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Formations commerce

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Formations à l'étranger

Papa, maman, je veux étudier à l'étranger

Vous voulez faire un échange au Canada, voyager en Asie, mais vos parents sont complètement contre l’idée. Pour eux, c’est un gâchis de temps et d’argent, c’est dangereux, c’est des vacances à l’étranger plutôt que d’étudier sérieusement en France. Et puis bon, c’est dur de ne pas vous voir pendant plusieurs mois.

Quant à vous, vous savez bien que ce genre de voyage est non seulement très positif pour votre CV, mais est une expérience personnelle extrêmement riche et importante. Vous aurez des nouvelles expériences, vous devrez sortir de votre zone de confort, vous vous comporterez en adulte responsable face aux défis du quotidien, vous apprendrez peut-être une nouvelle langue : après tout, les voyages forment la jeunesse.

Comment convaincre vos parents que partir à l’étranger est une excellente idée ?

1- Organisez-vous

Il vous faut un budget détaillé, un planning, des vraies attentes pour que vos parents puissent voir que vous avez vraiment réfléchi à la question. Quel est votre objectif pour ce voyage à l’étranger, que voulez-vous accomplir ? Qu’est-ce que ce voyage apportera à votre vie personnelle et à votre carrière ? Pourquoi est-il important pour vous ?

Où voulez-vous aller exactement ? Combien de temps ? Que ferez-vous pour rester en sécurité ? Combien d’argent avez-vous mis de côté pour le voyage ? Combien va-t-il coûter, quel est votre budget ? Comment allez-vous récupérer l’argent nécessaire pour vivre là-bas ?

Toutes ces questions sont importantes, à la fois pour vous et pour montrer à vos parents que vous prenez ce projet au sérieux : vous montrez que vous êtes responsable et autonome, que vous savez vous financer, et que vous savez ce que vous faites. Demandez-leur aussi s’ils ont des questions ou des doutes auxquels vous pouvez répondre, et travaillez dessus.

2- Faites des vraies recherches sur l’intérêt de voyager

Aidez vos parents à voir l’importance d’une période à l’étranger pour votre vie personnelle et professionnelle. Aujourd’hui, les employeurs privilégient vraiment les personnes qui savent évoluer dans un environnement multiculturel, parlent plus d’une langue et savent réfléchir d’une façon nouvelle : trouvez des bons exemples pour vous soutenir !

3- Trouvez des témoignages

Nos parents aiment nous comparer aux enfants de leurs amis et nous dire qu’ils ont mieux réussi que nous, non ? Prenez donc l’exemple de quelques-unes de leurs connaissances, en leur montrant que ces personnes ont bien réussi à voyager et à revenir avec plus de succès : elles ont trouvé un emploi, elles sont rentrées dans telle école grâce à leur dossier…

Profitez-en pour discuter avec ces personnes et leur demander comment elles-mêmes ont convaincu leurs parents. Et si aucun des amis de vos parents n’a d’enfant parti à l’étranger, trouvez d’autres témoignages de personnes moins proches.

4- Dites-leur que vous resterez en contact

Il y a une bonne part d’inquiétude dans le refus qu’ont nos parents de nous laisser partir seuls à l’étranger : serez-vous en sécurité, auront-ils régulièrement des nouvelles ? Il faut qu’ils réalisent deux choses : la première, c’est qu’il peut vous arriver tout autant de choses terribles si vous restez à la maison. L’autre, c’est qu’il est temps que vous gagniez votre indépendance – ils ne seront pas toujours là pour vous.

Pour les rassurer le mieux possible, donnez-leur le plus d’informations possible : là où vous dormirez, où vous irez. Préparez aussi un rendez-vous régulier sur Skype et autres Google Hangouts, ou un mail de temps en temps. La technologie a évolué, et vous pouvez tout à fait rester en contact avec votre famille même à l’autre bout du monde, mais vos parents ne s’en rendent peut-être même pas compte !

5- Soyez patient et persévérant

 

Au final, vous obtiendrez ce que vous voulez. Soyez patient, ne tentez pas de confronter votre famille trop brusquement, et acceptez de faire des compromis s’il le faut. Par exemple, si vous vouliez faire du backpacking, peut-être que vous pourriez aller dans une famille d’accueil, ou rejoindre un groupe de jeunes qui veulent faire la même chose !

N’oubliez pas que c’est votre vie, pas celle de vos parents : n’abandonnez jamais ce que vous voulez vraiment faire.

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Formations ingénierie

La voie des moindres choix

Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier qu’on retrouve sur Réussir Mes Études : le témoignage de quelqu’un qui a suivi « la voie des moindres choix ».

Le soir, tu te fais un thé, prends un stylo un papier et grattes. Tu es là, seul, dans la nuit, avec ton théorème et les scritchs de ton stylos qui glisse sur tes petits carreaux, tu travailles. C’est agréable de travailler : une gorgée de thé, une ligne de calculs, une pause durant laquelle tu réfléchis, une gorgée de thé. Il n’y a pas de méthode, il n’y a que toi avec ton stylo et ta tasse. Le soir, tu te fais un thé, ouvres ton ordi et rédiges un article pour un site web qui propose aux gens de réussir ses études. Assez franchement, tu trouves cela super prétentieux. Tu es un peu gêné, tu sais pas trop quoi dire.

Les études c’est faire des choix, des choix stratégiques, des choix passionnés, des choix raisonnés. Je vais vous parler de choix parce que j’ai fait les miens le plus tard possible et que je ne me suis posé que trop peu de questions avant cela. Je me demande parfois si je n’aurais pas fait un excellent menuisier. Notons d’ores et déjà que j’ai toujours aimé les sciences, que j’ai toujours aimé « travailler », mais que j’aurais pu faire mille choses et que je ne regrette pas d’être là ou je suis. Cela dit on peut s’interroger assez tôt sur ce qu’on veut faire. Faire une chose dont on a envie, est un assez bon vecteur de réussite il me semble.

Tout d’abord j’ai suivi la voie S au lycée, mes copains faisaient cela, j’étais extrêmement bon en maths à ce moment. Ensuite j’ai été en MPSI. J’étais bon en sciences et la question ne se posait pas vraiment, j’allais devenir ingénieur. Était-ce très malin d’aller en prépa ? Si on a l’intention de travailler beaucoup et qu’on y va pour gagner un concours je pense que c’est une bonne idée. Le premier jour, lors de mon entrée dans la taupinière, j’ai rencontré un type sympa avec des dreadlocks et du stress sous sa casquette qui m’a demandé pourquoi j’étais là.

« Je ne sais pas, je suis là, c’est tout.
-Mais pourquoi t’es venu en prépa ?
-J’aime bien les maths et cela ouvre plein de portes. (Je n’aurais su dire lesquelles, à ce moment.)
-Mais tu t’es renseigné sur les autres trucs que tu aurais pu faire ? »

C’est peut être la première fois de ma vie que je réalisais que je n’avais pas fait de choix.

Le choix suivant était stratégique, je pouvais aller en MP ou en PSI, j’ai choisi PSI parce qu’il y avait plus de place à Sup’Aéro, parce que j’avais peur de faire MP*, et je pensais que les types en PSI étaient moins intelligents qu’en MP et donc que les concours n’en seraient que plus facile (n’importe quoi !). Résultat, j’ai raté Sup’Aéro de quelques places (une dizaine je crois) et j’ai eu l’ENSTA Paristech (très bonne école par ailleurs). Le choix et le Kismat* se jouent beaucoup de nous. J’aurais bien pu choisir de faire de l’aéronautique et aller dans une école correspondante, c’est ce que je voulais faire, mais j’ai préféré école mieux classée, plus difficile à avoir, plus généraliste et à Paris (et qui a déménagé à Palaiseau). Encore une fois, je n’ai pas choisi mes études. Ensuite, en école, j’ai compris que j’aurais peut être dû choisir. La première année c’était top. Il y avait plein de cours scientifiques, quelques cours un peu pipeau mais qui semblent nécessaire à la survie en entreprise… En deuxième année, je ne savais pas quelle voie suivre. Conséquence du non-choix de mon école ? Les filières de deuxième année ne me convenaient pas. J’ai choisi la plus « ouverte » : celle où on code, on fait des maths (beaucoup) et de la physique (mais les cours ne m’ont pas plu)… Je me suis ennuyé et, chose assez bizarre, j’ai arrêté de travailler. Je lisais mon cours avant d’aller à l’examen et je cherchais des corrigés de TD la veille du partiel, de toutes façon les documents étaient autorisés.

Après cette année-là, j’ai réalisé que j’aimais vraiment la science. Je suis allé faire une césure en entreprise, pour voir ce que c’était, et puis j’ai choisi la voie académique. J’ai pu, grâce à la « flexibilité » de l’école (et à pas mal de travail, mais cela j’aime bien), faire un M2 en physique et me voilà maintenant en thèse !

Bref, tout cela pour dire que réussir ses études c’est très bien, encore faut-il trouver les études qu’on a envie de réussir. Pour ma part, tout s’est finalement bien passé, même si je n’ai su ce que je voulais qu’extrêmement tard : j’ai la chance d’aimer suffisamment la science pour que ce soit ma motivation, si vous ne trouvez pas la vôtre, posez vous les questions que je ne me suis pas posé : « pourquoi suis-je là ? », « qu’est-ce que je veux faire ? », « comment le faire ? ». J’ai appris il n’y a pas si longtemps qu’on pouvait faire ce qu’on voulait et qu’on n’était pas obligé de devenir ingénieur quand on est bon élève en série S.

À vous de voir, vous avez le choix.

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Formations généralistes

BTS Management des Unités Commerciales

Essentiellement orienté sur le secteur commercial tout en mettant l’accent sur le management, le BTS MUC est l’une des filières les plus demandées en France. Préparée sur une durée de deux années, les candidats à l’admission doivent avoir au minimum le Baccalauréat.

L’objectif est de former des professionnels polyvalents qui pourront intervenir sur la chaîne de valeur d’une unité commerciale (grande distribution, agence banque/assurance, magasin spécialisé, e-commerce…). De la prospection à l’acquisition, les diplômés du BTS MUC seront des experts de la relation client, avec pour objectif le développement du chiffre d’affaires.

Cette publication est présentée par Mon-BTSMUC, site spécialisé sur la formation.

L’admission

Les candidats les plus nombreux sont les personnes fraichement diplômées du Baccalauréat, avec les BAC STMG, généraux (par exemple, voyez que faire après un bac ES) et certains BAC professionnels. Dans tous les cas, le candidat est tenu de hiérarchiser ses vœux sur le site admission-postbac.fr et de présenter un dossier d’admission. Selon son classement, les écoles retenues sont ensuite présentées à l’étudiant et il devra rentrer en contact avec ces dernières afin de respecter leur procédure d’admission (lettre de motivation, entretien éventuel…).

Les personnes titulaires d’un BAC+2 ou ayant une activité professionnelle peuvent également accéder au BTS MUC. A savoir que bien souvent la formation peut être suivie par alternance : l’étudiant partagera son temps d’apprentissage entre l’école et l’entreprise.

Qu’apprend-on en BTS Management des Unités Commerciales ?

L’étudiant reçoit un enseignement théorique généraliste axé sur l’économie, le droit, le français, la communication, le marketing, les langues vivantes. En complément, le gros du programme se centre sur des matières professionnalisantes axées sur la gestion d’une unité commerciale et le management d’une équipe.

La maîtrise de l’expression, tant orale qu’écrite, ainsi que des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication complèteront le cursus qui sera sanctionné par des examens en fin de deuxième année.

Les matières au programme

Voici une liste exhaustive des matières de l’enseignement obligatoire de BTS MUC établie par le Programme Pédagogique National (dernière mise à jour en 2007) :

  • Français
  • Langue vivante étrangère
  • Économie
  • Droit
  • Mercatique
  • Management des unités commerciales
  • Gestion des unités commerciales
  • Communication
  • Informatique commerciale

A savoir que selon les écoles et grâce à des options de spécialisations (e-commerce, luxe, sport…), les programmes peuvent être sensiblement différents.

Les stages

Les stages font partie intégrante de la formation du BTS MUC et constituent l’occasion d’être en contact avec le milieu professionnel, notamment en participant au développement de l’unité commerciale. Ils s’étalent sur une période de 12 à 14 semaines tout le long des deux années et sont accompagnés de 20 demi-journées par an pour préparer et suivre des missions professionnelles.

Les étudiants doivent s’y prendre à l’avance afin d’obtenir une mission en accord avec leurs aspirations professionnelles. Les stages feront partie des éléments primordiaux à mettre en avant face à un jury d’admission ou à un recruteur. Ces périodes en entreprise permettront aux étudiants d’appliquer leurs connaissances et ils devront préparer deux projets commerciaux (le Projet de Développement de l’Unité Commerciale et L’Analyse et Conduite de la Relation Commerciale). Ces deux dossiers seront ensuite à présenter par oral lors des examens finaux du BTS MUC.

Les poursuites d’études ou l’insertion professionnelle

À l’issue de sa formation, le titulaire du BTS MUC a la possibilité, grâce à ses compétences et expériences professionnelles, de rechercher directement un emploi. Dans ce cas, s’ouvre à lui un large panel de métiers (animateur de ventes, conseiller de clientèle, manager de rayon, assistant commercial en banque, négociateur immobilier…) dans des secteurs d’activité variés (grande distribution, commerce spécialisé, tourisme, commerce électronique, l’immobilier…).

Les étudiants choisissant d’intégrer directement le marché du travail reste néanmoins minoritaires. En effet, en France, la prime au diplôme reste importante et la norme est d’obtenir au minimum un BAC+3.  Sans parler d’employabilité, une ou plusieurs années d’études supplémentaires permettent de donner un axe à son parcours en se spécialisant. Les licences professionnelles, les licences générales, les diplômes spécialisés (comme le DCG, diplôme de comptabilité et Gestion par exemple) peuvent être des débouchés très intéressants. Si l’obtention d’un MASTER (BAC+5) est votre objectif alors plusieurs possibilités s’offrent à vous : intégrer une école de commerce, un IAE ou un IUP à BAC+2 ou BAC+3…

Nous vous conseillons dans la mesure du possible de suivre vos formations en alternance, vous y gagnerez de l’expérience, des compétences-métiers, vous serez rémunérés et à la sortie vous pourrez prétendre à des postes offrant plus de responsabilités et de meilleures rémunérations.

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Formations généralistes

5 erreurs à ne pas commettre à la fac

Ça y est, c’est la rentrée ! Pour l’occasion, cet article vous présentera les erreurs à ne pas commettre en arrivant à l’université après le bac. Vous verrez : la fac, ce n’est pas l’horreur, et ça ne sera pas si difficile si vous évitez ces quelques écueils de base.

1. Croire que la fac sera aussi facile que le lycée

La première des erreurs à ne pas commettre en arrivant à l’université est de croire que vos études supérieures seront aussi simples que le lycée. Vous ne serez pas accompagné, personne ne vous donnera un coup de main. Il faut que vous fixiez vos propres objectifs à court et moyen terme, parce que personne ne vous aidera à le faire : plus vite vous le comprenez, plus facile vos premiers mois d’université seront.

2. Tricher

Si vous vous faites attraper en trichant à l’université, vous risquez beaucoup plus qu’au lycée. En partiel, on parle d’une interdiction de tout examen, incluant entre autres le permis de conduire, pendant 1 à 5 ans. Déconnez pas. C’était déjà pas top au lycée, mais là, vous risquez énormément : de toutes les erreurs dont je parle dans cet article, c’est probablement la plus évidente, mais aussi la plus grave, d’où ma volonté de le rappeler.

3. Ne pas rendre vos travaux à temps

Vous aurez probablement des travaux à rendre en fin de semestre dans au moins une matière. Si au lycée vous pouviez vous en sortir avec une excuse acceptable et un peu de charisme, ici, ça ne sera clairement pas le cas et vous raterez vite une bonne note si vous rendez quelque chose en retard. En plus de ça, en vous assurant de prendre un peu d’avance sur vos rendus finaux, vous pouvez être prêt à réagir à toute nouvelle obligation qui tomberait sur vous pendant le semestre et c’est quelque chose qu’il faudra savoir prendre en compte dans votre nouvelle vie d’adulte !

4. Ne pas aller en cours

Vous le savez sûrement déjà, les cours magistraux (ou cours en amphi) à la fac ne sont pas obligatoires.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois, par exemple dans le cas de la médecine ou avec le système Ronéo de partage de notes souvent utilisé en fac de droit, vous n’avez pas besoin d’aller à tous les cours et il est même préférable d’en rater quelques-uns qui n’apportent pas de valeur ajoutée pour travailler depuis le livre de référence et mieux préparer le partiel.

Je ne vous conseille pour autant pas de sécher la plupart des cours en amphithéâtre, et c’est quelque chose de très important à comprendre : dans un premier temps au moins, allez à tous les cours en amphithéâtre qui vous seront proposés, et vous ferez le tri après, mais soyez bien conscients des risques scolaires que vous prenez en séchant le mauvais cours. Pensez, au passage, à intervenir et à poser des questions : si le professeur se souvient de votre nom à la fin du semestre, vous décrochez le gros lot !

5. Ne pas utiliser les ressources disponibles

Votre université aura une bibliothèque, mais également des clubs de sports et des associations variées. Profitez-en !

Lancez-vous dans des activités militantes ou culturelles, par exemple. Si vous avez besoin d’aide avec vos devoirs d’espagnol, il est temps d’aller appeler les étudiants internationaux au secours, et si vous êtes désespérément mauvais en maths, vous trouverez sûrement un programme de tutorat gratuit proposé par des étudiants plus âgés (souvent dans les bibliothèques universitaires). Profitez de toutes les ressources qui sont mises à votre disposition dans votre université.

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Questions-Réponses : se réorienter en LEA

Je viens de finir ma 2e année de LEA filière Amériques Anglais Espagnol Portguais, et c’est vraiment pas pour moi… Je le sais depuis le début mais étant perdue et ne sachant pas quoi faire, j’ai fait 2ans de L1 pour la valider, et là j’ai encore foiré ma L2. J’peux pas continuer comme ça, il faut que je trouve ma voie, la fac de langues c’est pas fait pour moi…

Priscillia

Bonjour Priscillia !

Pour cette année, c’est trop tard pour la plupart des choix de réorientation. En particulier, les concours d’école de commerce, qui auraient pu te convenir (c’est ce que j’ai fait, pour ma part, après une licence LEA) étaient en avril, et les résultats d’admissions vont bientôt tomber. Cependant, pour intégrer une ESC, il aurait de toute façon fallu que tu valides ta L2, ce qui n’est apparemment pas le cas.

À toi de voir, d’abord, ce qui pourrait te correspondre au mieux. Si une nouvelle formation à la fac peut te plaire, pense bien aux équivalences que tu peux valider : par exemple si tu veux partir côté économie, fais valider tes cours d’éco de L1, si tu pars en LLCE, tu échapperas sûrement à certains cours de civilisation. Ca t’évitera de reprendre tes études à zéro et de perdre trois ans.

Tu peux aussi trouver un travail pour l’année prochaine, par exemple dans le tourisme, et pendant cette année « sabbatique » où tu auras une vraie expérience professionnelle intéressante pour les formations les plus sélectives et pour tes futurs recruteurs, tu pourras préparer les concours de formations plus sélectives, comme une école de commerce ou sciences po, par exemple. Sciences Po est accessible à partir du bac, mais attention : pour les bonnes ESC, il faudra que tu redoubles et que tu valides cette L2, c’est un mal nécessaire.

En parlant de redoubler la L2, je te recommande de faire ça : valide cette deuxième année de licence, puis pars faire autre chose, mais c’est dommage de partir au bout de 3 ans avec juste une L1 quand deux semestres de travail supplémentaire, durs certes, mais nécessaires pour accéder à des formations vraiment intéressantes, te valideront une L2 et te permettront de partir avec un DEUG.

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STD2A : le témoignage d'une étudiante

Laurène vient de passer le bac STD2A, et nous livre aujourd’hui un témoignage sur ses cours de lycée. Vous pouvez retrouver ses dessins et lui poser vos questions sur sa page Facebook : les portraits de Laurène.

Je trouve que ça pourrait être sympa de faire un témoignage sur la STD2A, car c’est vrai que lorsque je me suis orientée en Arts Appliqués, je n’avais jamais eu de ressentis de personnes de la filière.

Alors en fait j’ai toujours été quelqu’un qui aimait bien le dessin, l’art en général. C’est vrai que je ne connaissais pas tout de la filière quand j’y suis arrivée, mais je ne regrette pas mon choix.

De mon ressenti, si on veut postuler il ne faut pas forcément avoir un bon niveau en dessin (c’est comme tout, ça s’apprend), il faut aimer le domaine artistique au sens large. Après les cours en soi, il ne faut pas s’attendre à des cours de dessins, comme le dit le nom c’est « Sciences et technologies du Design et des Arts Appliqués », donc c’est beaucoup centré autour du domaine du design (avoir un cahier des charges et tout ça). Mais les sujets sont très très variés ! Je me souviens avoir eu en Seconde un sujet qui consistait à prendre un packaging quelconque, de découper un carré de 5cm puis de reproduire cette « image » deux fois au format 50cm : l’un en étant le plus juste possible au niveau des couleurs et l’autre par superposition de papiers blancs (couches de couleurs = couches de blancs). C’est assez compliqué à expliquer, mais ça montre à quel point on peut toucher à tout dans cette filière !

Mais bien sûr il arrive que parfois les profs nous fassent faire un peu de dessin, j’ai eu plusieurs sorties en ville et à la campagne, pour faire des croquis, et franchement ça aide énormément ! Durant mes trois années, j’ai pu expérimenter et toucher à plusieurs domaines d’Arts Appliqués, ce qui permet de se donner une idée de ce qu’on veut faire dans le futur, de plus les visites de musées et d’écoles ont permis de nous aider aussi.

À celles et ceux qui feront cette filière, je vous dirais de profiter un maximum de votre temps libre pour approfondir vos travaux perso, de faire des expérimentations plastiques, d’essayer plein de trucs, car en Terminale tout s’accélère et c’est là qu’on regrette de ne pas avoir assez pris le temps d’essayer des choses.

En ce qui concerne la terminale, vers le milieu de l’année, vous allez avoir un projet pour le bac, le « Projet de 75H ». Je m’explique : vos professeurs vous donneront une thématique et une problématique, suite à ça vous allez faire des recherches perso qui vous amèneront à trouver des notions, puis des contextes pour enfin créer des projets d’arts appliqués, tout le travail doit être effectué en cours, en 75 heures (souvent vos professeurs vous donneront un planning et seront là pour vous épauler et vous guider). Dit comme ça, ça parait énorme mais franchement c’est surmontable et même si là vous comprenez pas tout ce que j’ai expliqué, vous aurez 2 ans pour vous préparer, les profs seront là pour tout vous expliquer correctement et pour vous guider, alors n’ayez pas peur ! À la fin de ce projet, vous devrez faire un dossier de synthèse puis vous passerez à l’oral devant un jury (venant d’une autre école) qui vous évaluera sur votre oral. Au cours des 75H, vous aurez également 4 oraux en cours de formation pour voir où vous en êtes : 2 en français et 2 en anglais. Ne vous affolez pas ! C’est pas quelque chose de super compliqué ! Vous parlez juste de vos projets à vos profs. Ces 3 oraux (2 francais + celui du jury) constitueront une note qui comptera coefficient 16 au bac. Je tiens pas à vous faire peur en disant ça, au contraire, en prenant du recul c’est un travail qui m’a beaucoup apporté et ça vous permet de découvrir plein de choses, surtout en découvrant la vision des autres élèves sur ce même sujet. Et si vous aimez ça, il n’y a pas de quoi avoir peur, ça se passera bien.

Assez parlé de ce projet de bac, STD2A est une filière qui ouvre beaucoup de voies, c’est loin d’être fermé ! Si vous vous trompez en choisissant une filière, vous pourrez toujours vous réorienter vers une autres sans vous dire « et merde, j’ai perdu x années à faire ça… » ces années ne peuvent que vous apporter des connaissances ! Et vous n’êtes pas forcément restreint au domaine de l’art, bon nombre d’étudiants ont choisi ce bac mais aujourd’hui ne font pas un métier dans le domaine de l’art, et lorsqu’on leur demande s’il regrette ce bac, ils répondent qu’au contraire, ça leur a apporté plein de choses.

De plus, nous avons des cours d’ATC (Arts, techniques et civilisations), ces cours nous permettent d’approfondir nos connaissances artistiques, nous apprennent l’histoire de l’art dans le sens le plus large possible. Mais aussi, l’un de mes professeurs nous a beaucoup aidé à nous y retrouver dans la société de nos jours : c’est dur à expliquer en quelques mots, mais franchement j’ai énormément apprécié ces cours qui nous ont permis de nous ouvrir culturellement sur le monde. Et en même temps on a pu découvrir énormément de mouvements artistiques et le pourquoi du comment, les explications de leurs démarches ont pu donner des idées de travaux à beaucoup de personnes et pour nos projets d’art, c’est très très enrichissant d’augmenter son niveau de connaissances.

Je ne vois pas trop quoi dire de plus, mais en même temps il y a tellement à dire sur cette filière, je ne regrette absolument pas mon choix ! Ces 3 années m’ont beaucoup apporté : culturellement, artistiquement, humainement…

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Concours puissance 11

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Chers élèves de Première, il est temps de vous pencher sur la question de votre orientation – oui, déjà ! C’est pourquoi je vous présente aujourd’hui le concours puissance 11, qui vous mènera dans 12 (11, ça aurait été trop évident) écoles d’ingénieur post-bac. Un avantage non négligeable de ce concours est qu’il ne représente qu’un seul vœu sur Admissions Post-Bac, alors qu’il regroupe 12 écoles différentes (et 22 formations en tout !). N’hésitez donc pas à vous y inscrire, même si vous visez également d’autres formations !

Avec le concours puissance 11, vous avez vos chances, entre autres, à CPE Lyon et à l’ISEP, qui sont deux bonnes écoles post-bac d’ingénierie, et bien sûr à dix autres écoles de niveau comparable. C’est une chance, en particulier pour les étudiants qui ne se sentiraient pas à l’aise avec l’idée de rentrer en classe préparatoire pour préparer des concours pendant deux ans. Pour rejoindre une des 1900 places offertes par le concours, il faut passer un bac S, STL ou ST2D (pour ces deux dernières filières, il y aura un concours spécifique pour chaque école, avec admissibilité sur dossier de lycée). Vous pouvez également avoir déjà un ou deux ans de formation en dehors d’une école d’ingénieur avant d’intégrer ces formations, mais vous entrerez en première année dans tous les cas.

Elèves de Terminale S, il vous faudra fournir une lettre de motivation, vos notes de première et de terminale dans toutes les matières, et votre note de français du bac : à partir de ce dossier, vous passerez la phase d’admissibilité. Les étudiants les mieux classés à la fin de cette première phase sont admis d’office et dispensés d’épreuves écrites, les autres devront passer trois épreuves : chimie, physique et mathématiques. Pour réussir ces concours au mieux et doper votre dossier, on vous conseille de prendre des stages de préparation au concours Puissance 11, par exemple avec les cours Thales, qui offrent une préparation d’excellente qualité : en effet, le concours se fait sous forme de QCM et au lycée, on ne prend pas l’habitude de ce format. Une préparation chez Thalès vous aidera à vous habituer aux évaluations par QCM et à obtenir des meilleurs résultats aux épreuves écrites !

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Formations généralistes

6 débouchés après une licence de lettres

« J’ai fait ce que j’aimais, mais maintenant, il va me falloir un travail », me racontait récemment un ami diplômé d’une licence de lettres modernes. Nous avons discuté. Il ne connaissait pas certains débouchés que je lui présentais, et son université n’avait jamais fait l’effort de parler d’orientation professionnelle aux étudiants dans son domaine. L’objectif de cet article, écrit sur le modèle des 7 débouchés après une licence d’économie de Guillaume, est d’aider les étudiants littéraires à accéder à des nouvelles formations plus professionnalisantes.

1. Un Master à l’université

C’est le débouché le plus « naturel » après une licence en lettres. Les masters éditions de l’université Paris 13 sont très reconnus dans le domaine.

Certains Masters effectuent une sélection avant la première année, d’autres trient leurs étudiants entre les deux années de cours. Les critères habituellement retenus par les facultés, quand elles sélectionnent leurs étudiants à l’entrée du Master, sont :

  • Un bon niveau académique, à travers les relevés de notes semestriels de la licence
  • L’université d’origine. Ce n’est pas politiquement correct à dire, mais à notes égales et même légèrement inférieures, le dossier d’un étudiant d’une université parisienne reconnue sera souvent privilégié
  • Un bon niveau d’anglais, à travers le TOEFL/TOEIC
  • Éventuellement les activités associatives et extra-scolaires

Vous pouvez également postuler à un IAE, un Institut d’Administration des Entreprises. Vous y étudierez le business à un prix bien inférieur à celui d’une école de commerce, puisque c’est un établissement universitaire public, et un niveau plus ou moins équivalent à celui d’une école « hors top 10 ».

2. Sciences Po Paris et les IEP

Sciences Po ne fait pas que de la politique, et n’existe pas qu’à Paris. En province, on appelle ces établissements des IEP, Instituts d’Etudes Politiques. Chaque IEP a une procédure de recrutement distincte et des débouchés différents des autres. Je vous conseille donc de bien vous renseigner sur chaque IEP, de cibler les quelques IEP qui vous intéressent le plus et de préparer spécifiquement leur concours, inutile de trop se disperser. Pour info, les IEP de province sont situés à Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Saint-Germain-en-Laye.

Chaque IEP a sa spécialité, et ceux qui vous conviendront probablement le mieux seront l’IEP de Rennes qui brille dans le journalisme et les médias et l’IEP de Toulouse qui prépare particulièrement bien aux concours de la fonction publique. Il est également bon à savoir que tous les IEP ont des partenariats avec des écoles spécialisées en journalisme.

3. Ecoles de commerce

Connaissez-vous les admissions parallèles en école de commerce ? Avec un bon dossier scolaire et des expériences uniques, vous pouvez devenir diplômé de HEC après une licence de lettres ! La formation en ESC (école supérieure de commerce), qui ne demande que peu d’acquis techniques à son entrée (les admis viennent de formations si différentes que tant que vous avez un niveau de maths qui vous permettrait de décrocher le brevet, vous avez toutes vos chances pour réussir à condition de bien travailler), est très professionnalisante et vous permettra entre autres de vous orienter vers la communication ou les ressources humaines, deux grands classiques des ex-littéraires.

On distingue, dans le monde des écoles de commerce, deux grands types de formations : le programme grande école, plus prestigieux, accessible avec une licence (sauf à l’ESSEC où on vous demandera un bac+4) et durant au minimum 2 ans, ou le Master spécialisé, qui ne dure qu’un an, est moins généraliste, comme son nom l’indique, et vous recrutera si vous avez validé une première année de Master. Ces Masters spécialisés sont de nature très variée : on notera en particulier le Master Spé en « Management de l’édition » d’ESCP Europe, à Paris.

Côté programmes grande école, on vous recrutera généralement sur la base de votre dossier (scolaire, professionnel, associatif, expériences à l’étranger, etc.) et d’un entretien de motivation. Il faudra également vous remettre à niveau en anglais, et éventuellement dans une deuxième langue vivante selon l’école que vous visez.

4. Ecoles Normales Supérieures

Les classes préparatoires littéraires mènent aux ENS, mais ces établissements très prestigieux recrutent chaque année des diplômés de licence ou de master dans plusieurs spécialités. La plupart des diplômés de ces formations finira dans le domaine de l’enseignement et de la recherche (74% des diplômés de l’ENS Lyon en 2009). Ces formations sont des établissements d’excellence, ce qui implique bien sûr une sélectivité très poussée.

5. Autres formations spécialisées

Vous pouvez également rejoindre une école d’art ou de journalisme. Dans cet article, je ne développerai pas à leur sujet, car elles sont des débouchés qui concernent très peu d’étudiants, et ont des alternatives présentées ci-dessus.

6. Commencer à travailler

Vous pouvez commencer une carrière immédiatement après une formation en lettres, par exemple au sein du département communication d’établissements culturels ou dans des services de ressources humaines.

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Formations généralistes

Que faire après le bac L ?

Après le bac L, vous pouvez examiner un grand nombre d’alternatives pour choisir l’orientation qui vous conviendra le mieux. Voici un tour d’horizon des débouchés possibles d’un bac L.

Enseigner

Un des voeux d’orientation les plus communs après un bac L est de devenir professeur dans le primaire, le secondaire ou à l’université. Depuis 2007, il y a moins de postes disponibles, et il faudra donc être très motivé pour y parvenir ; le nombre de recrutements devrait cependant bientôt remonter.

Pour enseigner dans le primaire, on vous conseillera d’enchaîner, après le bac L, sur une licence en sciences de l’éducation, sciences du langage ou sociologie. Pour le secondaire, il faudra privilégier les matières directement enseignées : lettres, histoire-géographie et philosophie viennent en tête. Il faudra compléter un master pour devenir enseignant : tournez-vous, par exemple, vers les masters professionnels universitaires en collaboration avec les IUFM. Pour enseigner les langues vivantes, l’idéal sera une licence LLCE (Langue, Littérature et Civilisation Etrangère).

Enfin, vous pouvez vous orienter vers une classe préparatoire A/L (purement littéraire) ou B/L (pour les littéraires, mais un peu plus scientifique). Une classe préparatoire peut vous permettre d’intégrer les Ecoles Normales Supérieures en lettres (littérature, philosophie, langues…) ou en sciences sociales.

L’art et l’édition

Pour travailler dans l’édition ou la documentation, privilégiez l’université : vous pouvez vous spécialiser en histoire, en géographie, en sociologie, en psychologie ou en sciences du langage, par exemple, selon le domaine exact qui vous intéresse le plus.

Les BTS et DUT sont des formations plus courtes et très professionnalisantes, qui permettent de continuer vos études si vous rejoignez une école spécialisée ou d’entrer directement dans la vie professionnelle. Il existe, par exemple, plusieurs BTS en design de mode et d’espace. Vous pouvez aussi rejoindre une école d’art.

Devenir journaliste

À l’université, vous pouvez vous spécialiser en histoire contemporaine, en géographie, en sociologie ou en psychologie. Vous pouvez également rejoindre un BTS ou un DUT, formation plus courte et professionnalisante, en communication (par exemple un DUT information-communication) ou en design graphique. Vous pouvez également rejoindre un parcours spécialisé en communication et journalisme d’un IEP (Institut d’Etudes Politiques), ou une école spécialisée en journalisme.

Apprendre des langues vivantes

Pour enseigner une langue vivante, comme nous l’avons déjà précisé, mieux vaut s’inscrire en licence LLCE.

Si vous souhaitez vous orienter vers la traduction et l’interprétation, vous pouvez vous tourner vers les écoles spécialisées (ESIT, ISIT et Inalco en tête), ou vers l’université : une licence LLCE vous permettra de travailler dans la traduction littéraire, une licence LEA sera plus adaptée pour de la traduction spécialisée, avec un enseignement plus poussé sur les textes économiques et juridiques.

Enfin, pour le tourisme, mieux vaut suivre une formation spécialisée en tourisme et l’assortir d’une expérience significative à l’étranger plutôt que de se lancer dans des études de langues !

Faire du droit

Après un bac L, vous pouvez vous former en droit. Pour devenir greffier, il vous faudra un bac+2 ; pour devenir notaire ou huissier, un bac+4 sera nécessaire. Les commissaires de police possèdent un diplôme bac+5. Notez que pour devenir avocat, en plus de 4 années de formation, vous devez rejoindre un Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats (CRFPA) pendant 18 mois après avoir réussi le concours du barreau.

Travailler dans le social

Vous pouvez également préférer la psychologie clinique : elle vous permettra d’exercer à l’hôpital, dans une maison de retraite ou encore dans des services de l’aide sociale à l’enfance. Ce travail est accessible après un master en psychologie. Cependant, il faut noter que les débouchés sont faibles dans ce secteur : prévoyez donc bien un plan B.

Par exemple, vous pouvez devenir assistant de service social ou éducateur spécialisé, en passant par un BTS économie sociale et familiale, un DUT carrières sociales ou encore en vous inscrivant au sein d’un IRTS (Instituts Régionaux du Travail Social) immédiatement après avoir obtenu votre bac.

Administrer une entreprise

Il existe un certain nombre d’alternatives pour travailler au sein de l’administration d’entreprises, ou dans des domaines orientés business et management. Si vous préférez des études courtes qui vous préparent bien à la vie professionnelle, vous pouvez partir en BTS en gestion d’entreprises ou en DUT (information-communication ou techniques de commercialisation). Si vous avez d’excellents résultats en Terminale, ne négligez pas les classes préparatoires B/L, qui vous prépare aux concours des grandes écoles de commerce. Une prépa HEC « classique » (ECE) vous donne aussi une chance d’intégrer ces établissements prestigieux et d’obtenir un diplôme bac+5. Enfin, vous pouvez aussi rejoindre l’université en licence AES.

Travailler dans les sciences et la médecine

Si vous tenez à faire des études de médecine, nous vous conseillons de prendre une année pour vous remettre à niveau (et, si vous avez du temps, prendre un peu d’avance sur le programme de première année, un peu de travail en moins à ce moment-là ne vous fera pas de mal !). Réussir une formation en médecine n’est pas inimaginable pour un étudiant titulaire d’un bac L, mais c’est très rare. Motivez-vous donc et préparez-vous à travailler énormément, encore plus que vos camarades, pour atteindre des résultats satisfaisants.

Si vous souhaitez travailler dans le domaine de la santé, explorez aussi les écoles d’infirmiers et d’orthophonistes, qui recrutent sur concours après le baccalauréat et offrent de bonnes chances de réussite aux titulaires de bac L.
De même pour la plupart des études scientifiques : évidemment, vos camarades titulaires de bac S ou de filières technologiques orientées sciences auront un gros avantage sur vous, mais avec beaucoup de travail, de motivation et de discipline, vous avez vous aussi vos chances dans le domaine. N’hésitez pas à faire appel à des professeurs particuliers qui se feront un plaisir de vous accompagner dans votre première année (ou dans votre année sabbatique, si vous choisissez d’en prendre une pour vous mettre au même niveau que les autres, ce qui est une excellente idée) et vous expliqueront les concepts tout en vous encourageant pendant les périodes les plus difficiles.

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