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Vu Ailleurs : 24 mai 2017

Enfin, j’ai une assez grande annonce à faire : pour tous ceux qui veulent lancer leur blog, et je ne peux que recommander aux étudiants de le faire (un peu d’argent en plus, une belle vitrine pour trouver un emploi, la base du personal branding, vous avez tout à y gagner), j’ai lancé mon blog personnel de conseils. Rendez-vous sur http://blog.lexanesirac.com pour ne pas réussir que vos études, mais aussi votre site et votre activité de petit entrepreneur !

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Chronique littéraire : De bons présages (Pratchett & Gaiman)

On continue nos partenariats avec des blogueuses littéraires, et aujourd’hui, c’est Adlyn que je voudrais mettre en avant. Lisez l’original de sa chronique ici.

S’il y a bien un livre que je voulais découvrir depuis longtemps, c’était certainement De Bons Présages qui réunit deux auteurs que j’admire beaucoup : Terry Pratchett et Neil Gaiman. Je vous laisse donc imaginer quel fut mon couinement de joie – c’est là qu’on est heureux de vivre seul, ça évite pas mal de ridicule ! – lorsque je l’ai découvert dans le colis de Noël que m’avait envoyé la super copinaute Gaëlle de Pause Earl Grey. La tentation fut forte de le dévorer aussitôt mais l’envie de préserver cette lecture pour un moment où j’aurai vraiment le temps de la savourer le fut plus encore, ce n’est donc que 4 longs mois plus tard que j’ai enfin découvert ce roman.

L’Apocalypse arrive : l’Antéchrist est sur Terre, annonçant l’approche de la fin du monde. Deux êtres diamétralement opposés, l’ange Aziraphale et le démon Rampa, sont chargés de veiller sur lui afin qu’il bénéficie d’une équité totale entre Bien et Mal pour grandir. Mais les deux gardiens égarent malencontreusement l’enfant qui grandit finalement de lui-même, laissant planer l’incertitude sur les effets de cette éducation sans guides moraux.

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Dichotomie & humanité.

Le roman se base entièrement sur la dichotomie biblique entre le Bien et le Mal : les deux forces en présence sont diamétralement opposées et ont pour seul point commun de n’exister que pour s’affronter. Cependant, cela, c’est la théorie. Car, lorsqu’il s’agit de personnifier ces deux entités, Pratchett et Gaiman choisissent, au contraire, de créer des personnages qui, malgré tout ce qui les oppose, présentent aussi nombre de points communs. Même si Aziraphale est au service du Bien absolu, il n’est pas exempt de défauts pour autant et admet qu’il est parfois nécessaire de transgresser certaines règles. De même, Rampa est au service du Mal absolu mais n’est pas prêt à détruire pour le simple plaisir et admet que certaines choses valent la peine d’être sauvées. Les deux auteurs démontrent ainsi que rien n’existe sans l’autre : Bien et Mal sont interdépendants, s’affectent l’un l’autre et doivent se teinter de nuance pour atteindre leurs buts respectifs.

La dichotomie est ainsi rompue et les auteurs imposent un lien entre eux : l’humanité. L’histoire repose sur le principe du libre-arbitre laissé aux hommes, les entités bénéfiques ou maléfiques pouvant influencer leurs choix mais non décider à leur place. Involontairement, l’Homme est donc le terrain de conquête des deux puissances en présence et est celui qui a le plus à perdre mais qui est aussi le seul à pouvoir tout arranger. L’Antéchrist, ici nommé Adam, est la représentation même de l’humanité dans De Bons Présages, prédestiné qu’il est à conduire le monde à sa propre perte alors même qu’il ne le veut pas. S’il laisse sa nature agir d’elle-même, l’Apocalypse arrivera d’elle-même – via ses Quatre Cavaliers : Guerre, Famine, Pollution (Pestilence ayant pris sa retraite après la découverte de la pénicilline) et Mort – mais il a aussi la possibilité de prendre conscience des ravages qu’il produit autour de lui et, peut-être, d’agir pour sauver cette humanité qu’il est en train de détruire. Le message, au-delà du personnage d’Adam, va donc au lecteur encouragé à agir pour la société qui l’entoure et se détériore.

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Fin & commencement.

Au premier abord, le bilan posé par le récit de Gaiman et Pratchett semble franchement négatif : les personnages évoluent dans notre société moderne où les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse – les trois premiers, surtout, la Mort étant bien définie comme ayant un statut à part – semblent dotés de tous les pouvoirs tant leur expansion s’est faite grande par le biais de l’humanité. Par ce scénario catastrophe, les auteurs nous exposent en fait indirectement que la fin est déjà en marche : les trois personnages allégoriques ne sont mis en scène que pour expliciter le fait que la guerre, la famine et la pollution règnent déjà sur le monde. On pourrait juger que les deux auteurs peignent un tableau vraiment pessimiste de la société humaine et pourtant, force est de constater qu’ils en peignent surtout un tableau fort réaliste, tel qu’on peut le voir évoluer de nos jours.

Pourtant, ce bilan est finalement teinté d’une nuance d’espoir puisque ces fléaux ne sont pas inéluctables. En effet, durant le récit, les trois premiers Cavaliers de l’Apocalypse pointent eux-même du doigt leur différence d’avec le quatrième, la Mort : eux peuvent disparaître, comme l’a fait Pestilence avant eux, tandis que cette dernière est inéluctable. À travers le personnages d’Adam, les auteurs cherchent bien à mettre en évidence le fait que nous ayons le choix. Ils ne prônent certes en rien que l’avenir de l’humanité va s’améliorer dans les années à venir mais ils lui laissent au moins le bénéfice du doute, l’occasion de le faire pour peu que les consciences se réveillent. L’astuce de la chose résidant bien évidement dans le fait que De Bons Présages a, bien sûr, pour but de réveiller ces fameuses consciences indirectement.

Roman engagé sous couvert d’humour, petite leçon de vie au milieu d’une fiction rocambolesque, ébauche de philosophie sur fond d’absurde, De Bons Présages est bien des choses à la fois et, bien sûr, c’est un livre que je vous recommande absolument.

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Interview : Miryam Kebe, de Busy-Women.fr

J’ai choisi d’interviewer de Miryam Kebe, une entrepreneure et blogueuse dont j’admire beaucoup le parcours. Lisez ses conseils, imprégnez-vous-en, et prenez-en de la graine ! Retrouvez Miryam sur son site, Busy-Women.fr. Un de ses articles récents que j’ai beaucoup aimés : Le networking, pourquoi et comment ? 

Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, voudrais-tu raconter un peu ton parcours ?

Passionnée d’entrepreneuriat depuis toujours, j’ai exploré de nombreuses pistes avant de trouver ma voie.

J’ai créé un premier commerce de vente en direct de matériel high-tech. J’ai accumulé pas mal d’erreurs dès le départ. J’ai mal choisi mes fournisseurs et me suis retrouvée à dépenser énormément pour du matériel qui s’est avéré être de très mauvaise qualité. Le gros du budget ayant été dépensé dans le stock, mon projet est vite tombé à l’eau. Il faut absolument pouvoir tester les produits avant de commander en quantité, peu importe le genre de produits dont il s’agit.

Par la suite, j’ai relancé l’expérience, cette fois-ci en e-commerce. J’avais trouvé un fournisseur de bijoux plaqués or, que j’aimais beaucoup. Ma mère et moi avons été mes premières clientes, on avait envie de tout acheter ! Ce qui est bon signe, un bon vendeur vend tout et n’importe quoi, un excellent vendeur vend un produit en lequel il croit.

De cette expérience en e-commerce, j’ai rencontré énormément d’autres commerçantes sur le web et j’ai eu envie de m’axer sur le fait de les aider à améliorer leur image, leur site, etc. J’ai donc créé une page puis un blog rempli de conseils pour les femmes entrepreneures, c’est comme ça que mon entreprise actuelle Busy-women.fr un réseau d’expertes pour les femmes entrepreneures.

J’ai gagné énormément en temps et en efficacité en prenant les services d’experts, que ce soit pour mon e-commerce ou mon site web actuel. Chaque rencontre et collaboration ont été des bonds en avant considérables. Même si, je suis aussi tombée sur des déceptions, des professionnels peu scrupuleux et/ou compétents qui m’ont, eux, fait perdre du temps et de l’argent. C’est d’ailleurs ce qui me permet aujourd’hui de bien sélectionner les expertes de mon réseau et de m’engager avec des personnes en lesquelles je crois.

Dans ta présentation et sur ton blog, tu parles beaucoup de l’importance de s’entourer des bonnes personnes. Quels conseils voudrais-tu partager sur ce sujet ?

C’est inquantifiable ce que vous gagnerez à être entouré. Que ce soit d’experts, de personne qui partagent vos passions, vos aspirations, votre mode de vie…

Selon vos objectifs, vos projets, évaluez les compétences qui vous manquent, les compétences que vous pourriez améliorer et les compétences que vous devez garder à jour. Ensuite, voyez comment vous pouvez compléter tout cela : faire appel à un professionnel, faire un échange de service, créer un groupe de discussion sur Facebook, demander une interview à une personne en particulier, contacter une association… Les moyens sont aussi nombreux que votre imagination !

Un livre qui parle très bien de la façon de se créer un réseau pour qu’il serve nos aspirations est « Moi 2,0 » de Fadhila Brahimi. Je vous conseille vivement de le lire en tant qu’étudiant, il vous donnera beaucoup de clés supplémentaires.

Est-ce que tu voudrais nous raconter l’histoire d’une personne qui t’a beaucoup influencée et aidée à te réaliser ?

Il n’y a pas UNE personne en particulier qui m’ait influencée, je me nourris de toutes les rencontres. Que ce soit les personnes qui m’ont accompagnée, les personnes que je rencontre, les auteurs des livres que je lis.

J’ai l’impression de passer d’une personne à une autre et de m’enrichir à chaque fois, c’est comme si je vivais une partie de leur expérience en apprenant d’eux.

Dernièrement, j’ai beaucoup avancé avec Lyvia Cairo et Lucille Houssin qui m’ont toutes les deux appris, tour à tour, le lâcher-prise et l’écoute de soi. Je pense être en bon chemin pour me réaliser justement.

Pour vous raconter l’histoire de Lyvia Cairo par exemple, elle était une étudiante studieuse et a poursuivi son parcours dans les finances à Londres. Elle avait un bon job, un bon salaire, mais il y avait comme un hic. Elle a réalisé que ce n’était pas ça, la vie dont elle rêvait. Alors elle a tout quitté, son travail, Londres… et elle a commencé un blog qui s’appelait à l’époque « Je me casse ». De fil en aiguille, elle a aidé les gens à trouver leur voie, à quitter leur job actuel, puis maintenant elle parle davantage aux entrepreneurs. Elle est vraiment inspirante, vous pouvez la trouver sur Facebook sous Lyvia Débloque.

Tu gères beaucoup de projets à la fois. Je suppose donc que tu as d’excellentes méthodes pour rester productive : lesquelles peux-tu partager avec nous ?

À vrai dire, en ce moment j’ai décidé de rester focus sur un seul projet professionnel à la fois. Et cela, parce que j’attends un beau projet pour septembre, mon troisième enfant.

J’ai bien sûr en tant que Mampreneure quelques conseils de productivité à vous donner :

Définir des objectifs mensuels et annuels : ce qui est écrit est plus facilement atteignable que ce qui ne l’est pas, c’est une de mes coachs qui m’a appris ça. En définissant des objectifs et en les relisant, si possible tous les jours ou toutes les semaines au moins, notre mental se focalise dessus. Ainsi tout ce qui peut aider l’atteinte de cet objectif nous sera plus facilement visible : un livre dans une librairie attire notre œil, une conférence, une personne qui a une compétence particulière…

Définir vos priorités de la journée : on a parfois tendance à faire plein de choses, à être très occupé, sans être satisfait à la fin de la journée. Définir un objectif global ou 3 tâches à faire en priorité, permette de concentrer votre temps et vos efforts sur l’essentiel. Ensuite selon le temps, vous pourrez toujours faire ce qui l’est moins.

Célébrer !!! Aucune réussite n’est « petite » ou « insignifiante » et toute réussite mérite donc d’être célébrée. C’est une manière de plus pour se construire un bon mental. Vos réussites vont ainsi devenir de plus en plus fréquentes 😉 !

Si tu devais recommencer ton parcours, que ferais-tu différemment ?

Rien !

J’ai pour principe de ne pas vivre dans le regret. Je vois la vie entière comme un développement personnel, j’apprends chaque jour et je crois qu’on apprend encore plus des erreurs.

Se demander comment on aurait pu faire les choses différemment, c’est perdre l’instant présent et tout ce qu’on peut y construire et y vivre.

Si tu devais donner un seul conseil aux étudiants qui nous lisent, quel serait-il ?

S’écouter !

Vous avez envie de jouer d’un instrument de musique ? Lancez-vous. Une idée d’entreprise ? Lancez-vous ! Commencez tout ce qui vous fait envie, peu importe si le lendemain ça ne vous plaît plus. Commencez petit, avec ce que vous avez en termes de compétences et de moyens, en laissant libre cours à votre créativité.

S’écouter c’est écouter ses rêves, ses passions, ses idées, mais aussi ses besoins !
Vous serez beaucoup plus productif avec un bon sommeil, du repos, de la détente, une bonne alimentation… que l’inverse ! Ce n’est pas toujours évident, mais petit à petit en restant à l’écoute de soi, on améliore son train de vie et on est plus épanoui.

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à mes questions ! As-tu une conclusion à partager avec les lecteurs de Réussir Mes Études ?

Vivez vos rêves ! Donnez un sens à votre vie !

Ne vous obligez pas à vivre une vie qui ne vous plaît pas. On peut faire des sacrifices un temps. Par exemple, de longues études demandent une certaine persévérance, mais il faut que le but à atteindre par ce biais ait un sens pour vous !

Retrouvez les conseils de Miryam sur son site, Busy-Women.fr. Un de ses articles récents que j’ai beaucoup aimés : Le networking, pourquoi et comment ? 

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Gestion du stress

4 minutes pour vous sentir mieux

Quand j’ai commencé Réussir Mes Études, en 2012, la méditation pleine conscience était un mode un peu ridicule. La méditation tout court était un peu ridicule, en fait. Aujourd’hui, j’en entends parler en permanence, et force m’est de constater que c’est de plus en plus populaire. Même ma petite soeur a fait un tweet dessus la semaine dernière. J’en ai déduit que je pouvais me permettre d’en parler aujourd’hui sur Réussir Mes Études.

J’ai peu, très peu, d’expérience avec la méditation pleine conscience. Il faudrait vraiment que je m’y mette, mais je vous écris cet article après quelques jours de pratique à peine. C’est un article de la blogueuse anglophone Tess Brigham sur les 4 minutes pour être confiante et calme qui m’a décidée à tenter l’aventure, et je vous partage ça ici. N’hésitez pas à nous raconter vos retours sur cette expérience, on pourra faire ça ensemble !

Si je suis convaincue par cette première tentative, attendez-vous à trouver assez rapidement de nouveaux articles sur le sujet sur Réussir Mes Études. On va se retrouver pour plein de nouveaux conseils pour une vie d’étudiant plus épanouie !

Qu’est-ce que la méditation pleine conscience ?

J’en parle, j’en parle, et si vous êtes comme moi il y a quelques années, vous n’en avez jamais entendu parler. Ou alors, comme moi il y a quelques semaines, vous n’avez jamais cherché à comprendre vraiment le concept. Ne vous inquiétez pas, ça s’explique vite : la méditation pleine conscience, c’est de la méditation (ah bon), mais pas le genre de méditation à faire assis en position du lotus avec de l’encens qui brûle et Enya en fond musical.

L’avantage de la méditation pleine conscience, c’est que vous pouvez faire autre chose en même temps, et la pratiquer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. L’exercice qu’on retrouve le plus souvent pour commencer, c’est de se concentrer sur sa respiration. J’en parle d’ailleurs souvent dans les articles sur la gestion du stress ou des examens sur Réussir Mes Études. Finalement, à ma façon, je faisais de la méditation pleine conscience sans même le savoir !

Cette fois, on parle d’un exercice qui prend 4 minutes par jour, comme dit dans le titre de l’article. Oui, je sais rester cohérente. Parfois.

Comment ça fonctionne

  1. Commencez un week-end, comme ça vous pourrez prendre le temps de le faire correctement. Il vous faudra 4 heures d’affilée – ne vous inquiétez pas, il s’agit bien d’une minute par heure seulement !
  2. Prenez une alarme que vous garderez avec vous – probablement votre téléphone. J’utilise pour ma part le vibreur d’un bracelet connecté, plus agréable (et plus discret au travail, aussi).
  3. Commencez votre bloc de 4 heures en prenant une bonne minute pour pouvoir exprimer comment vous vous sentez. À quoi pensez-vous ? Quelles sont vos émotions dominantes ? Et enfin, quel est votre objectif de la journée ?
  4. Maintenant, mettez votre alarme pour dans une heure. (Évidemment, si vous êtes dans un endroit bruyant ou que vous devez vous concentrer, on n’est pas à la minute près. Du moment que vous le faites 4 fois pendant votre journée, tout va bien.)
  5. Quand l’alarme sonne, prenez une nouvelle fois une minute pour réfléchir. À quoi pensez-vous ? Qu’est-ce qui affecte votre façon de réfléchir ? Êtes-vous concentré ? Votre corps se porte-t-il bien ? Avez-vous un problème qui vous gâche la vie depuis tout à l’heure ? Pensez à ce qui se passe maintenant, ici. Ne vous inquiétez pas de l’avenir, ne repensez pas à des choses passées. Prenez une minute pour garder à l’esprit votre objectif de la journée, tout simplement. Mettez votre alarme pour la troisième session.
  6. La troisième session est identique, et la quatrième aussi. Vous devriez faire cet exercice 4 fois par jour, 3 fois par semaine minimum, pendant au moins 2 semaines. Dans l’idéal, faites-le chaque jour !

Évidemment, comme pour toute habitude, n’oubliez pas de prendre des notes et de suivre votre avancement !

Si vous vous y mettez, comme moi, n’oubliez pas de raconter vos conclusions dans les commentaires de cet article pour que tout le monde puisse profiter de votre expérience et essayer à son tour !

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Vu Ailleurs : 10 mai 2017

 

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Chronique Littéraire : La chambre de mamie – Dany Boutigny

Aujourd’hui, comme il y a deux semaines, on poste une chronique littéraire sur Réussir Mes Études. Celle-ci vous vient tout droit des Perles de Kerry : je vous encourage fortement à aller y faire un tour ! Lisez l’article original ici.

Ce récit vous embarque dans les souvenirs de la Nona.
Flora est une étudiante qui se retrouvera bientôt sans logement. Une seule solution s’offre à elle! Celle de cohabiter avec Alice, une nonagénaire complètement délurée. Cette mamie pas comme les autres va l’entraîner dans une spirale infernale, mais lui donner aussi une magnifique leçon de vie. Pour cela, elle va lui léguer un trésor inestimable: sa mémoire.
Un secret, un destin.Pourquoi Flora n’a jamais pu entrer dans cette pièce ? Pourquoi Alice y passe toutes ses soirées ? Pourquoi ferme t-elle toujours à clé lorsqu’elle en sort ? Pourquoi entend-elle des chuchotements provenant de cette pièce ? Tant de mystères que Flora tentera d’élucider.
« Ne jamais se fier aux apparences ».

Une rencontre étonnante entre deux âges

Aujourd’hui, je suis ravie de revenir vous parler d’un roman autoédité sur Bookelis. Il était d’ailleurs dans ma wishlist depuis que l’auteure m’en avait parlé, puis quelque temps après elle me l’a proposé en service-presse et j’ai donc sauté sur l’occasion de découvrir cette mystérieuse histoire
C’est un livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, il se lit vite, car il est assez court et l’histoire est assez légère (enfin surtout le début ensuite il devient plus émouvant). C’est d’ailleurs pour ça que ce roman m’a autant plu, il relie humour et amour, douceur et vigueur à l’image de la fameuse Mamie si abrupte en apparence, mais si tendre à l’intérieur, quand on prend le temps de creuser.
Nous faisons donc connaissance de Flora, qui n’a plus de chez elle, et pour ne pas se retrouver à la rue, elle accepte un job qui est d’aider et de cohabiter avec une nonagénaire. Mais cette vieille dame ne sera pas du tout ce à quoi s’attendait Flora, elle ira de surprises en surprises avec elle. Si au début, la colocation est assez houleuse, elle finit par s’adoucir et les deux femmes apprennent à se découvrir.
J’ai adoré l’intrigue en elle-même, elle est originale, feel-good, et donne le sourire (mais aussi les larmes)… Les personnages sont attachants au possible et leur caractère est bien défini, pas de clichés ici et ça fait du bien.

Humour et émotions au rendez-vous 

Le roman est scindé en deux parties, la première où on apprend à connaitre furtivement nos protagonistes, celle-ci est drôle et décalée, on est curieux de découvrir la suite. Puis nous sommes surpris, voire assommés par un twist en milieu de livre.
La deuxième partie se retrouve donc axée sur quelque chose de tout à fait différent de la première et se révèle alors beaucoup plus profonde, et plus émouvante même.
En ça j’ai trouvé ce roman très bien amené, même si j’aurais peut-être préféré une autre structure, où l’auteure aurait choisi de jouer sur une alternance des chapitres présent/passé mais j’imagine que cela aurait quelque peu modifié l’histoire.
Parmi les petits détails qui ont malgré tout leur importance, je n’ai pas eu à déplorer grand nombre de fautes ou de coquilles contrairement aux autres romans autoédités que j’ai pu lire dernièrement et c’est agréable je dois dire !
Le roman est aéré et donc facilite grandement la lecture, par contre l’absence de la notation des pages, et l’absence d’alinéa sont assez perturbantes, même si on finit par s’y faire.

En résumé

Un bon livre feel-good qui m’aura bien fait sourire et bien ému, je recommande.
http://www.monbestseller.com/manuscrit/5554-la-chambre-de-mamie
Un grand merci à l’auteure pour l’envoi de son livre ! 

 

Si cette chronique vous a plu, n’hésitez pas à aller sur le blog de Kerry pour en lire beaucoup plus !

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Formations généralistes

Les métiers du web et du numérique

Cet article est écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec l’école multimédia et exemple-de-cv.net.

Métiers du web et du numérique, c’est l’appellation la plus commune donnée à ce secteur d’activité, et ce n’est franchement pas très clair. Prenons donc le temps de voir un peu plus en détail ce que ce nom très générique signifie.

Je veux étudier dans le domaine du web

catégories des métiers du web et du numérique

Le site du gouvernement sur les métiers de l’internet regroupe sept grandes catégories d’emploi dans le numérique. On y trouve l’évidence, la programmation, et le côté communication et marketing, plus rarement rattaché au web dans les esprits et pourtant tout autant en ligne. Ensuite, vous pourrez constater une certaine diversité : la formation, la gestion de projet sont extrêmement généralistes, tout comme la production de contenu qui peut appartenir à chaque catégorie, et gagne donc son propre cadran.

Prenez le temps de vous promener sur ce site : vous y trouverez la description d’énormément de métiers possibles !

Métiers du web : la gestion de projet
Cliquez sur une catégorie et les postes s’afficheront. Cliquez sur un poste et vous aurez plein d’informations dessus !

L’industrie des métiers du web inclut par exemple les formations que propose l’école multimédia, une école pour devenir developpeur web (entre autres) :

  • web designer
  • développeur multimédia
  • webmaster
  • animateur 2D/3D

Pouvez-vous bien rattacher chacune des formations à son secteur dans le diagramme présenté plus haut ? Si oui, alors tant mieux : maintenant, ne dites plus jamais « je veux faire du web » ou « je veux travailler dans le numérique », et n’utilisez que la catégorie précise à laquelle votre emploi cible se rattache. Les formations n’ont rien à voir les unes avec les autres

Je veux mon premier emploi dans le domaine du web

Ça y est, tout s’est bien passé au niveau des études ? Vous avez obtenu un bac général (regardez ce que vous pouvez faire avec un bac ES, par exemple) ou technologique ? Très bien. Maintenant, il est temps de trouver un travail. Le bon côté des choses, c’est que dans le numérique, on s’appuie beaucoup moins sur le réseau que dans la plupart des autres domaines, et beaucoup plus sur la compétence pure.

Ne pensez pas la partie gagnée pour autant : il faudra quand même savoir convaincre un recruteur pas forcément technique, vous plier aux règles de la vie en entreprise, et bien choisir votre poste pour ne pas devenir un « pisseur de code » ! Préparez un portfolio pour vos réalisations, créez-vous un compte GitHub et soyez proactif, en apportant des vraies améliorations à des projets personnels ou open source, ou en participant à divers concours professionnels.

Sachez donc trouver l’offre qui vous correspond vraiment, puis assurez-vous de savoir rédiger un CV avant de vous lancer sérieusement dans la recherche d’emploi. Mieux vaut chercher longtemps, si vous en avez les moyens, que sauter sur la première offre venue et le regretter pendant tout votre contrat – et peut-être même toute votre vie, parce qu’une mauvaise première expérience peut vous empêcher de réussir pendant des années après ça !

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Formations commerce

Webinar GRATUIT le 16 mai : Réussir mes oraux en AST

Les résultats d’admissibilité vont bientôt tomber : préparez-vous d’ores et déjà à réussir les oraux avec le webinar entièrement gratuit, mais sur inscription, de Réussir Mes Études !

Inscrivez-vous au webinar GRATUIT Réussir mes oraux d'école de commerce en admissions parallèles

Le 16 mai à 19h, nous nous retrouverons pour un live. N’hésitez pas à poser vos questions avant et pendant l’événement, j’y répondrai ! Le webinar durera environ 30 minutes de questions et réponses : une session intense, et quelques surprises dedans au passage. Ne ratez surtout pas ça pour intégrer l’école de commerce qui vous fait envie !

Rendez-vous le 16 mai pour les inscrits, et n’hésitez pas à faire tourner l’invitation !

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Vu Ailleurs – 28 avril 2017

Les nouvelles de la semaine

Comment le sport agit sur notre bien-être

En pratiquant un exercice physique, les capacités mentales se retrouvent boostées. « Il existe trois liens : l’activité physique et l’humeur, l’activité physique et le taux global de satisfaction et l’activité physique et les capacités cognitives (mémoire) »

Nous, jeunes et étudiants, sommes les oubliés de cette présidentielle

Selon les sondages, la proportion d’étudiants inscrits sur les listes électorales qui ne pensent pas allervoter pour le premier tour de l’élection présidentielle dépasse de loin celle de 2012, à 45 % au lieu de 39 %, et l’abstention s’annonce plus forte encore si l’on considère l’ensemble des 18-24 ans. Ces chiffres n’étonnent pas : non pas que la jeunesse soit dépolitisée ou désintéressée par ce qui se déroule actuellement ; cela est plutôt dû au fait que cette compagne, avec ses affaires, ses polémiques stériles et son contexte socio-économique tendu, a laissé certains de côté, les jeunes étant un parfait exemple de ces oubliés.

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Révisions et examens

Comment établir un planning de révisions ?

Je me rends compte que j’ai finalement assez peu parlé de gestion du temps pendant les révisions et les partiels sur Réussir Mes Études, me concentrant plutôt sur les méthodes d’apprentissage. Ça ne vous a pas échappé non plus, puisqu’un lecteur de Réussir Mes Études m’a récemment envoyé un petit message pour me demander un article sur comment créer un planning de révisions pour les partiels. J’espère donc que ma méthode vous sera utile !

Trouver les priorités

La première chose que je fais en période de partiels, c’est de noter les examens que je vais avoir, quand je vais les avoir, et de noter leur difficulté. Dans le tableau ci-dessous, je me concentre uniquement sur l’examen final : les travaux à rendre et présentations sont déjà faits.

classer les cours par difficulté

Diviser chaque matière en unités de révisions

Certains professeurs divisent leurs thèmes par chapitres, d’autres par heures de cours. D’une façon ou d’une autre, vous finirez toujours par trouver des unités de taille relativement égale à l’intérieur d’une matière, quitte à devoir diviser le tout par éléments d’un certain nombre de pages ou d’exercices.

diviser les cours en unités

Associez les unités et les jours de révisions

Définir le nombre de jours avant l’examen (6 jours par semaine)

Rentrez le tout dans un calendrier

J’ai commencé par décider ce que je mettrais dans chaque jour. L’essentiel ici est de bien se souvenir de ne travailler que 6 jours par semaine : reposez-vous un jour par semaine, vaquez à vos occupations, voyez votre famille ou vos amis ! Ce serait bien dommage de vous retrouver trop fatigué pour faire fonctionner votre cerveau correctement.

J’ai pour ma part décidé de ne pas travailler le lundi – le dimanche, choix « évident » pour beaucoup, n’est pas optimal parce que je peux difficilement en profiter pour mes procédures administratives, un passage chez le médecin ou encore aller faire les courses.

Faites un planning par jour

Vous remarquerez 3 types de contenu dans ce tableau :

  • Le jour de l’examen dans une matière, je ne fais RIEN d’autre. Je ne me concentre que sur la matière concernée.
  • J’avance d’un chapitre ou d’une section par jour de révision. J’étale bien ça sur la durée.
  • J’ai placé quelques journées de « Révisions générales » sur une matière, parfois avec une section d’une autre matière. Les révisions générales, c’est consacrer l’essentiel de ma journée à tout ce que j’ai révisé jusqu’à maintenant.

Ce planning est juste un exemple, et un exemple sur le court terme au passage, avec seulement 4 examens peu espacés et pas de travail à rendre. À vous de voir combien de jours il vous faudra pour tout apprendre : 30 ne suffiront sûrement pas si vous avez plus de matières, ou plus de cours difficiles.

Faire un planning heure par heure ?

Je vois beaucoup de gens se bloquer des heures dans un calendrier de type Google Calendar. C’est possible, mais je ne le recommande pas. Je préfère travailler par objectifs.

Cependant, il y a bien un cas de figure dans lequel il est intéressant d’utiliser un calendrier détaillé pour chaque journée : si vous travaillez en suivant la méthode Pomodoro, vous savez exactement combien de temps prévoir et comment le gérer.