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Réseaux sociaux et networking

Le réseau pour les nuls

Aujourd’hui, tout le monde se contrefout ce que vous faites (désolée) : c’est qui vous connaissez, la seule variable qui compte vraiment. On estime que jusqu’à 80% des emplois sont trouvés par le bouche à oreille et les recommandations personnelles au sein du réseau. Et comme nous sommes jeunes et à peine entrés sur le marché du travail, nos réseaux sont souvent plus petits que ceux des générations avant la nôtre.

Voici quelques astuces pour réduire cet écart.

Offrez quelque chose.

Oui, le but du networking, c’est d’améliorer votre carrière en rencontrant d’autres personnes. N’oubliez cependant pas que ce n’est pas une route à sens unique : les gens que vous accueillez dans votre réseau ont le même objectif que vous. Si quelqu’un que vous rencontrez cherche un excellent informaticien à ajouter à son équipe, présentez-lui vite cet ami qui répond à tous ses critères. Ne cherchez pas toujours comment votre réseau peut vous aider, mais aussi comment vous pouvez lui rendre service ! Évidemment, n’oubliez pas non plus de les féliciter en cas de promotion ou d’autre bonne nouvelle professionnelle.

Ne cessez jamais de parler.

Soyez la pile Duracell de la conversation au sein de votre réseau. Dans les 48 heures qui suivent votre rencontre avec quelqu’un, faites suite avec un email sympathique. Ajoutez votre nouveau contact sur LinkedIn, en personnalisant votre message d’invitation pour y ajouter quelque chose dont vous avez discuté, même si c’est une conversation sans grand intérêt, juste pour que la personne sache que vous vous souvenez d’elle et de ce qui la rend spéciale. Si vos contacts publient un article sur LinkedIn, lisez-le et postez un commentaire constructif, en lançant par exemple un débat sur un sujet lié. Rencontrer quelqu’un, ce n’est pas la création d’un lien privilégié : c’est de l’entretenir ensuite qui le permettra.

Allez-y doucement.

Si vous êtes terrifié à la simple idée de dire bonjour à un inconnu, le réseautage peut sembler infernal. Facilitez un peu les choses en vous inscrivant comme bénévole ou organisateur à un événement de networking. Vous n’aurez pas autant besoin de faire des efforts pour parler aux gens, et pourtant, vous serez obligé de communiquer avec eux d’une façon ou d’une autre, même si c’est simplement en vérifiant leur nom sur la liste des invités. Après avoir travaillé à quelques-uns de ces événements, vous aurez l’habitude de parler à des inconnus et vous aurez peut-être même rencontré des personnes intéressantes sans même faire exprès !

Trouvez un mentor.

Pas d’opportunités de réseauter dans un futur proche ? Débrouillez-vous pour que ça arrive quand même. Utilisez LinkedIn pour chercher des personnes dans votre domaine ou qui travaillent à un poste que vous visez, et qui habitent pas trop loin de chez vous. Envoyez-leur une petite invitation en expliquant que vous aimeriez en savoir plus sur leur carrière, et que vous voudriez prendre le temps de discuter ensemble un de ces jours. C’est une situation gênante au début, mais il y a tellement à apprendre de quelqu’un qui a effectué le parcours que vous visez !

Allez-y seul.

Ne comptez pas sur un ami ou un camarade de promo pour vous tenir compagnie à un événement professionnel. Emmener un ami vous rassurera, certes, mais rendra la soirée moins utile aussi. Discuter avec quelqu’un que vous connaissez, c’est le meilleur moyen de ne pas oser parler à des inconnus. Si vous croisez quelqu’un que vous connaissez à un événement, saluez-le, présentez-vous à la personne qui l’accompagne s’il y en a une, mais essayez de ne pas passer la soirée avec et faites-vous vos propres contacts professionnels.
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Stage et emploi

Présenter une expérience en 4 points

Lors d’un entretien, votre interlocuteur vous demandera souvent de présenter une expérience. Je vous propose une formule magique en 4 points pour présenter clairement ses projets académiques, personnels ou stage. Chaque point permet bien sûr de décrire l’expérience, mais doit aussi vous valoriser. Une structure aussi rigide que ces 4 points vous permettra de ne jamais oublier un élément qui pourrait être important, mais aussi de montrer à votre interlocuteur que vos idées sont bien structurées.

Contextualiser

Avant de présenter le projet en soi, il est bon de donner des informations de contexte comme l’environnement (un projet étudiant ou professionnel), la durée du projet et la taille de l’équipe.

C’est aussi l’occasion de parler de l’encadrement éventuel du projet (professeurs, enseignants chercheurs, maître de stage ou poste du supérieur hiérarchique) et de ses différentes implications, comme un client ou un intervenant extérieur.

Objectifs

Il est ici question de présenter les grosses lignes du projet en quelques phrases. Il faut être synthétique et présenter globalement 2-3 missions du projet. Votre interlocuteur n’a sûrement pas le temps pour une présentation en détail, mais il vous posera des questions s’il veut plus d’informations.

Rôle personnel

Décrivez ensuite votre contribution au projet. Personne ne vous demande pas de réaliser un projet en entier, n’hésitez pas à être très spécifique sur les parties du projet que vous maîtrisez, les questions à venir porteront probablement sur ces points.

Apports personnels

Les apports du projets peuvent être purement techniques, par l’acquisition de nouvelles compétences, la mise en pratique de connaissances théoriques académiques.

Il est toujours bon de parler des apports humains du projet. On peut aborder la communication entre équipiers, les éventuelles difficultés rencontrées (sans oublier les solutions apportées !).

Exemple

Lors de mon stage de fin d’études, j’ai intégré à une équipe d’ingénieurs du département R&D et en constante communication avec nos client (1). Le projet était de fournir une solution logicielle pour la gestion du cycle de vie du produit client (2). Ma mission principale était de m’assurer de la qualité et de la conformité de la solution (3). J’ai du pour cela implémenter une base de tests via la technologie JUnit, mais aussi dialoguer avec les développeurs et le chef de projet.

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Motivation

5 raisons de ne plus hésiter

Vous êtes du genre à hésiter pendant des jours, voire des semaines, avant de faire un choix ? Vous avez peur de la prise de décision, vous êtes effrayé par les conséquences de ce que vous ferez ? Voici cinq raisons de ne pas hésiter trop longtemps avant de faire un choix.

1. Se poser trop de questions, c’est procrastiner

Après un certain seuil, vos inquiétudes ne sont plus qu’une perte de temps. Vous pouvez réfléchir aux différentes options jusqu’à la fin des temps, mais vous ne devriez pas trop perdre de temps à hésiter, et plutôt agir.

2. Vous n’aurez jamais toute l’information

Vous pouvez chercher toute l’information disponible pendant des années et il vous manquera encore des éléments pour faire une décision parfaitement informée. Si vous attendez toujours une petite information supplémentaire, vous ne choisirez jamais.

3. Il n’y a pas de bon moment

N’attendez pas le « bon moment » pour faire votre décision, il n’arrivera probablement jamais. Foncez, et vous verrez bien ce qu’il se passe.

4. Le mieux est l’ennemi du bien

Comme il n’y a pas le moment parfait, il n’y a pas de décision parfaite. Une bonne décision maintenant sera généralement mieux que « la décision parfaite » dans un futur lointain : ne ratez pas des opportunités incroyables juste parce que vous hésitez encore !

5. Vous pourrez toujours changer d’avis

Trop souvent, quand on hésite, c’est parce qu’on a peur de faire le mauvais choix. Pourtant, très peu de décisions sont irréversibles : prenez donc ce risque, et vous vous adapterez si vous le regrettez ensuite !
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Gestion du stress

10 façons de combattre le stress pendant les partiels

Ahh, les partiels, la partie préférée de l’année pour tous les étudiants. Plus de sommeil, plus de douches, plus de vie sociale… Sauf qu’en fait, prendre soin de vous pour réduire le stress avant les partiels est une des meilleures façons de s’assurer que vous allez réussir vos examens et vous en sortir en un seul morceau. Voici donc dix astuces pour rester calme et gérer votre stress pendant les périodes de partiels.

1. Révisez efficacement

On ne part pas en guerre sans stratégie, et pour les partiels c’est pareil : préparez-vous un emploi du temps, un planning exact de ce que vous allez réviser. C’est très utile pour vous motiver à réviser, pour être le plus efficace possible et pour vous empêcher de trop stresser : vous aurez la conscience tranquille.

2. Prenez des vraies pauses

Les pauses sont aussi importantes pour vous que le temps que vous passez à travailler. Prenez-en souvent, et profitez-en pour vous amuser et pour voir des amis régulièrement. Je vous recommande d’utiliser la méthode Pomodoro, qui vous permet de travailler par tranches de 20 minutes et de faire des petites pauses très régulièrement. Profitez-en pour libérer vos soirées, par exemple à partir de 19 heures, et pour sortir avec vos amis, aller au cinéma ou jouer à votre jeu vidéo préféré. Ce qui m’amène au point suivant…

3. Dormez !

Libérer ses soirées pour se détendre, c’est bien. Si c’est pour se mettre une cuite et aller se coucher à 5 heures du matin, pas vraiment. Quand on manque de sommeil, on a du mal à se concentrer, à effectuer plusieurs tâches à la fois, et à se souvenir des informations importantes. Le sommeil est un élément crucial de la mémorisation d’informations, alors laissez tomber les nuits blanches, que ce soit pour réviser ou sortir, et essayez d’avoir un rythme de sommeil régulier et suffisant. Vous verrez, ça fait des miracles.

4. Amusez-vous

Rien de mieux que des bons éclats de rire pour se débarrasser du stress.

5. Arrêtez le café

Bon, d’accord, ne l’arrêtez pas complètement si vous êtes complètement accro. Mais l’abus de caféine est à la racine de migraines, de problèmes de digestion et surtout de beaucoup de problèmes d’anxiété : mieux vaut éviter ça pendant vos partiels. Plutôt que d’abuser du café pour tenir debout, essayez par exemple de vous servir un café pour vous récompenser d’avoir bien travaillé, seulement une fois dans la journée.

6. Prenez soin de vous

Vous méritez qu’on prenne soin de vous toute l’année, et ça ne change pas pendant les partiels. Ne négligez pas l’importance des tâches de base, de la douche à la lessive en passant par le sport : vous êtes tenté de passer vos journées en pyjama et de ne pas sortir de chez vous, mais il est important de prendre le temps de vous habiller comme pour n’importe quelle autre journée. Ainsi, vous n’aurez pas l’impression de tout abandonner pour un marathon de révision, mais ce sera juste une période comme une autre, avec un peu plus de travail à la maison.

7. Lâchez le téléphone

La technologie est un super outil pour réviser, mais elle vous déconcentre et vous stresse également beaucoup. À moins d’utiliser votre téléphone comme outil de travail, mettez-le en mode avion pendant que vous réviser. Je recommande aussi une sortie marche de deux ou trois heures en ville (ou en montagne si vous avez de la chance !), sans votre téléphone, pour vraiment vous vider l’esprit et vous ressourcer avant de reprendre avec beaucoup plus d’efficacité. D’ailleurs…

8. Marchez

En parlant de marcher sans téléphone, la déconnexion n’est pas le seul bénéfice. Marcher souvent améliore votre pression artérielle et libère des endorphines, qui vous mettent de meilleure humeur. Allez donc marcher une fois de temps en temps quand vous étudiez, respirez l’air frais et oubliez donc les examens. Quand vous retournerez à votre travail, vous serez prêt à faire de votre mieux !

9. Respirez

Si vous sentez que les révisions commencent à vous dépasser et que vous avez besoin d’une pause, prenez le temps de respirer, tout simplement. Inspirez lentement et profondément par le nez, soufflez lentement et profondément par la bouche jusqu’à avoir les poumons complètement vides, et recommencez dix fois. Vous irez beaucoup mieux avec ce simple exercice.

10. Relativisez

Encore une fois : si vous sentez que tout ceci vous dépasse, prenez le temps de relativiser. Je sais que c’est compliqué, mais dites-vous que ce ne sont que quelques jours ou quelques semaines de votre vie. Oui, les partiels sont très importants, mais ils ne sont pas la chose la plus importante de toute votre vie, même si ça y ressemble pour l’instant. Haut les cœurs, vous allez réussir !
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Formations à l'étranger

Papa, maman, je veux étudier à l'étranger

Vous voulez faire un échange au Canada, voyager en Asie, mais vos parents sont complètement contre l’idée. Pour eux, c’est un gâchis de temps et d’argent, c’est dangereux, c’est des vacances à l’étranger plutôt que d’étudier sérieusement en France. Et puis bon, c’est dur de ne pas vous voir pendant plusieurs mois.

Quant à vous, vous savez bien que ce genre de voyage est non seulement très positif pour votre CV, mais est une expérience personnelle extrêmement riche et importante. Vous aurez des nouvelles expériences, vous devrez sortir de votre zone de confort, vous vous comporterez en adulte responsable face aux défis du quotidien, vous apprendrez peut-être une nouvelle langue : après tout, les voyages forment la jeunesse.

Comment convaincre vos parents que partir à l’étranger est une excellente idée ?

1- Organisez-vous

Il vous faut un budget détaillé, un planning, des vraies attentes pour que vos parents puissent voir que vous avez vraiment réfléchi à la question. Quel est votre objectif pour ce voyage à l’étranger, que voulez-vous accomplir ? Qu’est-ce que ce voyage apportera à votre vie personnelle et à votre carrière ? Pourquoi est-il important pour vous ?

Où voulez-vous aller exactement ? Combien de temps ? Que ferez-vous pour rester en sécurité ? Combien d’argent avez-vous mis de côté pour le voyage ? Combien va-t-il coûter, quel est votre budget ? Comment allez-vous récupérer l’argent nécessaire pour vivre là-bas ?

Toutes ces questions sont importantes, à la fois pour vous et pour montrer à vos parents que vous prenez ce projet au sérieux : vous montrez que vous êtes responsable et autonome, que vous savez vous financer, et que vous savez ce que vous faites. Demandez-leur aussi s’ils ont des questions ou des doutes auxquels vous pouvez répondre, et travaillez dessus.

2- Faites des vraies recherches sur l’intérêt de voyager

Aidez vos parents à voir l’importance d’une période à l’étranger pour votre vie personnelle et professionnelle. Aujourd’hui, les employeurs privilégient vraiment les personnes qui savent évoluer dans un environnement multiculturel, parlent plus d’une langue et savent réfléchir d’une façon nouvelle : trouvez des bons exemples pour vous soutenir !

3- Trouvez des témoignages

Nos parents aiment nous comparer aux enfants de leurs amis et nous dire qu’ils ont mieux réussi que nous, non ? Prenez donc l’exemple de quelques-unes de leurs connaissances, en leur montrant que ces personnes ont bien réussi à voyager et à revenir avec plus de succès : elles ont trouvé un emploi, elles sont rentrées dans telle école grâce à leur dossier…

Profitez-en pour discuter avec ces personnes et leur demander comment elles-mêmes ont convaincu leurs parents. Et si aucun des amis de vos parents n’a d’enfant parti à l’étranger, trouvez d’autres témoignages de personnes moins proches.

4- Dites-leur que vous resterez en contact

Il y a une bonne part d’inquiétude dans le refus qu’ont nos parents de nous laisser partir seuls à l’étranger : serez-vous en sécurité, auront-ils régulièrement des nouvelles ? Il faut qu’ils réalisent deux choses : la première, c’est qu’il peut vous arriver tout autant de choses terribles si vous restez à la maison. L’autre, c’est qu’il est temps que vous gagniez votre indépendance – ils ne seront pas toujours là pour vous.

Pour les rassurer le mieux possible, donnez-leur le plus d’informations possible : là où vous dormirez, où vous irez. Préparez aussi un rendez-vous régulier sur Skype et autres Google Hangouts, ou un mail de temps en temps. La technologie a évolué, et vous pouvez tout à fait rester en contact avec votre famille même à l’autre bout du monde, mais vos parents ne s’en rendent peut-être même pas compte !

5- Soyez patient et persévérant

 

Au final, vous obtiendrez ce que vous voulez. Soyez patient, ne tentez pas de confronter votre famille trop brusquement, et acceptez de faire des compromis s’il le faut. Par exemple, si vous vouliez faire du backpacking, peut-être que vous pourriez aller dans une famille d’accueil, ou rejoindre un groupe de jeunes qui veulent faire la même chose !

N’oubliez pas que c’est votre vie, pas celle de vos parents : n’abandonnez jamais ce que vous voulez vraiment faire.

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Révisions et examens Travaux à rendre

Faire un plan de dissertation

Quand j’étais au lycée, on nous disait « faites une introduction avec une accroche, la problématique et une présentation du plan, continuez avec trois parties thèse-antithèse-synthèse, et dans la conclusion, rappelez la problématique et le plan ». Quand je suis arrivée à l’université, le format de ces dissertations a très vite changé, et nous l’avons découvert assez durement ! Voici donc quelques conseils pour faire un plan de dissertation qui sorte de l’ordinaire et vous permette de briller dans vos études.

Le corps de la dissertation

On vous conseillera souvent d’articuler votre dissertation en deux ou trois parties. Étant une fervente partisane de la dissertation en trois parties, je ne mettrai pas en doute ces propos : sachez seulement que sauf cas exceptionnel, on ne fait pas moins de deux et pas plus de 5 grandes parties, dans une dissertation.

En règle générale, je consacre une page de brouillon à mon plan. Je la divise en 3 parties, chacune constituée de 4 sous-parties. Ensuite, je note mes idées dans les cases correspondantes, sans me soucier de leur ordre ou du titre des parties. Je numéroterai ensuite toutes mes parties et sous-parties pour arriver à un plan complet et organisé : à partir de là, il est temps de chercher un exemple par sous-partie, et de passer à la rédaction au brouillon de l’introduction et de la conclusion.

L’introduction

Le meilleur conseil qu’on m’ait donné au niveau de l’introduction est de ne pas faire attendre le lecteur.

Le sujet doit être présenté dès la première phrase, éventuellement de façon « accrocheuse ».

La suite sera dédiée non seulement à la présentation de votre problématique, mais aussi et surtout à la présentation du point de vue que vous allez adopter dans votre dissertation. En général, après le bac, on ne vous demandera pas de faire une dissertation « neutre » de type thèse-antithèse-synthèse, mais plutôt de répondre de façon claire à la problématique en utilisant un plan qui va dans ce sens. Ainsi, ne faites pas une introduction de type « Nous nous demanderons ici s’il est judicieux de faire appel à Méthode X pour résoudre Problème Y. À cet effet, nous commencerons par analyser les avantages de Méthode X, puis ses inconvénients, et enfin nous verrons les autres méthodes qui pourraient être pertinentes pour résoudre Problème Y.« , mais plutôt quelque chose du genre :

« Il s’agit ici de trouver une méthode alternative à Méthode X afin de résoudre Problème Y, en nous penchant d’abord sur les lacunes de Méthode X, puis sur les méthodes alternatives qui permettraient de pallier ces défauts, afin de montrer en quoi Méthode Z semble être la méthode la plus appropriée. »

Le sujet est posé, la réponse à la problématique aussi, on sait que vous allez argumenter en faveur de Méthode Z, et on a une idée de votre plan. Il est donc temps de passer à la conclusion.

La conclusion

La conclusion est un exercice complexe : vous devez y rappeler la problématique et votre réponse, mais également présenter les lacunes de votre réflexion. En effet, vous avez choisi de présenter un seul point de vue dans votre dissertation : si on reprend l’exemple de Méthode X vs Méthode Z, il faudra tout de même dire à un moment donné que la Méthode Z n’est pas idéale et a aussi ses défauts, que Méthode X n’a peut-être pas. C’est le moment de le préciser.

Nous avons pu étudier dans cette dissertation les mérites de Méthode Z par comparaison avec Méthode X : *rappel du plan et des arguments présentés en faveur de Méthode Z*. Il sera toutefois bon de nuancer nos propos, en particulier en notant que Méthode X continue à s’imposer comme la solution par défaut de Problème Y, en particulier parce que Méthode Z présente *point négatif*. Peut-être une avancée de type T (ici, on pourra caler un petit fait d’actualité histoire d’étaler un peu sa culture générale, par exemple) pourra-t-elle régler ce point négatif et donner une claire supériorité à Méthode Z sur le long terme.

La rédaction

L’introduction et la conclusion sont rédigées : il me suffit donc de commencer par recopier l’introduction, en en profitant pour corriger les éventuelles fautes d’orthographes et les syntaxes approximatives. C’est un échauffement à la rédaction du corps de ma dissertation : le plan est complet et bien détaillé sur ma feuille de brouillon, il suffit d’en faire des jolies phrases maintenant. Une fois ceci fait, plus qu’à recopier la conclusion et, bien sûr, à bien me relire !

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Travaux à rendre

Choisir un sujet de recherche

Il arrive parfois qu’on vous demande d’effectuer un dossier de recherche, un exposé, un TPE, une dissertation ou encore un mémoire sur un sujet de votre choix. Si vous êtes comme moi, vous avez tendance à passer plus de temps à choisir votre sujet et à vous demander si vous avez pris la bonne décision qu’à faire votre travail.

Avant d’écrire quoi que ce soit, il faut choisir un sujet clair et précis. Profitez de la relative liberté qu’on vous laisse pour choisir un sujet qui vous intéresse vraiment : les deux seuls critères qui peuvent vraiment vous limiter sont la pertinence du sujet pour la matière et la possibilité de trouver des sources solides sur lesquelles vous appuyer. Les trois facteurs de choix devraient donc être :

  • L’intérêt du sujet : vous devez être intéressé par ce que vous écrivez, et votre professeur ne doit pas s’ennuyer en lisant votre dossier. Ne serait-ce que pour bien vous motiver, trouvez quelque chose qui soit vraiment intéressant, au moins pour vous.
  • L’originalité du sujet : ne choisissez ni quelque chose de trop obscur (vous ne trouverez rien à citer sur ce thème), ni quelque chose de trop courant (votre professeur vous notera généralement plus sévèrement si vous prenez le même sujet que 5 autres personnes !)
  • La pertinence du sujet : n’hésitez pas à envoyer un mail à votre professeur ou à lui demander directement à la fin d’un cours si le sujet que vous pensiez prendre est bien adapté. Parfois, vous pourrez avoir un doute, surtout si vous prenez un sujet original pour lequel vous avez un intérêt tout particulier : mieux vaut vérifier et ne pas prendre de risque bêtement pour tout devoir recommencer au dernier moment !

Une fois que vous avez choisi votre sujet, faites une petite recherche Google pour vous assurer qu’un nombre suffisant de résultats pertinents apparaisse, et lancez-vous !

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Administration

Changement de rythme

Bonjour à tous !

Une semaine que je n’ai pas posté sur Réussir Mes Études, pas de newsletter mercredi dernier, ce blog tomberait-il à l’abandon ? Pas d’inquiétude : j’ai attaqué mon stage de fin d’études et je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire en ce moment, mais donnez-moi une ou deux semaines et je reviendrai avec un article par semaine, le Vu Ailleurs du samedi, et bien sûr la vidéo de Laura’s Advice chaque vendredi, promis !

Enfin, rendez-vous sur Youtube pour retrouver Laura dès vendredi !

Lexane

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Gestion du temps

Pomodoro : la meilleure technique pour réussir

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je ne ferai pas dans l’originalité, désolée : j’ai déjà traité de la technique Pomodoro auparavant sur Réussir Mes Etudes, mais c’est quelque chose qui me tient à coeur et que j’ai expliqué à deux personnes différentes cette semaine.

Alors voilà le postulat de base de la technique Pomodoro : la durée de concentration maximale d’un adulte se situe en général aux environs de 20 minutes (Source). C’est-à-dire qu’au-delà de 20 minutes de travail intensif ininterrompu, voire avant, vos performances et votre concentration vont forcément se dégrader de façon continue jusqu’à ce que vous perdiez complètement votre temps à lire et relire les mêmes pages sans rien réussir à en retenir.

Vingt minutes, c’est extrêmement court, et il est mal vu – à tort – de ne passer qu’une vingtaine de minutes à travailler sur quelque chose. Résultat, on se retrouve parfois à passer deux ou trois heures sur une matière ou un instrument, par exemple, et c’est absolument ridicule, parce qu’après au mieux trois quarts d’heure, le découragement s’installe et on n’apprend plus efficacement. Comment combattre ce problème ?

C’est la méthode de gestion du temps Pomodoro qui remporte la palme, à mon avis : elle n’est vraiment pas compliquée à mettre en oeuvre, et permet une concentration maximale même pour les personnes les moins motivées en temps normal. Voici donc un rappel de ladite technique Pomodoro :

4x 20 minutes de travail intensif

5 minutes de pause entre les sets

20 minutes de pause entre les séries de 4

C’est très simple. Ma petite soeur, qui utilise également la technique Pomodoro pour ses révisions au lycée, a fabriqué un petit tableau sur lequel elle a marqué le déroulement d’un cycle Pomodoro, et elle y rajoute au début de chaque cycle les 4 sujets sur lesquels elle va travailler. Résultat, elle a tout sous les yeux, et elle sait qu’il lui suffit de travailler 80 minutes (avec 3 pauses au milieu !) pour réviser 4 matières différentes ou accomplir 4 tâches, ce qui est généralement largement suffisant pour une bonne réussite scolaire.

N’hésitez donc pas à tester cette technique (comme pour toute habitude, il faut vous y astreindre sérieusement pendant au minimum 21 jours de suite, ne l’oubliez pas), et à proposer vos suggestions, remarques et questions dans les commentaires de cet article !

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Formations ingénierie

La voie des moindres choix

Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier qu’on retrouve sur Réussir Mes Études : le témoignage de quelqu’un qui a suivi « la voie des moindres choix ».

Le soir, tu te fais un thé, prends un stylo un papier et grattes. Tu es là, seul, dans la nuit, avec ton théorème et les scritchs de ton stylos qui glisse sur tes petits carreaux, tu travailles. C’est agréable de travailler : une gorgée de thé, une ligne de calculs, une pause durant laquelle tu réfléchis, une gorgée de thé. Il n’y a pas de méthode, il n’y a que toi avec ton stylo et ta tasse. Le soir, tu te fais un thé, ouvres ton ordi et rédiges un article pour un site web qui propose aux gens de réussir ses études. Assez franchement, tu trouves cela super prétentieux. Tu es un peu gêné, tu sais pas trop quoi dire.

Les études c’est faire des choix, des choix stratégiques, des choix passionnés, des choix raisonnés. Je vais vous parler de choix parce que j’ai fait les miens le plus tard possible et que je ne me suis posé que trop peu de questions avant cela. Je me demande parfois si je n’aurais pas fait un excellent menuisier. Notons d’ores et déjà que j’ai toujours aimé les sciences, que j’ai toujours aimé « travailler », mais que j’aurais pu faire mille choses et que je ne regrette pas d’être là ou je suis. Cela dit on peut s’interroger assez tôt sur ce qu’on veut faire. Faire une chose dont on a envie, est un assez bon vecteur de réussite il me semble.

Tout d’abord j’ai suivi la voie S au lycée, mes copains faisaient cela, j’étais extrêmement bon en maths à ce moment. Ensuite j’ai été en MPSI. J’étais bon en sciences et la question ne se posait pas vraiment, j’allais devenir ingénieur. Était-ce très malin d’aller en prépa ? Si on a l’intention de travailler beaucoup et qu’on y va pour gagner un concours je pense que c’est une bonne idée. Le premier jour, lors de mon entrée dans la taupinière, j’ai rencontré un type sympa avec des dreadlocks et du stress sous sa casquette qui m’a demandé pourquoi j’étais là.

« Je ne sais pas, je suis là, c’est tout.
-Mais pourquoi t’es venu en prépa ?
-J’aime bien les maths et cela ouvre plein de portes. (Je n’aurais su dire lesquelles, à ce moment.)
-Mais tu t’es renseigné sur les autres trucs que tu aurais pu faire ? »

C’est peut être la première fois de ma vie que je réalisais que je n’avais pas fait de choix.

Le choix suivant était stratégique, je pouvais aller en MP ou en PSI, j’ai choisi PSI parce qu’il y avait plus de place à Sup’Aéro, parce que j’avais peur de faire MP*, et je pensais que les types en PSI étaient moins intelligents qu’en MP et donc que les concours n’en seraient que plus facile (n’importe quoi !). Résultat, j’ai raté Sup’Aéro de quelques places (une dizaine je crois) et j’ai eu l’ENSTA Paristech (très bonne école par ailleurs). Le choix et le Kismat* se jouent beaucoup de nous. J’aurais bien pu choisir de faire de l’aéronautique et aller dans une école correspondante, c’est ce que je voulais faire, mais j’ai préféré école mieux classée, plus difficile à avoir, plus généraliste et à Paris (et qui a déménagé à Palaiseau). Encore une fois, je n’ai pas choisi mes études. Ensuite, en école, j’ai compris que j’aurais peut être dû choisir. La première année c’était top. Il y avait plein de cours scientifiques, quelques cours un peu pipeau mais qui semblent nécessaire à la survie en entreprise… En deuxième année, je ne savais pas quelle voie suivre. Conséquence du non-choix de mon école ? Les filières de deuxième année ne me convenaient pas. J’ai choisi la plus « ouverte » : celle où on code, on fait des maths (beaucoup) et de la physique (mais les cours ne m’ont pas plu)… Je me suis ennuyé et, chose assez bizarre, j’ai arrêté de travailler. Je lisais mon cours avant d’aller à l’examen et je cherchais des corrigés de TD la veille du partiel, de toutes façon les documents étaient autorisés.

Après cette année-là, j’ai réalisé que j’aimais vraiment la science. Je suis allé faire une césure en entreprise, pour voir ce que c’était, et puis j’ai choisi la voie académique. J’ai pu, grâce à la « flexibilité » de l’école (et à pas mal de travail, mais cela j’aime bien), faire un M2 en physique et me voilà maintenant en thèse !

Bref, tout cela pour dire que réussir ses études c’est très bien, encore faut-il trouver les études qu’on a envie de réussir. Pour ma part, tout s’est finalement bien passé, même si je n’ai su ce que je voulais qu’extrêmement tard : j’ai la chance d’aimer suffisamment la science pour que ce soit ma motivation, si vous ne trouvez pas la vôtre, posez vous les questions que je ne me suis pas posé : « pourquoi suis-je là ? », « qu’est-ce que je veux faire ? », « comment le faire ? ». J’ai appris il n’y a pas si longtemps qu’on pouvait faire ce qu’on voulait et qu’on n’était pas obligé de devenir ingénieur quand on est bon élève en série S.

À vous de voir, vous avez le choix.