Trois mois après la création de ce blog, j’avais posté un article nommé 7 conseils pour être en tête de classe, qui reste à ce jour un des articles les plus visités de Réussir Mes Études. Or, en deux ans, beaucoup de choses ont changé, pas forcément dans les méthodes, mais au moins dans ma façon d’écrire et ma capacité à illustrer le plus important avec des exemples : voici donc une version 2015 de ce grand classique, pour fêter les 3 ans de Réussir Mes Études !
Catégorie : Révisions et examens
Réussir vos études, vous vous en doutez bien, constitue un effort régulier et quotidien. En deux ans et quelques mois, j’ai posté plus d’une centaine d’articles pour vous aider à trouver des bonnes méthodes de révision, à gérer votre temps, à savoir relire vos devoirs et communiquer avec vos professeurs ou encore à préparer certains concours spécifiques.
Contre toute attente, le meilleur moyen de rendre vos sessions de révisions efficaces n’est pas de regarder un film Disney et de manger du chocolat en même temps. Voici 6 vraies astuces pour mieux apprendre.
Vous n’aimez pas apprendre vos cours de langue ? Vous détestez les listes de vocabulaire, la conjugaison et la grammaire ? Tout espoir n’est pas perdu. Voici sept habitudes qui pourront vous aider, je l’espère, à apprendre une langue étrangère sans difficulté.
La première chose à faire pour apprendre un langage, c’est d’en choisir un. Si vous avez déjà décidé, tant mieux – si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous poser quelques questions parmi celles-ci pour faciliter votre choix. Avez-vous toujours voulu apprendre une langue ? Y a-t-il un pays qui vous attire particulièrement, une personne dont vous voudriez connaître la langue natale, une langue qui vous serait utile dans votre vie étudiante ou professionnelle ? Si vous comptez partir en échange dans un pays inconnu, par exemple, autant vous mettre à en apprendre la langue maintenant plutôt que d’attendre d’y être forcé par votre arrivée sur place avec des locaux qui ne maîtrisent pas, ou pas bien, le français !
Voilà une nouvelle année scolaire qui commence. Je sais à quel point il est facile de prendre des bonnes résolutions, mais qu’est-ce que c’est dur de s’y tenir sérieusement par la suite !
J’ai beaucoup de mal à apprendre un cours écrit en partant d’un simple polycopié. Entendre le professeur expliquer, lire le texte à voix haute, se souvenir d’anecdotes et d’interventions d’autres personnes pendant le cours, voilà ce qui m’aide à mémoriser. Parfois, toutefois, il est impossible de réviser autrement qu’en apprenant un polycopié de cours ou un livre.
C’est difficile, certes ; mais comme tout ce que comportent nos études, il est relativement facile de mieux retenir un support écrit en suivant une méthode simple et efficace.
Mieux retenir son cours écrit
Survolez le cours.
Faites une fiche contenant uniquement sa table des matières ; les titres d’un cours constituent une liste toujours efficace des points les plus importants à maîtriser. Ensuite, regardez s’il y a des schémas et illustrations, ou uniquement du texte. Dans le premier cas, demandez-vous si les tableaux, schémas et cartes résument efficacement le cours et vous permettront de mieux le comprendre, ou s’ils ne sont là que pour l’illustrer, auquel cas les apprendre serait une perte de temps. Dans le second, préparez-vous à en chercher ou à en créer vous-même pour mieux vous rappeler le cours plus tard et vous référer à quelques illustrations plutôt qu’à des longs paragraphes.
Lisez le cours en entier.
Dans la marge de droite, résumez chaque paragraphe en trois ou quatre mots maximum. Regardez si certains paragraphes éloignés se recoupent. Séparez le cours des exemples, l’essentiel du négligeable, pour raccourcir votre cours au maximum. Si quelque chose vous paraît important mais peu clair, allez chercher plus d’informations à ce sujet et complétez le cours dans la marge de gauche (ou au dos de la page si votre cours n’est pas imprimé en recto-verso).
Faites des fiches.
Reprenez toutes les parties de votre cours qui vous ont paru importantes lors de votre première lecture, et résumez-les avec vos propres mots, en insistant sur les définitions, articles de loi, formules, à connaître par cœur (par exemple, écrivez les concepts du cours en bleu, et le « par cœur » en rouge). Privilégiez l’écriture à la main, qui rend l’apprentissage plus efficace.
Cherchez la petite bête.
Relisez les exemples, intéressez-vous vraiment au cours, n’hésitez pas à aller chercher des informations supplémentaires sur un détail, un point de cours peu important, mais qui vous intrigue, tout ce qui pique votre curiosité. Instruisez-vous ; c’est bon à la fois pour votre culture générale et pour faire la différence le jour de l’examen en glissant quelques connaissances personnelles. Vous ne pourrez pas vous illustrer en montrant que vous avez écouté le cours, tout le monde a le même court écrit : à vous de vous débrouiller pour vous démarquer différemment.
Et après ?
Après, révisez vos fiches comme vous en avez l’habitude. Gardez toujours une feuille de brouillon près de vous pour noter d’éventuelles questions ou des concepts qui ne vous paraissent pas clairs avec le recul. N’hésitez pas à former un groupe de révision avec d’autres étudiants de votre classe, ou à des novices à qui vous devrez tout expliquer en détail, vous assurant de tout connaître. Si le novice ne comprend pas, et que vous êtes incapable de répondre à une de ses questions, notez-le et apprenez cela aussi. (J’en profite pour remercier mon cobaye personnel ma sœur qui connaît maintenant les spécificités de la paysannerie chinoise à l’âge honorable de dix ans, et qui supporte avec patience mes explications parfois confuses de géopolitique et d’économie internationale !)
Note de mai 2020 : ma sœur, qui a bien grandi et passé le bac entre-temps, vous en a parlé plus en détail dans son article sur la méthode du professeur.
D’autres astuces pour apprendre un cours écrit
Si votre support écrit est relativement court, n’hésitez pas à le recopier en le mettant en forme ou en reformulant le cours dans vos propres mots ; mieux encore, prononcez-le en entier à voix haute, en enregistrant votre cours pour le réécouter à tout moment.
Si le cours est plus long, ne désespérez pas ; en vous y prenant assez à l’avance, vous pouvez également l’enregistrer chapitre par chapitre, par exemple en enregistrant chaque semaine une nouvelle partie de cours. D’autres solutions écrites sont également possibles : vous pouvez chercher des schémas, exemples et tableaux pour illustrer le cours, par exemple. Essayez également de surligner le plus important, en vous limitant à 30% du texte total ; si vous dépassez ce ratio, c’est que vous ne faites pas bon usage de votre surligneur. Tentez, enfin, de créer un dossier de favoris qui contiendra des liens vers tout ce qui est évoqué dans le cours, et de le lire au moins une fois ; archives de l’OTAN et de l’UNICEF en géopolitique, site du FMI pour l’économie, et autres cours de langues en ligne. Vous pourrez ressortir des éléments inédits dans votre examen, élargir votre culture générale, et faire la différence avec les autres élèves. N’oubliez cependant pas de toujours relier ces informations supplémentaires à votre cours, pour vérifier que vous n’étudiez pas des points hors-sujet !
Un avis, une remarque, une suggestion, une critique ? Ça se passe juste en-dessous de cet article, dans la section « Commentaires » ! N’hésitez donc pas à dire ce que vous pensez de cet article et à partager vos expériences avec les autres lecteurs de la communauté Réussir mes Études ! Partagez également cet article pour le communiquer à vos camarades, il leur sera sûrement utile en cette période de partiels !
Quand nous étions enfants, au primaire, et dans une moindre mesure au collège, nous avons appris à lire et à écrire correctement, à comprendre et utiliser des nouveaux mots régulièrement ; ces mots, maintenant, nous les utilisons plus ou moins souvent, mais ils nous sont utiles. Savoir écrire sans faire de fautes, c’est quelque chose de vital, tout comme savoir lire rapidement et comprendre ce qu’on nous dit. Mais maintenant, nous sommes à la fac et nous avons terminé notre apprentissage scolaire de vocabulaire, mis à part des mots très spécialisés. Qui d’entre nous fait encore des dictées ? Un français moyen connaît 10 000 mots – mais vous qui êtes étudiants, et lors de la suite de votre vie, vous pouvez en profiter pour en connaître bien plus et vous cultiver. Être lettré et connaître des mots et expressions rarement utilisés, ça peut énormément vous aider pour vos études et votre vie professionnelle ! Voici quelques manières d’améliorer vos connaissances lexicales.
Lisez.
C’est classique, mais lire vous aidera à étendre votre vocabulaire lentement, mais sûrement. Quand vous commencez à lire chaque jour, certains mots sortent de l’ordinaire, et vous aurez parfois besoin de vous demander ce qu’ils signifient, et de les regarder dans un dictionnaire. N’oubliez jamais d’en avoir un à portée de main, de lire chaque jour et de noter des définitions avec vos propres mots pour mieux vous en souvenir ! Vous devriez lire des supports différents à chaque fois pour optimiser l’apprentissage : des romans, des poèmes, des manuels scolaires, des magazines et journaux, etc.
Écrivez.
Il est aussi important d’écrire que de lire. Maintenant que vous avez appris une tonne de nouveaux mots, vous pouvez commencer à les utiliser dans votre écriture au quotidien. Tenez un journal, par exemple, dans lequel vous rédigerez un texte chaque jour ou chaque semaine, pour que ces mots deviennent naturels à utiliser pour vous.
Lisez plus.
Non, vraiment. Continuez à lire le plus possible, je vous assure que c’est le plus important !
Apprenez un nouveau mot chaque jour.
Pour cela, plusieurs solutions. Soit vous ouvrez votre dictionnaire chaque jour et vous trouvez un nouveau mot à apprendre, soit vous utilisez cette merveilleuse ressource qu’est Internet avec des comptes Twitter qui proposent d’apprendre un nouveau mot par jour, comme http://lemotpourlafri.me/ (@lmplf) ou @1jour1mot. Apprenez le mot, essayez de le replacer dans une phrase à l’écrit ou à l’oral, et retenez-le bien !
Abandonnez les mots ennuyeux.
Il y a des mots ennuyeux. Transformez donc « répétitif » en « redondant », « enfoiré » en « bélître » et « maman » en « Alma Mater » ! C’est amusant, ça ne coûte rien, et ça vous permet d’assimiler tous ces mots qu’on utilise si peu. Rapidement, ce sera pour vous un réflexe de les utiliser au quotidien. Vous pourrez donc sembler plus cultivé et séduire vos futurs employeurs, impressionner les gens que vous côtoyez, et briller quand vous écrivez des lettres.
Évidemment, le principe est le même pour les langues étrangères : ne les négligez pas et faites de même dans tous les langages que vous apprenez !
Une petite question : devrais-je suivre l’exemple de lmplf ou 1jour1mot et poster sur le blog un nouveau mot peu utilisé par jour ? Devrais-je plutôt me contenter de le publier sur Twitter et Facebook ? Ne pas le faire du tout ? Qu’en pensez-vous ? J’attends vos réponses dans les commentaires de cet article !
Le but de cet article est de vous apprendre à envoyer des mails corrects à vos professeurs, pour n’importe quelle raison (une excuse pour un devoir un retard, une question sur un point de cours..) et sans leur donner envie de vous écraser la tête contre le clavier. En général, quand vous leur envoyez un message, ce n’est en effet pas avec cet objectif… et pourtant, on se trompe souvent sur des détails qui nous paraissent sans importance, et qui les agacent au plus haut point !
Utilisez l’adresse mail que votre fac vous a fournie.
Utiliser l’adresse mail que votre fac vous a donnée en début d’année permet à votre professeur de connaître immédiatement votre nom de famille, tout en sachant également que vous êtes un des élèves de l’établissement dans lequel il enseigne. Si votre université ou établissement scolaire ne vous a pas donné d’adresse, débrouillez-vous pour que votre adresse personnelle affiche bien votre nom et ait l’air professionnelle : évitez les sexy_lolita_13@hotmail.fr et compagnie.
Donnez un objet clair à votre email
Votre objet devrait être le nom de la classe dans laquelle vous êtes avec ce professeur. Ainsi, il saura immédiatement de quoi vous parlez si vous écrivez « Histoire Américaine L2 LLCE », par exemple ! Evidemment, il faut à tout prix éviter les « petite question » ou pire encore, les messages sans titre…
Restez simple.
J’aime imaginer que mes professeurs travaillent très dur et ont autre chose à faire que de lire les emails de leurs élèves. Du coup, je ne peux que vous conseiller de faire simple et court : votre professeur ne veut pas un roman de dix-sept paragraphes pour lui expliquer que vous avez besoin d’une nouvelle copie de l’énoncé de son devoir, alors arrêtez de tourner autour du pot et faites-lui gagner du temps.
Utilisez un français correct.
« cc c emilie de vorte classe de 8h d’englai. jtrouv pa le cour en line vs lavé postez ? » On s’est compris.
Soyez agréable.
Vous êtes peut-être en train d’envoyer un mail à votre professeur parce qu’il a fait une faute ou une erreur. Restez poli et respectueux et n’oubliez pas que c’est quand même cette personne qui décidera de si vous réussissez sa matière…
Remerciez-les.
Finissez votre mail en remerciant le professeur de vous avoir accordé un peu de temps. Ça leur fait plaisir et ça montre que votre message était nécessaire, parce que vous êtes conscient qu’ils sont très occupés et que c’est admirable de leur part de prendre le temps de vous aider en plus de leur travail habituel.
D’autres conseils ? Des avis, des remarques sur cet article ? N’hésitez pas : il y a une section « commentaires » exprès pour ça en-dessous de cet article ! Et tant que vous y êtes, vous pouvez aussi partager l’article sur vos réseaux sociaux préférés pour que d’autres étudiants puissent profiter de ces conseils !
Je lis un roman par jour. Presque tous les jours, je profite de deux heures libres pour aller à la FNAC ou à la bibliothèque, prendre un roman, et le lire en un maximum de deux heures – je n’ai pas plus de temps à y consacrer. Du coup, je lis très rapidement, mais je retiens très bien le contenu des livres, je peux donc apprendre plus vite et tout aussi efficacement que quelqu’un d’autre. De plus, le fait de lire beaucoup depuis toute petite m’a assuré une orthographe impeccable. Mon secret ? La lecture rapide.
Vous avez probablement entendu parler de la lecture rapide, cette technique qui vous fait passer d’une moyenne de 200 mots par minute pour un lecteur « normal » à 700-900 mots par minute ? Eh bien, ce n’est pas une plaisanterie. Même s’il vous faudra beaucoup d’entraînement pour y arriver, vous réussirez vous aussi à lire très rapidement !
- Ne lisez pas mot à mot, syllabe par syllabe. Laissez vos yeux sauter de mot important (généralement plus long) en mot important : vous n’avez pas besoin de lire le verbe être ou avoir, les articles, la plupart des pronoms. Ces mots, si vous les lisez dans votre tête, ne sont qu’une perte de temps.
- Mettez un bout de papier entre vos lèvres, et lisez un texte. Le papier ne doit jamais bouger et encore moins tomber : si c’est le cas, c’est que vous prononcez ce que vous lisez. On appelle cela la subvocalisation : c’est une énorme perte de temps car on réussit très rarement à parler au-dessus de 150 mots par minute, alors qu’ici, nous visons 800 mots par minute ! Le fait de lire le texte dans votre tête vous ralentit donc énormément.
- Ne lisez pas votre livre dans l’ordre. Un roman, oui – un manuel de cours ou un livre de recherche, non. Je vous ai déjà parlé du repérage des passages qui vous intéressent en fonction des questions que vous vous posez : si vous lisez un livre sans objectif en tête, vous ne retiendrez pas ce qui vous importait. Lisez les passages complexes plus lentement et le « remplissage » plus rapidement pour vous focaliser sur ce qui est vraiment important.
- Entraînez-vous. Eh oui, c’est tout bête, mais c’est très important ! Plus vous lirez, plus vous irez rapidement. Imaginez un sprinter professionnel : il faut bien qu’il coure tous les jours pour atteindre une vitesse extraordinaire, et il n’était pas meilleur que vous quand il a commencé à pratiquer son art ! C’est la même chose pour la lecture.
Il existe aussi d’excellents sites qui vous permettent de lire des résumés de livres en quelques minutes, avec les éléments les plus importants. C’est surtout utile pour les livres de type développement personnel, où les auteurs passent souvent plusieurs dizaines de pages sur quelque chose qui pourrait être expliqué en un paragraphe. Pour ma part, je recommande Blinkist, en anglais !
J’ai trouvé un test (entièrement gratuit) sur Internet : j’ai lu à une vitesse de 1027 mots par minute avec un taux de compréhension de 89%. Et vous ?
« Il est bien joli, ce blog, mais moi j’aimerais un article qui me donne vraiment les clés pour réussir. Les quelques méthodes qui vont faire que comme par magie, je vais réussir mes études », pourriez-vous dire. Justement, voilà exactement ce qui vous attend : un article pour vous présenter ce que vous pouvez faire pour améliorer vos résultats.. au point d’atteindre l’excellence et la tête de votre promotion. Comme par magie.
Ayez pour objectif d’être le meilleur.
Ca peut paraître bête, mais si vous décidez d’être le premier, vous serez le premier. Si vous décidez d’être dans la première moitié de votre classe, vous serez dans les derniers de ladite première moitié. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas vraiment compatible avec l’idée qu’on se fait du concept d’excellence. Trouvez-vous trop irréelle l’idée d’être premier dans vos études ? Alors, essayez de vous concentrer sur le but d’être premier dans chacune de vos classes. Le résultat final sera le même, mais c’est bien moins impressionnant et cela semble beaucoup plus réaliste. Ne vous fixez pas un objectif de notes : les professeurs ont des barèmes différents et parfois il sera plus simple d’avoir 17 dans une matière que 12 dans une autre. N’hésitez plus, faites fi des tabous et comparez-vous aux autres.
Sachez sur quoi vous êtes noté.
Au début de l’année, votre professeur vous dira généralement sur quoi portera votre moyenne – si ce n’est pas le cas, demandez-lui. Certains vont vous noter surtout sur votre examen final, d’autres plutôt sur un projet de recherche, d’autres encore vous feront écrire des dissertations qui compteront pour 60% de la note finale de votre partiel. Sachez quel est votre cas. Cela vous évitera de travailler pendant des heures et des heures sur quelque chose qui ne compte finalement que très peu dans votre note finale, en négligeant le travail principal.
Visez 20/20.
Arrêtez de vous dire que c’est impossible, que la note maximale dans les études supérieures est 14, c’est faux. Vous pouvez avoir un 20, si votre travail est vraiment exceptionnel. Il est vrai que le système français déteste les notes excellentes, mais mettez votre examinateur au pied du mur avec un travail tellement bon qu’il n’aura pas le choix et devra vous donner la note maximale ! Ne visez pas 14 parce que c’est la meilleure note que vous puissiez avoir – oubliez même cette idée.
Apprenez juste après le cours.
Si vous apprenez vos cours une semaine avant les partiels, ou même un mois avant, c’est pour une cause perdue. Il faut faire des fiches de révisions le soir même, et connaître votre cours chaque week-end comme si l’examen était le lundi matin. Cela vous évitera de passer un très mauvais dernier mois de cours !
Préparez vos TD et vos cours.
Répondre aux questions qu’on vous pose avant chaque cours, c’est bien joli. Vous savez ce qui est encore mieux ? Comprendre vos textes, faire des recherches jusqu’à connaître votre sujet de TD sur le bout des doigts. En savoir autant que le professeur, répondre à toutes les questions. Un conseil que je peux vous donner est de trouver un partenaire avec qui faire une compétition de préparation ; choisissez une matière dans laquelle vous vous affronterez. Celui qui fera le plus de remarques constructives en cours aura l’avantage sur l’autre. C’est tout bête, mais c’est assez drôle (quand on s’y met !) et ça permet de se motiver à plusieurs, pour un enjeu plus proche que les examens finaux. Ne réservez pas non plus cela aux TD ; vous devriez savoir de quoi il s’agit quand vous êtes en cours, et avoir déjà au moins un peu étudié le sujet.
Optimisez votre temps.
Il ne sert à rien de passer des heures et des heures à réviser un cours. Il existe plusieurs techniques pour éviter cela, en enregistrant vos cours pour les apprendre pendant vos poches de temps, ou par exemple en adoptant la méthode Pomodoro dont je parle dans cet article.
Vous serez plus efficace, aurez beaucoup plus de temps libre, et pourrez donc faire tout ce que vous avez besoin de faire sans jamais manquer de temps. Certains cours sont également inutiles ; par exemple, des cours tels que j’en ai eus, où le professeur vous lira le livre qu’il vous a fait acheter. Révisez chez vous sur le livre, plutôt que de vous déplacer pour perdre votre temps en classe.
Apprenez plus vite.
Pour cela, il existe énormément de méthodes : la lecture rapide et efficace, le mindmapping, la prise de notes de qualité… Je vous conseille également de participer aux cours pour être certain de comprendre jusqu’au plus petit détail de ce que vous apprenez sans devoir faire de recherche supplémentaire chez vous. N’hésitez pas à poser des questions aux professeurs, ils sont payés pour ça, après tout – d’ailleurs, ils vous ont probablement donné leur adresse e-mail exprès pour ça au début du semestre !
Ces conseils sont très simples à mettre en œuvre et vous permettront d’avoir d’excellentes notes en travaillant beaucoup moins que ce que vous auriez pu imaginer. N’hésitez donc surtout pas à les appliquer !
Si vous avez d’autres techniques et astuces à présenter à la communauté de Réussir Mes Études ou des idées d’articles, je vous encourage à les poster dans la section « commentaires » ci-dessous. Enfin, si vous souhaitez faire partager cet article à vos amis ou faire un petit geste pour le site, n’oubliez pas de le partager sur vos réseaux sociaux préférés !