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Améliore tes notes Organisation

Comment choisir votre lieu de travail ?

Trouver un bon endroit pour réviser et faire vos devoirs, c’est probablement la chose la plus importante à faire pour un étudiant : avec un espace dédié, vous pourrez vous concentrer sur votre travail et prendre de l’avance sur les tâches qu’on vous demande d’effectuer. Voici quelques critères qui doivent rentrer dans votre choix d’un lieu de travail.

  • Vous devriez choisir un endroit qui est à au moins dix minutes de tout lieu social. C’est important, parce que vous ne voulez pas être tenté par une visite à l’appartement d’un ami ou à un cybercafé.
  • Vous devriez bloquer Internet : si vous pouvez travailler sans ordinateur, alors trouvez un lieu où vous ne pouvez pas l’utiliser. Parfait. Si vous avez besoin d’une connexion, pour des travaux de recherche par exemple, installez une application (sur Google Chrome, j’utilise StayFocusd, très pratique) qui vous interdit l’accès aux sites de loisirs.
  • Débrouillez-vous pour n’avoir aucune distraction. Si vous ne supportez pas le silence, vous pouvez aller dans une bibliothèque, par exemple, dans laquelle les gens parlent à voix basse, ou démarrer de la musique classique à bas volume sur votre lecteur de musique (en plus, si vous êtes entouré d’autres personnes, le fait d’avoir des écouteurs peut les décourager de vous parler et donc les empêcher de vous déranger). Pensez également aux boules Quiès si vous préférez vous concentrer dans le calme.
  • Séparez clairement vos espaces de travail et vos espaces sociaux. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux ne pas travailler dans le salon, avec la télévision et la cuisine qui vous font de l’œil. Ne travaillez pas non plus sur votre lit : des études ont montré que le simple fait de vous y installer envoie un signal d’endormissement à votre corps. Vous ne travaillerez pas dans un lieu où vous vous amusez, parce que vous ne mangez pas vos repas dans une salle de musculation.
  • Si vous attendez un appel ou un message, ne vérifiez pas votre téléphone ; mettez une alarme sonore pour ne pas le rater, et oubliez-le au fond de votre sac jusqu’à entendre la sonnerie. Si vous arrêtez de travailler toutes les trente secondes pour vérifier que vous n’avez toujours rien reçu, vous n’irez pas bien loin.

Quel est votre lieu favori pour réviser ? Personnellement, j’ai opté pour le quatrième étage de la bibliothèque de mon campus, où c’est relativement silencieux, il n’y a pas d’ordinateurs à tous les bureaux (je choisis donc un bureau sans prise et sans ordinateur), et pas grand-monde ne viendra m’y retrouver. Selon mon humeur, je mets des boules Quiès ou de la musique classique.

C’est à vous ! Racontez-nous comment vous avez trouvé votre meilleur lieu de travail dans les commentaires, et nous pourrons en discuter !

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Motivation Trouve l'équilibre

6 astuces pour terminer ce que vous commencez

Les bonnes intentions, c’est bien joli mais ça ne mène pas loin. A la première difficulté, vous avez tendance à abandonner ? Voici six astuces qui vous permettront de terminer ce que vous  commencez.

  1. Utilisez des blocs de temps. Ne faites pas durer vos tâches, donnez-vous une limite de temps : ça peut être dix minutes ou trois heures, du moment que vous ne vous déconcentrez pas. N’hésitez pas à utiliser la technique Pomodoro, dont j’ai déjà parlé dans un article précédent du blog.
  2. Prenez du plaisir. On vous l’a probablement déjà dit des milliers de fois, mais ça ne fera pas de mal de le répéter une fois de plus : arrêtez de tout considérer comme une corvée et amusez-vous lorsque vous travaillez ! Débrouillez-vous pour faire des (mauvais) jeux de mots sur des phrases à apprendre, pour dessiner vos schémas de toutes les couleurs, pour garder en tête votre objectif extraordinaire quand vous travaillez sur une planification particulièrement fastidieuse… C’est drôle comme on ne remet jamais le plaisir à demain !
  3. Retrouvez la motivation des premiers jours. Vous aviez une raison de faire tout cela. Repensez-y, et souvenez-vous d’à quel point vous voulez atteindre cet objectif. C’est peut-être désagréable de faire cette tâche en particulier, mais le résultat vous rendra particulièrement satisfait. Alors, essayez de plus penser à cette satisfaction qu’à la corvée que vous effectuez à présent.
  4. Changez vos attentes. Cela aurait peut-être dû durer moins longtemps. Ou alors, vous croyiez que c’était très facile, et vous vous retrouvez en train de fatiguer dessus. Dans tous les cas, n’abandonnez pas. Mettez simplement vos plans à jour, et reprenez de plus belle. Ne vous laissez pas décourager par un léger retard, ou par un obstacle qui peut être surmonté avec quelques efforts : travaillez juste plus.
  5. Faites une chose à la fois. Ce n’est pas en commençant vingt-cinq projets que vous réussirez à tous les terminer. Concentrez-vous sur trois projets au maximum, et tout ira bien mieux. Travaillez sur un seul point (pas forcément le plus urgent, mais le plus important), et allez jusqu’au bout d’une tâche avant de passer à la suivante.
  6. Soyez persévérant. Ne vous laissez pas abattre – vous pouvez perdre une bataille sans perdre la guerre. Forcez-vous à travailler un certain temps sur cette tâche, chaque jour. Le plus difficile, c’est de commencer : une fois que vous avez décidé de vous y mettre, vous n’arrêterez plus. Il suffit de ce premier effort. Soyez régulier et travaillez jusqu’à avoir complètement terminé.

Et enfin, n’oubliez pas de vous demander si c’est vraiment nécessaire : parfois, il faut s’accorder la permission de ne pas terminer ce que vous faites. Concentrez-vous sur le plus important.

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Orientation Trouve l'équilibre

101 in 1001.

Note d’avril 2020 : en dehors des plates-formes conseillées (penchez-vous plutôt sur write.as ou sur Twitter, par exemple), ces idées restent d’actualité !

J’écris cet article pour vous présenter un challenge qui m’a beaucoup intéressée, et auquel je participe désormais. Il s’appelle 101 in 1001, et le principe est très simple : il faut effectuer 101 choses en 1001 jours (soit un peu plus de deux ans et demi). Vous choisissez ce que vous voulez faire, ça peut aller d’écrire une lettre à vous dans dix ans à lire 200 livres, d’aller en Australie à faire du camping… Attention à ne pas lister 101 choses difficiles ou au contraire 101 détails que vous faisiez déjà dans votre vie quotidienne !

Vous pouvez trouver des idées intéressantes sur des challenges francophones déjà commencés : par exemple, celui-ci est classé par catégories par son auteur et se termine en novembre, celui-là est très orienté « écriture de blog », celui-ci se concentre beaucoup sur les économies de l’auteur et ses loisirs favoris, et enfin, celui-là est le mien. Évidemment, vous trouverez beaucoup plus d’idées sur des sites anglophones.

Que vous apporte ce challenge ? Eh bien premièrement, il faut le suivre avec un blog. C’est une règle : conclusion, votre français s’améliorera au fur et à mesure de votre écriture sur votre site. Toutes les plateformes sont acceptables pour nous tenir au courant de l’avancement de votre liste (que vous devriez faire au moins une fois par mois, si possible une fois par semaine) : Skyrock, Blogger, WordPress sont mes préférés (le premier est très simple à utiliser, le second très répandu bien que je ne m’en sois jamais servie, le troisième très personnalisable mais aussi simple d’utilisation). Vous devriez avoir une liste facilement accessible, et raconter à vos lecteurs comment vous avez atteint chaque objectif. Vous n’êtes pas obligé de détailler, mais c’est toujours plus agréable de poster vos critiques de livres plutôt que de simplement dire « j’ai lu tel livre », n’est-ce pas ?

Deuxième point important : votre liste vous forcera à travailler dur pour réussir ce que vous souhaitez faire. Des dizaines, voire des centaines de personnes, liront votre blog et vous encourageront à continuer vos efforts. Non seulement cela vous donnera bien plus envie d’atteindre vos objectifs, mais en plus, vous aurez honte si vous ne vous tenez pas à vos résolutions. Conclusion : dans tous les cas, le meilleur à faire est de réussir votre challenge 101 in 1001 !

Les autres avantages de la liste varient en fonction de ce qui est dedans. Vous pouvez décider d’apprendre une nouvelle langue, ou d’avoir les compliments d’un de vos professeurs sur un devoir, ou d’obtenir votre permis… Dans tous les cas, vous travaillerez, et vous y arriverez !

Souhaitez-vous participer au challenge ? Si c’est le cas, écrivez un commentaire à la suite en laissant le lien vers votre liste ! Voudriez-vous quelques exemples de challenges anglophones que j’apprécie de suivre également ?

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Trouve l'équilibre

Le potentiel caché de votre bureau

Un bureau, ça ne prend pas grand-chose : un mur, une porte, une table, une chaise. Il est généralement à l’intérieur de votre chambre, d’ailleurs, et pourtant, ça reste un bureau. Mais voilà : ce mur, cette porte et cette table sont bien plus qu’ils n’en ont l’air.

Vos murs sont utiles, certes, pour accrocher une photo, mais ce n’est pas l’utilisation la plus productive que vous pourriez en faire. Par exemple, vous pourriez y accrocher un tableau blanc. Mieux encore, vous pouvez y peindre un revêtement tableau blanc, ou un revêtement d’ardoise qui peut être de la couleur que vous voulez, et utiliser votre mur en entier pour y prendre des notes et avoir toutes vos informations importantes sous les yeux, au lieu d’accumuler les post-its ! Vous pouvez également y accrocher des range-magazines pour y installer vos dossiers et arrêter de les accumuler sur votre bureau en y mettant tellement de désordre que vous ne pourriez pas y retrouver votre hamster. Pourquoi ne pas également accrocher un tableau de liège ?

Quant à votre bureau, certes, vous vous en servez déjà, mais ne l’utilisez probablement pas en entier. Avez-vous songé aux si multiples usages d’un dessous de bureau ou de ses pieds ? Sous le bureau, vous pouvez accrocher vos post-its vierges : si vous avez besoin de prendre des notes, il suffira d’en décoller un. Comme ça, vous éviterez de poser le gros paquet inutile sur votre bureau et pourrez vous en servir plus facilement sans mettre votre bureau en désordre. Vous pouvez également enrouler vos câbles divers autour des pieds du bureau plutôt que de les laisser s’emmêler de façon très laide et désagréable un peu partout par terre. Enfin, personne ne regarde vraiment derrière votre bureau, alors cachez-y tout ce que vous ne voulez pas mettre en pleine vue en y accrochant une chemise dans laquelle vous pourrez placer vos documents.

Votre porte, comme vos murs, est un très bon endroit de stockage. Plus spécifiquement, c’est un lieu parfait pour placer des informations clés et des objets importants. Vous voyez la porte à chaque fois que vous entrez dans la pièce ou que vous en sortez : placez-y donc vos listes de choses à faire, vos notes importantes, vos fiches de révision… En plus de permettre la centralisation de toutes vos informations importante, l’utilisation de votre porte ainsi vous oblige à sortir de votre chaise régulièrement. Ce n’est pas beaucoup d’exercice, mais ça reste du mouvement !

Avez-vous d’autres conseils de rangement pour les lecteurs du site ? N’oubliez pas : tout objet, aussi anodin qu’il puisse paraître, peut devenir un excellent outil de productivité si on réfléchit à comment l’adapter !

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Réussir ses études : au-delà des notes..

Je reviens d’un mois de stage en entreprise en Angleterre, sans accès à l’ordinateur en dehors du travail. Pour célébrer mon retour, voici un article de Loïze, lectrice de Réussir mes Etudes, sur la vie associative. N’oubliez pas que vous pouvez tous proposer des articles pour le blog !

Lorsque je suis arrivée à la fac de biologie, après un cuisant échec dans les études médicales, je me suis engagée dans l’associatif. Et plus précisément à la corpo de ma fac de sciences. Vous savez, la corpo, l’endroit où vous pouvez acheter vos polycopiés, vos annales d’examen, ou même du matériel scolaire, votre bureau des étudiants qui organise des soirées auxquelles vous participez peut-être..

L’associatif m’a permis de sortir de ma timidité et de ma solitude en rencontrant d’autres gens qui m’ont formée « sur le tas ». Je suis fière de me dire que j’ai participé à la vie de mon campus en prenant des responsabilités de plus en plus importantes dans les projets auxquels j’ai participé. En effet, en intégrant une hiérarchie, j’ai appris à être dirigée, puis à diriger moi-même des petits groupes de travail, jusqu’à me présenter et être élue au poste de secrétaire.

Je pense pouvoir qualifier l’associatif de véritable « école de la vie », en effet, on y apprend (ou ré-apprend !) les rudiments de tâches que n’importe quelle personne dans le monde du travail (et même à titre personnel) se doit de réaliser régulièrement :
– Ecrire des courriers à différentes personnes (directeur de la fac, professeurs, entreprises partenaires, banquiers, assureurs,…)
– Prendre contact avec des fournisseurs, pour faire des devis, ou des commandes, par exemple
– Monter un projet seul ou en groupe, en se répartissant les tâches, en définissant un chargé de mission
– Gérer la vie d’un local, sa propreté, son rangement
– Faire des comptes rendus oraux de son activité
– Gérer une caisse, des comptes en banque, des papiers à classer
– Organiser un évènement tel qu’une soirée de fin d’exam, gérer des stocks de boissons, communiquer sur l’évènement,…

L’associatif m’a aussi permis de rencontrer des personnes aussi diverses que le directeur de mon campus, beaucoup de professeurs, des chefs d’entreprise, des étudiants d’autres universités,… En quelque sorte, je me suis créé un réseau de relations.

Le principal risque de cet engagement est de délaisser ses études. J’ai malheureusement pu le constater : il est tellement agréable de rester à bavarder dans le local, que l’on a vite fait d’oublier un TD. Parfois, un projet est tellement prenant que l’on se dit que ce devoir à rendre attendra bien un jour ou deux de plus. C’est un point sur lequel il faut faire très attention à mon avis : ne pas prendre de charges supplémentaires lorsque l’on a déjà du mal à réaliser les travaux demandés par les professeurs.

A mes yeux, l’associatif permet de s’épanouir et de pouvoir être fier de soi en dehors des résultats d’examen, et chaque réussite est bonne à prendre !
« Consommé avec modération », je pense que l’engagement associatif devrait être bien plus valorisé, sur un CV, par exemple.

Que pensez-vous de l’utilité de la vie associative dans ses études et dans sa vie quotidienne ? Nous en discuterons ensemble dans les commentaires de cet article !

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Trouve l'équilibre

Moins occupé, plus productif

J’ai pas le temps. Je suis trop occupé. Combien de fois entendez-vous ces deux petites phrases chaque jour ? Beaucoup trop, en tout cas. Et honnêtement, vous n’atteignez jamais des résultats exceptionnels quand c’est vous qui les dites, ces phrases. Alors arrêtez d’être occupé et soyez productif, pour accomplir plus de choses, obtenir des résultats tangibles et avoir le temps de vous divertir !

Peut-être faudrait-il faire une liste des choses que vous devez absolument faire aujourd’hui. Et le mot important de cette phrase, c’est absolument. Le problème de ce genre de liste, c’est qu’elle ne finit jamais si on ne sélectionne pas clairement ce qui est vraiment essentiel – on peut ajouter des tâches à la pelle et finir par avoir passé tellement de temps à établir cette liste qu’on n’en effectue même pas une. Vous l’aurez compris, ce n’est pas la bonne solution. Vous ne devriez jamais devoir dépasser 8 points, et encore, si vous dépassez cinq, vérifiez que c’est vraiment nécessaire. La liste ne devrait pas comprendre des choses que tout le monde fait (faire les courses, aller en cours..), mais des points spécifiques qui vous rapprochent de votre objectif : lire un chapitre d’un manuel, établir un plan pour votre prochain exposé, écrire un texte de 500 mots dans une langue étrangère que vous étudiez..

Apprenez à ne faire qu’une seule chose à la fois : oui, être multi-tâche, c’est un talent. Mais n’en abusez pas ! Quand on y pense, le multitasking, c’est très pratique quand on sait se brosser les dents pendant qu’on lit le journal, ça fait gagner du temps. Par contre, pour des actions qui demandent de la compréhension et de la réflexion, il vaut mieux faire une seule chose à la fois. Quand vous faites quelque chose, ne faites rien d’autre en même temps. Si vous pensez à autre chose, notez-le sur un post-it et efforcez-vous de ne plus y penser jusqu’à la fin de votre activité. Ensuite, vous reprendrez le post-it et réfléchirez à vos idées, mais pas pendant que vous vous concentrez sur une action précise.

Enfin, vous pouvez tenir un journal de productivité. Ça semble être du travail supplémentaire, et ça l’est – ou du moins, ça le sera, jusqu’à ce que vous en aviez l’habitude, et c’est un outil très efficace. Alors, que devriez-vous écrire dans votre journal ? Premièrement, listez vos objectifs : ceux de votre vie ou seulement de votre année, peu importe, mais il vous faut des objectifs à long terme. Ensuite, chaque matin, inscrivez votre liste de choses qui doivent absolument être faites. Racontez comment ça s’est passé : avez-vous tout fini ? Comment vous sentiez-vous en travaillant ? Était-ce une corvée, ou était-ce plutôt agréable ? Cherchez des tendances : des moments de la journée durant lesquels vous vous sentez plus productifs, la compagnie de certaines personnes qui peut être bénéfique ou négative.. Finalement, vous saurez exactement comment vous fonctionnez. Et vous n’aurez plus besoin de conseils généraux, car vous saurez exactement ce qu’il vous faut faire ou éviter.

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Définis ton avenir

Devenez un expert.

Les vacances sont là, ou elles arrivent bientôt, selon les études que vous suivez. Vous allez peut-être rester sur l’ordinateur, ou bronzer, ou dormir et manger. Je vous propose quelque chose de bien plus intéressant : choisir un domaine d’expertise et vous entraîner tout l’été pour en profiter pleinement l’année prochaine ! Voici quelques exemples de spécialités que vous pourriez développer.

  • Maîtriser un sport : Vous suivez un sport à moitié, il vous plaît bien, mais c’est tout ? Allez, trouvez un club, initiez-vous à la pratique du sport, videz votre bibliothèque et trouvez tous les bons sites Internet qui traitent de ce sujet. Apprenez toutes les règles et la biographie des grands joueurs, vous verrez, vous pourrez épater tout le monde bientôt au lieu d’être un fan à moitié impliqué, sans grand intérêt, et ce pour le reste de vos jours !
  • Apprendre le cinéma : choisissez un réalisateur, ou un genre, ou une année, ou un acteur, et regardez tout ce qui s’y rapportent. J’ai dit regardez, pas « cherchez un résumé en 3 lignes sur Wikipédia ». Après l’avoir vu, lisez sa page IMDB et instruisez-vous. Si vous faites cela régulièrement, votre futur de critique de film sera avéré !
  • Les cocktails : ah, les cocktails, un grand classique. Ca impressionne les amis et les demoiselles, ça vous permet de décrocher un boulot, ça vous assure d’être invité à toutes les soirées – et c’est quand même plus classe de dire « je suis barman » plutôt que de dire « j’aime beaucoup l’alcool », pas vrai ?
  • Lancez-vous dans les arts : attaquez un grand projet. Une nouvelle, une pièce de théâtre, un court-métrage amateur, un album de rap. Même si c’est mauvais, ce n’est pas grave – vous faites ça pour vous. Mais si c’est réussi, pensez à nous en faire profiter dans les commentaires !  Vous aurez appris beaucoup de choses sur vos talents, sur vous-même, sur cet art en particulier, et en plus, si vous avez mené le projet jusqu’au bout, c’est un avantage non négligeable et unique sur un CV.
  • Rattrapez votre retard. Parfois, mieux vaut ôter les obstacles plutôt que d’avancer dans la mauvaise direction. Alors reprenez vos vieux livres de français et téléchargez des dictées pour une orthographe parfaite à la rentrée, ou lisez tous ces livres qu’on vous a conseillés et que vous n’avez jamais trouvé le temps ou l’envie de lire, ou reprenez enfin le sport, ou trouvez un boulot pour pouvoir vous permettre d’apprendre en dehors des cours sans vous retrouver à la rue.

Donnez-vous trois objectifs pour cet été, et écrivez-les dans les commentaires : tout l’été, nous pourrons partager nos progrès dans ces trois objectifs, au fur et à mesure des commentaires. N’oubliez pas d’encourager les personnes dont les objectifs vous paraissent intéressants !

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Améliore tes notes Révisions et examens

Comment envoyer un email à votre professeur ?

Le but de cet article est de vous apprendre à envoyer des mails corrects à vos professeurs, pour n’importe quelle raison (une excuse pour un devoir un retard, une question sur un point de cours..) et sans leur donner envie de vous écraser la tête contre le clavier. En général, quand vous leur envoyez un message, ce n’est en effet pas avec cet objectif… et pourtant, on se trompe souvent sur des détails qui nous paraissent sans importance, et qui les agacent au plus haut point !

Utilisez l’adresse mail que votre fac vous a fournie.

Utiliser l’adresse mail que votre fac vous a donnée en début d’année permet à votre professeur de connaître immédiatement votre nom de famille, tout en sachant également que vous êtes un des élèves de l’établissement dans lequel il enseigne. Si votre université ou établissement scolaire ne vous a pas donné d’adresse, débrouillez-vous pour que votre adresse personnelle affiche bien votre nom et ait l’air professionnelle : évitez les sexy_lolita_13@hotmail.fr et compagnie.

Donnez un objet clair à votre email

Votre objet devrait être le nom de la classe dans laquelle vous êtes avec ce professeur. Ainsi, il saura immédiatement de quoi vous parlez si vous écrivez « Histoire Américaine L2 LLCE », par exemple ! Evidemment, il faut à tout prix éviter les « petite question » ou pire encore, les messages sans titre…

Restez simple.

J’aime imaginer que mes professeurs travaillent très dur et ont autre chose à faire que de lire les emails de leurs élèves. Du coup, je ne peux que vous conseiller de faire simple et court : votre professeur ne veut pas un roman de dix-sept paragraphes pour lui expliquer que vous avez besoin d’une nouvelle copie de l’énoncé de son devoir, alors arrêtez de tourner autour du pot et faites-lui gagner du temps.

Utilisez un français correct.

« cc c emilie de vorte classe de 8h d’englai. jtrouv pa le cour en line vs lavé postez ? » On s’est compris.

Soyez agréable.

Vous êtes peut-être en train d’envoyer un mail à votre professeur parce qu’il a fait une faute ou une erreur. Restez poli et respectueux et n’oubliez pas que c’est quand même cette personne qui décidera de si vous réussissez sa matière…

Remerciez-les.

Finissez votre mail en remerciant le professeur de vous avoir accordé un peu de temps. Ça leur fait plaisir et ça montre que votre message était nécessaire, parce que vous êtes conscient qu’ils sont très occupés et que c’est admirable de leur part de prendre le temps de vous aider en plus de leur travail habituel.

D’autres conseils ? Des avis, des remarques sur cet article ? N’hésitez pas : il y a une section « commentaires » exprès pour ça en-dessous de cet article ! Et tant que vous y êtes, vous pouvez aussi partager l’article sur vos réseaux sociaux préférés pour que d’autres étudiants puissent profiter de ces conseils !

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Améliore tes notes Prise de notes

Prise de notes : le système Cornell

Note d’avril 2020 : le système Cornell est présenté, avec beaucoup plus d’informations sur toutes sortes de sujets, dans le guide complet de la prise de notes.

Voici une petite vidéo trouvée sur Youtube sur le système de la prise de notes Cornell. La prise de notes Cornell est un système unique, assez complexe (selon moi) à mettre en place puisqu’à chaque page il faut préparer trois sections de page (et y penser à chaque fois !) mais une fois que vous avez pris l’habitude de l’utiliser, elle est très utile et vous permet d’apprendre votre texte efficacement. L’interview est conduite par une anglophone (vous le comprendrez très rapidement en l’entendant parler !) et bien que la vidéo soit canadienne, la spécialiste est française, sans aucun accent.

Bonne écoute ! N’hésitez pas ensuite à me dire ce que vous pensez de la méthode Cornell par la suite, je suis très curieuse d’entendre votre opinion à ce sujet.

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Prise de notes

De l'excellence de Microsoft (ou de OneNote, du moins).

Tout d’abord, sachez que le titre de cet article a été très difficile à écrire, mon esprit refusant net d’admettre que Microsoft était le meilleur programmateur pour prendre des notes en cours comme dans ma vie personnelle. D’ailleurs, j’ai encore les yeux qui brûlent un peu à chaque fois que je regarde l’image ci-dessous. Pourtant, j’écris cet article en toute bonne foi et honnêtement, Microsoft OneNote est le meilleur programme de prise de notes que j’aie trouvé depuis le début de mes recherches, il y a plus d’un an. Et en plus, si vous avez la suite Office, il est déjà installé sur votre ordinateur !

Si vous utilisiez OneNote à un niveau tout à fait basique, sans utiliser une seule de ses options les plus avancées, vous auriez quand même un excellent programme de prise de notes sous la main. L’interface est faite pour ressembler à un classeurs avec énormément d’intercalaires. Il y a des onglets à gauche qui correspondent à vos différents bloc-notes, et des onglets en haut de la page pour les sous-sections du bloc-notes sélectionné. Enfin, à droite de l’écran, il y a des plus petits onglets qui vous présentent les différentes pages des sous-sections. Ca a l’air compliqué, mais en pratique, la navigation est extrêmement simple et intuitive (pour tout vous dire, même moi qui déteste la nouveauté et ne comprends jamais rien aux explications qu’on me donne, j’ai été séduite par ce programme après à peine quelques minutes !).

L’interface de OneNote pour la création de texte et d’autres fonctions basiques est standardisée : si vous savez vous servir de Word pour écrire un texte, faire un tableau sous Excel ou déplacer des images dans une diapo PowerPoint, vous savez déjà utiliser OneNote. L’avantage principal de prendre des notes sur un ordinateur est de pouvoir colorer une phrase importante en rouge, mettre une citation en italique, changer d’avis et remettre la phrase pas si importante en noir et finalement la déplacer dans le paragraphe suivant où elle a plus sa place : ici, c’est faisable.

Quant aux options avancées de OneNote, c’est ce qui fait la beauté du programme. Vous pouvez mettre des étiquettes à vos notes, installer des petits blocs de texte dans la marge (très utile pour noter ce que vous voudriez approfondir, ou ce que vous n’avez pas bien compris, ou pour isoler les informations les plus importantes d’un paragraphe). OneNote se synchronise également avec Outlook – je n’utilise pas ce programme, mais c’est peut-être le cas de certains d’entre vous.

OneNote a l’OCR (reconnaissance de texte) intégré, ce qui signifie que si vous prenez une photo ou scannez un texte, OneNote transformera l’image en texte classique. Je n’ai pas essayé cette option, mais les tests que j’ai trouvés en ligne m’affirment que pour une feuille imprimée puis prise en photo, même en très petits caractères, il n’y a eu aucune erreur de reconnaissance.

Vous pouvez de plus synchroniser vos documents avec Internet : tout autre ordinateur équipé de OneNote pourra avoir accès à vos documents si vous vous connectez avec votre mot de passe. Vous avez également l’option de garder un document pour votre ordinateur uniquement, ou pour votre réseau domestique.

J’avais beaucoup trop de documents texte dans mon ordinateur, et Evernote manquait selon moi de plusieurs fonctionnalités nécessaires. Je me suis donc maintenant convertie à l’utilisation de OneNote ! Et vous, avez-vous des remarques sur ce programme ou des alternatives ?