Catégories
Formations commerce

Graduate Programme commercial : découvrez cette offre

Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Sqore.

Je n’ai pas l’intention de devenir un job board, rassurez-vous. Mais cette offre-là, elle est un peu particulière. Déjà, elle se place dans le cadre de mon partenariat avec Sqore, qui vous permet de financer vos études à l’étranger. Deuxièmement, et surtout, il s’agit d’une offre pour un Graduate Programme… et on n’a jamais parlé de graduate programmes.

Cette offre est valable jusqu’au 7 janvier.

Qu’est-ce qu’un graduate programme ?

Les Graduate Programme sont des parcours d’entraînement de personnes fraîchement diplômées, généralement issues de Masters, pour qu’elles deviennent en deux ou trois ans des dirigeantes de l’entreprise. Pour la plupart (c’est le cas ici), ils incluent une mission à l’étranger et exigent un anglais courant.

Avec le graduate programme, vous exercez plusieurs métiers différents. Par exemple, dans ce programme précis, vous testerez deux postes, pendant 18 mois chacun. Vous travaillez aussi dans plusieurs divisions de l’entreprise, dans plusieurs pays différents. Pendant le programme, vous ne passez pas tout votre temps à travailler : vous êtes aussi formé-e au fur et à mesure de votre avancée, avec des séminaires et programmes conçus sur mesure pour vous.

En général, l’entreprise ne recrute pas une, mais plutôt quelques dizaines de personnes d’un coup pour un programme. Vous pouvez donc rencontrer des profils similaires au vôtre et vous améliorer tou-te-s ensemble, tout en créant un réseau !

Enfin, un-e mentor vous suit tout au long de votre parcours pour s’assurer que vous en tirez vraiment les meilleures leçons possibles.

C’est une très bonne solution pour les jeunes avec une première expérience, de l’ambition et la volonté d’investir quelques années dans leur carrière avec un vrai coup de fouet.

À propos de Coloplast

Coloplast, c’est le genre d’entreprise qui veut agir pour le bien de l’humanité. Rien que ça, oui. Coloplast crée des produits et services qui facilitent la vie des personnes affectées par des handicaps ou maladies, essentiellement au niveau de la digestion. C’est ce qu’on appelle l’intimate healthcare. Avec plus de 10 000 employés dans 42 pays, l’entreprise est leader dans son domaine et oeuvre pour la santé et le bien-être des malades.

À propos de cette offre

Coloplast est une entreprise danoise, qui cherche des jeunes diplômés (licence ou master) français dans le cadre d’un graduate programme de 3 ans. Dans ce programme intitulé le Global Career Challenge, vous rejoignez l’équipe commerciale de l’entreprise.

Au sein de ce programme de trois ans, vous travaillerez 18 mois en France et 18 mois au Danemark. Vous serez (bien) payé-e et aurez, au moment du déménagement, une aide financière pour vous aider à déménager et à trouver un logement. Vous participerez à des séminaires de formation et serez l’objet de deux évaluations en profondeur chaque année, pour apprendre rapidement et savoir quoi améliorer. Avec un programme comme celui-ci, vous pouvez devenir un leader en 3 ans seulement.

Le processus de recrutement se fait via Sqore, une plate-forme entièrement gratuite pour vous.

les étapes du graduate programme coloplast (lire ci-dessous)

Pour postuler sur Sqore, vous passerez par 5 étapes :

  1. Test de connaissance de l’entreprise, pour s’assurer que vous avez bien compris l’entreprise, ses valeurs et sa mission.
  2. Test de raisonnement logique et numérique : calcul mental et énigmes, la totale pour s’assurer que vous êtes rapide et efficace.
  3. Lettre de motivation
  4. Informations complémentaires sur vous 
  5. Notes d’université

Après ces cinq étapes, vous ferez partie des candidat-e-s du programme, et il vous suffira d’attendre des nouvelles de Sqore et de Coloplast. Bon courage !

Vous avez jusqu’au 7 janvier pour participer.

 

Catégories
Actualité

Quoi de neuf ? – Novembre 2017

Ouiii, c’est la nouvelle édition du Quoi de Neuf ! La deuxième en tout, et déjà du retard. La faute à mon nouveau travail !

Les événements

  • Ce samedi 18 novembre, c’est la Journée Outre-Mer développement (JOMD) à Paris. Si vous cherchez des opportunités de carrière en Outre-Mer, c’est bien là qu’il faut aller. C’est à Paris, et c’est gratuit pour les étudiants : inscrivez-vous ici.

Les lectures

https://www.instagram.com/p/BaO50uwnHTN/?taken-by=procrastinagirl

  • Géopolitique de l’Asie et Géopolitique de l’Afrique, deux nouveaux livres des éditions Nathan, qui ont été écrits par des gens avec des noms très très européens, mais qui sont quand même bien construits et bourrés d’informations intéressantes.
    Des chapitres très clairs, des encadrés avec des chronologies, des concepts, des définitions et des anecdotes, j’ai sorti mon surligneur et appris plein de choses. Point bonus à Géopolitique de l’Asie et à ses schémas en dégradés de rose, ça rend mes journées tellement plus belles !
    Pour moi, c’est vraiment une lecture essentielle si :

    • vous étudiez la géopolitique
    • vous vous y intéressez à titre personnel (c’était mon cas et c’était passionnant)
    • vous préparez des concours où on risque de vous tester sur votre culture générale et votre connaissance du monde qui nous entoure.
  • Le Manifeste du Parti Communiste. Oui ben c’était très cool oui. Et étonnamment digeste.

L’orientation

  • Alter Paces, expérimentation d’admission directe d’étudiants en 2ème année pour les études de pharmacie et de sage-femme. C’est tout neuf à partir de cette année scolaire, c’est à l’université de Reims, et ça permet de faire pharmacie ou maïeutique sans passer par l’année de PACES. Tout bon étudiant avec deux années de biologie (pharmacie et maïeutique) ou physique-chimie (pharmacie uniquement) validées pourra envoyer son dossier en avril 2018 : une lettre de motivation, les résultats du bac et les résultats de licence. Ensuite, il y a un oral de motivation devant un jury. Une bonne porte d’entrée si vous voulez changer de filière sans recommencer à zéro.
  • (Attention : je n’ai pas lu cet ouvrage, mais je pense qu’il peut vous être utile.) Le Cahier d’arts appliqués permet à tous de se mesurer aux métiers de designer, graphiste, architecte, illustrateur, créateur de film d’animation… tout en s’amusant, avec 85 exercices pour mieux comprendre ce que chaque travail implique.

Les gadgets

  • (Attention : je n’ai pas testé cet objet, mais il est sur ma wishlist !) Une lampe de luminothérapie ([amazon_link asins=’B008TZBMWI’ template=’PriceLink’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’eab1255f-c6ce-11e7-9974-7764d27b702a’]) pour ne plus sombrer dans la déprime avec l’heure d’hiver. Un must que je vais bientôt m’offrir, moi qui suis très sensible au manque de lumière et qui en plus de ça fais des longues journées de travail.
  • Une brosse à dents électrique pour des belles dents toutes blanches : [amazon_link asins=’B00ZY62WSI’ template=’PriceLink’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’1ff09637-c6cf-11e7-823e-5d7b195ade65′]. N’oubliez pas de passer chez le dentiste au moins une fois par an !
Catégories
Formations à l'étranger

Financez votre Master à l’étranger avec Sqore

Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Sqore.
Envie de partir étudier à l’étranger ? Comme je vous comprends ! Simplement, il y a souvent des difficultés à l’inscription : entre les lieux où les études coûtent cher et ceux qui exigent quatorze formulaires de demande de visa en huit exemplaires chacun, il y a de quoi se décourager. Pour le deuxième type de problème, je ne peux pas faire grand-chose pour vous : étudier à l’étranger, ça vous fera de la paperasse, c’est un fait et on n’y peut pas grand-chose, à part en étant de bonne volonté et en restant en Union européenne.
Par contre, pour la deuxième problématique, celle du manque d’argent, j’ai peut-être quelque chose pour vous, grâce à Sqore. Le principe du site : vous participez au Sqore Challenge et si votre score (sqore, score, hihi) est assez élevé, alors l’établissement que vous ciblez peut vous proposer une réduction sur les frais d’inscription, voire même une bourse d’études partielle.
Et il y en a toute l’année ! En voilà cinq qui ont obtenu ma préférence ce mois-ci.

En Grèce : un Master en business à l’ALBA Business School

sqore : business at ALBA

Avec les scholarships for Graduate Business Studies at ALBA, vous payez seulement 40% des frais d’inscriptions classiques pour effectuer votre MBA en Grèce, dans la toute première école privée du pays, fondée à Athènes en 1992.
L’école est en partenariat avec des établissements prestigieux, comme la London Business School, l’INSEAD, ou encore IE Business School en Espagne.

Vous préférez le froid ? La Finlande vous propose un master en « Law, business and futures studies » avec Sqore

Si, comme moi, vous êtes allergique aux plages ensoleillées et aux températures supérieures à 25 degrés, l’offre en Grèce ne vous a peut-être pas convaincus. En voilà deux qui seront peut-être un peu plus adaptées, à commencer par le Masters in Law, Business and Futures Studies de l’université de Turku.
Cette fois, il s’agit d’un établissement public. Pas très intéressant, donc, d’avoir une réduction sur les frais d’inscription. Avec le Sqore challenge, vous pourrez gagner une inscription gratuite à la Summer School avant de commencer votre Master, et recevoir une bourse de 800€ pour vous aider à emménager dans le pays. Pas mal, non ?

Toujours dans le froid, mais avec plus de jeux vidéo : étudiez la médecine en Suède

Encore une fois, il s’agit d’une formation publique, donc très abordable, à l’université d’Örebro. Plutôt qu’une réduction sur les frais d’inscription à un Master’s in Medicine, l’établissement vous propose donc, si vous prouvez que vous en valez la peine, un programme de mentoring académique (et avoir un mentor, c’est fantastique), et surtout de pouvoir participer à une conférence importante au cours de l’année, tous frais payés !

De retour dans la région : la Belgique et l’urbanisme

Envie d’un Master of Science in Urban Studies à la Vrije Universiteit de Bruxelles ? C’est un établissement de langue néerlandaise, mais bien sûr, les cours y sont en anglais. Et vous pouvez faire l’aller-retour pour chez vous pour une bouchée de pain pendant le week-end, puisque le pays est tout proche du nôtre ! Pendant votre deuxième année, vous pourrez faire un stage en Belgique, en France, ou dans tout autre pays qui vous ferait envie.

Si vous réussissez le Sqore challenge, vous recevrez une réduction de 600 euros sur votre année d’études, qui coûtera donc 900€ au lieu de 1500€ si vous venez de l’Union européenne.

Pas envie d’aller en cours : un stage en ingénierie aux Pays-Bas

Des alvéoles sur fond chromé futuriste

Celle-là, elle est un peu différente des autres. Si vous avez fini votre licence ou votre master et que vous voulez devenir ingénieur-e, mais qu’il vous faudrait encore quelques connaissances pour maîtriser votre sujet à fond, vous pouvez choisir de rejoindre le programme New Engineers aux Pays-Bas.

Non seulement vous aurez l’opportunité de faire un stage rémunéré dans la spécialité que vous préférez, mais vous recevez une bourse de 1000 euros pour bien vous installer dans la région et vous payer la toute dernière version de Catia ou, en fait, ce que vous voulez.

Aucun de ces programmes ne vous fait de l’oeil ? Ne vous inquiétez pas ! Sqore publie très régulièrement des nouvelles opportunités, donc profitez-en !

Catégories
Organisation

Expertise en T : qu’est-ce que c’est ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler d’expertise en I ou en T. C’est un concept qui a commencé à gagner en popularité en 2010, avec des interviews et discours du PDG d’IDEO Tim Brown.

Qu’est-ce que l’expertise en T ?

On utilise la lettre T pour illustrer deux caractéristiques d’une personne experte :

  • à la verticale, sa connaissance en profondeur d’un domaine
  • à l’horizontale, son intérêt pour beaucoup d’autres domaines

Généralement, pendant notre formation, on nous apprend à maîtriser un domaine et un seul. Prenons, dans cet article, l’exemple d’une étudiante en programmation. En fin d’école, souvent, elle sera très forte en développement (en tout cas, je le lui souhaite). Mais maîtrise-t-elle les enjeux légaux et financiers de ce sur quoi elle travaille ? Je ne lui demande bien sûr pas de pouvoir rédiger des contrats avec les fournisseurs ou de préparer le budget de l’année : l’essentiel, c’est qu’elle ait juste assez de connaissances pour qu’elle comprenne ce que font les autres.

L’expertise en T, c’est exactement ça : connaître juste assez sur tout pour comprendre pourquoi et comment les choses fonctionnent dans l’ensemble du processus, mais se spécialiser assez en une chose pour apporter sa pierre à l’édifice.

Catégories
Motivation

Qu’allez-vous apprendre maintenant ?

Vous êtes étudiant-e : c’est pour apprendre. Jusque-là, rien de particulièrement choquant, pas vrai ?

Mais il y a tellement de choses à apprendre ! Vous voulez faire un MOOC ? Il en existe des dizaines de milliers. Regarder un TED Talk ? Oui mais lequel, sur les milliers qui existent ? Ou alors, peut-être que vous pourriez apprendre à développer un peu. Mais dans quel langage de programmation ? Le champ des possibles est immense, mais on ne sait jamais par où commencer. C’est tout à fait normal !

Eh bien, la Harvard Business Review nous propose une solution vraiment simple et efficace pour découvrir par où on peut commencer pour apprendre quelque chose. (J’ai inclus le lien de leur article, en anglais, en bas de cet article, n’hésitez pas à aller le lire pour plus d’informations sur la méthodologie.)

En effet, ils ont fait une matrice avec deux critères. C’est aussi simple que ça :

Qu'apprendre maintenant : une matrice facile par Harvard Business Review

Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessus, on a quatre cas de figure principaux seulement. Quand je disais que c’est simple, je ne vous mentais pas ! Voyons rapidement ce que ces cas impliquent pour ce que vous allez apprendre maintenant.

  1. C’est difficile et ça ne sert pas à grand-chose : je laisse tomber, ça n’a pas d’intérêt et ça me fera juste perdre du temps
  2. C’est difficile et c’est important : je prévois le temps nécessaire pour apprendre, par exemple avec le deep work ou la méthode Pomodoro
  3. C’est facile mais ça ne sert pas à grand-chose : si j’ai l’occasion de l’apprendre maintenant, j’en profite. Si l’occasion ne se présente pas, tant pis : de toute façon, je n’y perds rien
  4. C’est facile et très utile : je n’attends pas plus longtemps avant de m’y mettre, j’apprends maintenant et j’en profite toute ma vie !

Et vous, qu’allez-vous apprendre maintenant ?

Lisez l’article original (en anglais) ici.

Catégories
Formations santé

Réorientation après la PACES : vos alternatives

Après le concours de première année, beaucoup d’étudiants restent sur le carreau. La réorientation après la PACES est une étape à laquelle vous devez absolument réfléchir : tant mieux si vous réussissez, mais il faut bien avoir un plan B quoi qu’il arrive.

La PACES, sur ce point, c’est comme la prépa : vous pouviez être un lycéen médiocre ou brillant, ça n’aura que très peu de rapport avec vos résultats en médecine. Préparez-vous donc à l’échec quoi qu’il arrive, même si vous travaillez de votre mieux toute l’année (pour ça, lisez la série sur comment réussir sa PACES). Soyez réaliste, souvenez-vous que moins d’un étudiant sur quatre va réussir le concours du premier coup.

Quand me réorienter (à part en fin d’année) ?

En début d’année

Si vos résultats sont insuffisants en septembre-octobre, ou si vous comprenez dès le début que la médecine n’est pas faite poru vous, vous pouvez vous réorienter dès le début de l’année. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire à l’université dans les licences à pastille verte, par exemple.

N’abandonnez quand même pas tout de suite, si vous êtes motivé : vous gagnerez des places simplement parce que des étudiants mieux classés qu’eux n’arrivent pas à tenir le rythme sur toute l’année scolaire.

Après le premier semestre

Si vous êtes loin du numerus clausus, commencez à regarder les possibilités de réorientation dès maintenant : beaucoup de formations ouvrent leur portes, en particulier aux anciens étudiants de PACES, en janvier.

réorientation après la PACES : vous pouvez le faire !

La réorientation après la PACES et ses alternatives

Plusieurs solutions s’offrent à vous, trois d’entre elles pour être précise. Vous pouvez vous réorienter, bien sûr, mais vous pouvez aussi décider de redoubler, ou de tenter votre chance dans une autre filière.

Le redoublement

Si vous avez aimé votre première année, que vous pensez avoir le potentiel de réussir, et que vous êtes vraiment motivé pour rempiler pour un an, vous pouvez considérer le redoublement. Loin d’être une honte, il vous donnera bien plus de chances de réussite.

Dans ce cas, prenez vraiment le temps de réfléchir à vos points faibles, et à comment vous allez pouvoir les surmonter cette année, en plus de votre travail habituel. Si vous n’êtes pas capable de réussir votre année en médecine, alors malheureusement, toute la motivation du monde ne suffira probablement pas à vous hisser en haut du classement. Si vous l’êtes, mais que vous avez des mauvaises habitudes ou que vous avez fait l’impasse sur un sujet important : foncez.

Pour évaluer vos possibilités de réussite, sachez que les statistiques ont montré que vous aviez peu de chances d’avoir le concours en redoublant si votre rang était supérieur à 2,5 fois le numerus clausus.

Le changement de filière

Le concours de P1 comprend 4 filières : médecine, pharmacie, odontologie (dentaire) et maïeutique (sage-femme). Chaque filière a son propre numerus clausus.

La plupart des épreuves du concours sont communes aux 4 filières, mais chaque filière possède quelques épreuves supplémentaires qui lui sont spécifiques. Vous pouvez vous inscrire à autant de filières que vous le souhaitez. Aussi, que vous soyez bien ou mal classé, je vous conseille de toujours vous inscrire à toutes les filières (cela ne coûte pas plus cher). A la fin de l’année, vous aurez donc 4 classements : vous devrez alors choisir une des filières dans lesquelles vous êtes reçu.

Regardez donc du côté de la pharmacie, de la maïeutique et de l’odontologie : est-ce que ça pourrait vous plaire ? Ça pourrait être votre vocation, donc ne snobez pas ces trois autres filières post-PACES.

La réorientation

Après votre année de médecine, vous n’êtes plus motivé pour faire de la médecine : ça arrive, personne ne vous jugera pour ça. En première année post-bac, on est encore jeune et la bonne nouvelle, c’est que vous allez pouvoir vous réorienter assez facilement. Souvent, vous allez devoir valider deux semestres en un seul : après la charge de travail de la PACES, ça ne changera pas grand-chose au rythme auquel vous avez appris à vous habituer. Une fois ces deux semestres validés d’un coup, vous êtes tranquille !

En sciences

Vous pouvez rejoindre des classes préparatoires dans le paramédical, si vous tenez à continuer dans le domaine de la santé : elles vous préparent aux concours de kinésithérapeute, par exemple. Vous pouvez aussi vous présenter directement à un entretien oral pour le concours d’infirmier, et vous serez dispensé d’épreuve écrite. Bon plan si le métier d’infirmier vous attire sincèrement, piège fatal si vous passez le concours par défaut, parce que là, vous ne pourrez plus vous réorienter facilement.

Certaines écoles d’ingénieur post-bac privées mettent en place des admissions parallèles à la fin du premier semestre, sur dossier de candidature. Je vous déconseille de vous tourner vers ces écoles d’ingénieur, peu crédibles auprès des employeurs et de l’État et souvent hors de prix parce que privées. Cela dit, si vous tenez absolument à les tenter, vous pouvez vous inscrire au concours commun Avenir+.

Beaucoup d’universités vous permettent de vous inscrire en licences de science ou de STAPS à la fin du premier semestre, et vous pouvez aussi passer par certaines passerelles pour aller directement en deuxième année de certaines licences si vous avez passé la première année, sous certaines conditions. N’hésitez pas à vous renseigner sur ce que propose votre université locale. Vous pouvez aussi vous tourner vers les BTS et les DUT, où, avec un bon dossier, vous pouvez aussi entrer directement en deuxième année, avec des cours de remise à niveau. Essayez par exemple le BTS génie biologique, un DUT informatique ou encore le DUT métiers du multimédia et de l’Internet.

Ailleurs

Dans ma classe en Langues Étrangères Appliquées, j’avais une fille qui avait abandonné la PACES en cours de route pour se diriger vers ce qu’elle aimait vraiment : la traduction. Vous pouvez faire ça. Le plus simple, bien sûr, c’est de vous réinscrire pour une L1 en septembre, mais renseignez-vous quand même sur les rentrées décalées de janvier, et sur les passerelles des universités.

Par exemple, certaines facs de droit et certains IAE (Instituts d’Administration des Entreprises) vous permettent d’intégrer directement en deuxième. Contactez donc les filières qui vous intéressent, on ne sait jamais.

Certaines écoles de commerce privées post-bac proposent aussi des cycles accélérés pour les étudiants qui ont fait une PACES. L’expression « privées post-bac » devrait maintenant suffire à vous faire comprendre ce que j’en pense.

En dehors des études

Vous venez de passer une année infernale : lâchez-vous un peu de lest et n’hésitez pas à faire une année sabbatique pour mieux vous comprendre, et savoir ce que vous devriez faire de votre vie. Ça vous aidera à la fois pour votre orientation et pour votre CV.

Quelques solutions possibles :

  • Travailler à l’étranger (en Union européenne, pas besoin de visa !). Dans cet article, je ne souhaite pas parler des études de médecine à l’étranger (Belgique, Espagne, Roumanie), parce que je ne les trouve pas éthiques, mais c’est un avis personnel qui ne doit pas vous empêcher de faire ce que vous voulez.
  • Travailler en France, par exemple en faisant un service civique.
  • Faire une pause. Vraiment : parfois, il vaut mieux prendre un an à faire ce qu’on veut, même si on veut ne rien faire, avant de reprendre ses études. Reculer pour mieux sauter, en quelque sorte.
  • Vous inscrire à des cours à distance d’une filière qui n’a rien à voir avec ce que vous voulez faire, mais qui vous intéresse sur le plan personnel.

 

Catégories
Stage et emploi

Comment négocier son premier salaire ?

Ça y est ! Ce moment merveilleux est enfin arrivé : votre première recherche d’emploi est en cours. Bon d’accord, ça n’a pas grand-chose de merveilleux. Et puis en plus de ça, vous avez un stress supplémentaire : votre premier salaire, c’est celui qui fixera vos négotiations jusqu’à la fin de votre carrière. Parce qu’à chaque nouvelle négociation, ce sera bien plus simple de dire « je suis à X actuellement » que « je voudrais entre X et Y », alors autant le faire une fois dans sa vie et ensuite vous aligner dessus, avec les promotions qui vont avec, pour que tout se passe bien pour vous.

Alors, grosse pression ? Oui, un peu. Ne vous inquiétez pas, avec un peu de préparation, tout devrait bien se passer !

Faites des recherches

La première chose à faire, avant quoi que ce soit d’autre, c’est d’en discuter autour de vous. Les camarades de promo, c’est le cas idéal : ils ont à peu près autant d’expérience que vous, travaillent peut-être dans le même domaine, et sont en recherche d’emploi comme vous. Ensuite, les promos précédentes peuvent vous en apprendre plus sur combien elles gagnaient quand elles ont commencé leur vie professionnelle.

Une fois que vous avez parlé aux personnes que vous connaissez, je vous recommande d’aller sur des sites qui permettent de comparer les salaires. Sur Glassdoor, par exemple, vous pouvez regarder combien les gens avec le même intitulé de poste que vous affirment être payés. Attention, il n’y a pas de vérification, et surtout, pas de pondération en fonction de l’expérience. Les gens qui remplissent le formulaire peuvent avoir 2 mois ou 20 ans d’expérience, s’ils sont au même poste, le chiffre s’affichera. Ça vous donnera quand même une petite idée de combien attendre.

Regardez aussi le site PayScale, mais attention : les salaires américains, qui n’incluent pas la cotisation chômage, retraite, sécu, etc., sont généralement beaucoup plus hauts que les salaires français.

Attendez le plus longtemps possible

Attendre le plus longtemps possible avant de parler de salaire, vraiment ?

Oui, c’est mieux. En général, quand on est jeune diplômé, on ne comprend pas que le processus de recrutement est aussi stressant d’un côté que de l’autre. Pour les employeurs, la tâche est énorme : il faut lire des dizaines, voire des centaines, de CV (avez-vous bien optimisé votre CV et fait une lettre de motivation de qualité ?), puis passer des heures à décider de quels candidats on va recevoir en entretien, passer un temps non négligeable pour lesdits entretiens (surtout pour un manager, ça empiète sur son travail habituel !) et enfin, choisir un candidat à embaucher.

Normalement, quand on arrive aux derniers entretiens, les employeurs ne veulent surtout pas perdre le candidat qu’ils ont choisi, à la fois parce qu’ils devraient recommencer ce processus à zéro et parce qu’ils ont dépensé du temps et des efforts pour cette personne. À ce stade, vous pouvez vous permettre de négocier. Restez humble, bien sûr, mais plus vous êtes loin dans le processus, moins vous avez de concurrents prêts à se brader.

Ne parlez pas que d’argent

Négocier son salaire, c’est très bien, mais ce n’est pas tout. Quand vous parlez de salaire, occupez-vous aussi des avantages qui viennent avec. Vous rembourse-t-on vos transports, avez-vous des tickets restaurant ? Au-delà de cette base, avez-vous un comité d’entreprise qui vous donnera des réductions sur vos loisirs, une salle de sport partenaire de votre employeur ?

Peut-être qu’au lieu de négocier une augmentation de salaire, vous pouvez voir comment optimiser vos RTT, ou demander une prime de début si vous déménagez pour cet emploi. Personnellement, j’ai toujours demandé à choisir ma date de début, pour avoir quelques vacances avant de commencer et arriver au meilleur moment.

Justifiez vos demandes

Je ne vais pas passer beaucoup de temps sur ce point, il me semble assez clair. Mais il est très important : si vous demandez quelque chose, il faut pouvoir le justifier. Vous pensez mériter mieux que le salaire qu’on vous propose ? Parlez de vos compétences, ou de vos besoins (par exemple, une personne à charge, un prêt étudiant à rembourser : on peut vous comprendre !). Vous demandez un [amazon_textlink asin=’B06XW8Q72D’ text=’téléphone de fonction’ template=’ProductLink’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’7b6db01d-b0d8-11e7-922e-735939fc2fda’] ? Expliquez pourquoi un portable est nécessaire et ce que vous pourrez faire avec (téléphoner, en général).

Cet article m’a été demandé via Twitter par Alexandra, jeune diplômée. Vous avez des questions auxquelles vous aimeriez que je réponde ? Prévenez-moi via mon formulaire de contact ou sur les réseaux sociaux et je ferai un article sur le sujet !

Catégories
Actualité

Quoi de neuf ? – Octobre 2017

Bonjour !

Tentons un nouveau type d’article. Dans le genre des Vu Ailleurs de 2015 mais pas tout à fait de la même façon, une fois par mois environ, je vais discuter de plusieurs contenus nouveaux que je tiens à partager.

Les événements

Forum Elevate, le 21 octobre 2017 de 10h à 19h (Paris). Ce forum, qui se déroule à Paris et dont l’entrée est gratuite pour les étudiants, vous permettra de rencontrer des universités étrangères et d’en apprendre plus sur les études à l’étranger. Au programme, des stands, évidemment, pour faciliter votre recherche d’informations et vos inscriptions. Mais aussi et surtout des conférences sur plein de sujets :

  • Comment étudier au Québec pour pas trop cher ?
  • Comment monter un dossier de qualité pour être admis dans une université étrangère ?
  • Intégrer Oxford et Cambridge après le Brexit
  • L’Irlande, bonne alternative au Royaume-Uni post-Brexit ?
Assis sur un banc, cinq minutes avec toi, regarder l’semestre qui s’en va… ♫

Les lectures

Concevoir un module de formation. Ce livre est clairement plutôt orienté pour les formateurs en entreprise et les professeurs, mais j’en ai tiré quelques enseignements utiles. Voyez plutôt cet article sur comment réussir un exposé. L’original coûte 23€.

Célestin Freinet : un pédagogue en guerres. Un livre un peu particulier, puisqu’il s’agit d’une biographie. Mais pas de n’importe quelle biographie ! Célestin Freinet était un instituteur, à l’origine de toute un courant de la pédagogie moderne. Dans cette biographie, j’ai découvert le personnage à travers les combats auxquels il a participé (deux guerres mondiales, guerre civile espagnole, guerre froide), et comment ces affrontements l’ont transformé. C’était passionnant et je le recommande chaleureusement. 20€ sur le site de la FNAC.

Women in Tech. Pas de bullshit : des conseils pratiques pour réussir son entretien technique, pour se construire un réseau solide ou encore pour s’affirmer dans un milieu très masculin. Tarah Wheeler a fait un excellent travail de synthèse et de recherche, que je recommande… ben, aux women in tech. 15€ en anglais.

Build your dream network. Comme pour Concevoir un module de formation, j’ai essayé d’en tirer plein d’enseignements à partager avec les étudiants, mais pour être tout à fait honnête, j’aurais pu copier-coller le livre entier et le coller dans les essentiels du réseautage. Une lecture indispensable… mais pas encore traduite en français. 10€ en anglais.

J’ai résisté à l’envie de mettre une photo de Pumpkin Spice Latte mais les citrouilles, vous n’y couperez pas

Les articles

Femmes et statut cadre. Pour la première fois, en 2013, la part de jeunes femmes qui occupaient, trois ans après leur entrée sur le marché du travail, un emploi de cadre, est devenue équivalente à celle des jeunes hommes. Parité ? Pas encore : elles ont plus d’emplois de cadres, certes, mais surtout beaucoup plus de diplômes. Le rapport complet.

Au début j’avais prévu de ne mettre que deux photos mais regardez cet écureil il est adorable !!

Les gadgets

Une souris verticale. J’ai le syndrome du canal carpien, et j’ai beaucoup de mal à tenir une souris ou à taper à l’ordinateur dès que je suis un peu fatiguée. Heureusement, il existe du matériel pour limiter la douleur. Et ça s’utilise en préventif aussi, donc je vous recommande vraiment d’investir dans une souris spécialisée. La mienne m’a coûté 19€99 sur Amazon.

Un clavier ergonomique. Quand j’étais en Irlande, après mon premier arrêt de travail, mon entreprise m’avait fourni un excellent clavier ergonomique. De retour en France, je me suis dit que je pouvais toujours tenter ma chance avec un modèle moins cher. Le Natural Ergonomic Keyboard 4000 coûte une cinquantaine d’euros et fait l’affaire. Mais si vous êtes prêt à dépenser une centaine d’euros, le Sculpt Ergonom en vaut vraiment la peine – je pense d’ailleurs le racheter bientôt.

Xiaomi Piston 3. Les meilleurs écouteurs que j’aie jamais eus, et en plus, ils ne coûtent que 19€ sur Amazon.

The Binding of Isaac: Afterbirth, sur Switch (34€99). Vu le nombre de nuits blanches que Monsieur fait pour jouer à ce jeu, ça doit être pas mal. La Switch était en tout cas un bon investissement, vu les heures de jeu qu’on a passées sur Zelda et Mario Kart à côté de ça ! Livraison le jour même avec Amazon Prime.

Les calendriers de l’Avent Nature & Découvertes. Calendrier avec une bière par jour, un chocolat bio par jour, un sachet de thé par jour, il y en a pour tous les goûts. (Et puis tant qu’à faire, n’oubliez pas que j’ai une wishlist Amazon !)

Catégories
CV et lettre de motivation

Faire une bonne lettre de motivation

Je ne crois pas avoir déjà parlé de lettre de motivation sur Réussir Mes Etudes. Et ce pour une raison simple : je déteste les lettres de motivation. Et vu le nombre de demandes d’aide désespérées que je reçois, je ne suis pas la seule à détester ça.

C’est triste, quand même, parce qu’en général on est plutôt motivés pour trouver un emploi. Et aussi parce qu’on est tous conscients que la lettre de motivation est, neuf fois et demi sur dix, l’élément le moins important de votre candidature. (Pourtant, il reste obligatoire. Je ne remets pas en doute les motivations des recruteurs, loin de là, MAIS POURQUOI ?????)

Rédiger votre lettre de motivation, ça vous stresse, vous y passez un temps fou alors que concrètement tout le monde s’en balance au plus haut point, et le temps de l’avoir écrite et envoyée, on a offert le poste à quelqu’un de moins bon (et moins motivé, ironiquement) que vous. Bon. Il est temps de prendre les choses en main. Je n’aime pas les lettres de motivation et vous non plus, mais au moins, avec cet article, on se débarrassera de la question une bonne fois pour toute – et vous pourrez continuer à vous promener sur Réussir Mes Etudes et à, disons, préparer votre entretien.

Dans votre lettre de motivation, il ne faut surtout pas…

  • Redire tout ce qui est marqué sur le CV : votre recruteur a déjà l’information sous les yeux, et une lettre de motivation est moins structurée qu’un CV. Vous allez être confus et inintéressant, en gros.
  • Dépasser trois quarts d’une page : et quand je dis trois quarts, ce n’est pas trois quarts en Verdana taille 8. Faites des paragraphes et sautez des lignes (pas trop). Un recruteur passe quelques secondes à peine sur votre CV, et c’est pareil pour votre lettre de motivation. S’iel doit faire un effort pour comprendre où vous voulez en venir, ou ce qui fait votre forc,e c’est raté. Faites court et efficace.
  • Être trop formel et ennuyeux. Votre CV est probablement très codifié. Votre lettre de motivation est l’occasion pour vos futurs collègues de décider de s’ils ont envie de travailler avec vous. Essayez donc d’éviter d’être ennuyeux et trop formel, ce qui ne vous rend absolument pas sympathique, et illustrez plutôt votre style d’écriture grâce à votre lettre de motivation.
  • Envoyer la même lettre à tout le monde. Ai-je vraiment besoin de m’étendre là-dessus ? Si c’est pour envoyer la même lettre à tous vos recruteurs, autant ne pas en envoyer du tout.

Dans votre lettre de motivation, il faut…

Quand un recruteur lit votre lettre de motivation, iel a deux objectifs : savoir si vous ferez bien votre travail, et savoir si vous aurez votre place dans l’entreprise. Avez-vous les compétences nécessaires pour réussir, et vous sentirez-vous bien à votre place au sein de l’entreprise, avez-vous la motivation nécessaire pour réussir ?

  • Expliquez pourquoi vous êtes parfait pour ce poste. Oui, ça veut dire que vous devez lire l’offre d’emploi en détail, et choisir les quelques éléments qui vous ont convaincu de postuler, au sein de l’entreprise et dans les demandes. Avez-vous les bonnes compétences, le bon caractère ? Parlez-en.
  • Partagez vos réussites. Sur votre CV, vous mettez tout ce que vous avez fait de pertinent dans votre carrière, très bien. Dans votre lettre de motivation, vous avez l’occasion de mettre un élément en avant, à la rigueur deux. Si votre recruteur ne lisait pas votre CV, que faudrait-il absolument qu’il sache quand même pour vous prendre ? Où avez-vous déjà su faire vos preuves ?
  • Montrez que vous aimez ce que vous faites. L’entreprise veut quelqu’un de qualifié, bien sûr. Mais elle veut surtout quelqu’un qui ne sera pas malheureux à son travail. (Pas parce qu’elle vous aime, hein, juste parce qu’on n’est pas efficace quand on est au bord du burn-out et qu’on déteste venir au bureau le matin.) Si vous ressentez un enthousiasme sincère pour le poste et ce qu’on attendra de vous, faites-le comprendre au recruteur.

Mode d’emploi pour candidat sans inspiration

Vous avez compris qu’il fallait montrer votre intérêt pour le poste, votre charmant caractère et vos extraordinaires compétences, mais vous ne savez pas par où commencer ? En général, on utilise un paragraphe court en introduction, un ou deux paragraphes sur votre expérience la plus pertinente pour cette offre, un paragraphe sur pourquoi l’entreprise et le poste vous plaisent et une fin en une ou deux lignes.

Madame, Monsieur,

J’ai vu votre annonce de recherche d’une [intitulé du poste] sur [endroit où vous en avez entendu parler]. Je suis actuellement [poste actuel] et je recherche une nouvelle opportunité dans [soit le type d’emploi soit le secteur de l’entreprise].

Après avoir lu en détail votre offre d’emploi, je comprends que vous cherchez quelqu’un qui [attentes du poste]. Je suis convaincue d’être une candidate idéale pour le poste : en effet, j’ai [ce que vous avez fait qui fait de vous la candidate idéale].

Je voudrais vraiment travailler au poste de [poste] chez [entreprise] parce que [pourquoi vous voulez travailler là-bas, ce que vous connaissez de l’entreprise et en quoi ça rejoint vos ambitions et centres d’intérêt].

Merci pour votre considération,

Vous souhaitant une excellente journée,

[Prénom Nom]

Je vous laise réutiliser ça à votre sauce et personnaliser le texte : dites-m’en des nouvelles, en commentaire de cet article ou via mon formulaire de contact !

Catégories
Oraux

Comment faire un exposé parfait ?

En août, j’ai profité de mes (courtes) vacances pour lire le plus possible. Je vous ai déjà parlé des Essentiels du réseautage, en vous prévenant que ce ne serait pas ma dernière critique de livre. Et en effet, aujourd’hui, je reviens à l’attaque avec un cas un peu particulier : le livre Concevoir un module de formation d’Etienne Magnin, qui m’a été envoyé par les Gereso Edition.

Un peu particulier, pourquoi ?

Parce que ça s’adresse aux formateurs, aux professeurs, et pas aux étudiants. Je l’ai lu d’abord pour moi et pour Réussir Mes Etudes, et puis en y repensant, je me suis rendue compte que ça s’applique super bien aux exposés, aux présentations, et à bien des occasions de votre vie étudiante, mine de rien. En voilà donc un résumé légèrement adapté rien que pour vous, sur ce thème : Comment faire un exposé parfait ?

Avant de commencer votre préparation

Avant de commencer à vous préparer à concevoir un module de formation, un exposé, un cours ou quoi que ce soit d’autre, il va falloir prendre le temps de réfléchir à 4 critères différents :

  1. Votre cible : pour qui est votre exposé ? Voulez-vous intéresser le professeur, ou enseigner des choses intéressantes à vos camarades de classe ? (En général, il faudra les deux, mais vous pouvez en privilégier un des deux.)
  2. Le contexte dans lequel vous faites votre exposé : dans quel environnement serez-vous ? Réfléchissez bien : quelle est l’ambiance générale de ce cours, qu’est-ce que le professeur va privilégier ?
  3. Les compétences à acquérir : plus clairement, assurez-vous de bien répondre à la problématique et que vous avez montré que vous maîtrisez le sujet devant votre enseignant.
  4. Enfin, retenez les contraintes : pas la peine de vous lancer dans un projet énorme que vous n’arriverez pas à finir et qui ne ressemblera à rien.

Préparer son exposé

  1. D’abord, il faut recueillir le contenu de votre exposé. Comme pour une présentation de texte ou n’importe quel devoir, il vous faut d’abord des arguments et ensuite un plan, donc récupérez le plus de références possibles et sortez-en le contenu pertinent.
  2. Ensuite, construisez votre scénario pédagogique, c’est-à-dire en gros ce dont vous allez parler.
  3. Enfin, créez votre plan détaillé.

Quels supports écrits ?

Ne vous sentez jamais obligé de faire une présentation écrite, surtout si ce n’est pas votre fort. Si vous vous exprimez bien, ça doit suffire. Cela dit, c’est quand même mieux d’accompagner son exposé d’un petit Powerpoint de qualité. Et par qualité, on entend :

  • Une slide, c’est une minute d’exposé. Si vous passez vos slides plus vite que ça, vos spectateurs auront le mal de mer.
  • Une slide, c’est trois ou quatre lignes de (gros) texte, grand maximum, et une image si vous voulez. S’il y a plus que ça, vous allez noyer vos spectateurs sous l’information et ils ne vous écouteront pas.
  • Une présentation Powerpoint, ce n’est pas statique. Ajoutez une partie interactive, que ce soit un exercice, un jeu, une étude de cas… débrouillez-vous pour toujours impliquer votre audience un minimum.

Si vous êtes d’humeur très zélée ou que vous savez que le partiel peut porter sur des éléments de votre exposé, vous pouvez enfin faire deux présentations Powerpoint séparées :

  1. Une présentation qui servira de support pour la présentation orale, avec très peu de texte, des grosses images, etc.
  2. Une autre présentation avec des slides supplémentaires, et tout le texte important de votre présentation, sans animation. Comme ça, vous avez un vrai support de cours complet et détaillé à donner à vos camarades, qui vous en seront reconnaissants, et à votre professeur, qui aura les éléments qu’il a peut-être ratés pendant la présentation orale.