent la formation peut être suivie par alternance : l’étudiant partagera son temps d’apprentissage entre l’école et l’entreprise.

Qu’apprend-on en BTS Management des Unités Commerciales ?

L’étudiant reçoit un enseignement théorique généraliste axé sur l’économie, le droit, le français, la communication, le marketing, les langues vivantes. En complément, le gros du programme se centre sur des matières professionnalisantes axées sur la gestion d’une unité commerciale et le management d’une équipe.

La maîtrise de l’expression, tant orale qu’écrite, ainsi que des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication complèteront le cursus qui sera sanctionné par des examens en fin de deuxième année.

Les matières au programme

Voici une liste exhaustive des matières de l’enseignement obligatoire de BTS MUC établie par le Programme Pédagogique National (dernière mise à jour en 2007) :

  • Français
  • Langue vivante étrangère
  • Économie
  • Droit
  • Mercatique
  • Management des unités commerciales
  • Gestion des unités commerciales
  • Communication
  • Informatique commerciale

A savoir que selon les écoles et grâce à des options de spécialisations (e-commerce, luxe, sport…), les programmes peuvent être sensiblement différents.

Les stages

Les stages font partie intégrante de la formation du BTS MUC et constituent l’occasion d’être en contact avec le milieu professionnel, notamment en participant au développement de l’unité commerciale. Ils s’étalent sur une période de 12 à 14 semaines tout le long des deux années et sont accompagnés de 20 demi-journées par an pour préparer et suivre des missions professionnelles.

Les étudiants doivent s’y prendre à l’avance afin d’obtenir une mission en accord avec leurs aspirations professionnelles. Les stages feront partie des éléments primordiaux à mettre en avant face à un jury d’admission ou à un recruteur. Ces périodes en entreprise permettront aux étudiants d’appliquer leurs connaissances et ils devront préparer deux projets commerciaux (le Projet de Développement de l’Unité Commerciale et L’Analyse et Conduite de la Relation Commerciale). Ces deux dossiers seront ensuite à présenter par oral lors des examens finaux du BTS MUC.

Les poursuites d’études ou l’insertion professionnelle

À l’issue de sa formation, le titulaire du BTS MUC a la possibilité, grâce à ses compétences et expériences professionnelles, de rechercher directement un emploi. Dans ce cas, s’ouvre à lui un large panel de métiers (animateur de ventes, conseiller de clientèle, manager de rayon, assistant commercial en banque, négociateur immobilier…) dans des secteurs d’activité variés (grande distribution, commerce spécialisé, tourisme, commerce électronique, l’immobilier…).

Les étudiants choisissant d’intégrer directement le marché du travail reste néanmoins minoritaires. En effet, en France, la prime au diplôme reste importante et la norme est d’obtenir au minimum un BAC+3.  Sans parler d’employabilité, une ou plusieurs années d’études supplémentaires permettent de donner un axe à son parcours en se spécialisant. Les licences professionnelles, les licences générales, les diplômes spécialisés (comme le DCG, diplôme de comptabilité et Gestion par exemple) peuvent être des débouchés très intéressants. Si l’obtention d’un MASTER (BAC+5) est votre objectif alors plusieurs possibilités s’offrent à vous : intégrer une école de commerce, un IAE ou un IUP à BAC+2 ou BAC+3…

Nous vous conseillons dans la mesure du possible de suivre vos formations en alternance, vous y gagnerez de l’expérience, des compétences-métiers, vous serez rémunérés et à la sortie vous pourrez prétendre à des postes offrant plus de responsabilités et de meilleures rémunérations.

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Vu Ailleurs

Vu Ailleurs – 5 septembre 2015

Cette semaine,

L’article : 8 conseils indispensables pour apprendre à parler en public

MB&Scott a posté 8 conseils pour apprendre à parler en public sans avoir peur et de façon convaincante : ne les ratez pas ! Si vous êtes déjà à l’aise avec la parole en public, un petit rappel ne vous fera pas de mal non plus.

Le sondage : Vos parents vous soutiennent pour étudier à l’étranger

« La majorité des parents est convaincue de l’intérêt pour leur enfant d’effectuer un échange académique à l’étranger. Et ils se disent même prêts à le financer, selon le sondage OpinionWay pour Transferwise, réalisé du 20 au 28 juillet 2015. Il serait dommage de ne pas en profiter ! »

Les spectacles : Au théâtre, ce que vous ne devriez pas manquer à la rentrée

L’Etudiant Autonome vous a préparé une excellente liste des spectacles de théâtre à ne pas rater à la rentrée : jetez-y un coup d’oeil !

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Formations généralistes

5 erreurs à ne pas commettre à la fac

Ça y est, c’est la rentrée ! Pour l’occasion, cet article vous présentera les erreurs à ne pas commettre en arrivant à l’université après le bac. Vous verrez : la fac, ce n’est pas l’horreur, et ça ne sera pas si difficile si vous évitez ces quelques écueils de base.

1. Croire que la fac sera aussi facile que le lycée

La première des erreurs à ne pas commettre en arrivant à l’université est de croire que vos études supérieures seront aussi simples que le lycée. Vous ne serez pas accompagné, personne ne vous donnera un coup de main. Il faut que vous fixiez vos propres objectifs à court et moyen terme, parce que personne ne vous aidera à le faire : plus vite vous le comprenez, plus facile vos premiers mois d’université seront.

2. Tricher

Si vous vous faites attraper en trichant à l’université, vous risquez beaucoup plus qu’au lycée. En partiel, on parle d’une interdiction de tout examen, incluant entre autres le permis de conduire, pendant 1 à 5 ans. Déconnez pas. C’était déjà pas top au lycée, mais là, vous risquez énormément : de toutes les erreurs dont je parle dans cet article, c’est probablement la plus évidente, mais aussi la plus grave, d’où ma volonté de le rappeler.

3. Ne pas rendre vos travaux à temps

Vous aurez probablement des travaux à rendre en fin de semestre dans au moins une matière. Si au lycée vous pouviez vous en sortir avec une excuse acceptable et un peu de charisme, ici, ça ne sera clairement pas le cas et vous raterez vite une bonne note si vous rendez quelque chose en retard. En plus de ça, en vous assurant de prendre un peu d’avance sur vos rendus finaux, vous pouvez être prêt à réagir à toute nouvelle obligation qui tomberait sur vous pendant le semestre et c’est quelque chose qu’il faudra savoir prendre en compte dans votre nouvelle vie d’adulte !

4. Ne pas aller en cours

Vous le savez sûrement déjà, les cours magistraux (ou cours en amphi) à la fac ne sont pas obligatoires.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois, par exemple dans le cas de la médecine ou avec le système Ronéo de partage de notes souvent utilisé en fac de droit, vous n’avez pas besoin d’aller à tous les cours et il est même préférable d’en rater quelques-uns qui n’apportent pas de valeur ajoutée pour travailler depuis le livre de référence et mieux préparer le partiel.

Je ne vous conseille pour autant pas de sécher la plupart des cours en amphithéâtre, et c’est quelque chose de très important à comprendre : dans un premier temps au moins, allez à tous les cours en amphithéâtre qui vous seront proposés, et vous ferez le tri après, mais soyez bien conscients des risques scolaires que vous prenez en séchant le mauvais cours. Pensez, au passage, à intervenir et à poser des questions : si le professeur se souvient de votre nom à la fin du semestre, vous décrochez le gros lot !

5. Ne pas utiliser les ressources disponibles

Votre université aura une bibliothèque, mais également des clubs de sports et des associations variées. Profitez-en !

Lancez-vous dans des activités militantes ou culturelles, par exemple. Si vous avez besoin d’aide avec vos devoirs d’espagnol, il est temps d’aller appeler les étudiants internationaux au secours, et si vous êtes désespérément mauvais en maths, vous trouverez sûrement un programme de tutorat gratuit proposé par des étudiants plus âgés (souvent dans les bibliothèques universitaires). Profitez de toutes les ressources qui sont mises à votre disposition dans votre université.

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Langues vivantes

Quelques conseils pour apprendre l'anglais

Ceci est un article invité d’Enrico, des blogs Anglaisvideo.com et Expression-anglaise.com.

Vous le savez déjà depuis bien longtemps : maîtriser la langue anglaise est un véritable « plus » que ce soit pour voyager à l’étranger ou bien pour travailler. Mais voilà même si vous avez quelques heures de cours d’anglais dans la semaine ça ne suffit clairement pas pour faire de vous un as de l’anglais. Pourtant, vous avez envie de progresser ou peut-être même de commencer à apprendre l’anglais ? Pas de problème : je vous propose aujourd’hui quelques conseils pour apprendre l’anglais.

Trouver la méthode qui vous convient

L’important pour apprendre une langue quelle qu’elle soit est de trouver une méthode et des supports qui vous conviennent. Tous le monde n’a pas la chance ou l’opportunité d’apprendre l’anglais en immersion. Vous savez certainement déjà de par vos études si vous préférez travailler avec des livres ou bien des versions numériques, des vidéos, etc.

Travailler au quotidien

Un deuxième point important pour apprendre une langue est de la travailler régulièrement, au quotidien ! En effet, travailler au quotidien une langue permet d’ancrer plus rapidement certains aspects de la langue (grammaire, conjugaison…) sans forcément vous en rendre compte. Si vous faîtes attention autour de vous je suis sûre que vous avez déjà eu des retours de personnes ayant eu un bon niveau d’anglais à un moment de leur vie qui, au final, n’ayant pas eu l’occasion, le temps ou l’envie de le travailler on perdu petit à petit leur niveau. Faire une phrase en anglais devient alors un véritable parcours du combattant entre la conjugaison du verbe, la structure grammaticale j’en passe et des meilleurs !

Idées et conseils pour apprendre l’anglais

Après ces quelques généralités toujours bonnes à rappeler, je vous propose une petite liste d’idées, conseils pour apprendre l’anglais :

Pour les vrais débutants, je vous conseille tout de même de plonger le nez dans un livre de grammaire pour apprendre les bases : les pronoms personnels en anglais, la structure d’une phrase en anglais… Côté conjugaison, c’est pareil : il vous faudra passer par la case « Verbes irréguliers ». Au début, allez y progressivement avec les verbes irréguliers, ça pourrait vous dégoûter. Faites vous une liste des verbes qui vous semblent les plus utiles par exemple. Dites vous bien que quand on débute l’apprentissage d’une langue on n’apprend pas tout, tout de suite. Faites donc le parallèle avec les enfants en école primaire, on ne leur apprend pas à déclamer du Molière dès les premières semaines !

Si les livres ce n’est pas votre truc et que vous trouvez ça vraiment barbant, n’hésitez pas à vous tourner vers les logiciels d’anglais. Il y en a foison sur internet et même des gratuits qui ne sont pas mal du tout !

Travailler sa compréhension de l’anglais

L’une des premières étapes dans l’apprentissage d’une langue c’est la compréhension de celle ci. On dit d’ailleurs bien souvent que l’on a plus de facilité à comprendre l’anglais qu’à le parler. Voici quelques conseils pour travailler la compréhension :

Pour les amateurs de lecture, rien ne vaut un livre en anglais, que vous pouvez choisir bilingue au début pour être sûr de bien comprendre. Je conseille vraiment la lecture car lire de l’anglais permet de voir les structures anglaises et vous oblige à comprendre l’anglais sans forcément connaître le sens de chaque mot. L’important, ne l’oubliez pas, est de comprendre le sens global !

Vous pouvez aussi lâcher votre livre et vous tourner vers les films et séries TV en version originale. De la même manière, vous pouvez y aller progressivement en commençant par regarder en version anglaise avec des sous-titres en français, passer aux sous-titres en anglais pour ensuite finir par regarder votre série ou film sans sous-titres !

L’étape ultime pour travailler sa compréhension orale reste d’écouter la radio anglaise. Eh oui, car vous n’avez même plus d’images pour vous orienter sur le possible sens de la conversation ! Au réveil avec un bon café branchez vous sur l’une des radios de la BBC !

Travailler son oral

Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais un point qui revient assez souvent dans la conversation (pour ceux qui souhaitent garder leur niveau d’anglais) c’est le travail de l’oral. En effet, à part quand on vit à l’étranger, il est difficile de travailler sa capacité orale. Et quand bien même des étudiants partent à l’étranger lors d’un échange, d’un ERASMUS, et reviennent avec un niveau nettement supérieur, il suffit souvent de quelques semaines en France pour perdre tous ce qui avait été acquis. Bref, tout ça pour dire que travailler son oral est bon pour tout le monde.

Il n’y a pas trop de secret pour travailler l’oral en anglais : il faut parler ! Pensez donc aux cafés langues (chaque semaine vous vous retrouvez autour d’un thé ou d’un café et discutez en anglais avec des personnes de tout horizon). Si vous n’en trouvez pas dans votre ville pourquoi ne pas passer un « pacte » avec un(e) ami(e) ou votre moitié en décidant de parler en anglais à certains moments de la journée ? N’ayez pas peur du ridicule !:)

J’espère que vous aurez trouvé quelques idées pour vous motiver à travailler votre anglais selon vos besoins et ce en oubliant jamais la notion de plaisir !