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Le BTS Négociation et Relation client (BTS NRC)

Cet article est rédigé par Pierre-Antoine, du site Mon-BTSNRC.fr

Le BTS Négociation et Relation client est l’une des formations les plus demandées après le bac. Plusieurs raisons justifient ce choix des étudiants : le BTS NRC est une formation courte de deux ans qui peut déboucher aussi bien sur une entrée rapide dans le monde du travail que sur une prolongation des études pour atteindre un niveau plus élevé.

Professionnalisante, elle équilibre les disciplines générales et les savoir-faire professionnels en reliant l’apport de connaissances théoriques à la construction de compétences pratiques. Enfin, la préparation au BTS NRC peut s’effectuer par un cursus classique ou par alternance.

Un BTS orienté vers la clientèle

L’activité du titulaire d’un BTS NRC varie selon la structure, la taille et les statuts de l’entreprise commerciale qui l’emploie. Elle est cependant toujours centrée sur la clientèle : prospection, fidélisation, promotion, animation, développement, gestion, avec pour perspective l’optimisation du chiffre d’affaires de l’entreprise en lien étroit avec sa politique commerciale.

Pendant les deux années de formation, l’étudiant apprend à entrer dans une démarche active en direction de la clientèle et à développer les stratégies commerciales les plus appropriées dans un environnement particulier.

Les conditions d’admission

La formation est accessible aux étudiants titulaires d’un Bac STMG, d’un Bac pro Vente ou Commerce ou encore d’un Bac général (ES préférentiellement).

L’admission s’effectue sur dossier de candidature (admission post-bac) suivi d’un éventuel entretien (selon les établissements) destiné à évaluer la motivation du candidat ainsi que ses aptitudes à suivre le cursus. Cet entretien permet également d’apprécier l’aisance à entrer en contact, à s’exprimer à l’oral et à argumenter avec pertinence ainsi que la solidité et la cohérence du projet professionnel.

Les contenus de la formation

Défini par un référentiel de compétences, le programme est réparti, en 1ère année et en 2ème année, sur environ 30 heures d’enseignements hebdomadaires. Ces derniers recouvrent les cours magistraux, les travaux dirigés et les travaux pratiques.

La formation est polyvalente et allie les matières générales telles que la culture générale et l’expression, la langue vivante 1, l’économie et le droit aux disciplines professionnelles comme la gestion des clientèles, la relation client, le management de l’équipe commerciale et la gestion de projets.

Une seconde langue vivante est facultative. Ces heures d’enseignement sont complétées par un stage en entreprise de 16 semaines, réparties sur les deux années avec 6 semaines obligatoirement consécutives. Ces périodes de stage sont l’occasion de mettre en œuvre les projets professionnels commerciaux et les missions préparatoires qui seront évalués lors de l’examen final.

L’étudiant peut également opter pour un BTS NRC en alternance. Dans ce cas, son temps se divisera entre présence dans l’établissement de formation et travail rémunéré dans une entreprise d’accueil. L’alternance est un choix à ne pas faire à la légère car si les avantages sont évidents, la lourde charge de travail nécessite une organisation rigoureuse et un investissement total. C’est cependant la voie royale pour entrer directement dans la vie active au sortir de la formation.

Les perspectives après le BTS NRC

Elles sont de deux ordres : intégrer le monde du travail ou poursuivre ses études. Dans le premier cas, les secteurs de la vente, des services et de l’industrie offrent de multiples possibilités d’emplois : attaché commercial, chargé de clientèle banque, conseiller en assurance, prospecteur, téléprospecteur, vendeur en magasin ou en grande surface, animateur, représentant commercial, responsable des ventes… Avec quelques années d’expérience, la carrière peut évoluer vers des fonctions de chef des ventes, responsable d’équipe ou de secteur, manager d’une équipe de commerciaux…

Dans le second cas, il s’agit de compléter sa formation en se spécialisant dans un secteur (banque, assurance, import-export, nouvelles technologies…) ou en approfondissant des compétences particulières en management, en marketing, en droit ou en communication. Pour cela il est possible de s’inscrire en Licence pro Commerce avec spécialisation, Licence en économie et gestion ou encore d’envisager un Bachelor européen comme un DEES de marketing (DEESMA). Les concours parallèles offrent la possibilité aux titulaires du BTS NRC avec un bon dossier, d’intégrer une école supérieure de commerce.

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Formations à l'étranger

Étudier à Harvard quand on est français

C’est marrant, je vois de plus en plus de questions sur comment étudier à Harvard dans les requêtes qui vous mènent à Réussir Mes Etudes. En général, vous visitez directement l’article sur le coût des universités américaines, d’après les statistiques du site. Je me suis donc dit que vous voudriez peut-être un peu plus d’informations, et ça tombe bien, parce que c’est le bon moment pour commencer les démarches si vous voulez étudier à Harvard l’année prochaine.

Une vue de côté de Massachusetts Hall, un dortoir en brique rouge aux fenêtres très régulières. Sur le côté droit de l'image, un groupe de personnes discute dans une allée.
Massachusetts Hall, le plus ancien bâtiment de Harvard. Photo par Mario Roberto Durán Ortiz pour Wikimedia Commons.

Les démarches pour entrer à Harvard

S’il est bien une chose qu’il faut absolument savoir au sujet des démarches nécessaires pour entrer à Harvard, c’est bien que le processus de recrutement est le même pour les étudiants à l’étranger que pour les étudiants américains. Pas de quotas, pas de dates limites propres.

Il existe deux tours de sélection : l’early action et la regular decision. L’early action se déroule avant le premier novembre, et vous recevez des nouvelles vers mi-décembre. Le processus d’admissions classique se termine le premier janvier. À vous de voir si vous voulez prendre le temps de penser à votre dossier ou si vous avez déjà eu le temps de faire tout ce qu’il vous faut pour intégrer l’école.

Au niveau du prix, on en a déjà parlé, donc je vous invite à (re)lire cet article sur le coût réel des universités américaines. Notez que si vos parents gagnent moins de €65,000 par an, vos études sont censées être entièrement gratuites et payées par l’école !

Pour intégrer Harvard, il faudra passer par quelques étapes :

  • Passer un test standardisé, soit deux sujets de SAT et le SAT classique
  • Scanner vos notes de lycée, les faire traduire, inclure la version originale et la version traduite qui inclut le nom de la personne l’ayant traduite
  • Demander une lettre de recommandation à deux de vos professeurs
  • Si vous avez passé le TOEFL, l’ajouter à votre candidature
  • Répondre aux questions posées par Harvard dans le dossier de candidature, par exemple en présentant vos motivations, votre plus grande fierté… ce genre de questions un peu bateau qui peut en dire beaucoup (ou pas du tout) sur vous.

Vous enverrez ces documents et un paiement de 75 dollars pour pouvoir vous inscrire. Si le coût est trop élevé pour vous et votre famille, ne vous inquiétez pas : un petit mail poli au service des admissions suffira pour que votre candidature soit gratuite. Ce sera de même pour les bourses : ne vous embêtez pas à en chercher, Harvard vous accompagnera dans votre recherche si vous êtes pris.

Vous pouvez aussi passer un entretien si vous le souhaitez, avec un ancien élève qui est en contact avec le service des admissions. Harvard a certains de ces élèves en France, donc retrouvez les instructions sur le site des admissions pour organiser une rencontre ! L’entretien n’est pas obligatoire, donc si vous ne pouvez pas vous déplacer, ne vous inquiétez pas. Cependant, il est toujours bon d’avoir fait une bonne première impression à quelqu’un du service des admissions avant d’envoyer votre dossier.

Un grand bâtiment en brique rouge typique à Harvard et à Boston. Devant le bâtiment, quelques personnes marchent sur le trottoir.
Un bâtiment de Harvard. Photo par John Phelan pour Wikimedia Commons.

Les alternatives à Harvard

Tout le monde n’étudie pas à Harvard, et le monde ne s’en porte pas plus mal. On pense souvent à Harvard quand on réfléchit à l’excellence américaine, mais elle existe ailleurs. Voyons quelques alternatives pour étudier aux États-Unis dans un environnement prestigieux, sans intégrer Harvard elle-même.

Autres universités américaines prestigieuses

Si vous ne connaissez pas l’Ivy League, c’est le moment de vous renseigner. Ces quelques écoles américaines sont les plus reconnues du pays, et vous avez tout intérêt à vous y intéresser autant qu’à Harvard (qui en fait partie).

Un peu d’avance ? Aller au lycée aux USA

Vous êtes en train de réfléchir à intégrer Harvard après le lycée, mais vous en êtes encore au collège ou à la classe de seconde ? C’est super de s’y prendre à l’avance ! Et si vous essayiez d’aller au lycée aux États-Unis, pour améliorer votre anglais et vous habituer à ce qu’on attend de vous ? Vous ne seriez ni le premier,  ni le dernier à tenter l’aventure. Renseignez-vous vite !

 

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Formations commerce

Graduate Programme commercial : découvrez cette offre

Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Sqore.

Je n’ai pas l’intention de devenir un job board, rassurez-vous. Mais cette offre-là, elle est un peu particulière. Déjà, elle se place dans le cadre de mon partenariat avec Sqore, qui vous permet de financer vos études à l’étranger. Deuxièmement, et surtout, il s’agit d’une offre pour un Graduate Programme… et on n’a jamais parlé de graduate programmes.

Cette offre est valable jusqu’au 7 janvier.

Qu’est-ce qu’un graduate programme ?

Les Graduate Programme sont des parcours d’entraînement de personnes fraîchement diplômées, généralement issues de Masters, pour qu’elles deviennent en deux ou trois ans des dirigeantes de l’entreprise. Pour la plupart (c’est le cas ici), ils incluent une mission à l’étranger et exigent un anglais courant.

Avec le graduate programme, vous exercez plusieurs métiers différents. Par exemple, dans ce programme précis, vous testerez deux postes, pendant 18 mois chacun. Vous travaillez aussi dans plusieurs divisions de l’entreprise, dans plusieurs pays différents. Pendant le programme, vous ne passez pas tout votre temps à travailler : vous êtes aussi formé-e au fur et à mesure de votre avancée, avec des séminaires et programmes conçus sur mesure pour vous.

En général, l’entreprise ne recrute pas une, mais plutôt quelques dizaines de personnes d’un coup pour un programme. Vous pouvez donc rencontrer des profils similaires au vôtre et vous améliorer tou-te-s ensemble, tout en créant un réseau !

Enfin, un-e mentor vous suit tout au long de votre parcours pour s’assurer que vous en tirez vraiment les meilleures leçons possibles.

C’est une très bonne solution pour les jeunes avec une première expérience, de l’ambition et la volonté d’investir quelques années dans leur carrière avec un vrai coup de fouet.

À propos de Coloplast

Coloplast, c’est le genre d’entreprise qui veut agir pour le bien de l’humanité. Rien que ça, oui. Coloplast crée des produits et services qui facilitent la vie des personnes affectées par des handicaps ou maladies, essentiellement au niveau de la digestion. C’est ce qu’on appelle l’intimate healthcare. Avec plus de 10 000 employés dans 42 pays, l’entreprise est leader dans son domaine et oeuvre pour la santé et le bien-être des malades.

À propos de cette offre

Coloplast est une entreprise danoise, qui cherche des jeunes diplômés (licence ou master) français dans le cadre d’un graduate programme de 3 ans. Dans ce programme intitulé le Global Career Challenge, vous rejoignez l’équipe commerciale de l’entreprise.

Au sein de ce programme de trois ans, vous travaillerez 18 mois en France et 18 mois au Danemark. Vous serez (bien) payé-e et aurez, au moment du déménagement, une aide financière pour vous aider à déménager et à trouver un logement. Vous participerez à des séminaires de formation et serez l’objet de deux évaluations en profondeur chaque année, pour apprendre rapidement et savoir quoi améliorer. Avec un programme comme celui-ci, vous pouvez devenir un leader en 3 ans seulement.

Le processus de recrutement se fait via Sqore, une plate-forme entièrement gratuite pour vous.

les étapes du graduate programme coloplast (lire ci-dessous)

Pour postuler sur Sqore, vous passerez par 5 étapes :

  1. Test de connaissance de l’entreprise, pour s’assurer que vous avez bien compris l’entreprise, ses valeurs et sa mission.
  2. Test de raisonnement logique et numérique : calcul mental et énigmes, la totale pour s’assurer que vous êtes rapide et efficace.
  3. Lettre de motivation
  4. Informations complémentaires sur vous 
  5. Notes d’université

Après ces cinq étapes, vous ferez partie des candidat-e-s du programme, et il vous suffira d’attendre des nouvelles de Sqore et de Coloplast. Bon courage !

Vous avez jusqu’au 7 janvier pour participer.

 

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Formations à l'étranger

Financez votre Master à l’étranger avec Sqore

Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Sqore.
Envie de partir étudier à l’étranger ? Comme je vous comprends ! Simplement, il y a souvent des difficultés à l’inscription : entre les lieux où les études coûtent cher et ceux qui exigent quatorze formulaires de demande de visa en huit exemplaires chacun, il y a de quoi se décourager. Pour le deuxième type de problème, je ne peux pas faire grand-chose pour vous : étudier à l’étranger, ça vous fera de la paperasse, c’est un fait et on n’y peut pas grand-chose, à part en étant de bonne volonté et en restant en Union européenne.
Par contre, pour la deuxième problématique, celle du manque d’argent, j’ai peut-être quelque chose pour vous, grâce à Sqore. Le principe du site : vous participez au Sqore Challenge et si votre score (sqore, score, hihi) est assez élevé, alors l’établissement que vous ciblez peut vous proposer une réduction sur les frais d’inscription, voire même une bourse d’études partielle.
Et il y en a toute l’année ! En voilà cinq qui ont obtenu ma préférence ce mois-ci.

En Grèce : un Master en business à l’ALBA Business School

sqore : business at ALBA

Avec les scholarships for Graduate Business Studies at ALBA, vous payez seulement 40% des frais d’inscriptions classiques pour effectuer votre MBA en Grèce, dans la toute première école privée du pays, fondée à Athènes en 1992.
L’école est en partenariat avec des établissements prestigieux, comme la London Business School, l’INSEAD, ou encore IE Business School en Espagne.

Vous préférez le froid ? La Finlande vous propose un master en « Law, business and futures studies » avec Sqore

Si, comme moi, vous êtes allergique aux plages ensoleillées et aux températures supérieures à 25 degrés, l’offre en Grèce ne vous a peut-être pas convaincus. En voilà deux qui seront peut-être un peu plus adaptées, à commencer par le Masters in Law, Business and Futures Studies de l’université de Turku.
Cette fois, il s’agit d’un établissement public. Pas très intéressant, donc, d’avoir une réduction sur les frais d’inscription. Avec le Sqore challenge, vous pourrez gagner une inscription gratuite à la Summer School avant de commencer votre Master, et recevoir une bourse de 800€ pour vous aider à emménager dans le pays. Pas mal, non ?

Toujours dans le froid, mais avec plus de jeux vidéo : étudiez la médecine en Suède

Encore une fois, il s’agit d’une formation publique, donc très abordable, à l’université d’Örebro. Plutôt qu’une réduction sur les frais d’inscription à un Master’s in Medicine, l’établissement vous propose donc, si vous prouvez que vous en valez la peine, un programme de mentoring académique (et avoir un mentor, c’est fantastique), et surtout de pouvoir participer à une conférence importante au cours de l’année, tous frais payés !

De retour dans la région : la Belgique et l’urbanisme

Envie d’un Master of Science in Urban Studies à la Vrije Universiteit de Bruxelles ? C’est un établissement de langue néerlandaise, mais bien sûr, les cours y sont en anglais. Et vous pouvez faire l’aller-retour pour chez vous pour une bouchée de pain pendant le week-end, puisque le pays est tout proche du nôtre ! Pendant votre deuxième année, vous pourrez faire un stage en Belgique, en France, ou dans tout autre pays qui vous ferait envie.

Si vous réussissez le Sqore challenge, vous recevrez une réduction de 600 euros sur votre année d’études, qui coûtera donc 900€ au lieu de 1500€ si vous venez de l’Union européenne.

Pas envie d’aller en cours : un stage en ingénierie aux Pays-Bas

Des alvéoles sur fond chromé futuriste

Celle-là, elle est un peu différente des autres. Si vous avez fini votre licence ou votre master et que vous voulez devenir ingénieur-e, mais qu’il vous faudrait encore quelques connaissances pour maîtriser votre sujet à fond, vous pouvez choisir de rejoindre le programme New Engineers aux Pays-Bas.

Non seulement vous aurez l’opportunité de faire un stage rémunéré dans la spécialité que vous préférez, mais vous recevez une bourse de 1000 euros pour bien vous installer dans la région et vous payer la toute dernière version de Catia ou, en fait, ce que vous voulez.

Aucun de ces programmes ne vous fait de l’oeil ? Ne vous inquiétez pas ! Sqore publie très régulièrement des nouvelles opportunités, donc profitez-en !

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Formations santé

Réorientation après la PACES : vos alternatives

Après le concours de première année, beaucoup d’étudiants restent sur le carreau. La réorientation après la PACES est une étape à laquelle vous devez absolument réfléchir : tant mieux si vous réussissez, mais il faut bien avoir un plan B quoi qu’il arrive.

La PACES, sur ce point, c’est comme la prépa : vous pouviez être un lycéen médiocre ou brillant, ça n’aura que très peu de rapport avec vos résultats en médecine. Préparez-vous donc à l’échec quoi qu’il arrive, même si vous travaillez de votre mieux toute l’année (pour ça, lisez la série sur comment réussir sa PACES). Soyez réaliste, souvenez-vous que moins d’un étudiant sur quatre va réussir le concours du premier coup.

Quand me réorienter (à part en fin d’année) ?

En début d’année

Si vos résultats sont insuffisants en septembre-octobre, ou si vous comprenez dès le début que la médecine n’est pas faite poru vous, vous pouvez vous réorienter dès le début de l’année. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire à l’université dans les licences à pastille verte, par exemple.

N’abandonnez quand même pas tout de suite, si vous êtes motivé : vous gagnerez des places simplement parce que des étudiants mieux classés qu’eux n’arrivent pas à tenir le rythme sur toute l’année scolaire.

Après le premier semestre

Si vous êtes loin du numerus clausus, commencez à regarder les possibilités de réorientation dès maintenant : beaucoup de formations ouvrent leur portes, en particulier aux anciens étudiants de PACES, en janvier.

réorientation après la PACES : vous pouvez le faire !

La réorientation après la PACES et ses alternatives

Plusieurs solutions s’offrent à vous, trois d’entre elles pour être précise. Vous pouvez vous réorienter, bien sûr, mais vous pouvez aussi décider de redoubler, ou de tenter votre chance dans une autre filière.

Le redoublement

Si vous avez aimé votre première année, que vous pensez avoir le potentiel de réussir, et que vous êtes vraiment motivé pour rempiler pour un an, vous pouvez considérer le redoublement. Loin d’être une honte, il vous donnera bien plus de chances de réussite.

Dans ce cas, prenez vraiment le temps de réfléchir à vos points faibles, et à comment vous allez pouvoir les surmonter cette année, en plus de votre travail habituel. Si vous n’êtes pas capable de réussir votre année en médecine, alors malheureusement, toute la motivation du monde ne suffira probablement pas à vous hisser en haut du classement. Si vous l’êtes, mais que vous avez des mauvaises habitudes ou que vous avez fait l’impasse sur un sujet important : foncez.

Pour évaluer vos possibilités de réussite, sachez que les statistiques ont montré que vous aviez peu de chances d’avoir le concours en redoublant si votre rang était supérieur à 2,5 fois le numerus clausus.

Le changement de filière

Le concours de P1 comprend 4 filières : médecine, pharmacie, odontologie (dentaire) et maïeutique (sage-femme). Chaque filière a son propre numerus clausus.

La plupart des épreuves du concours sont communes aux 4 filières, mais chaque filière possède quelques épreuves supplémentaires qui lui sont spécifiques. Vous pouvez vous inscrire à autant de filières que vous le souhaitez. Aussi, que vous soyez bien ou mal classé, je vous conseille de toujours vous inscrire à toutes les filières (cela ne coûte pas plus cher). A la fin de l’année, vous aurez donc 4 classements : vous devrez alors choisir une des filières dans lesquelles vous êtes reçu.

Regardez donc du côté de la pharmacie, de la maïeutique et de l’odontologie : est-ce que ça pourrait vous plaire ? Ça pourrait être votre vocation, donc ne snobez pas ces trois autres filières post-PACES.

La réorientation

Après votre année de médecine, vous n’êtes plus motivé pour faire de la médecine : ça arrive, personne ne vous jugera pour ça. En première année post-bac, on est encore jeune et la bonne nouvelle, c’est que vous allez pouvoir vous réorienter assez facilement. Souvent, vous allez devoir valider deux semestres en un seul : après la charge de travail de la PACES, ça ne changera pas grand-chose au rythme auquel vous avez appris à vous habituer. Une fois ces deux semestres validés d’un coup, vous êtes tranquille !

En sciences

Vous pouvez rejoindre des classes préparatoires dans le paramédical, si vous tenez à continuer dans le domaine de la santé : elles vous préparent aux concours de kinésithérapeute, par exemple. Vous pouvez aussi vous présenter directement à un entretien oral pour le concours d’infirmier, et vous serez dispensé d’épreuve écrite. Bon plan si le métier d’infirmier vous attire sincèrement, piège fatal si vous passez le concours par défaut, parce que là, vous ne pourrez plus vous réorienter facilement.

Certaines écoles d’ingénieur post-bac privées mettent en place des admissions parallèles à la fin du premier semestre, sur dossier de candidature. Je vous déconseille de vous tourner vers ces écoles d’ingénieur, peu crédibles auprès des employeurs et de l’État et souvent hors de prix parce que privées. Cela dit, si vous tenez absolument à les tenter, vous pouvez vous inscrire au concours commun Avenir+.

Beaucoup d’universités vous permettent de vous inscrire en licences de science ou de STAPS à la fin du premier semestre, et vous pouvez aussi passer par certaines passerelles pour aller directement en deuxième année de certaines licences si vous avez passé la première année, sous certaines conditions. N’hésitez pas à vous renseigner sur ce que propose votre université locale. Vous pouvez aussi vous tourner vers les BTS et les DUT, où, avec un bon dossier, vous pouvez aussi entrer directement en deuxième année, avec des cours de remise à niveau. Essayez par exemple le BTS génie biologique, un DUT informatique ou encore le DUT métiers du multimédia et de l’Internet.

Ailleurs

Dans ma classe en Langues Étrangères Appliquées, j’avais une fille qui avait abandonné la PACES en cours de route pour se diriger vers ce qu’elle aimait vraiment : la traduction. Vous pouvez faire ça. Le plus simple, bien sûr, c’est de vous réinscrire pour une L1 en septembre, mais renseignez-vous quand même sur les rentrées décalées de janvier, et sur les passerelles des universités.

Par exemple, certaines facs de droit et certains IAE (Instituts d’Administration des Entreprises) vous permettent d’intégrer directement en deuxième. Contactez donc les filières qui vous intéressent, on ne sait jamais.

Certaines écoles de commerce privées post-bac proposent aussi des cycles accélérés pour les étudiants qui ont fait une PACES. L’expression « privées post-bac » devrait maintenant suffire à vous faire comprendre ce que j’en pense.

En dehors des études

Vous venez de passer une année infernale : lâchez-vous un peu de lest et n’hésitez pas à faire une année sabbatique pour mieux vous comprendre, et savoir ce que vous devriez faire de votre vie. Ça vous aidera à la fois pour votre orientation et pour votre CV.

Quelques solutions possibles :

  • Travailler à l’étranger (en Union européenne, pas besoin de visa !). Dans cet article, je ne souhaite pas parler des études de médecine à l’étranger (Belgique, Espagne, Roumanie), parce que je ne les trouve pas éthiques, mais c’est un avis personnel qui ne doit pas vous empêcher de faire ce que vous voulez.
  • Travailler en France, par exemple en faisant un service civique.
  • Faire une pause. Vraiment : parfois, il vaut mieux prendre un an à faire ce qu’on veut, même si on veut ne rien faire, avant de reprendre ses études. Reculer pour mieux sauter, en quelque sorte.
  • Vous inscrire à des cours à distance d’une filière qui n’a rien à voir avec ce que vous voulez faire, mais qui vous intéresse sur le plan personnel.

 

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Formations à l'étranger Langues vivantes

Étudier à l’étranger : avant de partir

Cet article est écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec Europe Santé Formations. C’est aussi le 400ème article publié sur Réussir Mes Études !

Choisir le pays où on va étudier à l’étranger

Quand vous décidez de partir étudier à l’étranger, vous ne choisissez pas qu’un établissement. Vous choisissez aussi un pays.

Bien sûr, selon le pays où vous vivez, vous n’aurez pas non plus le même standard de vie. Mon estimation préférée du coût de la vie dans la ville que vous choisirez, c’est celle du site NomadList, qui recense la sécurité, la qualité moyenne du wifi, le prix des logements ou encore le potentiel de sorties dans à peu près n’importe quelle ville du monde. N’hésitez pas à y faire un tour pour voir quel établissement, quel pays vous convient le mieux !

Un peu trop de démarches pour étudier à l'étranger ?

Comment gérer les démarches administratives ?

Chaque établissement a ses propres règles, chaque pays a ses pratiques communes. Vous pouvez chercher à vous débrouiller tout seul ou faire appel à un organisme, qui aura un coût mais vous fera gagner beaucoup de temps et de sérénité.

Certains, comme Europe Santé Formations, se spécialisent dans un domaine en particulier, et dans les pays qui s’y prêtent. Dans ce cas précis, vous allez pouvoir surtout partir en Espagne ou au Portugal, mais dans pas mal d’autres régions aussi. Toutes seront par contre en Europe. D’autres organismes vous aideront pour toutes les filières, mais seulement aux Etats-Unis, par exemple.

Il y a un peu de tout dans les organismes qui vous accompagnent, donc faites bien le tri avant de signer !

Étudier à l'étranger : trouver un bon logement.

Trouver un bon logement

Voulez-vous habiter seul ? Plutôt en colocation, avec des amis, ou avec des inconnus ? Les résidences universitaires sont-elles votre choix de prédilection ? C’est à vous de décidez ce que vous préférez : chacun a ses avantages. Attention au quartier dans lequel vous habitez. Je vous recommande fortement le sympathique Hoodmaps, où vous verrez quels quartiers de la ville qui vous intéresse sont plus peuplés par les étudiants, et quelques mots-clés sur les quartiers principaux de la ville. C’est un outil idéal pour voir facilement où s’installer !

Quand j’étudiais en Chine, j’étais dans une promo à grosse portion de Français. Je n’ai jamais été aussi contente d’en voir, moi qui suis habituellement la première à m’en plaindre ! Rentrer chez moi le soir après une journée avec des étudiants internationaux, et passer la soirée avec ma colocataire française, c’était vraiment un bon équilibre. À vous de voir lequel vous allez préférer.

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Formations généralistes

À quelles formations s’inscrire en septembre ?

Ah. Y’a eu un petit souci, là. Vous n’êtes peut-être inscrit nulle part pour la rentrée. Et on est en septembre. Ou alors vous êtes inscrit, mais deux cours vous ont suffi pour comprendre que votre filière n’est pas faite pour vous. Ça n’arrive pas qu’à vous, ne vous inquiétez pas : vous pouvez vous en sortir. S’inscrire en septembre, bien sûr, ce n’est pas la panacée, mais voici quelques alternatives que vous pouvez avoir pour vous simplifier la vie et ne pas perdre une année entière sans étudier. (Cet article ne parle pas des études à l’étranger.)

Vous n’aimez pas votre formation

Tout espoir n’est pas perdu : essayez de tenir le coup jusqu’en janvier pour bénéficier d’une réorientation plus facile.

Vous pouvez souvent aller faire votre deuxième semestre dans une formation proche (ex. droit et économie-gestion), ou entre une unité fondamentale et une optionnelle (par exemple, après ma L1 d’économie-gestion à majeure anglophone, je suis entrée en L2 Langues Étrangères Appliquées et j’ai seulement dû fournir un diplôme garantissant mon niveau d’italien). De même, en majeure scientifique, votre université peut avoir des accords avec des IUT : parlez-en à votre administration.

Essayez juste de ne pas être mauvais aux partiels du premier semestre, ils seront pris en compte pour la moyenne de votre année. Vous pourrez quand même passer au rattrapage, mais ça vous fera beaucoup de travail en plus : est-ce que ça en vaut encore la peine ?

Vous avez le bac

Votre première option est sûrement de vous inscrire en licence pastille verte, qui accepte généralement les demandes d’inscription même en septembre ou en octobre, à condition qu’il reste des places dans la formation. Allez voir du côté des licences de droit ou de langues, par exemple.

Si vous voulez une formation plus professionnalisante que l’université, un contrat de professionnalisation (et pas un contrat d’apprentissage, trop rigide pour une recherche au dernier moment !), qu’on fait en parallèle d’une formation diplômante, est la solution pour vous. Jusqu’à octobre, vous pouvez par exemple commencer un contrat de 7 à 13 mois (1/3 de cours, 2/3 de travail) dans plusieurs familles de métier, comme l’hôtellerie-restauration ou l’événementiel. Un certain nombre de BTS (le BTS MUC, par exemple) permettent aussi encore de s’inscrire pendant tout le mois de septembre : foncez.

Certaines formations privées spécialisées ne recrutent pas via APB, et leurs inscriptions peuvent se terminer après le mois de setembre. Attention à essayer d’en trouver une qui délivre des diplômes reconnus par l’État, par exemple un BTS, et pas leur propre arnaque. Généralement, ces formations coûtent très cher et à la fin, on se rend compte qu’on n’a pas de débouchés. Cependant, dans certains secteurs comme les écoles d’art, c’est différent : faites très attention à ce que vous choisissez, c’est votre avenir tout entier qui en dépend. Par exemple, peut-être vaut-il mieux éviter les écoles de commerce post-bac.

Vous préférez prendre cette année pour vous préparer sereinement à un cursus très intensif l’an prochain ? Inscrivez-vous à une classe préparatoire pour la médecine ou les études d’architecture, par exemple. Vous pourrez intégrer une très bonne école en prenant l’année pour comprendre et réviser les concours d’entrée aux différentes formations. Attention, là encore, au prix et à la légitimité de ces formations.

Vous pouvez enfin vous inscrire à l’université en auditeur libre, ce qui vous permet de suivre les cours d’une formation, sans pouvoir passer les examens. Vous paierez environ 300 ou 400€ par an, et vous pouvez en profiter pour voir si quelque chose vous plaît vraiment avant de vous engager à passer l’examen.

Cas particulier : s’inscrire en Master

En théorie, les M1 n’ont pas (encore) de sélection à l’entrée. Avec une licence, vous pouvez donc postuler pour rejoindre un master de la même spécialité, et normalement être accepté même si vous vous y prenez tard, jusqu’à la fin du mois de septembre. Tout dépend, dans ce cas, de votre université. À vous de sortir votre plus beau sourire et d’aller voir personnellement l’administration de l’université. N’envoyez pas un simple mail : montrez une vraie motivation en vous déplaçant.

Avec ou sans le bac

Vous pouvez faire un service civique en association pendant 6 à 12 mois, si vous avez entre 16 et 25 ans (30 ans si vous avez un handicap). Vous recevrez 576€ par mois (470€ de l’État + 106 en nature ou en salaire de l’association). Le service civique inclut une formation aux premiers secours et un suivi par un tuteur, qui vous aidera à choisir votre orientation pour la suite. C’est une bonne occasion d’avoir une expérience intéressante pendant une année scolaire pour enchaîner sur des études plus classiques l’année suivante.

Quelques BTS (assez rares) vous acceptent sans le bac, à condition de pouvoir prouver que vous êtes vraiment motivé. Travaillez donc bien votre dossier de motivation ! Les CAP, quant à eux, ouvrent souvent des sessions en octobre et en janvier : contactez-les pour en savoir plus.

Si vous avez plus de 17 ans au 1er novembre, vous pouvez vous tourner vers la capacité en droit, qui dure deux ans et vous donne pas mal de connaissances. Les cours sont souvent le soir ou le samedi, vous pourrez donc y croiser pas mal d’adultes en reprise d’études, ce qui peut être très intéressant. Au bout des deux ans, vous pourrez vous inscrire à l’université, par exemple en première année de licence de droit, en BTS ou en DUT, ou vous pourrez faire autre chose, par exemple passer les concours de la fonction publique de niveau B. La formation est universitaire, donc vous ne vous ruinerez pas, avec l’année aux environs de 200€. Attention par contre, vous n’aurez pas le statut étudiant : pas de bourse, pas de stage, pas de réductions chez Subway.

Enfin, vous pouvez passer le DAEU en un an : c’est l’équivalent du bac, à passer en temps partiel. Travaillez à côté de cette formation, et l’an prochain, vous pourrez vous inscrire dans la formation que vous voulez, comme toute personne qui a le bac.

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Formations commerce

Choisir ses études après le bac : Sciences Po

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Arcades Formation et PGE-PGO.

Sciences Po et ses débouchés

Sciences Po, c’est le nom qu’on donne à l’IEP (Institut d’Études Politiques) de Paris, en opposition à ceux de province, parce qu’on aime bien cracher sur la province juste pour la forme. Dans cet article, je parlerai donc de Sciences Po parce que c’est le nom qu’on connaît, mais les concours s’adressent aussi aux IEP de province, et donc, mes conseils aussi.

Ils recrutent en Terminale pour la licence, mais aussi en fin de licence pour des Masters : dans les deux cas, il faudra passer un concours d’entrée. La licence n’a pas de spécialité, elle se fait en tronc commun et les étudiants y suivent tous les mêmes cours, ce qui va leur donner les bases nécessaires à leur Master, qui lui sera très spécialisé.

Peu d’étudiants finissent vraiment en politique : beaucoup partent dans le secteur privé avec des débouchés comparables à ceux qu’on trouve après une école de commerce.

Que faire en Terminale pour décrocher Sciences Po ?

Tout au long de l’année

Évidemment, tout commence avec un dossier scolaire impeccable. Pas seulement des bonnes notes, mais aussi des bonnes appréciations : rien ne doit faire tache, et si vous négligez l’EPS parce que « c’est pas une vraie matière », ne revenez pas sur ce blog, vous ne le méritez pas.

Faites appel à vos professeurs : vous n’êtes sûrement pas le premier à vouloir intégrer un IEP, et ils seront généralement ravis de vous aider, surtout si vous montrez de la bonne volonté et que vous travaillez dur. Ils pourront sûrement vous donner des conseils et vous accompagner sur des exercices supplémentaires.

Liste de lecture

Pour bien réussir vos concours, utilisez quelques ouvrages fondamentaux :

  • Un livre qui retrace toute l’histoire du XXème siècle. Selon votre niveau, essayez de le prendre en anglais pour faire d’une pierre deux coups. Attention à bien comprendre ce qu’il s’y dit, par contre !
  • Lisez la presse étrangère, et pas seulement en anglais mais aussi dans votre LV2. Vous suivez donc les actualités tout en améliorant votre niveau de langue. Pareil pour la radio (oui, ça existe encore) ou, plus moderne, des podcasts d’actualité. Évitez les chaînes YouTube ou la télé : c’est une bonne solution si votre niveau n’est pas génial, mais ça vous fait beaucoup moins travailler la compréhension parce que vous avez aussi un support visuel qui rend les choses plus faciles.
  • Allez immédiatement chercher le thème des concours de votre année, et lisez sur la question. En 2017, c’était La Mémoire et La Sécurité. Dès que les sujets tombent cette année, trouvez-vous une bonne liste de lecture, et lisez. Beaucoup. Vraiment beaucoup. (Et là pour le coup, n’hésitez pas à commencer par des bonnes vidéos d’introduction avant de vous lancer dans des bouquins imbitables sans connaissances préalables).

Préparer le concours avec un organisme de formation spécialisé

Si vous êtes à Paris, pour Sciences Po comme pour se préparer aux grandes écoles de commerce, vous pouvez faire appel à un organisme spécialisé. Dans le cas de mon lien, c’est PGE-PGO, qui vous propose une journée gratuite de formation au passage.

En province et à l’étranger, c’est évidemment toujours plus compliqué, mais ça existe encore : stages pendant les vacances, prépa en ligne ou encore clubs locaux (la ville de Grenoble en animait un à l’époque où j’étais au lycée, ça doit sûrement encore exister), plein de solutions sont mises en place pour que vous ayez votre chance aussi. Faites-moi penser, au passage, à écrire un article sur l’injustice de l’accès aux études supérieures quand on ne vient pas de Paris.

Et si je change d’avis ?

Se réorienter pendant son parcours

Ne vous inquiétez pas : après le bac, tout n’est pas joué. Déjà, vous pouvez vous réorienter après vos études. Pour ma part, j’avais fait un bac S, commencé mes études supérieures en licence d’économie-gestion, puis ai embrayé sur une licence de Langues Étrangères Appliquées pour enfin finir par un Master en école de commerce. Et si ça se trouve, dans 2 ans, vous me verrez reprendre mes études pour faire encore autre chose !

Niveau possibilité de reconversion pendant vos études et en particulier en fin de licence, je vais vous proposer d’aller voir les débouchés d’une licence d’économie : c’est quasi-identique.

La reconversion professionnelle

Vous pourrez toujours changer de métier après quelques années d’expérience. Encore une fois : rien ne vous engage à vie. Alors oui, choisissez bien vos études, parce que c’est dommage de perdre des années à ne pas être tout à fait heureux, mais si vous découvrez dans quinze ans que finalement, vous auriez préféré être horticulteur, vous pouvez. Pas de panique, donc. Oui, vous vous engagez et vous devez vous impliquer pleinement dans vos études pour les réussir. Non, vous ne vous engagez pas à vie et votre avenir tout entier ne dépend pas du choix de vos études. On en fait toujours trop. Ne stressez pas trop : faites de votre mieux, et vous verrez où votre vie vous mène plus tard. L’article de blog vers lequel j’ai mis un lien plus haut peut vous être utile, en vous montrant ce que vous pouvez faire sans qualifications particulières ou avec des formations courtes en cours de carrière. Voyez ? Toutes les portes ne vous sont pas fermées, loin, très loin de là.

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Les métiers du web et du numérique

Cet article est écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec l’école multimédia et exemple-de-cv.net.

Métiers du web et du numérique, c’est l’appellation la plus commune donnée à ce secteur d’activité, et ce n’est franchement pas très clair. Prenons donc le temps de voir un peu plus en détail ce que ce nom très générique signifie.

Je veux étudier dans le domaine du web

catégories des métiers du web et du numérique

Le site du gouvernement sur les métiers de l’internet regroupe sept grandes catégories d’emploi dans le numérique. On y trouve l’évidence, la programmation, et le côté communication et marketing, plus rarement rattaché au web dans les esprits et pourtant tout autant en ligne. Ensuite, vous pourrez constater une certaine diversité : la formation, la gestion de projet sont extrêmement généralistes, tout comme la production de contenu qui peut appartenir à chaque catégorie, et gagne donc son propre cadran.

Prenez le temps de vous promener sur ce site : vous y trouverez la description d’énormément de métiers possibles !

Métiers du web : la gestion de projet
Cliquez sur une catégorie et les postes s’afficheront. Cliquez sur un poste et vous aurez plein d’informations dessus !

L’industrie des métiers du web inclut par exemple les formations que propose l’école multimédia, une école pour devenir developpeur web (entre autres) :

  • web designer
  • développeur multimédia
  • webmaster
  • animateur 2D/3D

Pouvez-vous bien rattacher chacune des formations à son secteur dans le diagramme présenté plus haut ? Si oui, alors tant mieux : maintenant, ne dites plus jamais « je veux faire du web » ou « je veux travailler dans le numérique », et n’utilisez que la catégorie précise à laquelle votre emploi cible se rattache. Les formations n’ont rien à voir les unes avec les autres

Je veux mon premier emploi dans le domaine du web

Ça y est, tout s’est bien passé au niveau des études ? Vous avez obtenu un bac général (regardez ce que vous pouvez faire avec un bac ES, par exemple) ou technologique ? Très bien. Maintenant, il est temps de trouver un travail. Le bon côté des choses, c’est que dans le numérique, on s’appuie beaucoup moins sur le réseau que dans la plupart des autres domaines, et beaucoup plus sur la compétence pure.

Ne pensez pas la partie gagnée pour autant : il faudra quand même savoir convaincre un recruteur pas forcément technique, vous plier aux règles de la vie en entreprise, et bien choisir votre poste pour ne pas devenir un « pisseur de code » ! Préparez un portfolio pour vos réalisations, créez-vous un compte GitHub et soyez proactif, en apportant des vraies améliorations à des projets personnels ou open source, ou en participant à divers concours professionnels.

Sachez donc trouver l’offre qui vous correspond vraiment, puis assurez-vous de savoir rédiger un CV avant de vous lancer sérieusement dans la recherche d’emploi. Mieux vaut chercher longtemps, si vous en avez les moyens, que sauter sur la première offre venue et le regretter pendant tout votre contrat – et peut-être même toute votre vie, parce qu’une mauvaise première expérience peut vous empêcher de réussir pendant des années après ça !

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Formations commerce

Webinar GRATUIT le 16 mai : Réussir mes oraux en AST

Les résultats d’admissibilité vont bientôt tomber : préparez-vous d’ores et déjà à réussir les oraux avec le webinar entièrement gratuit, mais sur inscription, de Réussir Mes Études !

Inscrivez-vous au webinar GRATUIT Réussir mes oraux d'école de commerce en admissions parallèles

Le 16 mai à 19h, nous nous retrouverons pour un live. N’hésitez pas à poser vos questions avant et pendant l’événement, j’y répondrai ! Le webinar durera environ 30 minutes de questions et réponses : une session intense, et quelques surprises dedans au passage. Ne ratez surtout pas ça pour intégrer l’école de commerce qui vous fait envie !

Rendez-vous le 16 mai pour les inscrits, et n’hésitez pas à faire tourner l’invitation !