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Formations à l'étranger

Faire d'un échange à l'étranger un véritable avantage professionnel

Les échanges académiques font partie des choses les plus attendues pour un certain nombre d’étudiants. C’est la possibilité d’aller dans un endroit fantastique et complètement différent de chez soi, de se faire des amis et de vivre des expériences très différentes des opportunités qu’on a eues chez soi ou dans notre université « habituelle ». Pour bien des étudiants, vivre à l’étranger est une question de découvertes culturelles – pourtant il y a bien des choses à en retirer au niveau professionnel aussi.
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Travaux à rendre

6 caractéristiques d’une équipe efficace

On ne crée pas une équipe exceptionnelle par hasard. Ces groupes qui agissent en symbiose parfaite sont le résultat de beaucoup de travail et d’une excellente coordination. Et c’est justement pour cette raison qu’on doit chercher certaines choses en particulier au moment de créer une équipe.

Bien sûr, chaque membre de l’équipe a besoin d’être doué lorsqu’il travaille seul aussi, mais ça ne suffit pas pour travailler correctement en équipe. Les membres d’une équipe efficace ne sont pas des personnes qui travaillent chacune dans leur coin puis mettent tout en commun : elles savent mettre à profit les qualités de chacun et effacer leurs défauts en agissant de façon complémentaire.

Intelligence émotionnelle

Des études, par exemple celle-ci conduite par Anita Woolley de la Carnegie Mellon University (Pennsylvania), ont conclu qu’au-delà de l’intelligence ou des compétences des membres de l’équipe, il faut que chacun d’eux soit socialement adapté et capable de prendre en compte les exigences d’un groupe et des personnes qui le composent.

Woolley avait composé des équipes de deux à cinq personnes à partir de 699 volontaires, et leur avait fait passer une série de tests : des puzzles à compléter, de la sténographie, du brainstorming, et des négociations. Les groupes ont ensuite été évalués sur leur performance et ont reçu un score qui visait à mesurer leur « intelligence de groupe ». La sensibilité était le facteur déterminant des résultats de chacun des groupes, loin devant l’intelligence moyenne du groupe ou celle du membre le plus brillant : c’était la capacité de comprendre les sentiments et les pensées des autres qui a vraiment influencé les résultats des personnes évaluées.

Feedback et travail de groupe

Introvertis et extravertis

D’un côté, on nous dit que les introvertis sont souvent moins adaptés au travail de groupe, puisqu’ils ne se font pas entendre ; de l’autre, on insiste sur le charisme des extravertis. Que faut-il pour une équipe idéale ? Un savant mélange des deux. Des études ont montré que les extravertis font parfois bien moins que ce qu’on pourrait attendre d’eux, malgré une apparence d’efficacité : si c’est le cas, ils perdent leur statut de meneur du groupe, parce qu’ils ont déçu leurs partenaires, alors qu’on attend moins des introvertis et qu’ils ont tendance à atteindre de meilleurs résultats que ce qui avait été attendu de leur part. En d’autres mots, on attend plus des extravertis, qui communiquent mieux sur leurs objectifs et leurs résultats, alors que les introvertis, en « vendant » moins leur travail, dépassent les attentes des autres membres du groupe.

Cela est bien loin de signifier qu’il faut créer des équipes entièrement composées de personnes plus renfermées : dans ce cas, qui pourrait convaincre une personne extérieur de l’efficacité de ladite équipe ? En mélangeant les extravertis, dont le rôle aura surtout pour objectif de montrer que le travail est fait, et bien fait, aux observateurs extérieurs qui évaluent ledit travail (professeurs, investisseurs, spectateurs…), et les introvertis, on atteindra un bien meilleur équilibre.

Les partenaires infernaux

Objectifs communs

Il faudra, pour des résultats optimaux, que les membres du groupe partagent les mêmes objectifs et ambitions. Ce sont les valeurs communes, la volonté d’une équipe, qui permettront de dépasser les dissensions qui émergent forcément au sein d’une équipe : cette réflexion partagée permet en effet d’anticiper ce dont on aura besoin pour compléter une tâche (alors que ce serait bien évidemment impossible, ou au moins très difficile, si les membres du groupe n’étaient pas d’accord quant à la nature de la tâche elle-même !) et répartir les actions des membres de l’équipe.

Comment obtenir cette réflexion commune ? En fixant dès le début des rôles et des objectifs très clairs, si on est leader du groupe ; en exprimant clairement ses objectifs personnels et ses compétences, en tant que membre du groupe. Ceci permettra à chacun de mieux comprendre quelle est sa place dans l’équipe, et de comprendre et de respecter le travail de chacun.

Divertissement

L’humour inspire la confiance et encourage l’amitié, ce qui mène évidemment vers des meilleures interactions au sein d’une équipe. Eric Romero et Anthony Pescosolido ont prouvé que l’humour peut avoir un impact positif sur bien des aspects desdites interactions, incluant une communication plus efficace, le développement d’objectifs communs, une productivité de groupe accrue et une meilleure gestion des conflits.

3 conseils pour être une personne plus calme

Communication

Comme au sein d’un couple, on ne vous le dira jamais assez : Communiquez ! Mais ne communiquez pas n’importe comment : le but, c’est d’atteindre une communication proactive. « Man dieu mais qu’est-ce que c’est que ce mot barbaaare ? » me demanderez-vous, et j’imagine déjà la panique envahir vos jolis yeux. N’ayez crainte, il suffit de quatre petites phrases pour expliquer tout ça.

  1. Les membres de l’équipe donnent les informations dont ils disposent avant qu’on leur demande.
  2. Les membres de l’équipe aident les coéquipiers avant qu’ils leur demandent.
  3. Les membres de l’équipe prennent l’initiative d’apporter des conseils et des suggestions aux autres membres de l’équipe (sans être insupportables).
  4. Les membres de l’équipe mettent à jour leurs informations dès qu’ils observent un changement de situation.

Et comment est-ce qu’on arrive à faire tout ça ? Avec des objectifs communs. Oui, je me répète. Et alors.

Prendre la tête de l’équipe

C’est comme ça qu’on motive ses troupes, compris ?

Même si tous les membres de l’équipe respectent les 5 premiers points dont j’ai parlé, cette équipe a besoin d’un commandement efficace. Le rôle du leader n’est pas seulement de donner le bon exemple et de motiver les membres du groupe, mais également de donner son avis sur le travail et l’attitude de chacun et de veiller à ce que la cohésion soit aussi bonne que possible. Même si vous n’êtes pas le leader « officiel » de votre équipe, vous pouvez proposer des critiques constructives à ce dernier, et au reste du groupe dont vous faites partie.

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Réseaux sociaux et networking

LinkedIn pour les juristes, en 3 points

Certains pourraient considérer les juristes comme un groupe de personnes conservatrices, old-school, qui n’ont aucun intérêt à être sur LinkedIn. Évidemment, c’est faux : nous avons tous un intérêt à être sur LinkedIn ! Mais au-delà de cet avis, qui est tout ce qu’il y a de plus personnel, j’ai remarqué que les réseaux sociaux professionnels se démocratisent aussi chez les juristes. Voici donc quelques astuces pour un meilleur profil LinkedIn :
  1. Personal branding. Un juriste demandera généralement un paiement à l’heure relativement important pour ses services, et il faudra être en mesure de justifier ce coût. Insistez bien sur votre spécialisation, sur vos compétences : vos futurs clients utilisent probablement LinkedIn eux aussi !
  2. Obtenez des recommandations. Dans un premier temps, tant que vous êtes étudiant, demandez à vos professeurs, vos maîtres de stage, vos camarades de vous recommander ; dès que vous commencerez votre carrière, les recommandations pourront venir de collègues ou de clients.
  3. Rejoignez des groupes. Vous savez parler de vous. Vous avez une expertise. Pourquoi ne pas vous en servir dans les groupes LinkedIn, en participant à des débats et des conversations dans les groupes professionnels ? C’est une occasion en or de rencontrer toutes sortes d’autres juristes de tous horizons, avec des spécialités très diverses : des personnes intéressantes qui pourront beaucoup vous apporter.
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Formations généralistes

Réussir à la fac

Bonjour à tous, si vous êtes en train de lire ces lignes il y a de fortes chances que vous soyez à la fac ou que vous vous prépariez à y entrer. Je vais donc vous donner ici quelques conseils, astuces et retours d’expériences que j’ai accumulés après 3 années de Licence. Je suis actuellement étudiant à HEC, et j’écris cette série d’article pour aider d’actuels ou de futurs étudiants à réussir du mieux possible leur études.

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Administration Formations commerce

Préparation aux concours AST d'ESC

Cette année, Réussir Mes Études lance son offre de coaching pour préparer les oraux aux concours d’admissions parallèles !

Nos professeurs, tous étudiants au sein des cinq meilleures écoles de commerce de France après ces mêmes concours, vous aideront à préparer :

Les épreuves écrites

Les épreuves orales de langues vivantes

Les épreuves orales spécifiques à chaque école

et

Les oraux de personnalité

Retrouvez toutes les informations concernant la préparation aux oraux en cliquant sur ce lien !

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Formations commerce

IESEG AST2 2014 – Back to Lille

J’ai passé le concours à Bac+3 de l’IESEG en 2014, après une L3 en d’économie à l’Université Catholique de Lille. Voici un compte-rendu de mes concours et de comment je les ai préparés.

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J’ai passé plusieurs concours cette année, parmi lesquels :

  • Le CAD : HEC et ESCP
  • Le concours de SciencesPo Paris (Master in Economics and Business)
  • Le concours de l’EM Lyon
  • Le concours de l’EDHEC
  • Le concours de Audencia
  • Le concours de l’IESEG

J’ai été admissible et admis partout, et je vais ici vous donner mon compte-rendu et mes conseils sur pourquoi et comment préparer l’IESEG.

La stratégie

Ayant fait mes études à l’Université Catholique de Lille, je voyais l’IESEG comme l’école de commerce du bout de la rue puisque nous partageons le même campus, qu’une partie des étudiants ayant fait L1+L2 à l’Université Catholique de Lille vont à l’IESEG et que certains lycéens se posent la question.

J’avais passé l’IESEG l’année de mon Bac, j’avais passé le concours Accès, j’avais passé les oraux de l’IESEG et ai été recalé à une dizaine de place près. Avec le recul je peux dire que cet échec au concours a été la meilleure chose qui me soit arrivé, car je sais que j’aurais été à l’IESEG si je l’avais eu.

Au final comme les débouchés « logiques » de ma formation sont l’EDHEC et l’EM Lyon, la question de présenter ou non l’IESEG s’est posée. Au final, j’ai passé ce concours pour plusieurs raisons :

  • Je voulais m’assurer un filet de sécurité
  • Il n’y avait pas d’épreuves écrites à passer, donc autant de temps de préparation libéré
  • Dans le cas ou j’aurai échoué à tout mes autres concours, j’aurai pu retenter ma chance l’année suivante

Le dossier

L’admissibilité à l’IESEG se joue exclusivement sur dossier. Quand on parle du dossier, cela inclus :

  • Les résultats scolaires depuis le Bac
  • Le résultat obtenu au TOEIC
  • Trois lettres de recommandations auprès d’enseignants et/ou de professionnels.

Et… c’est tout. La préparation du dossier pour l’IESEG est donc extrêmement rapide est l’admissibilité se joue presque exclusivement sur la qualité de votre parcours scolaire post-bac. Je pense que l’IESEG préférera des dossiers scolaire équilibrés qu’un dossier avec de grosses forces et de grosses faiblesses. Donc si votre dossier est correct, sans faille, l’admissibilité n’est vraiment pas difficile à décrocher.

Mes conseils pour le dossier :

  • Si votre dossier est un peu juste, essayez de vous rattraper lors du dernier semestre avant de passer le concours. Mieux vaut une pente ascendante qu’une stagnation
  • Si votre anglais est un peu juste, travaillez-le sérieusement. Premièrement ça vous sera utile toute votre vie, et deuxièmement un TOEIC correct reste un minimum pour entrer en école de commerce. Difficile de donner un seuil précis, mais je vous conseillerai de viser au moins 850.

Les résultats d’admissibilité

L’IESEG a l’avantage d’avoir une procédure d’admission décalée par rapport à celles des autres écoles de commerce, c’est-à-dire que chaque étape du concours a lieu quelques semaines avec les équivalents pour ceux des autres écoles de commerce.

Les résultats d’admissibilité vous sont envoyés par mail.

La préparation des oraux

Avant tout chose, il faut savoir qu’il y a deux oraux d’admission :

  • Un oral d’anglais
  • Un entretien de personnalité

L’oral d’anglais

Le format de l’oral d’anglais de l’IESEG est un peu différent de celui des autres écoles de commerce. Il y a un juré, 15 minutes de préparation et 15 minutes de passage, soit exactement comme à l’EDHEC sauf que le sujet de l’oral est une image et non pas un texte. J’ai eu une image de porte-conteneurs déguisé en banane.

L’oral se décompose de la manière suivante :

  • 2 minutes de présentation de l’image
  • 5 minutes de commentaire sur l’image
  • 8 minutes d’échange avec le jury

Difficile de bachoter cet oral étant donné que c’est de l’anglais. Le seul moyen de performer le Jour J est un travail de fond sur les mois/années précédents. Toutefois, quelques conseils peuvent vous aider à améliorer votre note et donc vous faire gagner des places :

  • Ecoutez régulièrement du bon anglais. Je n’ai rien contre les GTA, mais je ne qualifie pas ça de « bon anglais ». Essayez plutôt de regarder régulièrement des séries, des émissions ou, mieux, des journaux télévisés
  • Lisez régulièrement du bon anglais. Essayez d’alterner entre un sujet qui vous plaît (technologie, voitures, musique etc…) et un magazine d’actualité type The Economist. Vous couvrirez un champ plus large tout en étant au fait de l’actualité d’un point de vue anglo-saxon
  • Travaillez votre vocabulaire. Bien parler anglais c’est un bon point, mais sans buter sur un mot toutes les 30 secondes c’est encore mieux. De plus, connaitre les champs lexicaux politiques, économiques et sociaux n’est pas forcément un mal pour entrer en business school

L’entretien de personnalité

L’entretien de personnalité dure une vingtaine de minutes devant 3 jurés : un professeur, un ancien élève et un professionnel.

Le jury a sous les yeux,votre CV ainsi qu’un questionnaire de personnalité qui vous aurez du remplir préalablement. L’entretien est sur la forme très classique, le jury vous pose des questions sur vous, votre parcours, vos expériences professionnelles, associatives, culturelles et sportives, ainsi que sur votre projet professionnel.

Etant donné l’infinité de situations possibles je ne peux donner que quelques conseils généraux :

  • Soignez votre CV et votre questionnaire. Ce seront les premières images que le jury aura de vous.
  • Entraînez vous à vous présenter correctement et succinctement. Vingt minutes c’est très court.
  • Préparez-vous à être un peu titillé par le jury. Comme l’IESEG a au final très peu de critères de sélection ils sont obligés de chercher à faire la différence entre les candidats admissibles sur l’entretien de personnalité
  • Renseignez-vous sur l’école. L’IESEG est une école très spécifique à plusieurs points de vue (recrutement post-bac, à Bac+2 et à Bac+3, école très jeune etc…) donc connaitre les spécificité de l’école montrera au jury que vous vous êtes intéressé au sujet

Le Jour J

Les oraux de l’IESEG ont lieu dans les locaux de Lille, sur le campus de l’Université Catholique de Lille. L’IESEG a l’avantage d’avoir un campus en centre-ville. L’accueil des admissibles est très bien, admisseurs très sympas, présentation de l’école, sachet avec des goodies, petit-déjeuner sur place etc… J’ai juste du mal le fait que la communication de l’école en amphi s’articule plus autour du nombre de soirées que sur des critères plus professionnels. Les oraux ont lieu sur toute la demi-journée, vous avez un emploi du temps.

J’ai passé les oraux de l’IESEG en étant déjà admis à SciencesPo Paris, qui m’intéressait de fait beaucoup plus. Toutefois, j’ai tenu à présenter ces oraux le plus sérieusement possible, afin de bénéficier d’un entrainement en conditions réelles pour les oraux des autres écoles de commerce.

Le panel de candidats admissibles est très différent de ceux que j’ai pu croiser lors des autres oraux. La plupart des candidats à l’IESEG ne visaient pas spécialement une école de commerce, mais ont vu dans l’IESEG une bonne opportunité pour poursuivre leurs études. Une partie venait d’autres écoles de commerce post-bac (j’ai croisé des ESPEME, ESDHEM et ESG), une autre partie de l’Université Catholique de Lille, FLSEG en tête, et les autres venaient d’un peu partout.

L’oral d’anglais s’est très bien passé, après avoir passé des kholles en rafale sur le format HEC et ESCP, l’oral de l’IESEG est relativement facile. N’oubliez pas que la plupart de vos concurrents ne font plus ou presque plus d’anglais depuis 3 ans, et que la plupart de ceux qui en font n’en font que 1H30 à 2H par semaine à la fac. Donc je suis persuadé qu’avec un minimum d’efforts il est possible de vraiment sortir du lot. J’ai eu 19 à cette épreuve.

L’entretien de personnalité a en revanche été plus mitigé. J’ai trouvé le jury un peu cassant, ce qui a confirmé ma théorie sur le fait qu’ils ont besoin de l’être pour sélectionner là-dessus, mais surtout inutilement insistant sur des détails. L’entretien s’est finalement bien passé puisque j’ai eu 17.5, mais j’en suis sorti déçu, parce que je savais que j’aurai pu faire bien mieux.

Petite anecdote : au moment de conclure l’entretien, l’un des jurés m’a laissé entendre qu’il me mettraient très certainement une bonne note, tout en sachant que je n’irai pas chez eux. Ce en quoi ils avaient raison.

Mes conseils pour les oraux d’admission :

  • Dormez bien la veille, pour être frais le Jour J
  • Discutez avec les autres candidats, ça vous aidera à décompresser et à jauger la concurrence
  • Si votre emploi du temps le permet n’ayez pas peur d’aller faire un tour entre les deux oraux pour vous aérer l’esprit.

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Résultats d’admission

Les résultats d’admission vous sont envoyé début Juin. Vous avez jusque début juillet pour réserver votre place, mais vous pouvez demander un délai supplémentaire en envoyant un mail au responsable des admissions. Sans surprise j’ai été admis, avec 15.52 au dossier, 19 en anglais et 17.5 en entretien. Donc croyez-en vous, l’IESEG est une école atteignable lorsqu’on s’en donne les moyens !

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Organisation

Productivité : 3 questions pour un cadre idéal

Les conseils de productivité façon « pas de musique quand vous travaillez », « mettez des boules Quiès » et « travaillez le matin plutôt que le soir » ne sont pas adaptés à chacun. Évidemment, nous avons tous des rythmes et des façons de fonctionner différents, et il faut savoir s’y adapter lorsqu’on cherche à atteindre une productivité maximale. Voici donc un article qui ne vous dit pas quoi faire, mais qui vous propose de trouver, point par point, les conditions idéales pour travailler au mieux.

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Formations commerce

Audencia AST 2014 – Témoignage (2/2)

J’ai passé le CAD en 2014, après une licence d’économie à l’Université Catholique de Lille. J’ai été admissible et admis partout, et je vais donc vous donner mes retours et conseils sur le concours AST d’Audencia dans cet article.

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Formations commerce

Audencia AST 2014 – Témoignage (1/2)

J’ai passé le CAD en 2014, après une licence d’économie à l’Université Catholique de Lille. J’ai été admissible et admis partout, et je vais donc vous donner mes retours et conseils sur le concours AST d’Audencia dans cet article.

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Formations commerce

EDHEC AST2 2014 – Témoignage

J’ai passé le concours AST de l’EDHEC en 2014, après une licence d’économie à l’Université Catholique de Lille. Contrairement à beaucoup de candidats aux concours AST j’ai choisi mon orientation post-bac dans l’optique de préparer ces concours à 3 ans. J’ai été admis à l’EDHEC, sur les campus de Lille et de Nice, et voici un compte-rendu de ce concours et de comment je m’y suis préparé.

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N’oubliez pas que maintenant, nous vous aidons à préparer les concours à votre tour !

J’ai passé plusieurs concours cette année, parmi lesquels :

  • Le CAD : HEC et ESCP
  • Le concours de SciencesPo Paris (Master in Economics and Business)
  • Le concours de l’EM Lyon
  • Le concours de l’EDHEC
  • Le concours de Audencia
  • Le concours de l’IESEG

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L’admissibilité

L’EDHEC est l’école que je visais initialement lorsque j’étais en Terminale. Habitant dans le Nord de la France et voulant travailler “dans la finance”, l’EDHEC m’apparaissait comme le Graal, école à la fois accessible et prestigieuse. Je peux dire aujourd’hui que j’ai choisi ma formation post-bac en fonction du taux d’admis de la Classe Sup’ à l’EDHEC, qui était de 50% à l’époque.

En effet, l’EDHEC ayant des liens historiquement très étroits avec l’Université Catholique de Lille, il n’est pas rare que cette les meilleurs étudiants de la Catho puissent y poursuivre leurs études. Ainsi chaque année une douzaine d’étudiants en Licence de l’Université Catholique de Lille partent en Master à l’EDHEC.

L’admissibilité à l’EDHEC est sur le modèle de celle des grandes universités américaines, c’est-à-dire qu’elle se joue uniquement sur dossier. La procédure est donc très simple, vous devez vous inscrire sur le site de l’EDHEC et remplir un dossier en ligne. En pratique c’est un peu plus compliqué, puisque l‘EDHEC semble vouloir tout savoir sur vous, c’est-à-dire :

  • Parcours universitaire complet, avec notes et mentions, depuis le Bac
  • Sports et activités pratiqués
  • Engagement associatifs
  • Expériences professionnelles
  • Voyages à l’étranger
  • Echanges universitaires

Cette priorité accordée au dossier est à mon sens à double tranchant. Si vous avez un dossier original et solide, l’admissibilité ne sera qu’une formalité pour vous. Si vous avez un dossier banal et/ou un peu faiblard, l’admissibilité deviendra vite beaucoup plus compliqué à obtenir.

C’est-à-dire que ce n’est pas parce que vous avez de bonnes notes partout que vous serez admissible, je pense que l’EDHEC donne une réelle importance a l’engagement associatif et à l’extrascolaire de manière plus générale. A l’inverse, vous pouvez être le type le plus engagé du monde, sans un niveau scolaire un minimum correct, votre dossier ne passera pas. Là encore comme partout, tout est affaire de dosage.

Si vous voulez réellement l’EDHEC, et encore plus spécifiquement aller à l’EDHEC Nice, qui est plus sélective, je vous recommande de commencer à travailler tôt sur votre dossier. C’est-à-dire que si vous comptez passer l’EDHEC à Bac+3, je vous recommande de commencer à y songer dès le début de votre première année post-bac.

Il y a trois leviers permettant à un dossier de devenir réellement intéressant :

  • Le niveau scolaire
  • Les expériences à l’étranger
  • L’engagement associatif

Petit aparté : Je ne pense pas que les expériences professionnelles courtes (moins de 3 mois) soient un élément réellement déterminant puisque les stages jusqu’à Bac+2 sont soit inintéressants, soit obtenus au piston. Si vous n’êtes dans aucun de ces deux cas, tant mieux, mais je ne pense pas que ça soit réellement une plus-value par rapport aux candidats ayant déjà fait des stages longs. Si par contre vous avez déjà réalisé un stage long (au moins 6 mois), alors cela peut réellement intéresser le jury.

Au niveau des sports et activités pratiqués, il s’agit d’une question de pure forme. A moins que vous ayez un haut-niveau dans une discipline, le fait que vous fassiez du jogging le dimanche matin ou de la peinture le vendredi soir n’influera pas vraiment vos chances d’admission.

Pour en revenir à ces 3 leviers que je considère importants :

  1. Le niveau scolaire : c’est une lapalissade, mais une école comme l’EDHEC est un minimum sélective sur le dossier scolaire. Inutile de majorer toutes ses années, si vous l’êtes tant mieux, mais je pense que ce n’est pas un luxe d’être dans le top 10% sur 3 ans.
  2. Les expériences à l’étranger : partir en échange universitaire est un plus. Tout dépend de ce que vous faites, un semestre ou un an, en Europe ou ailleurs, mais ça ne peut être que bénéfique pour votre dossier. Evitez toutefois les “échanges vacances”, si vous partez un an en Espagne et que vous ne parlez pas un mot d’espagnol ça risque d’être mal vu.
  3. L’engagement associatif : ce n’est pas un secret, l’EDHEC est une des écoles ou la vie associative est la plus riche. Le jury risque donc d’être sensible à de réelle expériences associatives. Par “réelles expérience associative”, j’entends des expérience qui comptent vraiment, pas juste avoir fait acte de présence.

Parmi les gens que je connais, tout ceux qui avaient à la fois un bon niveau scolaire, un réel engagement associatif et un bon niveau en langues ont été pris. L’admissibilité à l’EDHEC n’est donc pas extrêmement difficile à décrocher pour peu qu’on s’en donne les moyens.

L’admissiblité et la préparation des oraux

Sans surprise, j’ai été admissible à l’EDHEC. En Classe Sup’, 16 étudiants sur 17 l’ont été (un seul n’a pas été admissible à cause d’un 5ème semestre un peu trop faible), et une demi-douzaine d’étudiants de Licence 3 hors-prépa l’ont aussi été. Honnêtement l’admissibilité n’est pas difficile à décrocher si votre dossier est solide, mais la sélectivité à l’orale est encore forte, et constitue à mon avis la principale difficulté pour l’EDHEC.

Les oraux d’admission

Il y a trois oraux d’admission pour l’EDHEC : un oral d’anglais, un oral de LV2 et un entretien de personnalité.

Le oraux de l’EDHEC se passent sur le campus de Lille, plus précisément à Croix. Vous êtes convoqués 2 heures avant les premiers oraux (soit à 7 heures du matin si vous assez le matin et à 11h si vous passez l’après-midi). Vous avez droit à un petit-déjeuner sur place, à une présentation vidéo de l’EDHEC et votre « camp de base » pour la demi-journée est situé dans une grande salle avec les admisseurs, des étudiants de l’EDHEC qui organisent les oraux. Vous recevez un papier avec l’ordre dans lequel vous allez passer vos épreuves ainsi que leurs horaires.

J’ai passé dans l’ordre l’oral d’espagnol, l’entretien de personnalité et l’oral d’anglais. J’ai eu 17 en espagnol, 17 en entretien de personnalité et 14 en anglais.

L’oral d’anglais

L’oral d’anglais dure 15 minutes, et se compose d’une présentation d’un texte (résumé + commentaire) et d’une discussion avec l’examinateur.

Sur la forme cet oral est en réalité très cadré : sur 15 minutes, votre prestation devrait se décomposer de la manière suivante :

  • 2 minutes de résumé
  • 5 minutes de commentaire
  • 8 minutes de discussion

Ne tombez pas dans le travers de beaucoup de candidats qui est de ne tenir que quelques minutes sur la présentation d’un texte, je pense qu’il vaut mieux avoir trop de choses à dire que pas assez. Donc essayez de respecter au mieux ces délais, et cela passe par de la pratique.

Sur le fond difficile de bachoter l’anglais avant un concours. Le niveau d’anglais progresse sur le long-terme, donc je vous recommande de travailler votre anglais régulièrement, quotidiennement si possible. 15 minutes d’anglais par jour sont infiniment plus efficace que une heure et demie une fois par semaine.Travaillez régulièrement et ça sera payant, il n’est pas nécessaire d’être bilingue pour cette épreuve. J’ai un niveau d’anglais oral correct, pas exceptionnel mais sans grosses faiblesses, et j’ai eu 14.

Mes conseils pour la préparation de l’oral d’anglais :

  • Lisez régulièrement du bon anglais et de la presse anglophone
  • Ecoutez régulièrement du bon anglais
  • Travaillez votre champ lexical économique ainsi que celui lié à votre spécialité
  • Travaillez vos tournures de phrase. La forme (votre anglais) importe autant que le fond (ce que vous dites).

L’oral d’espagnol

L’oral de LV2 est exactement de même nature que celui d’anglais, c’est à dire 15 minutes de préparation et 15 minutes de passage, dont :

  • 2 minutes de résumé
  • 5 minutes de commentaire
  • 8 minutes de discussion

Toutefois, l’oral de LV2 est une option, mais je vous recommande fortement de la prendre. Tout simplement parce que les points au-dessus de 10 seront multipliés par le coefficient de l’épreuve et ajouté à votre total de points. Et comme il s’agit d’une logique de concours, chaque point pris est une victoire sur vos concurrents.

En théorie, il faudrait travailler cette épreuve comme l’oral d’anglais, étant donné qu’il s’agit du même format d’épreuve et que certains de vos concurrents sont très avancés ou bilingues dans leur LV2. En pratique la plupart des candidats n’ont pas fait d’espagnol depuis 3 ans, ou si peu, et donc on un niveau très faible. Par contraste, en travaillant l’espagnol régulièrement, je pense qu’il est possible de décrocher une bonne note relativement facilement. J’ai un bon niveau d’espagnol (pour avoir vécu un an en Espagne), et j’ai eu 17. Je pense honnêtement qu’un candidat qui prépare l’épreuve sérieusement peut accrocher 12-13 sans problèmes, et donc avoir 4-6 points de bonus.

Mes conseils pour la préparation de l’épreuve de LV2 :

  • Prenez cette option, ça ne peut être que du bonus
  • Travaillez régulièrement. Impossible d’avoir un bon niveau d’espagnol en 2 semaines intensives avant l’épreuve.
  • Travaillez tout les aspects de la langue : grammaire, conjugaison, vocabulaire, culture… Rien de plus ridicule d’un candidat qui parle très bien mais qui bute sur un mot de vocabulaire toute les 30 secondes (et vice versa)

Entretien de personnalité.

L’entretien de personnalité de l’EDHEC est un peu différent de ceux des autres concours sous deux aspects :

  • Il faut remplir et se présenter avec un questionnaire assez long et aux questions originales, bien moins formelles qu’à l’ESCP. Par exemple : Quel superhéros seriez-vous ?
  • L’entretien dure 45 minutes, bien loin des 20 minutes habituelles dans toutes les autres écoles.

Je suis parti avec un mauvais à-priori sur cet oral en raison d’un retour que j’ai eu. Une amie à moi avait eu un entretien qui s’était tellement mal passé qu’elle avait préféré aller à l’IESEG qu’à l’EDHEC, bien qu’elle ait été admise aux deux. L’entretien se déroule face à 3 jurés, un professeur, un ancien élève et un professionnel. Je ne sais pas si c’est volontaire, mais ceux que je connais ayant passé les oraux sont tous passés face à un professeur enseignant une discipline en rapport avec leur projet professionnel.

L’entretien que j’ai passé n’a pas été trop dur, j’ai bien senti qu’il ont essayé de me coincer à un moment ou à un autre mais la fin de l’entretien a été plutôt détendu, presque informelle. Je n’ai jamais passé la barrière de la familiarité, mais je pense que, si le jury commence à se détendre, vous avez plutôt intérêt à faire de même.

Comme l’entretien est très long, le spectre des sujets abordés est très large. Pèle-mêle, nous avons parlé de :

  • Mon parcours
  • Mon projet professionnel
  • Mes ambitions
  • Mes centres d’intérêts
  • Mes stages
  • Mes expériences associatives
  • Pourquoi l’EDHEC ?
  • Les autres écoles auxquelles j’ai postulé
  • Pourquoi je venais aux oraux de l’EDHEC alors que j’avais eu SciencesPo Paris ?
  • L’actualité
  • Mon avis sur l’amende de BNP Paribas
  • Quel fait d’actualité m’avait marqué ?

(par contre aucune question sur le questionnaire que j’avais rempli)

Les sujets pouvant être abordés sont donc très divers. D’où l’intérêt d’être prêt sur tout les plans de votre CV, parce que le jury passe chaque point au crible. Gardez à l’esprit que vous avez du remplir un dossier extrêmement complet pour postuler à l’EDHEC, et donc que le jury en sait déjà beaucoup sur vous.

Néanmoins, le jury a aussi été sensible à l’actualité, et pas juste savoir grosso modo ce qui se passe dans le monde mais aussi avoir mon avis sur des faits précis. Je pense que l’un des principaux critères de sélection à l’oral est donc le sérieux avec lequel vous vous tenez informé, entre le glandu qui check le site du Monde depuis son smartphone une fois par semaine et l’étudiant sérieux qui connaît les faits, l’historique, les protagonistes, les tenants, les aboutissants et les conséquences futures.

Pour l’entretien de personnalité de l’EDHEC il y a donc 2 axes principaux de travail :

  1. Vous (au sens large)
  2. L’actualité

Mes conseils pour la préparation de l’entretien de personnalité :

  • Prenez votre CV et à chaque point posez-vous les questions « Pourquoi ? » et « Comment ? ». Il faut que vous soyez prêt à TOUT justifier en détail.
  • Prenez-vous une journée pour vous mettre au point sur les quelques faits d’actualité les plus importants. Inutile de tout savoir sur tout, mais sur les 4-5 faits les plus marquants, il faut que vous soyez capables de discuter de ce sujet en vous basant sur du concret (faits, faits historiques, personnages principaux, événements marquants, éventualités futures).

Vous allez devoir passer 3 oraux à la suite sur une demi-journée. Ce n’est pas très long mais c’est assez dur, surtout si vous n’avez jamais passé d’oraux de concours avant. Je vais vous donner quelques conseils pour la journée des oraux en général :

  • Dormez bien la veille. Si vous arrivez fatigué vous aller vous effondrer au milieu de la matinée ou de l’après-midi.
  • Ne révisez surtout pas ni la veille au soir, ni le matin, ni entre les épreuves. C’est inutile, voir contre-productif car ça risque de vous embrouiller l’esprit.
  • Parlez aux autres candidats. De une ça vous permettra de décompresser un peu et de deux ça vous donnera une idée de la concurrence. J’ai été étonné du nombre d’étudiants ingénieurs aux oraux par exemple.
  • Ne stressez pas, vous ne jouez pas votre vie.

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Je ne peux pas dire que j’étais stressé en allant aux oraux de l’EDHEC puisque j’étais déjà admis à SciencesPo Paris qui m’intéressait au moins autant. Mais par principe, j’ai voulu aller jusqu’au bout, surtout que la majeure Financial Risk Management de l’EDHEC Nice en M2 m’intéressait tout particulièrement. Au final j’ai été admis en première vague, dans les 80ème. L’EDHEC est une bonne école, mais elle aussi réellement atteignable pour un étudiant sérieux qui s’en donne les moyens.