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Sport et Santé Trouve l'équilibre

Le pouvoir de la sieste éclair

Vous en avez peut-être entendu parler, de cette fameuse « power nap » censée régler, comme par magie, tous vos potentiels problèmes. Merveilleux, n’est-ce pas ? Eh bien, aujourd’hui, parlons-en plus en détail. Et commençons par apprendre son nom français : la sieste éclair.

M’ouais, power nap, c’était plus classe, je vous l’accorde. Mais comme nous avons décidé, dans le dernier article de Réussir Mes Etudes, d’étendre notre vocabulaire et d’utiliser un français correct, il faudra continuer à utiliser l’expression « sieste éclair ».

Commençons donc par définir le concept de sieste éclair, avec notre cher ami Wikipédia, qui nous explique qu’il existe « plusieurs types de sieste : la micro-sieste, qui dure moins de 5 minutes, la sieste éclair, qui dure généralement entre 10 et 30 minutes, et la sieste royale, à partir d’une heure ». Alors ce qui définit la sieste éclair, c’est tout d’abord sa durée : entre 10 et 30 minutes, et surtout pas plus.

Mais attendez… J’oublie le plus important : pourquoi faire une sieste éclair ? Eh bien, si les petits enfants font la sieste l’après-midi, ce n’est pas très bien vu dans le monde adulte ; pourtant, même ceux qui dorment assez la nuit, et plus encore pour ceux qui manquent de sommeil, bien des gens sont victimes d’une augmentation naturelle de leur fatigue l’après-midi, environ 8 heures après s’être réveillés. Des études montrent que vous pouvez être plus alerte, réduire le stress, et améliorer vos réflexes et vos capacités intellectuelles, en faisant simplement une sieste en début d’après-midi. Voilà ce qu’on appelle une sieste éclair : une pause de moins d’une demi-heure pour plus de patience, moins de stress, un meilleur temps de réaction, une mémoire plus efficace, une plus grande productivité et une santé améliorée. Bref, la sieste éclair est une solution miracle pour se sentir mieux au quotidien !

Le sommeil est cumulatif : si vous dormez moins une nuit, vous le sentirez non pas le jour même, mais le lendemain. Et si c’est le cas plusieurs nuits d’affilée, vous créerez un déficit de sommeil, très négatif sur le plan physique autant que d’un point de vue psychologique. Cependant, il a été scientifiquement prouvé que 20 minutes de sommeil l’après-midi ont un effet plus bénéfique que 20 minutes de sommeil supplémentaires le matin. Il semblerait que le corps humain soit programmé pour une sieste, ce qui explique ce coup de barre vers 14h.

Pourquoi ne pas dormir plus d’une demi-heure ? Parce qu’au-delà de vingt-cinq minutes, vous entrez dans les phases de sommeil profond : le réveil est plus difficile, et il sera complexe de bien dormir la nuit suivante. Cependant, je vous conseille de régler votre réveil pour une demi-heure plutôt que vingt-cinq minutes : on ne s’endort pas immédiatement. Si vous allez vous coucher à 13h30, mettez votre alarme à 14h : selon votre fatigue, vous dormirez 5 à 25 minutes. Si vous ne vous endormez pas, ne paniquez pas : c’est juste que votre déficit de sommeil est très faible. Vous aurez cependant eu une pause et un moment de calme, ce qui fait tout autant de bien à votre organisme qu’une véritable plage de sommeil.

Vous avez déjà testé la sieste éclair – et vous avez réussi à vous lever après 25 minutes plutôt que de vous rendormir quatre heures ? Venez en parler dans les commentaires !

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Prépare ta carrière Stage et emploi

6 façons de mettre son stage à profit

Les stages sont un passage obligé pour bien des étudiants, et je ne saurais que les conseiller d’autant plus à ceux qui ne sont pas obligés d’en faire. Rien n’apporte plus à un étudiant qu’une expérience professionnelle de qualité dans un environnement qui le prépare au véritable monde du travail. Voici six façons de mettre son stage à contribution pour la suite de ses études et de sa vie professionnelle, et d’en retirer le maximum d’expérience.

Montrez de l’intérêt pour ce que vous faites.

Même si vous vous sentez sur le point de mourir d’ennui, il faut trouver une facette intéressante à votre travail. Peut-être que votre patron est très intelligent, peut-être que vous avez le droit d’assister à des réunions concernant des nouveaux projets passionnants, peut-être que c’est tout simplement que vous avez le droit de partir un peu plus tôt le vendredi soir. Trouvez quelque chose qui vous plaît dans votre stage, et concentrez-vous dessus : cela vous donnera bien plus envie d’aller au travail chaque matin, et votre travail n’en sera que de meilleure qualité.

Si vous ne trouvez vraiment rien, alors faites au moins semblant d’aimer ce que vous faites. Votre stage est une opportunité en or pour apprendre à faire semblant d’être content d’être là. Cela signifie aussi éviter le plus possible de vous servir des réseaux sociaux ou de votre téléphone et de toutes autres distractions. À moins que l’utilisation des réseaux sociaux ne fasse partie intégrante de ce stage, les utiliser vous fera passer au mieux pour un je-m’en-foutiste, au pire pour un incompétent.

Faites-vous des amis.

Vous savez probablement que rien n’est plus important, dans la vie professionnelle et surtout en début de carrière, que de trouver un réseau. Un stage, c’est votre meilleure chance de vous créer ledit réseau dans un domaine particulier, alors mettez à profit votre personnalité unique et sans aucun doute adorable pour vous faire aimer de tous, de l’assistant administratif au patron. On ne peut pas deviner à qui on devra demander une lettre de recommandation ; souriez à tout le monde et posez-leur des questions sur leur vie. Ce sont les deux moyens les plus simples de vous faire des amis.

Améliorez-vous vite.

Plus vite vous maîtriserez vos devoirs de stagiaire, plus vite on vous accordera des responsabilités. En d’autres mots, améliorez-vous rapidement et accomplissez vos tâches à la perfection. Comment arriver à cela ? Premièrement, écoutez les consignes qu’on vous donne avec attention. Ensuite, ne lésinez pas sur la pratique. Enfin, et c’est le plus important, n’hésitez pas à poser des questions. La seule façon qui existe de faire son travail correctement est de savoir exactement ce qu’on doit faire. Alors posez-les, ces questions ! Vous avez l’impression d’insupporter tout le monde ? N’oubliez pas que le stagiaire le plus insupportable, c’est celui qui ne fait rien et derrière qui il faut toujours repasser. Et personne ne pourra vous accuser d’être celui-ci.

N’ayez pas peur de vous tromper.

C’est un conseil qui s’adapte à toutes les situations, pas seulement à un stage. Vous allez forcément vous tromper à un moment donner. Ne vous inquiétez pas : le meilleur endroit pour échouer, c’est un stage. Vous évoluez dans un environnement sécurisé, avec des patrons qui n’ont pas encore de grandes attentes concernant votre travail et qui vous ne donneront pas de grandes responsabilités. Si vous vous trompez, ce n’est pas grave : c’est aussi ce qu’on peut attendre d’un stagiaire. Les seules personnes qui ne ratent rien sont celles qui ne tentent rien.

Laissez une trace de votre passage.

Même si vous passez vos journées à coller des enveloppes, vous pouvez proposer des idées pour organiser ou accélérer le processus. Si cette idée est adoptée quand vous la proposez à votre patron (une fois que vous aurez établi un certain contact avec lui, bien sûr !), imaginez comme c’est gratifiant sur votre CV : vous pourrez montrer que vous avez amélioré un processus d’une entreprise et pris des initiatives avant même d’avoir un poste à responsabilités dans une entreprise !

Cherchez des offres d’emploi

Le but premier d’un stage reste tout de même d’avoir un travail après vos études. Un stage, c’est l’occasion rêvée de faire un peu de recherche en interne. Premièrement, cherchez combien de personnes rejoignent cette entreprise chaque mois ou chaque année : trouvez les meilleures périodes pour postuler, les postes les plus privilégiés, qui ont le moins de candidats, le plus de demande et de grandes possibilités d’avancement. Si vous voulez déjà un de ces postes, parlez-en à votre responsable, et demandez-lui, si vous faites bien votre travail, de vous apprendre quelques tâches quand vous avez terminé vos devoirs habituels. Cela vous mettra devant vos adversaires, parce que vous aurez déjà eu une formation dans le domaine et dans le cadre de cette entreprise – même si ce n’est pas grand-chose, c’est toujours quelques heures de formation en moins, et quelques heures de travail efficace en plus !

Venez nous raconter votre stage ou donner des conseils sur comment trouver les meilleures offres dans les commentaires de ce blog ! N’hésitez pas non plus à les partager avec vos amis sur les réseaux sociaux de votre choix !

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Améliore tes notes Révisions et examens

Comment diversifier votre vocabulaire français ?

Quand nous étions enfants, au primaire, et dans une moindre mesure au collège, nous avons appris à lire et à écrire correctement, à comprendre et utiliser des nouveaux mots régulièrement ; ces mots, maintenant, nous les utilisons plus ou moins souvent, mais ils nous sont utiles. Savoir écrire sans faire de fautes, c’est quelque chose de vital, tout comme savoir lire rapidement et comprendre ce qu’on nous dit. Mais maintenant, nous sommes à la fac et nous avons terminé notre apprentissage scolaire de vocabulaire, mis à part des mots très spécialisés. Qui d’entre nous fait encore des dictées ? Un français moyen connaît 10 000 mots – mais vous qui êtes étudiants, et lors de la suite de votre vie, vous pouvez en profiter pour en connaître bien plus et vous cultiver. Être lettré et connaître des mots et expressions rarement utilisés, ça peut énormément vous aider pour vos études et votre vie professionnelle ! Voici quelques manières d’améliorer vos connaissances lexicales.

Lisez.

C’est classique, mais lire vous aidera à étendre votre vocabulaire lentement, mais sûrement. Quand vous commencez à lire chaque jour, certains mots sortent de l’ordinaire, et vous aurez parfois besoin de vous demander ce qu’ils signifient, et de les regarder dans un dictionnaire. N’oubliez jamais d’en avoir un à portée de main, de lire chaque jour et de noter des définitions avec vos propres mots pour mieux vous en souvenir ! Vous devriez lire des supports différents à chaque fois pour optimiser l’apprentissage : des romans, des poèmes, des manuels scolaires, des magazines et journaux, etc.

Écrivez.

Il est aussi important d’écrire que de lire. Maintenant que vous avez appris une tonne de nouveaux mots, vous pouvez commencer à les utiliser dans votre écriture au quotidien. Tenez un journal, par exemple, dans lequel vous rédigerez un texte chaque jour ou chaque semaine, pour que ces mots deviennent naturels à utiliser pour vous.

Lisez plus.

Non, vraiment. Continuez à lire le plus possible, je vous assure que c’est le plus important !

Apprenez un nouveau mot chaque jour.

Pour cela, plusieurs solutions. Soit vous ouvrez votre dictionnaire chaque jour et vous trouvez un nouveau mot à apprendre, soit vous utilisez cette merveilleuse ressource qu’est Internet avec des comptes Twitter qui proposent d’apprendre un nouveau mot par jour, comme http://lemotpourlafri.me/ (@lmplf) ou @1jour1mot. Apprenez le mot, essayez de le replacer dans une phrase à l’écrit ou à l’oral, et retenez-le bien !

Abandonnez les mots ennuyeux.

Il y a des mots ennuyeux. Transformez donc « répétitif » en « redondant », « enfoiré » en « bélître » et « maman » en « Alma Mater » ! C’est amusant, ça ne coûte rien, et ça vous permet d’assimiler tous ces mots qu’on utilise si peu. Rapidement, ce sera pour vous un réflexe de les utiliser au quotidien. Vous pourrez donc sembler plus cultivé et séduire vos futurs employeurs, impressionner les gens que vous côtoyez, et briller quand vous écrivez des lettres.

Évidemment, le principe est le même pour les langues étrangères : ne les négligez pas et faites de même dans tous les langages que vous apprenez !

Une petite question : devrais-je suivre l’exemple de lmplf ou 1jour1mot et poster sur le blog un nouveau mot peu utilisé par jour ? Devrais-je plutôt me contenter de le publier sur Twitter et Facebook ? Ne pas le faire du tout ? Qu’en pensez-vous ? J’attends vos réponses dans les commentaires de cet article !

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Organisation

Tout sur la productivité.

La productivité, c’est faire le plus de travail possible en y passant le moins de temps possible. Mais attention ; on ne parle pas de faire beaucoup de travail, mais de faire le travail avec l’impact le plus important. Par exemple, si vous pouvez recopier au propre dix pages de cours en une heure, c’est bien – si vous pouvez écrire une dissertation en une heure, même si elle ne fait que trois pages, c’est mieux. Voilà la productivité qui devrait être prioritaire, pas celle de la vitesse, de la résistance, ou de la discipline : sachez tout d’abord ce qui est productif et ce qui ne l’est pas véritablement !

Oubliez ce qui n’est pas important, sans culpabiliser

La première chose à faire, c’est de séparer ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Le matin, je fais toujours une liste de choses à faire dans la journée, puis j’entoure ce que je dois absolument faire aujourd’hui pour enfin faire un classement par priorité de ce que je vais faire ce jour-là. Si j’ai du temps en plus, je ferai ce que je n’ai pas entouré. Mais je commence toujours par le premier point de ma liste, puis je passe au deuxième, et à chaque tâche je fais quelque chose d’un peu moins important, pour enfin finir par le superflu. Voilà comment je m’assure de ne jamais avoir de priorités laissées à l’abandon et de travail paniqué de dernière minute !

Il est très important de savoir dire ‘non’ pour ne pas s’encombrer de tâches sans importance, qui ne vous apportent rien de bon mais vous prennent beaucoup de temps. Pour tout ce que vous faites, demandez-vous s’il est vraiment important d’effectuer cette tâche, et surtout, de le faire maintenant. Et comment avoir si quelque chose est vraiment important ? Eh bien, c’est très simple : il vous suffit de savoir s’il vous permettra de vous rapprocher de votre objectif.

On peut diviser le travail en quatre sections différentes :

Qu'apprendre maintenant : une matrice facile par Harvard Business Review

On remarque sur ce petit schéma que ce qui doit vous prendre le plus de temps, ce sont les tâches de la section 2, qui ne sont pas urgentes, mais mènent à des résultats importants. Les tâches de la première catégorie étant urgentes et importantes, il est logique qu’elles soient placées en premier. Ensuite, si et seulement si vous avez encore du temps libre et de la motivation, lancez-vous dans des tâches qui ne peuvent pas attendre, mais qui n’ont pas une grande importance !

Ne vous laissez pas non plus déconcentrer par des petites tâches qui arrivent pendant la journée. Au lieu de les faire immédiatement, demandez-vous si elles vous prendront moins d’une minute. Si oui, alors foncez. Si non, ajoutez-les à votre liste de choses à faire, à la bonne place, et concentrez-vous à nouveau sur ce que vous faisiez.

Faites des pauses au bon moment

La productivité, ce n’est pas travailler non-stop, comme une machine. Au contraire, quand vous faites cela, vous perdez rapidement de votre efficacité. Vous avez l’impression de réussir à effectuer de plus en plus de tâches, mais c’est tout à fait l’opposé : pour chaque heure supplémentaire que vous passerez à travailler, vous perdez un rendement important.

Le repos, c’est vital. Quel que soit votre objectif de travail, il y a des domaines de votre vie qu’il ne pourra pas combler : l’amour, la famille, la santé… Par « repos », j’entends donc tout domaine de votre vie qui n’est pas relié à votre travail et à vos études. Prenez des pauses dans vos études – voyez cela comme une méthode de « reculer pour mieux sauter ».

Si vous travaillez sans faire de pauses, votre productivité va diminuer progressivement, jusqu’à approcher zéro. Par contre, si vous faites des pauses, vous pourrez reprendre au plus haut niveau ensuite, et rester toujours efficace. Il vous suffit de savoir doser vos temps de travail et de divertissement ! Pour cela, je vous conseille en particulier la technique Pomodoro.

Débarrassez-vous des distractions

Les distractions, évidemment, vous empêchent d’être très productif. Il peut s’agir d’une musique, d’un ordinateur trop lent, d’appels indésirables sur votre téléphone, de Facebook, de Twitter… Comment éviter d’être distrait ? C’est tout bête, mais il n’existe qu’une seule solution : ôtez les distractions, ou débrouillez-vous pour qu’elles ne puissent plus vous déranger. Par exemple, quand je travaille sur une traduction, pour ne pas me laisser déconcentrer par ma musique (que j’écoute uniquement sur Spotify, ce qui signifie que j’ai toujours besoin d’une connexion Internet) ou des mails entrants, je coupe Internet sur mon smartphone et sur mon ordinateur le temps d’atteindre l’objectif que je me suis fixé pour cette période.

Soyez moins joignable

Le monde d’aujourd’hui est magique : il suffit d’un SMS, d’un appel, d’un message Facebook, d’un email pour joindre quelqu’un. Conclusion, il est presque impossible de se concentrer sans qu’on veuille vous contacter. Quand vous travaillez, par exemple, placez une liste blanche sur votre téléphone pour n’être joignable qu’en cas d’urgence (par vos parents et une personne fiable de votre classe par exemple) tant que vous devez vous concentrer sur ce que vous faites. Fermez votre boîte mail et ne vérifiez vos messages qu’une fois par jour. Vos interlocuteurs s’habitueront vite au délai de réponse, ne vous inquiétez pas !

Automatisez et filtrez tout

Je vais rapidement couvrir la technique que j’utilise pour être dérangée le moins possible, dans le domaine des emails en particulier. A vous de l’adapter pour qu’elle vous convienne !

J’ai une liste blanche de quatre adresses (ma famille, mon petit ami, mon partenaire de TD et mon boss) dont je reçois les emails immédiatement. Tous les autres sont directement triés dans des dossiers adaptés (si aucun dossier ne correspond à un mail reçu, il part dans un dossier « Divers ») sans passer par la boîte de réception. Il faut donc que je me connecte à Gmail et que j’ouvre la page pour voir si j’ai reçu des messages, qui apparaissent comme non lus dans les libellés concernés. Si je regarde le libellé « Université » chaque jour, le dossier « Chaînes Drôles » reçoit à peine une visite par mois : je peux donc gérer très efficacement mes mails et ne les voir que quand je décide que j’ai le temps de les regarder et d’y répondre.

Avez-vous d’autres habitudes à partager avec nous pour gagner en efficacité quand vous travaillez ? Nous vous écoutons dans les commentaires ! Si vous avez trouvé cet article utile, merci de le partager avec d’autres personnes qu’il pourrait aider. Tweetez-le, aimez-le sur Facebook, partagez le lien, il vous suffit d’un clic sur les images ci-dessous et ça rend un grand service à vos amis et au blog !

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Sport et Santé Trouve l'équilibre

Comment se nourrir quand on est étudiant ?

Régulièrement, les revues étudiantes et autres journaux d’élèves publient des articles sur la malbouffe des étudiants. En fait, en anglais, il existe même une expression spécifique, « Freshman 15 », pour désigner les sept kilos pris en moyenne par les étudiants de première année dans les universités américaines. L’étudiant moyen, au budget très limité, préfère le dépenser pour se faire plaisir que pour acheter des légumes ; il se nourrit de pâtes, et quand il sort, de pizza ou de hamburgers.

Selon une étude des universités de Paris, 71% des étudiants interrogés (environ 2000 personnes) mangent trop de calories par jour et 19% n’en mangent pas assez. 10% seulement de la population étudiée dans cet article ont un apport calorique équilibré, soit 2400 calories par jour (avec une marge de plus ou moins 10%).

Conclusion ? La plupart des étudiants mange mal, et vous aussi, très probablement. Pourtant, un étudiant qui se nourrit bien aura des meilleurs résultats, sera moins souvent malade, sera de meilleure humeur… Que de bénéfices pour un peu de temps passé à cuisiner et d’argent dépensé en fruits et légumes plutôt qu’en pâtes et pizzas surgelées.

La plupart des étudiants invoquera le sujet de l’argent pour expliquer le fait de ne pas bien se nourrir. Manger bien, ça coûte beaucoup – ou en tout cas, c’est ce que beaucoup de personnes pensent, et un petit budget équivaut généralement à de la nourriture de basse qualité pour des étudiants. Mais est-ce vrai ? J’ai souvent vu des étudiants manger un Mars entre deux cours ; ce n’est pas cher et ça ne demande aucune préparation. Bon. Mais un Mars, ça coûte 1€ (du moins, aux distributeurs de ma fac). Et il y a bien d’autres alternatives, beaucoup plus bénéfiques pour la santé et délicieuses, pour beaucoup moins cher. Pour un euro, vous pouvez acheter un bon kilo de bananes ou de pommes, de quoi vous offrir un goûter tous les jours pendant environ une semaine. En passant des produits tout prêts à des fruits pour vos collations et vos petits déjeuners, vous ferez déjà d’importantes économies et pouvez également vous passer de pas mal de compléments alimentaires, vitamines, et cafés, puisque vos fruits vous apportent de l’énergie (je pense en particulier aux oranges et pommes vertes) et des vitamines.

Un autre problème pour les étudiants, ce sont les apports en fer et en protéines. Pour éviter les carences en viande (puisqu’on a tendance à confondre viande rouge et protéines), les étudiants vont se faire un steak haché. Cuit avec beaucoup de matières grasses, et accompagné de ketchup, histoire de gâcher tout ce qui pouvait être bon à la santé dans ce steak. Alors certes, il y a des protéines et du fer dans la viande rouge, mais il existe d’autres solutions tout à fait viables. L’absorption du fer d’origine non animale est principalement augmentée par la vitamine C (multiplication de l’assimilation par 3 si vous mangez une orange en plus de votre repas) et la cuisson (elle passe de 6 à 30% pour les brocolis cuits à la vapeur, par exemple). Quelques solutions bon marché et riches en fer, par exemple, seront les algues (en particulier la spiruline), les graines de tournesol et de sésame, les lentilles, les épinards, les noix, la menthe… Vous pouvez donc trouver des substituts très intéressants et pour tous les goûts pour le fer comme pour les protéines (pour lesquels on conseillera en particulier les sardines, le brocoli, la spiruline à nouveau, et l’association céréales-légumineuses (ex. des lentilles et du riz).

N’oubliez donc pas qu’aller à la fac et devenir étudiant, ce n’est pas forcément dire adieu à la moindre notion de diététique. Vous pouvez continuer à bien manger et à rester en forme sans avoir à prendre un crédit sur vingt ans pour faire vos courses ! Une nourriture saine peut coûter moins cher que des plats tout prêts, et est souvent facile à conserver longtemps. Mieux encore, beaucoup de fruits et légumes n’exigent aucune préparation !

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Définis ton avenir

Les cinq commandements du physicien

En physique, il existe des règles absolues pour éviter de finir dans le mur. Ainsi, suivre ces quelques conseils vous servira, sinon à vous améliorer en physique, au moins à vous permettre de vous en sortir et d’éviter de faire des erreurs grosses comme le Palais Bourbon.

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Trouve l'équilibre

De n’être personne à être inoubliable en cinq minutes.

Il n’y a rien de plus important dans la vie que les personnes avec qui vous passez votre temps. Vous voulez réussir votre semestre, trouver un travail, perdre vingt kilos ou courir un marathon ? La question reste la même : qui vous y aidera le mieux ? Peu de gens aiment vraiment les études qu’ils font et travaillent sérieusement, et c’est pour cette raison que l’environnement général d’une personne lambda est très probablement complètement toxique. Ce sont les personnes desquelles nous nous entourons qui changent notre état d’esprit, notre façon d’être, et notre futur. Ce n’est pourtant pas si compliqué de s’entourer des bonnes personnes, et voilà quelques idées pour y arriver.

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Introduction à la vie d’étudiant

Vous allez apprendre beaucoup de choses à la fac ; la quantité d’informations qu’on vous fera ingurgiter sera assez impressionnante et, avouons-le, il y aura aussi pas mal de notions inutiles que vous n’utiliserez plus jamais dans tout ça. Ou alors, ça sera pour avoir l’air intelligent en soirée et ça, c’est une très mauvaise idée, parce que ça se voit que vous avez poussé la discussion jusqu’à pouvoir caser cette petite connaissance (et là, ça donne l’impression que vous ne savez rien d’autre, surtout si vous l’avez déjà racontée et que vous l’avez oublié entre-temps), et parce que c’est beaucoup moins intéressant que ce que vous pensiez.

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Trouve l'équilibre

Au secours, j’ai la grippe !

Note d’avril 2020 : bon, eh, on va éviter les conseils sur le fait d’aller en cours quand on a la grippe. Si le coronavirus nous a appris quelque chose, c’est que quand on est malade, on reste à la maison et on protège les autres. Les conseils du reste de l’article sont toujours valables !

Le rhume, c’est embêtant. D’ailleurs, je vous écris cet article depuis mon lit, toussant à m’en arracher les poumons et regrettant d’être un jour née (si, si, à ce point – j’ai quelques gènes marseillais du côté de ma mère, qui me rendent à la fois très sensible au froid et particulièrement portée sur l’exagération). Vous en avez peut-être un aussi – et puis si vous n’en avez pas, il y a forcément quelqu’un dans votre classe qui demande un mouchoir toutes les dix secondes à son voisin exaspéré et tousse plus ou moins discrètement, vous assurant que vous ne passerez pas l’hiver sans être à votre tour atteint. Alors, comment combattre le rhume rapidement et efficacement ? Commencez par suivre mes conseils, et nous en reparlerons après.

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Améliore tes notes Prise de notes

Prise de notes sur PC et système Ronéo à la fac

Cet article a été rédigé par une invitée.

Note d’avril 2020 : les conseils présentés dans cet article restent valables, mais je te conseille d’aller lire le guide complet de la prise de notes.

L’étudiant, dès son entrée en faculté, se pose une question quant à la manière dont il prendra ses cours en amphithéâtre. Deux systèmes s’offrent alors à lui : la prise de notes classique (ou système manuscrit) et la prise de notes sur PC. Dans cet article je m’axerai uniquement sur la prise de notes sur PC et sur un système qui pourra peut-être vous aider, le système Ronéo.

La prise de notes sur PC en bref (ou presque)

Exit la dictée pure et simple effectuée par le professeur au lycée, en faculté un mot prône : l’autonomie. A vous de suivre le cours et de le prendre en note. Dans mon cas, je prends mes cours sur PC. En effet, au bout d’un mois de faculté je me suis rendue compte que prendre les cours à la main n’était franchement pas adapté, et pour cause : certains de mes cours étaient illisibles au vu du débit de parole de certains professeurs.

En prenant les cours sur PC vous avez la certitude d’avoir des cours clairs à condition de prendre en compte certains points :

  • Imprimez vos cours ! Réviser sur un PC, c’est loin d’être efficace (à moins d’être vraiment concentré).
  • Ne vous contentez pas de prendre vos cours sur PC et de les imprimer pour faire vos fiches par la suite. C’est la solution de facilité que beaucoup d’étudiants semblent privilégier. Tout comme la prise de notes classique, remettez en forme vos cours en mettant de la couleur sur les titres, en prenant soin de supprimer le maximum d’abréviations, en corrigeant les fautes d’orthographe et en mettant bien en évidence les points intéressants (je pense notamment pour les juristes à la mise en évidence des articles de la Constitution ou encore aux articles des divers codes ainsi que la jurisprudence), vos révisions seront plus efficaces.
  • Nombre de facultés (si ce n’est la totalité) sont équipées d’une couverture wifi. Certes c’est intéressant, je ne le nierai pas, mais pensez également aux distractions que cela peut engendrer comme une visite sur les réseaux sociaux (en amphithéâtre il est courant de voir des étudiants surfer sur internet…). Pour éviter de céder à la tentation, je vous conseille donc d’éviter dans la mesure du possible de configurer l’accès Wifi sur votre PC personnel. Privilégiez l’utilisation de clés USB pour enregistrer vos cours et faîtes vos recherches à la Bibliothèque Universitaire, vous gagnerez du temps. Ainsi vos cours et vos recherches seront accessibles en permanence sur une clé USB. Et n’oubliez pas que la Bibliothèque Universitaire est votre alliée !

Dès lors, la prise de notes sur PC est une bonne idée, surtout si vos professeurs parlent rapidement. Et en respectant les points que j’ai mis au-dessus, votre productivité sera sans doute meilleure.

Par ailleurs, dans le cadre des études en droit, si vous mettez directement en évidence vos arrêts dans vos cours, vous aurez la possibilité de faire par la suite sur un fichier un tableau chronologique avec vos arrêts et leurs apports respectifs. Cela peut se révéler utile pour les étudiants ayant une mémoire visuelle et notamment en droit administratif où vous devez ingurgiter un grand nombre d’arrêts en deuxième année de licence de droit.

Pour le deuxième point de cet article, il s’agit d’une variante de la prise de notes sur PC individuel ; c’est le système Ronéo que j’ai décidé de vous faire partager.

Le système Ronéo, Késako ?

 Ce système n’est pas appliqué dans toutes les facultés mais peut trouver son utilité en particulier si vous êtes dans une de ces situations :

  • Etudiant salarié
  • Etudiant suivant un double cursus
  • Etudiant passant des concours
  • Etudiant habitant loin de son lieu d’études

Le système est assez simple, il s’agit tout bonnement d’un partage des cours. Pour expliciter, un groupe d’étudiants se met d’accord pour créer un groupe de Ronéo et chaque étudiant est chargé de prendre en note un cours sans pour autant aller aux autres cours, les autres cours lui étant transmis au fur et à mesure par les autres membres du groupe de Ronéo chargés de prendre en charge les autres matières.

Tout comme la prise individuelle de notes sur PC, ce n’est pas parce que d’autres étudiants prennent le cours auquel vous n’assistez pas et ont remis en forme ledit cours que vous êtes dispensé de le relire et souligner les points importants avant de l’imprimer.

La mise en place d’un tel système vous permet ainsi de vous dispenser d’assister à certains voire tous les autres cours magistraux et de gagner du temps pour travailler davantage vos TD.

Pour la mise en place d’un tel système, il va de soi que les étudiants non sérieux sont à exclure et il est recommandé d’avoir deux étudiants au minimum par matière ce qui permet d’avoir un filet de sécurité (si l’un d’entre eux est malade, par exemple, et ne peut pas se déplacer). Les facultés fonctionnant toutes différemment, renseignez-vous auprès de vos associations étudiantes pour voir si un tel système existe. Dans mon cas, le groupe est né grâce à l’initiative d’une étudiante. Nous sommes une trentaine à nous partager les 15 cours et le système fonctionne très bien ainsi. Libre à vous de voir si cette astuce pourrait vous convenir.

Mais il est certain qu’il y a un apport de temps non négligeable et la solidarité étudiante est de mise dans le sens où si vous habitez à plus d’une heure de transport de votre fac, vous avez la possibilité de choisir le cours que vous souhaitez prendre en charge tout en vous facilitant la vie quant aux horaires des transports justement.

Bon courage à tous !

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