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Révisions et examens

12 conseils pour travailler efficacement

Cette semaine, Laura (As We Are), étudiante en médecine, nous a préparé une excellente vidéo retraçant ses 12 principaux conseils pour travailler efficacement. Aimez-vous ce format vidéo ? Quels sujets devrait-elle traiter ensuite ?

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Révisions et examens

Apprendre par cœur : une méthode pour s'en sortir

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Dans le dur monde de la scolarité, il y a certaines choses particulièrement pénibles, mais indispensables. Parmi celles-ci, on peut citer le sacro-saint apprentissage par cœur, chéri par moult professeurs de français mais honni par non moins d’élèves. Nécessaire de temps en temps dans la plupart des études et matières, il peut aller de la petite formule mathématique au poème de trois pages, trente strophes, cent-vingt vers et mille pieds.

Pour être efficace dans cet apprentissage, il existe autant de méthodes que d’élèves : certains feront des fiches qu’ils se répéteront inlassablement chaque jour que Zeus fait ; d’autres s’enregistreront pour les écouter dans leur sommeil, dédaignant les cauchemars ainsi induits ; d’autres encore photographient mentalement le texte et « lisent » l’image qu’ils s’en sont fait.

Ainsi donc, navré de vous décevoir, mais je ne vous enseignerai pas de méthode miracle pour apprendre par cœur. Je vais cependant vous présenter la mienne qui, si elle n’est pas exempte de défauts et est probablement très classique, m’a toujours fourni d’assez bons résultats. Cela pourra au moins donner des idées aux moins à l’aise d’entre vous afin de les aider à se créer une méthode bien à eux.

Vous êtes encore là ? Eh bien allons-y !

Ma méthode, pour un texte long, est constituée de plusieurs étapes : je vais les détailler en les appliquant à un poème pour avoir un exemple précis. Cela peut néanmoins s’appliquer à tout type de texte relativement long. Pour un texte plus court, comme une formule ou une citation, des parties de la méthode seront à enlever, comme cela sera expliqué par la suite.

1. Lecture attentive de tout le texte

Cela paraît bateau, dit et redit, mais tant pis. Il est beaucoup plus facile d’apprendre un texte par cœur si on le comprend bien, car cela permet, sinon d’éviter les erreurs, du moins d’éviter les gros contre-sens lors de la restitution. Quitte à faire une ou deux erreurs dans la restitution d’un texte, mieux vaut être capable d’en garder le sens. Et, bien souvent (c’est particulièrement vrai pour une formule mathématique), le sens du texte ne peut être saisi qu’après l’avoir lu en entier.

2. Relecture répétée d’une partie très courte du texte

Pour un poème, cela sera par exemple le premier vers. On le relit plusieurs fois, à voix haute ou non, pour s’imprégner de chaque mot.

3. Extension à une partie un peu plus longue

On répète l’étape 2) pour chaque vers de la strophe.

4. Apprentissage de ladite partie

En cachant le texte, on se le récite, vers par vers, en dévoilant petit à petit pour vérifier que tout est bon. A répéter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’accros.

5. Apprentissage de tout le texte

On refait les étapes 2) à 4) pour tout le reste du texte, en se répétant, entre deux parties, celles que l’on a déjà apprises avant, et en les retravaillant si besoin.

6. Apprentissage à long terme

Une fois que tout cela est fait et que tout le texte est su, ce n’est hélas pas fini : il faut s’assurer de tout retenir à long terme. C’est là une partie souvent négligée de l’apprentissage, mais elle est capitale si l’on veut pouvoir réutiliser ce qu’on a appris au-delà de quelques jours plus tard. Pour ce faire, je recommande de se répéter le texte de temps en temps, tous les jours ou presque pendant environ deux semaines après l’apprentissage. Cela peut se faire n’importe quand : sous la douche, dans le bus, avant de dormir, à 17h en attendant le cinquième plat du déjeuner chez tante Monique… L’important, ici, est de bien penser à aller vérifier lorsque l’on a un doute sur une partie du texte lors d’une répétition.

Pour un texte plus court, la seule différence est que l’on décomposera moins le texte. L’étape 3 n’a donc plus de sens.

Tout ça est somme toute un peu long, mais on peut le résumer avec quelques mots-clés :

  1. Compréhension
  2. Décomposition
  3. Répétition
  4. Assiduité

J’espère que cette méthode vous aidera à vous organiser, et n’hésitez pas à nous faire partager la vôtre !

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Langues vivantes Méthodologie

3 astuces pour booster votre score au TOEIC

Cet article a été rédigé par Stéphane du site Reussir-Toeic.com. Sur son blog, Stéphane partage régulièrement des astuces et des conseils pour gagner facilement des points en plus au TOEIC. Stéphane est également le concepteur de la formation  Boostez votre score au TOEIC en 30 jours.

Si vous souhaitez faire acte de candidature pour un programme Master of Science ou pour un programme E.S.C en admission parallèle, il y a une grande chance qu’on vous ait demandé de passer une certification d’anglais.

Le TOEIC, représente la certification d’anglais la plus reconnue dans le monde de l’entreprise et dans cet article je vais vous donner 3 astuces pour augmenter rapidement votre score au TOEIC.

Lisez plus vite 

Un des problèmes régulier dont on me fait part pour  le TOEIC, c’est la gestion du temps. Beaucoup d’étudiants n’arrivent pas à terminer l’examen et du coup perdent une quantité de points importante.

Pourtant, il est possible de gagner du temps de gagner du temps grâce à de nombreuses techniques. Mais l’élément numéro 1 qui fera une réelle différence pour votre TOEIC (pour la section 2), c’est votre vitesse de lecture.

Loin d’être figée, votre vitesse de lecture peut être améliorée grâce à des techniques simples à mettre en place. La technique qui donne les résultats les plus rapides est la technique du pointeur. Cette technique consiste à utiliser un pointeur comme votre doigt ou un stylo pour suivre votre lecture et influencer sa vitesse.

Cette technique peut vous paraitre simple mais ça marcheAnna, une des lectrice de mon blog, a multiplié sa vitesse de lecture par 1,6 juste avec cette simple astuce.

Augmentez votre compréhension de l’anglais oral

L’autre point sur lequel pour devez travailler pour gagner des points au TOEIC c’est la compréhension de l’anglais oral.

Je suppose que vous avez déjà pris le réflexe de regarder vos séries TV et films en anglais. C’est bien, sauf que plusieurs éléments peuvent anéantir vos efforts. Vous ne devez jamais utiliser les sous-titres en français, sinon ça ne vous aidera pas. Vous ne devez pas non plus traduire les mots que vous ne comprenez pas.

Voilà comment regarder une série tv en anglais de manière intelligente : regardez avec les sous titres en anglais, si vous ne comprenez pas un mot, regardez la définition en anglais, puis notez-la dans votre carnet de vocabulaire pour la revoir plus tard. Si vraiment la définition ne vous aide pas, alors vous pouvez traduire le mot.

Pour augmenter votre compréhension il faut également que vous parliez le plus possible à des locuteurs anglophones. Pour ça, allez a un maximum d’événements internationaux et parlez anglais.

Pour parler anglais vous devez arrêter de traduire, il est vital que vous pensiez et lisiez directement sans traduire. Sinon, vous ne progresserez pas.

Entraînez-vous !

Enfin, il est primordial que vous vous entrainiez régulièrement en faisant des tests blancs pour votre TOEIC. Non seulement vous allez continuer à apprendre des nouveaux mots mais les TOEIC blancs vous permettront également de maitriser complètement la structure de l’examen.

Et que va-t-‘il se passer si vous maitrisez la structure de l’examen ? Vous aurez une meilleure gestion de votre temps et vous serez moins stressé. Votre score ne pourra donc qu’augmenter !

Comme vous avez pu le voir, il est facile de gagner des points au TOEIC grâce à quelques astuces simples. Si vous n’aviez a retenir qu’une chose dans cet article c’est ça : le TOEIC est un examen de compréhension et de rapidité, donc pour augmenter votre score, augmentez votre compréhension et votre rapidité !

Et vous allez-vous passer le TOEIC ? Si oui, quels sont les éléments qui vous gênent ? Répondez dans les commentaires ci-dessous.

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Langues vivantes

L'anglais en ligne avec Angleo

Ceci est un article sponsorisé.

Si vous n’êtes pas très doué en anglais, n’oubliez jamais qu’en travaillant dur, vous vous améliorerez. Nous vous avons déjà donné des conseils pour obtenir des meilleurs résultats en langues vivantes, mais si des méthodes de travail ne vous suffisent pas, la meilleure solution sera de suivre des cours d’anglais.

Vous pouvez trouver des professeurs sur Le Bon Coin (ma méthode préférée, d’ailleurs), mais ils ont généralement un gros défaut : il faut en trouver un compétent près de là où on habite. C’est là qu’intervient Angleo, un site qui propose une solution intéressante à ce problème.

Angleo, c’est un site sur lequel vous pourrez échanger en anglais, que ce soit pour de l’anglais courant, scolaire ou pour de l’anglais des affaires, avec des natifs tout autour du monde. C’est donc l’occasion rêvée d’améliorer votre anglais tout en rencontrant des nouvelles personnes avec qui vous pourrez vous découvrir des tas de points commun, et en forgeant des amitiés qui pourront durer bien au-delà des cours en ligne !

C’est tout de même beaucoup plus intéressant qu’un bête soutien scolaire en anglais, pas vrai ? Vous prenez rendez-vous avec votre professeur pour bien moins cher qu’en vrai, en pantoufles si vous voulez, et vous êtes certain que le professeur saura vous aider à vous améliorer, puisque c’est un anglophone de naissance.

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Gestion du temps Révisions et examens

Réviser dans l’urgence

Bonjour à tous, dans cet article je vais vous donner quelques conseils et astuces pour les périodes de rush, c’est-à-dire lorsque vous avez le lendemain une interrogation écrite, un DS, voire un partiel pour les plus ambitieux. Cet article n’est pas un appel à la procrastination, mais un moyen pour les élèves et étudiants de gérer au mieux leur temps lorsqu’on est dans l’urgence.

Prenez de l'avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l'urgence
Prenez de l’avance dans vos révisions, ou apprenez à réagir dans l’urgence, sinon, les partiels vous fonceront dedans…

Avant toute chose, je tiens à répéter que la meilleure chose à faire pour réussir vos études est de prendre le temps de bien réviser. Toutefois, il peut arriver qu’on ait oublié de travailler une épreuve ou que notre planning ne nous en laisse pas le temps. Dans ces cas d’urgence, une méthode type est toujours notre alliée.

1) Identifiez vos priorités

Lorsque le temps manque, la tentation est grande de se lancer à corps perdu dans les révisions, pour profiter de chaque seconde restante. C’est la pire erreur que vous puissiez faire.

Je pense qu’il est important de perdre quelques précieuses minutes pour identifier ce que vous devez faire, ce que vous pouvez faire et ce sur quoi vous pouvez faire l’impasse. Cette étape vous permettra de maximiser l’efficacité de tout le reste de vos révisions, et donc de pouvoir réduire l’écart par rapport à ce que vous auriez pu faire avec plus de temps.

C’est perdre un peu de temps au début pour en gagner beaucoup après.

Faites donc ce que vous devez faire en priorité, faites ce que vous pouvez faire s’il vous reste du temps, et faites l’impasse sur le reste. Si vraiment vous culpabilisez de devoir faire des impasses, relisez le cours une fois et une seule, pour savoir au moins de quoi il parle.

En résumé :

  • Ne cherchez pas à tout faire, ni à faire trop vite.
  • Faites un tableau à 3 colonnes et classez chaque point de cours en « A faire », « A faire si possible », « Impasse » et agissez en conséquence.
  • Admettez de devoir faire des impasses

2) Allez à l’essentiel

Par définition, si vous manquez de temps vous ne pourrez pas tout faire. Il faut donc vous concentrer sur les fondamentaux du cours, et ignorer les points périphériques et les détails. C’est quelque chose d’important à comprendre et à faire puisque chaque détail que vous travaillerez sera autant de temps en moins consacré à l’essentiel d’une autre partie du cours.

Sur une page de cours, l’essentiel peut tenir sur quelques lignes puisque votre professeur a sûrement enrichi son cours de détails, d’anecdotes ou d’exemples pour que vous le compreniez mieux. Il est donc important de ficher très superficiellement chaque page pour en obtenir un condensé facile à retenir en une soirée. Si vous vous y prenez bien, il est largement possible de diviser par dix le volume total d’informations à assimiler.

Toutefois, les méthodes de ciblage et de fichage d’informations essentielles s’acquièrent et se perfectionnent par la pratique. Il est donc important de ficher vos cours régulièrement pour avoir la capacité de le faire en urgence en cas de besoin.

En résumé :

3) Travaillez les schémas

Les schémas sont un moyen simple et efficace de comprendre et de retenir des notions complexes ou abstraites. Si votre professeur est friand de schémas ou si vous les utilisez vous-mêmes lorsque vous fichez vos cours, vous avez donc un moyen tout trouvé d’augmenter votre productivité horaire.

Certaines matières se prêtent plus que d’autres à l’exercice. Toutefois, je connais peu de matières ou l’utilisation de schémas n’est pas possible pour synthétiser un cours, y compris les matières littéraires. Si vous chercher donc un moyen d’augmenter votre productivité à l’heure, je vous conseille donc de vous pencher sur cette méthode de révision.

Néanmoins, il n’existe pas de méthode pré-existante dans l’utilisation des schémas, chaque personne a sa propre façon de faire. Certains aiment les schémas monochromes avec beaucoup de détails, d’autres les schémas avec beaucoup de couleurs, d’autres encore divisent les schémas en plusieurs petits schémas pour comprendre la mécanique. J’ai même connu un étudiant en médecine qui utilisait des stylos odorant pour apprendre les schémas anatomiques.

En résumé :

  • Un bon schéma peut synthétiser et aider à retenir plusieurs pages de cours
  • Apprendre à faire des bons schémas se fait dans les périodes de calme, pas dans l’urgence. Travaillez donc régulièrement pour apprendre à être productif dans les périodes de rush.

4) Faites le ou les exercices types

Si votre examen risque de porter sur un format d’exercice type vu en cours ou en TD, refaites-le. En effet, si la pratique n’est rien sans la théorie, le meilleur moyen de limiter la casse à une épreuve donnée est de survoler la théorie et de maîtriser la pratique. Ce n’est pas un mode de révision pérenne, mais c’est un moyen ponctuel de ne pas se faire écraser à un examen.

Prenez donc un peu de temps pour faire les exercices type vus. Si vous n’y arrivez pas du premier coup, travaillez la méthodologie jusqu’à être capable de le faire, ou en tout cas d’en faire une partie. Vous n’aurez peut-être pas la meilleure note possible, mais ce sera moins scandaleux que si vous ne savez rien faire du tout.

En résumé :

  • Faites les exercices types et revoyez les corrections

5) Analysez vos erreurs

A la fin de votre session de révision, prenez vous deux minutes pour analyser la situation, pourquoi vous n’avez pas pu réviser autant que vous le vouliez et qu’est-ce qui vous a conduit à devoir utiliser une méthode de révision accélérée. Vous pouvez y voir une perte de temps, mais c’est aussi un moyen de comprendre ce qui n’a pas marché dans votre façon de réviser, et d’éviter que ça ne se reproduise.

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Prise de notes

8 astuces pour apprendre en amphi

Un cours en amphi est à facile à sécher (personne n’ira vérifier que vous êtes présents), et une situation dans laquelle il peut être difficile d’apprendre, parce que l’interactivité est réduite et que les effectifs élevés ne permettent pas de s’investir à fond sans distraction. Voici 8 astuces importantes pour tirer profit des cours magistraux et rentabiliser le temps passé en amphi.

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Révisions et examens

7 (meilleurs) conseils pour être premier de la classe

Trois mois après la création de ce blog, j’avais posté un article nommé 7 conseils pour être en tête de classe, qui reste à ce jour un des articles les plus visités de Réussir Mes Études. Or, en deux ans, beaucoup de choses ont changé, pas forcément dans les méthodes, mais au moins dans ma façon d’écrire et ma capacité à illustrer le plus important avec des exemples : voici donc une version 2015 de ce grand classique, pour fêter les 3 ans de Réussir Mes Études !

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Travaux à rendre

25 techniques de brainstorming

Vous faites face à un problème que vous ne pouvez pas régler de façon normale ? Vous avez besoin de nouvelles idées et de nouvelles solutions ? Le processus de brainstorming stimule votre créativité et vous permet de prendre du recul par rapport à ce problème.
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Travaux à rendre

6 caractéristiques d’une équipe efficace

On ne crée pas une équipe exceptionnelle par hasard. Ces groupes qui agissent en symbiose parfaite sont le résultat de beaucoup de travail et d’une excellente coordination. Et c’est justement pour cette raison qu’on doit chercher certaines choses en particulier au moment de créer une équipe.

Bien sûr, chaque membre de l’équipe a besoin d’être doué lorsqu’il travaille seul aussi, mais ça ne suffit pas pour travailler correctement en équipe. Les membres d’une équipe efficace ne sont pas des personnes qui travaillent chacune dans leur coin puis mettent tout en commun : elles savent mettre à profit les qualités de chacun et effacer leurs défauts en agissant de façon complémentaire.

Intelligence émotionnelle

Des études, par exemple celle-ci conduite par Anita Woolley de la Carnegie Mellon University (Pennsylvania), ont conclu qu’au-delà de l’intelligence ou des compétences des membres de l’équipe, il faut que chacun d’eux soit socialement adapté et capable de prendre en compte les exigences d’un groupe et des personnes qui le composent.

Woolley avait composé des équipes de deux à cinq personnes à partir de 699 volontaires, et leur avait fait passer une série de tests : des puzzles à compléter, de la sténographie, du brainstorming, et des négociations. Les groupes ont ensuite été évalués sur leur performance et ont reçu un score qui visait à mesurer leur « intelligence de groupe ». La sensibilité était le facteur déterminant des résultats de chacun des groupes, loin devant l’intelligence moyenne du groupe ou celle du membre le plus brillant : c’était la capacité de comprendre les sentiments et les pensées des autres qui a vraiment influencé les résultats des personnes évaluées.

Feedback et travail de groupe

Introvertis et extravertis

D’un côté, on nous dit que les introvertis sont souvent moins adaptés au travail de groupe, puisqu’ils ne se font pas entendre ; de l’autre, on insiste sur le charisme des extravertis. Que faut-il pour une équipe idéale ? Un savant mélange des deux. Des études ont montré que les extravertis font parfois bien moins que ce qu’on pourrait attendre d’eux, malgré une apparence d’efficacité : si c’est le cas, ils perdent leur statut de meneur du groupe, parce qu’ils ont déçu leurs partenaires, alors qu’on attend moins des introvertis et qu’ils ont tendance à atteindre de meilleurs résultats que ce qui avait été attendu de leur part. En d’autres mots, on attend plus des extravertis, qui communiquent mieux sur leurs objectifs et leurs résultats, alors que les introvertis, en « vendant » moins leur travail, dépassent les attentes des autres membres du groupe.

Cela est bien loin de signifier qu’il faut créer des équipes entièrement composées de personnes plus renfermées : dans ce cas, qui pourrait convaincre une personne extérieur de l’efficacité de ladite équipe ? En mélangeant les extravertis, dont le rôle aura surtout pour objectif de montrer que le travail est fait, et bien fait, aux observateurs extérieurs qui évaluent ledit travail (professeurs, investisseurs, spectateurs…), et les introvertis, on atteindra un bien meilleur équilibre.

Les partenaires infernaux

Objectifs communs

Il faudra, pour des résultats optimaux, que les membres du groupe partagent les mêmes objectifs et ambitions. Ce sont les valeurs communes, la volonté d’une équipe, qui permettront de dépasser les dissensions qui émergent forcément au sein d’une équipe : cette réflexion partagée permet en effet d’anticiper ce dont on aura besoin pour compléter une tâche (alors que ce serait bien évidemment impossible, ou au moins très difficile, si les membres du groupe n’étaient pas d’accord quant à la nature de la tâche elle-même !) et répartir les actions des membres de l’équipe.

Comment obtenir cette réflexion commune ? En fixant dès le début des rôles et des objectifs très clairs, si on est leader du groupe ; en exprimant clairement ses objectifs personnels et ses compétences, en tant que membre du groupe. Ceci permettra à chacun de mieux comprendre quelle est sa place dans l’équipe, et de comprendre et de respecter le travail de chacun.

Divertissement

L’humour inspire la confiance et encourage l’amitié, ce qui mène évidemment vers des meilleures interactions au sein d’une équipe. Eric Romero et Anthony Pescosolido ont prouvé que l’humour peut avoir un impact positif sur bien des aspects desdites interactions, incluant une communication plus efficace, le développement d’objectifs communs, une productivité de groupe accrue et une meilleure gestion des conflits.

3 conseils pour être une personne plus calme

Communication

Comme au sein d’un couple, on ne vous le dira jamais assez : Communiquez ! Mais ne communiquez pas n’importe comment : le but, c’est d’atteindre une communication proactive. « Man dieu mais qu’est-ce que c’est que ce mot barbaaare ? » me demanderez-vous, et j’imagine déjà la panique envahir vos jolis yeux. N’ayez crainte, il suffit de quatre petites phrases pour expliquer tout ça.

  1. Les membres de l’équipe donnent les informations dont ils disposent avant qu’on leur demande.
  2. Les membres de l’équipe aident les coéquipiers avant qu’ils leur demandent.
  3. Les membres de l’équipe prennent l’initiative d’apporter des conseils et des suggestions aux autres membres de l’équipe (sans être insupportables).
  4. Les membres de l’équipe mettent à jour leurs informations dès qu’ils observent un changement de situation.

Et comment est-ce qu’on arrive à faire tout ça ? Avec des objectifs communs. Oui, je me répète. Et alors.

Prendre la tête de l’équipe

C’est comme ça qu’on motive ses troupes, compris ?

Même si tous les membres de l’équipe respectent les 5 premiers points dont j’ai parlé, cette équipe a besoin d’un commandement efficace. Le rôle du leader n’est pas seulement de donner le bon exemple et de motiver les membres du groupe, mais également de donner son avis sur le travail et l’attitude de chacun et de veiller à ce que la cohésion soit aussi bonne que possible. Même si vous n’êtes pas le leader « officiel » de votre équipe, vous pouvez proposer des critiques constructives à ce dernier, et au reste du groupe dont vous faites partie.

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Oraux

Présentations à l'oral : le mode d'emploi

On nous demande lors de nos études supérieures un certain nombre d’exposés et de présentations orales ; c’est une épreuve à laquelle nous avons eu très peu d’occasions de nous préparer avant le baccalauréat, et cela se ressent souvent sur nos résultats. Pourtant, s’il y a bien une compétence dont nous aurons besoin toute notre vie, c’est celle-ci ! Voici donc ma méthode pour réussir une présentation orale de qualité.