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Réussir tes études sans aller en cours, c’est possible ?

Avec l’épidémie de Coronavirus, la France a récemment fermé tous ses établissements scolaires. Alors, comment on gère ça quand on est étudiant ? Ça tombe bien, je télétravaille régulièrement et j’ai plein de conseils à te donner pour réussir tes études sans aller en cours !

Prépare-toi un « coin révision »

Ça s’applique aussi pour tes devoirs quand tu vas en cours normalement, d’ailleurs. Mais voilà une chose très importante : si tu peux, évite de réviser dans des endroits où tu t’amuses aussi. Par exemple, quand j’étais au lycée, je devais travailler sur la table de la cuisine. De cette façon, je n’avais aucune distraction et mon cerveau ne faisait pas le lien avec mes jeux vidéo etc. qui étaient dans le salon.

Plus tard, j’ai eu un bureau dans ma chambre : c’était super aussi ! L’essentiel, c’est de ne pas réviser dans ton lit, parce que ton cerveau va confondre avec le sommeil, donc tu seras fatigué·e en révisant et concentré·e quand tu essaieras de dormir. Si tu peux éviter de réviser dans des endroits partagés (là où il y a du bruit, ou à côté de la télé, etc.), tant mieux ! Mais si tu ne peux pas, il faudra faire avec. Un casque antibruit ou des écouteurs qui passent de la musique sans paroles ou de l’ASMR feront parfaitement l’affaire pour t’aider à te concentrer.

Fais comme en cours !

Ne prends pas de notes à l’ordinateur si tu les prends à la main d’habitude. Habille-toi à peu près correctement (quand on est en pyjama, on a un cerveau de personne qui vient de se réveiller). Ne grignote pas ou ne regarde pas la télé en fond pendant que tu révises. Fais des vraies pauses, comme si tu avais un changement de salle de classe et des récréations.

Si tu révises en mangeant, avec la télé en fond et en faisant une story Snapchat par minute, tu ne vas pas t’en sortir ! Non seulement ça va faire du mal à ta productivité, mais ça sera aussi encore plus dur de revenir en cours et de reprendre tes bonnes habitudes une fois que les écoles seront à nouveau ouvertes. Donc vraiment, c’est à éviter.

Comment apprendre sans prof ?

Le problème principal de la fin des cours, c’est qu’en France, on a l’habitude d’avoir des profs qui nous parlent, ce qui mobilise plutôt la mémoire auditive et la prise de notes. Or, pas tous les établissements vont pouvoir se permettre de continuer au format vidéo, donc on risque d’avoir pas mal de cours à suivre en format texte, et ça va changer nos habitudes de révisions.

Là, tu as de la chance : j’avais écrit tout un article sur comment apprendre à partir d’un document texte dès 2013 !

Ne reste pas seul·e

Ne pas pouvoir aller en cours, ça ne veut pas dire rester seul·e à la maison et mourir de solitude ! Fais des conférences avec tes ami·es sur WhatsApp et Facebook grâce à l’appel vidéo. Rejoins tes groupes de promo, que ce soit des discussions Snapchat ou ailleurs, et partagez vos notes de cours comme si vous étiez en train de préparer vos devoirs ensemble. Et enfin, profites-en pour rejoindre des groupes plus généralistes, par exemple le groupe Facebook de Réussir Mes Études ou la communauté Instagram #studygramfr !

J’espère que tout le monde sortira indemne de cette épidémie. Prends soin de toi, reste au calme, et révise bien, sans te prendre la tête ou te fatiguer outre mesure. Courage !

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Comprendre et retenir tous les cours : la technique du professeur

Comment faire pour réviser rapidement et efficacement ? Est-ce que toi aussi les examens arrivent bien plus vite que tu ne l’espérais ? Je vais tenter de te donner quelques méthodes de révision qui m’aident beaucoup actuellement.

La discipline, clé de la réussite

D’abord, rien ne sert de penser que la motivation est la clé. Tu peux y arriver sans motivation à une condition : la discipline. Etablis un planning de révision et suis-le. Fais en sorte que chaque jour tu le suives, peu importe si le cours te passionne ou si au contraire tu le détestes. Il te faudra de toute façon le réviser tôt ou tard.

Ensuite, essaye de trouver un partenaire de révision, un peu comme ton partenaire de sport qui va te soutenir et te remettre au boulot si jamais tu divagues. Même si cette personne est autant en retard que toi, ça n’est pas grave, l’important ce que vous soyez là pour vous discipliner mutuellement.

La technique du professeur

La meilleure technique pour que ton cours rentre rapidement, efficacement et de manière à résumer l’essentiel de ta leçon est la technique de la reformulation. Je vais te présenter une mise en situation pour que tu puisses te faire une idée de comment ça marche. Ne t’inquiète pas, c’est tout simple !

Si par exemple, tu décide de rejoindre ton ou ta partenaire de travail à la bibliothèque (ou n’importe quel endroit où tu pourras parler librement), assure-toi d’avoir accès à un tableau blanc ou prends plusieurs feuilles de brouillon avec toi. Ensuite le but de cette méthode est de te mettre à la place de ton professeur.

  1. Décide d’un chapitre de cours en fonction de ton planning de révisions
  2. Résume-le de manière à ce que chaque point important soit clairement expliqué, résumé et reformulé.
  3. Tu es maintenant professeur de ton ou ta partenaire de révisions : tu as entre 10 et 20 minutes (en fonction de la longueur de ton cours) pour reformuler l’ensemble du cours comme s’il ne l’avait jamais étudié. Utilise le tableau ou les feuilles blanches pour y inscrire les mots-clés, les définitions, des schémas et tout ce que tu trouves nécessaire pour ne pas perdre l’attention de ton interlocuteur.

Pourquoi adopter cette méthode ?

Il y a plusieurs intérêts à cette méthode :

  • Réviser ton cours de manière efficace et rapide.
  • Pour reformuler et pouvoir correctement l’expliquer il te faut le comprendre et donc ça te permet de mieux l’intégrer. Si tu sais l’expliquer, tu pourras le mettre en application lors de tes examens.
  • Plus besoin de réviser tous les cours, si vous partagez équitablement, et que chacun(ne) fait ce travail sérieusement, lorsque l’on t’expliquera le cours, tu auras toutes les informations nécessaires pour réussir.

Si jamais tu préfères travailler seul(e) alors tu peux faire tout ce travail à l’écrit ou face à ton miroir. L’important c’estde ne pas passer plus de 20min de présentation. Sinon, tu risques de te perdre ou te déconcentrer et il faudra tout recommencer car ton cerveau n’aura pas enregistré l’ensemble des points importants.

Tu peux également présenter tout cela devant quelqu’un de ta famille, ou qui vit avec toi. L’essentiel est de ne pas l’assommer avec une montagne de données.

N’oublie pas, ton seul objectif est de retenir ton cours en le reformulant avec tes propres mots pour qu’en situation d’examens tu ne sois pas perdu dans toutes les définitions et données qui constituent actuellement ton cours.

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Comment mémoriser plus rapidement ses cours dès aujourd’hui

37 heures.

C’est le temps qu’un étudiant consacre en moyenne chaque semaine à ses études. Sans compter le temps de trajet. Alors dit comme ça, 37 heures de travail par semaine, ça va, ça pourrait être pire. Parce que ce temps est un investissement, pour vos futurs jobs, votre carrière ou simplement pour accumuler des connaissances.

37 heures par semaine, à raison de 40 semaines par an, 1480 heures d’investissement, d’apprentissage chaque année, cela ne peut qu’être bénéfique, non ?

Et si maintenant, pour continuer sur la lignée des chiffres, je vous disais que d’une année à l’autre, vous oubliiez 90% de vos cours, toujours aussi rentable cet investissement ? Vous perdez chaque année 1332 heures.

Bien sûr, ces chiffres sont grossiers, ils dépendent de la situation de chacun, et le pourcentage de connaissances perdues varie (pas tant que ça). Le but est ici d’illustrer le temps que vous gaspillez.

Alors vous me direz que ça n’est pas « perdu », que vous vous en sortirez avec un diplôme, qu’à partir du moment où vous passez au niveau supérieur, votre investissement a été rentable. Ou encore que le temps passé à apprendre, à étudier vous a fait acquérir des compétences utiles qui vous serviront toute votre vie, donc rien n’est perdu.

Si seulement.

Votre diplôme est une certification figée dans le temps. Si vous le recevez en 2018, alors il certifie un minimum de connaissances encore valables en 2018. Mais ne voyez-vous pas à quelle vitesse le monde évolue et la connaissance s’accumule ? Vous devez vous former en permanence, sinon ce monde vous distancera. Or, vous avez déjà oublié 90 % de vos acquis, c’est mal parti.

De même que pour le « niveau supérieur », ça n’est de la rentabilité qu’à court terme. Vos capacités et vos compétences sont bien plus importantes que vos titres.

Et les compétences acquises en étudiant, vous auriez pu les développer bien plus vite, de manière bien plus efficace, si l’École vous les avez enseignées.

La concentration, la mémorisation, l’organisation, l’auto-discipline. En somme, la connaissance de soi. Toutes ces compétences devraient être la base de l’enseignement, vous devriez les acquérir dès le plus jeune âge.

Mais il n’en est rien.

Résultat :vous avez déjà perdu des milliers d’heures dans votre vie, ainsi qu’une quantité de connaissance absolument ahurissante, et ça ne fera que continuer.

A moins que vous décidiez d’agir.

Je m’appelle Valentin Rozé. Au moment où je rédige cet article, je suis encore étudiant en faculté de psychologie. Je vous parle de temps et de connaissances perdues car moi aussi, j’ai de nombreuses pertes sur la conscience.

L’École ne vous a jamais appris ces fondamentaux. Et ça n’est pas dans les études supérieures qu’on vous les enseigne non plus. De ce fait, c’est à vous d’agir.Puisque vous ne pouvez compter sur ce système, vous devez faire sans.

C’est dans cette optique que j’ai créé Marginal Sup, je veux changer l’École, la rendre efficace et attractive afin que chacun puisse s’y épanouir. Le modèle d’aujourd’hui me révolte. Personne n’aime l’École alors que ce lieu devrait être le plus important d’une vie, celui qui transmet le goût d’apprendre et l’envie de se réaliser.

Puisque c’est loin d’être le cas, et que les régisseurs de ce système ne sont pas prêts à se bouger pour améliorer l’enseignement, alors c’est à nous de le faire.Marginal Sup, c’est mon premier pas vers ce changement. Je veux commencer par enseigner aux étudiants comment utiliser leur mémoire, afin qu’ils arrêtent de perdre leur temps et leur savoir.

Et c’est tout l’objet de cet article. Aujourd’hui, vous allez apprendre les bases concernant la mémorisation de vos cours, comment fonctionne votre mémoire et quelle stratégie adopter pour gagner en temps et en efficacité.

Si vous avez conscience des milliers d’heures que vous perdez sur le long terme, alors vous devez agir.

Comment fonctionne votre mémoire ?

Avant de vous expliquer la méthode, vous avez besoin de deux, trois notions concernant votre mémoire. Ou « vos mémoires » devrais-je dire, car vous en possédez plusieurs. Chacun a un rôle, un fonctionnement et une fonction propre et elles sont toutes interdépendantes. Cependant, pas besoin de toute les connaître pour la stratégie d’aujourd’hui, trois suffiront (et pour le plaisir, j’en évoquerai une quatrième un peu plus loin).

  • Les mémoires que vous allez utiliser

Tout d’abord, votre caisse à outils : la mémoire de travail.

Son but est de traduire les informations que vous percevez en un tout compréhensible. Vous vous en servez lorsque vous lisez, lorsque vous regardez un paysage, lorsque vous écoutez un podcast ou une conférence, lorsque vous cuisinez, etc.Absolument tout le temps. Pour vulgariser, elle ne sert qu’à faire des synthèses d’informations. Pour comprendre cet article, vous l’utilisez, mais vous ne vous souviendrez que des concepts évoqués, des grandes lignes, du processus, en aucun cas de chaque phrase, de chaque mot. Et c’est normal, cette mémoire sature au bout de 15 secondes.

La mémoire épisodique

Celle-ci s’occupe de stocker tous vos souvenirs, votre vécu. Dedans est stockée une quantité incroyable d’informations, elle est une de vos mémoires à long terme. Elle repose essentiellement sur le contexte. C’est à dire que lorsque vous recherchez une information stockée dans cette mémoire, vous cherchez d’abord comment, où et quand vous l’avez apprise.

Typiquement,vous êtes en plein partiel et devant votre copie vous répondez aux questions les unes après les autres. Puis vient la 16ème où vous êtes absolument certains de la réponse, car c’était une question que vous aviez posé au professeur Delamarre en amphi C7, un jeudi matin alors que vous étiez sortis la veille. Elle avait trouvé votre question particulièrement intéressante et vous vous étiez sentis fiers. Là, c’est clairement votre mémoire épisodique qui opère.

Cependant,ça demande un certain effort, car vous devez parcourir un « chemin mémoriel » avant d’accéder à l’information, même si vous n’en avez pas conscience. La dernière mémoire demande beaucoup moins d’effort.

La mémoire sémantique

Elle est la mémoire des connaissances définitives, des acquis, du « par cœur ». Toute information qui ne nécessite aucune réflexion avant d’être retrouvée fait partie de cette mémoire (notez que parfois, le cheminement dans la mémoire épisodique est tellement rapide qu’on ne peut faire la différence).

Quelles sont les années de début et de fin des deux premières guerres mondiales ?

Pas besoin de réfléchir pour répondre à cette question, vous connaissez la réponse par cœur. D’ailleurs vous ne vous souvenez plus du contexte dans lequel vous avez appris cette information, juste vous le savez, c’est « logique ».

L’objectif est de faire passer vos cours le plus rapidement possible dans la mémoire sémantique, de sorte à pouvoir mobiliser votre savoir facilement et sans effort.

Comment vous mémorisez une information ?

Je vais simplifier au maximum le processus. Pour mémoriser une information, il y a 3 grandes étapes, 3 phases.

La phase de compréhension

Eh oui, pas de miracle. Vous ne pouvez pas mémoriser à long terme (ou du moins sans difficulté) une information incomprise. Les stratégies de mémorisation vous feront gagner un temps considérable pour mémoriser, alors vous pouvez consacrer une partie de ce gain à la compréhension.

La phase d’intégration

Une fois que l’information est comprise, que votre mémoire de travail a réalisé les synthèses, vous devez les intégrer, les ranger quelque part dans votre mémoire à long terme (« vos mémoires », on y reviendra).

C’est là que toutes les stratégies de mémorisation prennent leur sens. A l’École, vous avez toujours appris à mémoriser par matraquage, n’est-ce pas ? Du moins vous n’avez jamais appris de techniques plus efficaces, juste « relis ton texte », encore et encore, et au bout d’un moment, ça va passer.

Eh bien les stratégies de mémorisation consistent à faire entrer les informations issues de la compréhension directement dans la mémoire, en une seule fois. Plus ce passage se fait efficacement et rapidement, plus vous gagnerez du temps sur le long-terme (et j’appelle « long-terme » mémoriser au-delà de 15secondes).

La phase de consolidation

Une fois l’information intégrée à votre mémoire, il faut la revoir, la solliciter, sinon elle risque de s’enfuir. Vous n’échapperez pas aux révisions…dommage. Plus vous reverrez une information, plus celle-ci sera solidement reliée au reste de vos connaissances, et il sera de plus en plus rapide et facile de vous en souvenir (c’est à dire qu’elle fera partie de votre mémoire sémantique).

L’avantage avec les stratégies de mémorisation, c’est qu’elles facilitent aussi les révisions. Si vous avez correctement compris, plus besoin de comprendre, si vous avez correctement intégré, plus besoin de réintégrer. Si vous perdez la majorité de votre temps lorsque vous mémorisez des informations, c’est parce que vous refaites plusieurs fois la phase d’intégration. Parfois, vous ne la faites pas du tout.

Vous passez directement de compréhension à consolidation, mais il n’y à rien à consolider.Vous construisez un mur de brique sans ciment. Surprise, il s’écroule. Doncchaque fois, vous le reconstruisez avec l’espoir qu’un jour il tiendra, seul.

Spoiler : ça va être très long.

Alors, comment on fabrique du ciment ?

  • Ce que votre mémoire aime

Pour votre mémoire, un bon ciment, ce sont les caractéristiques qui rendent une information mémorable, plus vous les respectez, plus le ciment est de bonne qualité.

Il y a trois(encore trois) caractéristiques principales pour rendre une information mémorable, c’est ce sur quoi repose la majorité des techniques de mémorisation.

La singularité

Plus une information est unique, spéciale, différente, mieux vous la retenez. Le but des stratégies est de rendre cette information singulière.
Par exemple, lorsque vous réalisez une flash card, plus celle-ci est unique, décorée,différente, etc, plus elle est mémorable.

La structuration

Votre mémoire adore les plans, l’organisation, etc. Un peu comme une bibliothèque,mieux celle-ci est organisée, plus il est facile de retrouver le livre que vous cherchez.

Le fonctionnement est le même dans votre tête, si vous savez où chercher, vous trouverez plus rapidement.

C’est tout le principe d’une Mind Map, vous organisez une somme d’informations en parties,sous-parties, sous-sous-parties, dans le but de mémoriser avec efficacité chaque information (et si votre Mind Map est singulière, c’est parfait).

Les liens

Tout nouveau savoir doit être mis en relation avec celui déjà acquis. C’est quelque chose que vous faites plus ou moins automatiquement, cependant, vous pouvez créer beaucoup plus de liens si vous cherchez à le faire consciemment.


Votre mémoire peut aussi être comparée à une toile d’araignée, plus il y a de fils, plus il y a de liens, plus celle-ci est solide. Vous devez relier au maximum les informations entre elles, pour les intégrer efficacement.

Bien ! Maintenant, vous avez les bases, vous comprenez mieux comment fonctionne votre mémoire. Alors concrètement, quelles stratégies pouvez-vous mettre en place pour mémoriser plus efficacement vos cours ?

Les stratégies à mettre en place dès aujourd’hui

  • La vraie prise de note

Êtes-vous du genre à recopier au mot près tout ce qui est écrit au tableau ou sur la diapositive ? Ou à retranscrire au mot près ce que raconte votre professeur ?

Dans ce cas, vous faites une formidable erreur !

Pour comprendre vous devez être attentif … au cours. Cela semble évident et pourtant trop d’étudiants passent leur temps à se concentrer sur le recopiage. Lorsque vous faites ça, votre attention est focalisée sur la rétention des mots, sur l’écriture ou sur votre clavier, et la compréhension passe à la trappe.

Faites le test, essayez de recopier mot pour mot une présentation, une conférence où la personne parle normalement (pas de longues pauses et un débit normal). Faites-le sans mettre la vidéo en pause. Une fois que vous aurez terminé, tentez de vous souvenir des propos du conférencier, sans regarder ce que vous avez écrit. Cherchez simplement les grandes idées, les points et les exemples importants.

Vous n’aurez quasiment rien retenu. Tandis que la personne qui n’aura pris que quelques notes pourra refaire le cheminement de la présentation.

D’ailleurs, ça s’appelle « prendre des notes » pas« recopier ».

Oui mais c’est comme ça que j’apprends ? Bullshit.

Lorsque vous faites ça, vous procrastinez la compréhension, parce que comprendre demande davantage d’efforts. En effet, vous pouvez faire du recopiage tout en pensant à autre chose.

Alors si vous « preniez des notes » comme ça, c’est un temps révolu.Maintenant, vous prenez note de la structure des cours, de quelques détails importants, vous schématisez ou vous synthétisez et restez concentrés sur la compréhension.

Phase 1 terminée.

Libre à vous d’approfondir en posant des questions, cela ne fera qu’améliorer cette phase.

  • Contexte et liens

Maintenant,votre objectif est d’intégrer les nouvelles informations. Vous devez donc les rendre mémorables et faciles à revoir.

Vous pouvez effectuer cette étape en même temps que la prise de note (vous le faite déjà un peu automatiquement).

Le but va être de relier les nouvelles informations à vos acquis. Pas seulement des connaissances qui ont du sens par rapport au cours, non, ça peut être n’importe quoi. Un concept, une formule, un personnage historique, un personnage de BD ou de film, un lieu, un objet, peu importe ce à quoi vous rattachez la nouvelle connaissance, pourvu que vous l’attachez.

De même, peu importe le type de liens que vous créez. Que ce soit par rapport à la prononciation d’un nom propre, la forme d’un objet, la faciès d’un personnage,le titre d’un livre ou d’un film, la mélodie ou les paroles d’une chanson, créez du lien.

Par exemple, César me fait automatiquement penser à Astérix, Space X à« Objectif Lune », Pythagore à mon prof de maths de 5ème, l’inflation à un épisode de Bob l’Eponge (on ne juge pas), Jeanne d’Arc à un certain illuminé criant « Au secours », …

Il y a quantité de liens possibles à faire, que ce soit pour les grands titres ou les détails.

Cette étape est importante car elle permet de renforcer le contexte d’apprentissage au maximum.

  • Ancrage des informations

Maintenant que vous avez apporté du contexte à votre cours, que vous avez créé de nombreux liens, vous allez pouvoir achever la phase 2. C’est là que vous utilisez les stratégies mémorielles.

Il en existe une quantité, et il est encore possible d’en inventer de nombreuses. Je vais me contenter de vous en présenter deux qui fonctionnent particulièrement bien ensembles.

La Mind Map

Je l’avais déjà rapidement évoqué précédemment et peut-être la connaissiez-vous déjà, mais je vais quand même expliquer le principe.

Une Mind Map est une stratégie de mémorisation qui consiste à cartographier ses connaissances, de manière très structurée, afin de mémoriser et réviser facilement.
Ça ressemble à ça :

Quelques exemples de Mind Maps ici (https://www.mindmap.fr/mindmapping/exemples/etudes/)





Le principe est assez simple, vous partez généralement du centre (thème, nom du chapitre,du cours, etc) et créez des ramifications formant la structure de votre cours.Elle est semblable à un arbre, chaque branche possède des branchettes et chaque branchette possède plusieurs feuilles. Ces feuillent peuvent aussi bien être des détails, ou des « raccourcis » vers d’autres informations.

Il y a un point sur lequel j’aimerai insister lorsque vous les créez, faites un dessin au milieu. Ça n’est normalement pas obligatoire, mais c’est important si vous souhaitez utiliser les Mind Maps avec la seconde technique.

Le Palais Mental

C’est mon petit chouchou des stratégies de mémorisation, car il constitue la base de tous les gros paquets de connaissances que je veux retenir (cours, livres,conférences, …).

Il y a beaucoup à dire sur cette technique. Étant donné que ça n’est pas le sujet central de l’article, je n’évoquerai ici que les grandes lignes.

Un palais mental consiste en l’utilisation d’un lieu réel ou imaginaire afin de stocker des connaissances. Il repose essentiellement sur la mémoire des lieux(la fameuse quatrième mémoire). Le principe est de déterminer un itinéraire et des points d’ancrage afin d’y associer mentalement des informations.

Vous avez un lieu (votre maison), vous décidez d’un itinéraire, puis d’un point d’ancrage (le paillasson) et associez mentalement une information à ce paillasson. Pour ce faire, vous devez trouver une image symbolique de cette information et imaginer une scène mentale faisant interagir l’objet « réel » et l’objet symbolique.

Il existe plusieurs articles à ce sujet, libre à vous d’en lire un pour approfondir le sujet.

Pour vos cours, une fois que vous avez réalisé une Mind Map pour chacun d’entre eux,vous allez stockez cette Mind Map dans votre Palais Mental. C’est pour cela que l’image central est importante, elle est votre image symbolique du cours.

De ce fait, vous ne stockez pas des informations brutes dans votre palais, mais des raccourcis vers vos Mind Maps. Faites confiance à votre mémoire, elle se souviendra parfaitement de la fonction et la destination de chaque association mentale.

Votre Palais Mental ressemblera donc à un bureau Windows sur lequel se trouve pleins de dossiers auxquels vous pouvez accéder en un clic. Tout comme il suffit de localiser le dossier pour voir ce qu’il contient, il suffit de localiser votre cours (Mind Map) pour vous souvenir de son contenu.

Mais pour que cela fonctionne correctement, il vous faut réaliser une dernière étape obligatoire (la « vraie dernière » est facultative mais diablement efficace).

  • Vous n’y échapperez pas

Vous allez devoir réviser. Désolé, impossible de faire sans. C’est la phase 3 : consolidation. Mais vous n’allez pas réviser comme vous l’avez toujours fait,en relisant encore et encore votre cours, en vous fracassant le crâne à coup de par cœur.

Non,maintenant vous allez fermer les yeux, et voyager à travers votre Palais Mental puis parcourir vos Mind Maps. Pour réactiver vos connaissances, c’est très efficace, car cela vous force à maintenir un haut niveau de concentration (comparé à la relecture d’un texte devant la télé), vous allez travailler vos liens, vous remémorer le contexte, etc.

Vous réviserez activement et mentalement votre cours. Au début cela peut prendre un certain temps, mais vous serez de plus en plus rapide au fur et à mesure des révisions. Au bout d’un moment, vous réviserez sans même avoir besoin de verbaliser vos cours. Simplement, vous les passerez en revue, saurez que vous les connaissez et avancerez jusqu’au suivant.

Cependant,relisez quand même vos prises de notes/cours écrit/… Mais une fois de temps en temps seulement, pas systématiquement. Il ne faut pas que la tâche devienne barbante (d’ailleurs aucune action dans le processus d’apprentissage ne devrait l’être : ça c’est pour les cours magistraux).

Si vous sentez qu’il vous manque quelques informations sur tel ou tel sujet, relisez le cours (ou simplement la partie en question). Vous serez alors en recherche active d’informations et non en relecture passive et frustrante.

  • Transmettre

Normalement,vous avez bien intégré votre cours et l’avez solidement attaché au reste de vos connaissances. Mais il y a encore une chose que vous pouvez faire pour parfaire votre mémorisation : enseigner ce cours à autrui.

Enseigner est le meilleur (le meilleur des meilleurs) moyen de retenir durablement des informations.

C’est une production personnelle, vous reformulez votre cours avec vos mots (et le cerveau se souvient bien mieux de ce qu’il fait que de ce que les autres font). Ça solidifie les liens que vous avez réalisé (facilitant l’entrée dans la mémoire sémantique, ça deviendra du par cœur) et ça crée un épisode particulièrement mémorable. Vous aurez le « souvenir d’avoir transmis » en tête, un contexte particulièrement mémorable car comportant de nombreuses caractéristiques : spatio-temporel, émotionnel, etc. Je ne m’attarderai pas sur les détails.

Donc si vous en avez la possibilité, enseignez à autrui ce que l’on vous enseigne, c’est un beau geste que de partager (puis ce partage ne vous fait rien perdre, au contraire, vous y gagnez).

J’en profite pour expliquer une petite distinction concernant le « par cœur » : je suis contre l’apprentissage « par cœur », le matraquage de crâne « jusqu’à ce que ça rentre », mais je suis pour le savoir « par cœur », c’est même l’objectif, pouvoir se souvenir sans effort. Ça me semblait important de le préciser.

A présent, vous devriez connaître vos cours sur le bout des doigts, vous savez comment mémoriser dans les grandes lignes un cours et le réviser efficacement. Mais il est possible d’aller plus loin, beaucoup plus loin.

Et après ?

L’objectif de cette méthode était de vous apprendre les bases, avec quelques exemples concernant les stratégies de mémorisation. Mais il en existe beaucoup d’autres.En fonction de ce qui doit être mémorisé, une stratégie est plus adéquate qu’une autre. Il est important d’apprendre à en maîtriser plusieurs, car cela ne fera qu’augmenter votre efficacité lorsqu’il s’agir d’apprendre et mémoriser un cours.

Avec plusieurs techniques et de l’entraînement, il devient même possible de tout mémoriser en temps réel (soit de réaliser les phases 1 et 2 simultanément) en plus de réduire considérablement le temps nécessaire pour la consolidation.C’est à dire qu’au lieu de réviser 1 heure (temps cumulé), vous pourriez n’avoir besoin que de 5 minutes. C’est 12x moins, je pense que ça vaut le coût.

Alors comment faire ?

Vous devez approfondir vos connaissances sur les stratégies de mémorisation, et croyez moi, c’est un excellent investissement. Voilà ce que je vous propose : si vous avez trouvé cet article intéressant, qu’il vous a appris des choses sur votre mémoire et l’apprentissage de vos cours ou si il vous a simplement plu,venez faire un tour sur Marginal Sup’, j’y ai préparé un guide complet sur la mémorisation efficace et durable de ses cours. Il reprend les bases évoquées ici et les approfondit.

Deuxième petite chose : je prône ici l’idée de partager la connaissance, la répandre pour en faire profiter autrui, car c’est dans l’intérêt de chacun.Alors, si vous avez trouvé cet article utile, envoyez-le à un ami à qui il sera tout aussi utile.

Dans tous les cas, vous avez dorénavant les clés pour mémoriser plus efficacement vos cours, alors je compte sur vous pour les utiliser. Et partagez vos retours d’expérience en commentaire, il est motivant de voir les autres y arriver, cela aidera la plupart à passer à l’action. Merci beaucoup de m’avoir lu, c’était un plaisir de partager avec les lecteurs de Réussir mes études.

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Faut-il réviser pendant les vacances d’été ?

https://www.youtube.com/watch?v=bOa5DrVP4zE

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Faire son planning de révisions avant un concours

J’ai récemment découvert la chaîne YouTube de Pierre, qui prépare aux concours d’attaché territorial. Ses conseils sont excellents et s’adaptent à tous les moyens de  et je les partage donc avec vous aujourd’hui.

N’hésitez pas à compléter l’excellente vidéo avec mon article sur comment faire un planning de révisions pour les partiels 🙂

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Faire un carnet de révisions : mode d’emploi

Que ce soit le brevet, le bac ou toute autre examen de fin d’année, ils approchent à grand pas. Évidemment, le mieux serait de s’y mettre au plus tôt. Mais vous savez ce qui est encore mieux : c’est d’avoir l’envie, la motivation. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle on fait des fiches de révisions toutes colorées, et on souligne et on surligne… J’espère alors apporter un peu de nouveauté avec le carnet de révisions. Je trouve ça beaucoup plus pratique. De cette manière, vous pourrez transporter tout un chapitre n’importe où, sans avoir pleins de feuilles et de fiches de partout jusqu’à s’y perdre. L’idée serait d’en faire un si vous avez un contrôle sur un chapitre assez lourd ou pour comme dit précédemment des examens de fin d’année. Le but étant de pouvoir réviser dès que vous avez un peu de temps libre. Dans cet exemple, je l’ai utilisé pour un chapitre de physique-chimie. D’ailleurs, je pense que les carnets de révisions pourraient être très utiles pour les matières scientifiques mais bien sûr, vous pouvez l’utiliser pour d’autres matières.

1. Tout d’abord, vous allez avoir besoin de fiches Bristol blanches, de ciseaux, de washi tape (ou du scotch, c’est au choix) et bien sûr de stylos.

2. Commencez par prendre une première fiche et mettez votre washi tape sur un des deux bords longs.

3. Ajoutez ensuite une deuxième fiche, que  vous allez coller sur le même washi tape que vous avez mis juste avant.

  1. Le washi tape (ou scotch) correspond à la partie intérieure du carnet.

  1. Vous pouvez déjà commencer à écrire le titre/nom du chapitre…

  1. … et écrire votre cours. Ici, j’ai recopié mon cours parce qu’il était déjà assez bien résumé mais vous pouvez écrire sous forme de notes. Ça reste des fiches de révisions, le mieux est donc de synthétiser au maximum.

7. N’oubliez pas de laisser un peu de place sur le côté pour mettre du washi tape, qui va vous servir à ajouter des fiches. Vous pouvez en rajouter autant que vous voulez en répétant les mêmes étapes.

8. Il faudra juste ajouter du washi tape sur le bord de votre carnet et c’est terminé. Ça prend peu de temps et en plus de ça, c’est très pratique ! Le résultat est en vidéo au début de l’article.

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Comment se préparer pour le baccalauréat ?

Hey there! So today, we’re talking about your first important exam : baccalauréat! Come on guys don’t be scared ! Haha, trève de plaisanterie! Alors aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet IMPORTANT et très présent dans l’actualité en ce moment : le baccalauréat.

Alors déjà, j’aimerais chasser quelques idées reçues :

  1. “Le bac, même sans réviser on peut l’avoir, ils le donnent à tout le monde de toute façon, on peut y aller au talent.” FAUX. Bon, ça marche pas tout à fait comme ça non, certes la notation est très souple et les jurys font tout pour donner le bac à un élève qui aurait par exemple obtenu 9.75 de moyenne (par rapport à son dossier scolaire bien sûr !), MAIS il ne faut pas y aller sans avoir travaillé. Comment décrocher le bac en se présentant en histoire sans connaître de dates, d’évènement majeurs, de personnages clés ? En philosophie, sans connaître le contexte ? En anglais en ne sachant pas répondre à de simples questions? En mathématiques sans connaître les principales règles et formules? Et ainsi de suite. Donc le bac sans travail en amont, c’est NON.
  2. “On peut entrer à l’université sans le bac.” FAUX. Bon d’accord pas totalement mais les cas sont extrêmement rares, généralement si vous ratez votre bac, vous refaites votre année et c’est tout. Surtout avec le nouveau système de APB/Parcoursup, le bac est véritablement un PASSEPORT pour l’Université (ainsi que tous types de formation post-bac d’ailleurs).

Bon voilà, si vous avez d’autre idées reçues et que vous avez besoin d’être éclairé dessus n’hésitez pas à le dire en commentaire 🙂 !

Alors, je ne cesserai jamais de le répéter l’OR-GA-NI-SA-TION, c’est la clé : pour le bac, le travail, les études post-bac, bref c’est la vie!

Je peux vous donner quelques conseils, bon que je n’ai pas toujours appliqués moi même, mais je sais qu’ils porteront leurs fruits.

First of all…

  • Avoir des cours correctement pris en note! Ca peut paraître anodin mais non, des fois on a vraiment la flemme d’écrire en cours du coup soit on écrit n’importe comment dans tout les sens, sans aucune organisation ni cohérence dans la prise de note, soit on n’écris plus du tout. Mauvaise idée. En cours, n’écrivez que l’essentiel, essayer de faire ressortir le plan du cours et surtout concentrez vous! Je sais que les profs nous le répètent à longueurs de journée mais être attentif en cours, ça évite de devoir tout réapprendre après, vous n’aurez plus qu’à réactivez vos connaissance.
  • Faites des groupes! C’est important, même un binôme, c’est parfait. C’est très utile pour les partages de cours, de fiches et pour réviser à l’approche des examens. Ca permet de ne pas se sentir seul déjà, de savoir qu’on est dans la même galère que d’autres  – MDR – et du coup l’apprentissage est moins chiant :).
  • Utilisez internet à bon escient! Bon, vous le savez tous on ne peut pas faire confiance à Internet pour tout et n’importe quoi mais je vous assure que des fois il propose des pépites! Pour ma part, à l’approche du bac (histoire plus précisement), je me servais du site Afterclasse.fr pour me faire réviser et c’était super utile surtout pour les dates! Pour ce qui est du vocabulaire, des définition etc, créer un Quizlet pour la classe (Ca existe en site internet et en appli) ça permet d’apprendre avec des flashcards!
  • Revoyez vos cours tous les soirs! Je sais que le soir en rentrant chez soi c’est super difficile de se concentrer mais vraiment faites le c’est méga important! Quand vous rentrer, reposer vous 30 minutes, 1 heure et après AU TRAVAIL. Mettez votre téléphone en mode avion & eloignez vous de toutes distractions. Revoyez tous les cours de la journée un par un et vous verrez une grande progression!
  • Faites un planning et tenez vous-y ! Ca peut être efficace pour certains, pour d’autres moins, je sais que pour moi c’était totalement inutile par exemple. A essayer.

 

 

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Procrastiner intelligemment

Adepte de la procrastination, je voulais parler aujourd’hui de mon organisation pour être efficace. La procrastination n’est en effet pas qu’un vilain défaut lorsqu’on l’exploite correctement !

Pourquoi procrastiner ?

Procrastiner, c’est remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. C’est repousser jusqu’à l’échéance, quand on n’a plus d’autres choix que de s’y atteler là maintenant, sous peine de bâcler le travail ou de ne pas assimiler la matière d’un examen par exemple.

J’ai longtemps eu des facilités qui me permettaient de procrastiner ; en études supérieures j’adaptais surtout cette pratique selon ma formation (prépa, école, fac) qui me permettait de concentrer toute mon énergie à un moment donné, et finalement à optimiser mon temps.

Prudence d’abord, car tout n’est pas forcément reprogrammable à l’envi. Certains dossiers, matières ou formations demandent une pratique régulière ou d’être travaillés à 100% sur la longueur. De même, procrastiner ne veut pas non plus dire « se la couler douce jusqu’au jour J ». C’est justement une procrastination active que je veux m’efforcer de vous présenter ici, ou encore « travailler moins, mais mieux ».

Mon organisation présentée ici s’intègre principalement dans le cadre d’une première année de licence en sociologie à la fac.

Anticiper

Tout se joue ici ! La présence en cours, si elle est active, fait déjà une grande partie du travail. J’adopte plusieurs stratégies. D’abord la concentration ne doit pas être dilettante. On peut se relâcher quand le/la professeur.e donne un exemple, raconte sa vie, mais il s’agit de rester extrêmement concentrée tout le long du cours.

Le but est de commencer à assimiler le cours ; personnellement je prends mes cours en notes à la main, et j’essaie déjà de les organiser comme on le ferait d’une fiche, c’est-à-dire en l’aérant, avec des couleurs, en mettant en valeurs des notions que le/la professeur.e juge importantes…

Voici des exemples de cours pris directement en présentiel.

Ce qui marche particulièrement je trouve, c’est de ne pas hésiter à aller à la ligne lors d’un changement d’idées et à faire des listes avec tirets. C’est beaucoup plus efficace lors de la phase de mémorisation. Je n’hésite pas aussi à signaler sur mon cours un terme que je n’ai pas compris ou qui a été vite expliqué.

Le but est ainsi de s’épargner la production de fiches, qui à mon sens prend plus de temps de « faire » que d’ « apprendre ». Pour mon cas je n’ai pas forcément besoin d’écrire pour apprendre, j’ai surtout une mémoire visuelle. Prendre mes cours de manière très structurée et claire sur le vif m’est donc très utile. Evidemment certains cours nécessitent parfois un gros « déblayage » ; dans ce cas je fais alors quelques fiches pour le résumer, mais cela reste exceptionnel.

Si on tient à résumer schématiquement son cours, je trouve que l’utilisation de cartes mentales peut être très utile.

A la fac, on doit rendre certains TDs qui seront notés mais tous ne sont pas obligatoirement ramassés. Personnellement je ne rends pas tous mes TDs, mais je les lis tous en amont pour que la correction soit utile, car je sais déjà quelles parties m’ont posé problème. Je rédige ensuite entièrement les TDs pour lesquels le sujet me semble moins évident, pour me permettre de bien voir ce qui coince.

Rester « focus »

Normalement, avec toute cette phase de préparation, on ne part pas de 0 pour les révisions, ce qui permet alors de travailler le jour pour le lendemain de manière plus sereine. Il est vital d’utiliser cette procrastination à bon escient : non pas pour stresser, mais pour être gonflé.e à bloc. Généralement cela aide à rester totalement concentré.e, à synthétiser mentalement le cours, et à assimiler durablement. L’urgence aide à se confronter à l’apprentissage et à la mémorisation. Quand je parle d’urgence, ce n’est évidemment pas 2 minutes avant l’échéance ou l’examen, c’est au minimum la veille pour profiter de la nuit qui fixe les connaissances…

En termes d’apprentissage, il est évident qu’il ne suffit pas de lire le cours. La (re)lecture préalable doit être active, se concentrer sur l’essentiel et le plus important. Il est aussi primordial de tout avoir bien compris car il est difficile de retenir un concept obscur… encore une chose que l’anticipation a normalement prévue, lors de la prise de notes. Apprendre le plan du cours par cœur peut être utile afin que tout soit structuré dans sa tête. Personnellement je fais comme une sorte de topo à voix haute de ce que j’ai appris, car cela me permet de voir où je pêche. C’est la bonne vieille technique de « si tu peux l’expliquer, c’est que tu l’as compris »… ! La reformulation aide à ce sens énormément aussi.

Il faut bien se connaître pour pouvoir appliquer cette méthode, et l’expérience améliora votre organisation. Encore une fois, cela ne fonctionne pas pour tout le monde et toutes les formations, mais j’espère que ces astuces auront pu être utiles !

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Live du 29 août 2017 – Réussir Mon Année

Voici le replay du live du 29 août, une grande première pour Réussir Mes Études ! On se retrouvera pour un nouveau live, pas forcément sur YouTube, le dernier mardi de septembre. Envie de parler d’un sujet en particulier ? Proposez-le, je prends ma décision la semaine prochaine !

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Comment faire des fiches de révision ?

Si vous aviez droit à une demi-feuille, qui inclut le contenu de votre choix, à côté de vous pendant votre prochain examen, que trouverait-on dessus ?

C’est la question que vous devriez vous poser en premier quand vous faites vos fiches de révision.

Voici quelques conseils absolument nécessaires pour faire des excellentes fiches de révision. Prenez donc vos feuilles Bristol, votre stylo 4 couleurs et votre classeur A5, et c’est parti pour une séance de révisions hyper-efficace.

Comme je le disais plus tôt, l’essentiel avec une fiche de révisions, c’est de réussir à placer sur un petit format, et sans tricher en écrivant tout petit, les quelques notions qui vous permettront de réussir votre prochain contrôle de connaissances. La première chose à faire est donc de bien choisir le support. Feuilles Bristol, disais-je plus haut : je persiste et signe, c’est ce qu’il vous faut. Une demi-feuille de papier ne s’emmène pas partout, elle s’abîme rapidement, on peut la perdre au milieu du reste. Un support électronique, c’est la porte ouverte à toutes les distractions, donc on évite aussi. Reste cette fiche cartonnée, au format A5 pour se glisser facilement un peu partout et pour limiter tout naturellement la quantité de contenu que vous devez apprendre. Il s’agit vraiment de ne conserver que les essentiels ! Pour bien vous y retrouver ensuite, je vous recommande d’utiliser des couleurs différentes. Au collège et au lycée, j’avais un classement tout simple, vert pour la SVT, jaune pour la physique, bleu pour le français.

En haut de chaque fiche, notez ensuite le titre du chapitre qu’elle résume. Si vous avez vraiment, vraiment besoin de plusieurs fiches pour un chapitre (d’autant plus qu’il ne faut écrire que sur le recto des fiches pour pouvoir englober tout le cours en un coup d’oeil), n’oubliez surtout pas de les numéroter. Essayez quand même d’être le plus synthétique possible.

À la fin de chaque jour, à la rigueur de chaque semaine, reprenez votre cours tout entier. Complétez-le là où c’est nécessaire, et comprenez ce qui est le plus important. Reformulez, dans vos propres mots, ces essentiels. Assurez-vous, en même temps que vous les copiez, que vous les comprenez parfaitement. Les exercices, exemples, démonstrations, n’ont pas leur place sur cette fiche, mais vous ne devez bien sûr pas les négliger. Recopier quelque chose sans l’avoir bien compris, c’est perdre votre temps.

Dans vos fiches de révisions, le plus important à inclure, ce sont :

  • Les mots-clés et noms
  • Les définitions du vocabulaire exact à utiliser
  • Les formules
  • Les dates

N’oubliez rien de tout ça : rappelez-vous toujours que l’objectif d’une fiche est de pouvoir atteindre une bonne note en examen sans avoir utilisé d’autre support. C’est valable pour les questions de cours, mais travaillez aussi en appliquant vos connaissances dans des exercices pratiques, évidemment. Essayez de ne pas rédiger des paragraphes entiers et d’éviter des syntaxes de phrases complètes. Pour une fois, les transitions, la rédaction, on évite : seules les informations essentielles doivent figurer sur votre fiche pour le meilleur effet possible. Je ne le répéterai jamais assez.

Si vous avez du temps en rab, n’hésitez pas à faire des fiches thématiques. Elles consistent à faire des fiches avec un plan détaillé tout prêt, comme si vous deviez le ressortir en examen demain, sur des sujets qui risquent de tomber. Très utile en particulier pour préparer le bac, quand on sait qu’on aura une dissertation sur un thème donné : tout est prêt et retenu, et dans le bon ordre en plus de ça ! Ces fiches vous demanderont beaucoup plus de travail, puisqu’il faut réorganiser le cours et l’appliquer à un domaine précis, mais elles permettent d’apprendre plus efficacement, ainsi que de gagner du temps pendant l’examen, et de moins stresser parce que vous serez prêt à gérer votre examen. J’avais fait ça pour mon oral du bac de français, avec une fiche par texte sur lequel je pouvais tomber, et ça a été une réussite.

Quelles sont vos astuces pour créer une super fiche de révision ?