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Prise de notes

En classe, n'hésitez plus, participez !

Pour un étudiant, la participation en classe a deux objectifs très précis : elle montre que vous êtes engagé, actif et présent, et elle vous aide à apprendre vos cours.

La plupart des professeurs en amphi se fiche royalement de si vous écoutez le cours ou non. Tout ce qui importe à un professeur lambda, c’est que vous ne dérangiez pas ceux qui écoutent – et puis bon, ils ont bien raison : si vous ne prenez pas votre avenir au sérieux, c’est votre problème, après tout. Ceux qui s’impliquent et font des efforts visibles, cependant, seront récompensés, que ce soit avec un peu d’aide supplémentaire, l’arrondi d’une moyenne au point au-dessus, ou le droit de rendre un devoir un peu plus tard.

Dans un amphi, avec 200 autres élèves dans la salle, c’est parfois difficile de discuter avec le professeur. Mais faites l’effort de poser des questions, n’ayez pas peur de demander des éclaircissements ! Si c’est difficile pour vous de prendre la parole devant toute la promo, voilà quelques petites choses à faire en attendant. Premièrement, asseyez-vous plus près du premier rang : non seulement vous pourrez beaucoup mieux lire le tableau et entendre le professeur, mais en plus, vous aurez beaucoup moins envie de rêvasser, de gribouiller ou de mettre à jour votre profil Facebook ou Twitter. En plus, au premier rang, vous oublierez qu’il y a toute une classe derrière vous, bien que parfois, le son absolument écœurant des ongles vernis sur les touches d’un Blackberry ou l’écran d’un iPhone vous rappelle la triste réalité.

Il ne sera donc pas seulement plus facile de donner votre accord avec les paroles du professeur, votre opinion sur les sujets de débat ou de poser des questions si vous n’avez pas compris : en plus, si vous vous exprimez, et que le professeur peut voir votre visage, il se souviendra de vous. C’est plutôt agréable quand votre professeur connaît votre nom dans un amphi de deux cents personnes, et cela peut aussi être retourné à votre avantage pour demander des petites faveurs à l’occasion.

Un autre aspect important de la participation en classe est l’apprentissage : beaucoup de personnes croient qu’il est difficile de proposer une réponse ou un avis sur un sujet donné avec autant de personnes autour, généralement par peur d’avoir tort. Voilà la vérité : tout le monde se fout royalement de votre avis. Alors n’hésitez plus, et tentez votre chance. Vos camarades oublieront très vite votre proposition si vous avez eu tort, mais le professeur saura s’en souvenir si vous avez eu raison.

Il y a une différence cruciale entre avoir tort au lycée et avoir tort à la fac. Vous n’êtes plus un adolescent pré-pubère et immature. Un adolescent de ce genre penserait que le monde entier le regarde, que tout le monde est aussi fasciné par sa personne que lui-même et donc, quand il a tort, il voudrait ramper sous la table et y mourir en paix. Mais maintenant, maintenant, vous avez grandi ! Vous êtes intelligent, vous êtes mature ! Et donc, vous n’hésitez plus à proposer votre réponse. Et la honte s’abattra sur vous si vous avez faux. Pendant à peu près trois secondes. Et vous vous souviendrez très clairement de la réponse, et ce, pour un bon moment. Et puis si vous aviez faux, vous ne pouviez pas être le seul dans cette situation : d’autres vous remercient mentalement de les avoir aidés !

Alors n’hésitez plus : la prochaine fois qu’on vous pose une question en cours, répondez, et si vous avez tort, apprenez sans honte. Vous avez fait l’erreur une fois en cours et avez eu une correction complète, c’est bien mieux que de faire faux au partiel… Et si vous avez raison ? Eh bien, c’est encore mieux !

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Comment diversifier votre vocabulaire français ?

Quand nous étions enfants, au primaire, et dans une moindre mesure au collège, nous avons appris à lire et à écrire correctement, à comprendre et utiliser des nouveaux mots régulièrement ; ces mots, maintenant, nous les utilisons plus ou moins souvent, mais ils nous sont utiles. Savoir écrire sans faire de fautes, c’est quelque chose de vital, tout comme savoir lire rapidement et comprendre ce qu’on nous dit. Mais maintenant, nous sommes à la fac et nous avons terminé notre apprentissage scolaire de vocabulaire, mis à part des mots très spécialisés. Qui d’entre nous fait encore des dictées ? Un français moyen connaît 10 000 mots – mais vous qui êtes étudiants, et lors de la suite de votre vie, vous pouvez en profiter pour en connaître bien plus et vous cultiver. Être lettré et connaître des mots et expressions rarement utilisés, ça peut énormément vous aider pour vos études et votre vie professionnelle ! Voici quelques manières d’améliorer vos connaissances lexicales.

Lisez.

C’est classique, mais lire vous aidera à étendre votre vocabulaire lentement, mais sûrement. Quand vous commencez à lire chaque jour, certains mots sortent de l’ordinaire, et vous aurez parfois besoin de vous demander ce qu’ils signifient, et de les regarder dans un dictionnaire. N’oubliez jamais d’en avoir un à portée de main, de lire chaque jour et de noter des définitions avec vos propres mots pour mieux vous en souvenir ! Vous devriez lire des supports différents à chaque fois pour optimiser l’apprentissage : des romans, des poèmes, des manuels scolaires, des magazines et journaux, etc.

Écrivez.

Il est aussi important d’écrire que de lire. Maintenant que vous avez appris une tonne de nouveaux mots, vous pouvez commencer à les utiliser dans votre écriture au quotidien. Tenez un journal, par exemple, dans lequel vous rédigerez un texte chaque jour ou chaque semaine, pour que ces mots deviennent naturels à utiliser pour vous.

Lisez plus.

Non, vraiment. Continuez à lire le plus possible, je vous assure que c’est le plus important !

Apprenez un nouveau mot chaque jour.

Pour cela, plusieurs solutions. Soit vous ouvrez votre dictionnaire chaque jour et vous trouvez un nouveau mot à apprendre, soit vous utilisez cette merveilleuse ressource qu’est Internet avec des comptes Twitter qui proposent d’apprendre un nouveau mot par jour, comme http://lemotpourlafri.me/ (@lmplf) ou @1jour1mot. Apprenez le mot, essayez de le replacer dans une phrase à l’écrit ou à l’oral, et retenez-le bien !

Abandonnez les mots ennuyeux.

Il y a des mots ennuyeux. Transformez donc « répétitif » en « redondant », « enfoiré » en « bélître » et « maman » en « Alma Mater » ! C’est amusant, ça ne coûte rien, et ça vous permet d’assimiler tous ces mots qu’on utilise si peu. Rapidement, ce sera pour vous un réflexe de les utiliser au quotidien. Vous pourrez donc sembler plus cultivé et séduire vos futurs employeurs, impressionner les gens que vous côtoyez, et briller quand vous écrivez des lettres.

Évidemment, le principe est le même pour les langues étrangères : ne les négligez pas et faites de même dans tous les langages que vous apprenez !

Une petite question : devrais-je suivre l’exemple de lmplf ou 1jour1mot et poster sur le blog un nouveau mot peu utilisé par jour ? Devrais-je plutôt me contenter de le publier sur Twitter et Facebook ? Ne pas le faire du tout ? Qu’en pensez-vous ? J’attends vos réponses dans les commentaires de cet article !

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Améliore tes notes Prise de notes

Prise de notes sur PC et système Ronéo à la fac

Cet article a été rédigé par une invitée.

Note d’avril 2020 : les conseils présentés dans cet article restent valables, mais je te conseille d’aller lire le guide complet de la prise de notes.

L’étudiant, dès son entrée en faculté, se pose une question quant à la manière dont il prendra ses cours en amphithéâtre. Deux systèmes s’offrent alors à lui : la prise de notes classique (ou système manuscrit) et la prise de notes sur PC. Dans cet article je m’axerai uniquement sur la prise de notes sur PC et sur un système qui pourra peut-être vous aider, le système Ronéo.

La prise de notes sur PC en bref (ou presque)

Exit la dictée pure et simple effectuée par le professeur au lycée, en faculté un mot prône : l’autonomie. A vous de suivre le cours et de le prendre en note. Dans mon cas, je prends mes cours sur PC. En effet, au bout d’un mois de faculté je me suis rendue compte que prendre les cours à la main n’était franchement pas adapté, et pour cause : certains de mes cours étaient illisibles au vu du débit de parole de certains professeurs.

En prenant les cours sur PC vous avez la certitude d’avoir des cours clairs à condition de prendre en compte certains points :

  • Imprimez vos cours ! Réviser sur un PC, c’est loin d’être efficace (à moins d’être vraiment concentré).
  • Ne vous contentez pas de prendre vos cours sur PC et de les imprimer pour faire vos fiches par la suite. C’est la solution de facilité que beaucoup d’étudiants semblent privilégier. Tout comme la prise de notes classique, remettez en forme vos cours en mettant de la couleur sur les titres, en prenant soin de supprimer le maximum d’abréviations, en corrigeant les fautes d’orthographe et en mettant bien en évidence les points intéressants (je pense notamment pour les juristes à la mise en évidence des articles de la Constitution ou encore aux articles des divers codes ainsi que la jurisprudence), vos révisions seront plus efficaces.
  • Nombre de facultés (si ce n’est la totalité) sont équipées d’une couverture wifi. Certes c’est intéressant, je ne le nierai pas, mais pensez également aux distractions que cela peut engendrer comme une visite sur les réseaux sociaux (en amphithéâtre il est courant de voir des étudiants surfer sur internet…). Pour éviter de céder à la tentation, je vous conseille donc d’éviter dans la mesure du possible de configurer l’accès Wifi sur votre PC personnel. Privilégiez l’utilisation de clés USB pour enregistrer vos cours et faîtes vos recherches à la Bibliothèque Universitaire, vous gagnerez du temps. Ainsi vos cours et vos recherches seront accessibles en permanence sur une clé USB. Et n’oubliez pas que la Bibliothèque Universitaire est votre alliée !

Dès lors, la prise de notes sur PC est une bonne idée, surtout si vos professeurs parlent rapidement. Et en respectant les points que j’ai mis au-dessus, votre productivité sera sans doute meilleure.

Par ailleurs, dans le cadre des études en droit, si vous mettez directement en évidence vos arrêts dans vos cours, vous aurez la possibilité de faire par la suite sur un fichier un tableau chronologique avec vos arrêts et leurs apports respectifs. Cela peut se révéler utile pour les étudiants ayant une mémoire visuelle et notamment en droit administratif où vous devez ingurgiter un grand nombre d’arrêts en deuxième année de licence de droit.

Pour le deuxième point de cet article, il s’agit d’une variante de la prise de notes sur PC individuel ; c’est le système Ronéo que j’ai décidé de vous faire partager.

Le système Ronéo, Késako ?

 Ce système n’est pas appliqué dans toutes les facultés mais peut trouver son utilité en particulier si vous êtes dans une de ces situations :

  • Etudiant salarié
  • Etudiant suivant un double cursus
  • Etudiant passant des concours
  • Etudiant habitant loin de son lieu d’études

Le système est assez simple, il s’agit tout bonnement d’un partage des cours. Pour expliciter, un groupe d’étudiants se met d’accord pour créer un groupe de Ronéo et chaque étudiant est chargé de prendre en note un cours sans pour autant aller aux autres cours, les autres cours lui étant transmis au fur et à mesure par les autres membres du groupe de Ronéo chargés de prendre en charge les autres matières.

Tout comme la prise individuelle de notes sur PC, ce n’est pas parce que d’autres étudiants prennent le cours auquel vous n’assistez pas et ont remis en forme ledit cours que vous êtes dispensé de le relire et souligner les points importants avant de l’imprimer.

La mise en place d’un tel système vous permet ainsi de vous dispenser d’assister à certains voire tous les autres cours magistraux et de gagner du temps pour travailler davantage vos TD.

Pour la mise en place d’un tel système, il va de soi que les étudiants non sérieux sont à exclure et il est recommandé d’avoir deux étudiants au minimum par matière ce qui permet d’avoir un filet de sécurité (si l’un d’entre eux est malade, par exemple, et ne peut pas se déplacer). Les facultés fonctionnant toutes différemment, renseignez-vous auprès de vos associations étudiantes pour voir si un tel système existe. Dans mon cas, le groupe est né grâce à l’initiative d’une étudiante. Nous sommes une trentaine à nous partager les 15 cours et le système fonctionne très bien ainsi. Libre à vous de voir si cette astuce pourrait vous convenir.

Mais il est certain qu’il y a un apport de temps non négligeable et la solidarité étudiante est de mise dans le sens où si vous habitez à plus d’une heure de transport de votre fac, vous avez la possibilité de choisir le cours que vous souhaitez prendre en charge tout en vous facilitant la vie quant aux horaires des transports justement.

Bon courage à tous !

Une réaction à nous faire partager ? Des conseils, des expériences qui pourraient être utiles ? Commentez cet article et nous vous répondrons rapidement ! N’hésitez pas non plus à partager cet article avec vos amis en cliquant sur les icônes ci-dessous pour communiquer par le biais de vos réseaux sociaux préférés !

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Comment envoyer un email à votre professeur ?

Le but de cet article est de vous apprendre à envoyer des mails corrects à vos professeurs, pour n’importe quelle raison (une excuse pour un devoir un retard, une question sur un point de cours..) et sans leur donner envie de vous écraser la tête contre le clavier. En général, quand vous leur envoyez un message, ce n’est en effet pas avec cet objectif… et pourtant, on se trompe souvent sur des détails qui nous paraissent sans importance, et qui les agacent au plus haut point !

Utilisez l’adresse mail que votre fac vous a fournie.

Utiliser l’adresse mail que votre fac vous a donnée en début d’année permet à votre professeur de connaître immédiatement votre nom de famille, tout en sachant également que vous êtes un des élèves de l’établissement dans lequel il enseigne. Si votre université ou établissement scolaire ne vous a pas donné d’adresse, débrouillez-vous pour que votre adresse personnelle affiche bien votre nom et ait l’air professionnelle : évitez les sexy_lolita_13@hotmail.fr et compagnie.

Donnez un objet clair à votre email

Votre objet devrait être le nom de la classe dans laquelle vous êtes avec ce professeur. Ainsi, il saura immédiatement de quoi vous parlez si vous écrivez « Histoire Américaine L2 LLCE », par exemple ! Evidemment, il faut à tout prix éviter les « petite question » ou pire encore, les messages sans titre…

Restez simple.

J’aime imaginer que mes professeurs travaillent très dur et ont autre chose à faire que de lire les emails de leurs élèves. Du coup, je ne peux que vous conseiller de faire simple et court : votre professeur ne veut pas un roman de dix-sept paragraphes pour lui expliquer que vous avez besoin d’une nouvelle copie de l’énoncé de son devoir, alors arrêtez de tourner autour du pot et faites-lui gagner du temps.

Utilisez un français correct.

« cc c emilie de vorte classe de 8h d’englai. jtrouv pa le cour en line vs lavé postez ? » On s’est compris.

Soyez agréable.

Vous êtes peut-être en train d’envoyer un mail à votre professeur parce qu’il a fait une faute ou une erreur. Restez poli et respectueux et n’oubliez pas que c’est quand même cette personne qui décidera de si vous réussissez sa matière…

Remerciez-les.

Finissez votre mail en remerciant le professeur de vous avoir accordé un peu de temps. Ça leur fait plaisir et ça montre que votre message était nécessaire, parce que vous êtes conscient qu’ils sont très occupés et que c’est admirable de leur part de prendre le temps de vous aider en plus de leur travail habituel.

D’autres conseils ? Des avis, des remarques sur cet article ? N’hésitez pas : il y a une section « commentaires » exprès pour ça en-dessous de cet article ! Et tant que vous y êtes, vous pouvez aussi partager l’article sur vos réseaux sociaux préférés pour que d’autres étudiants puissent profiter de ces conseils !

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Prise de notes : le système Cornell

Note d’avril 2020 : le système Cornell est présenté, avec beaucoup plus d’informations sur toutes sortes de sujets, dans le guide complet de la prise de notes.

Voici une petite vidéo trouvée sur Youtube sur le système de la prise de notes Cornell. La prise de notes Cornell est un système unique, assez complexe (selon moi) à mettre en place puisqu’à chaque page il faut préparer trois sections de page (et y penser à chaque fois !) mais une fois que vous avez pris l’habitude de l’utiliser, elle est très utile et vous permet d’apprendre votre texte efficacement. L’interview est conduite par une anglophone (vous le comprendrez très rapidement en l’entendant parler !) et bien que la vidéo soit canadienne, la spécialiste est française, sans aucun accent.

Bonne écoute ! N’hésitez pas ensuite à me dire ce que vous pensez de la méthode Cornell par la suite, je suis très curieuse d’entendre votre opinion à ce sujet.

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Prise de notes

De l'excellence de Microsoft (ou de OneNote, du moins).

Tout d’abord, sachez que le titre de cet article a été très difficile à écrire, mon esprit refusant net d’admettre que Microsoft était le meilleur programmateur pour prendre des notes en cours comme dans ma vie personnelle. D’ailleurs, j’ai encore les yeux qui brûlent un peu à chaque fois que je regarde l’image ci-dessous. Pourtant, j’écris cet article en toute bonne foi et honnêtement, Microsoft OneNote est le meilleur programme de prise de notes que j’aie trouvé depuis le début de mes recherches, il y a plus d’un an. Et en plus, si vous avez la suite Office, il est déjà installé sur votre ordinateur !

Si vous utilisiez OneNote à un niveau tout à fait basique, sans utiliser une seule de ses options les plus avancées, vous auriez quand même un excellent programme de prise de notes sous la main. L’interface est faite pour ressembler à un classeurs avec énormément d’intercalaires. Il y a des onglets à gauche qui correspondent à vos différents bloc-notes, et des onglets en haut de la page pour les sous-sections du bloc-notes sélectionné. Enfin, à droite de l’écran, il y a des plus petits onglets qui vous présentent les différentes pages des sous-sections. Ca a l’air compliqué, mais en pratique, la navigation est extrêmement simple et intuitive (pour tout vous dire, même moi qui déteste la nouveauté et ne comprends jamais rien aux explications qu’on me donne, j’ai été séduite par ce programme après à peine quelques minutes !).

L’interface de OneNote pour la création de texte et d’autres fonctions basiques est standardisée : si vous savez vous servir de Word pour écrire un texte, faire un tableau sous Excel ou déplacer des images dans une diapo PowerPoint, vous savez déjà utiliser OneNote. L’avantage principal de prendre des notes sur un ordinateur est de pouvoir colorer une phrase importante en rouge, mettre une citation en italique, changer d’avis et remettre la phrase pas si importante en noir et finalement la déplacer dans le paragraphe suivant où elle a plus sa place : ici, c’est faisable.

Quant aux options avancées de OneNote, c’est ce qui fait la beauté du programme. Vous pouvez mettre des étiquettes à vos notes, installer des petits blocs de texte dans la marge (très utile pour noter ce que vous voudriez approfondir, ou ce que vous n’avez pas bien compris, ou pour isoler les informations les plus importantes d’un paragraphe). OneNote se synchronise également avec Outlook – je n’utilise pas ce programme, mais c’est peut-être le cas de certains d’entre vous.

OneNote a l’OCR (reconnaissance de texte) intégré, ce qui signifie que si vous prenez une photo ou scannez un texte, OneNote transformera l’image en texte classique. Je n’ai pas essayé cette option, mais les tests que j’ai trouvés en ligne m’affirment que pour une feuille imprimée puis prise en photo, même en très petits caractères, il n’y a eu aucune erreur de reconnaissance.

Vous pouvez de plus synchroniser vos documents avec Internet : tout autre ordinateur équipé de OneNote pourra avoir accès à vos documents si vous vous connectez avec votre mot de passe. Vous avez également l’option de garder un document pour votre ordinateur uniquement, ou pour votre réseau domestique.

J’avais beaucoup trop de documents texte dans mon ordinateur, et Evernote manquait selon moi de plusieurs fonctionnalités nécessaires. Je me suis donc maintenant convertie à l’utilisation de OneNote ! Et vous, avez-vous des remarques sur ce programme ou des alternatives ?

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Lecture rapide : comment lire un livre par jour ?

Je lis un roman par jour. Presque tous les jours, je profite de deux heures libres pour aller à la FNAC ou à la bibliothèque, prendre un roman, et le lire en un maximum de deux heures – je n’ai pas plus de temps à y consacrer. Du coup, je lis très rapidement, mais je retiens très bien le contenu des livres, je peux donc apprendre plus vite et tout aussi efficacement que quelqu’un d’autre. De plus, le fait de lire beaucoup depuis toute petite m’a assuré une orthographe impeccable. Mon secret ? La lecture rapide.

Vous avez probablement entendu parler de la lecture rapide, cette technique qui vous fait passer d’une moyenne de 200 mots par minute pour un lecteur « normal » à 700-900 mots par minute ? Eh bien, ce n’est pas une plaisanterie. Même s’il vous faudra beaucoup d’entraînement pour y arriver, vous réussirez vous aussi à lire très rapidement !

  1. Ne lisez pas mot à mot, syllabe par syllabe. Laissez vos yeux sauter de mot important (généralement plus long) en mot important : vous n’avez pas besoin de lire le verbe être ou avoir, les articles, la plupart des pronoms. Ces mots, si vous les lisez dans votre tête, ne sont qu’une perte de temps.
  2. Mettez un bout de papier entre vos lèvres, et lisez un texte. Le papier ne doit jamais bouger et encore moins tomber : si c’est le cas, c’est que vous prononcez ce que vous lisez. On appelle cela la subvocalisation : c’est une énorme perte de temps car on réussit très rarement à parler au-dessus de 150 mots par minute, alors qu’ici, nous visons 800 mots par minute ! Le fait de lire le texte dans votre tête vous ralentit donc énormément.
  3. Ne lisez pas votre livre dans l’ordre. Un roman, oui – un manuel de cours ou un livre de recherche, non. Je vous ai déjà parlé du repérage des passages qui vous intéressent en fonction des questions que vous vous posez : si vous lisez un livre sans objectif en tête, vous ne retiendrez pas ce qui vous importait. Lisez les passages complexes plus lentement et le « remplissage » plus rapidement pour vous focaliser sur ce qui est vraiment important.
  4. Entraînez-vous. Eh oui, c’est tout bête, mais c’est très important ! Plus vous lirez, plus vous irez rapidement. Imaginez un sprinter professionnel : il faut bien qu’il coure tous les jours pour atteindre une vitesse extraordinaire, et il n’était pas meilleur que vous quand il a commencé à pratiquer son art ! C’est la même chose pour la lecture.

Il existe aussi d’excellents sites qui vous permettent de lire des résumés de livres en quelques minutes, avec les éléments les plus importants. C’est surtout utile pour les livres de type développement personnel, où les auteurs passent souvent plusieurs dizaines de pages sur quelque chose qui pourrait être expliqué en un paragraphe. Pour ma part, je recommande Blinkist, en anglais !

J’ai trouvé un test (entièrement gratuit) sur Internet : j’ai lu à une vitesse de 1027 mots par minute avec un taux de compréhension de 89%. Et vous ?

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7 conseils pour être en tête de classe

« Il est bien joli, ce blog, mais moi j’aimerais un article qui me donne vraiment les clés pour réussir. Les quelques méthodes qui vont faire que comme par magie, je vais réussir mes études », pourriez-vous dire. Justement, voilà exactement ce qui vous attend : un article pour vous présenter ce que vous pouvez faire pour améliorer vos résultats.. au point d’atteindre l’excellence et la tête de votre promotion. Comme par magie.

Ayez pour objectif d’être le meilleur.

Ca peut paraître bête, mais si vous décidez d’être le premier, vous serez le premier. Si vous décidez d’être dans la première moitié de votre classe, vous serez dans les derniers de ladite première moitié. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas vraiment compatible avec l’idée qu’on se fait du concept d’excellence. Trouvez-vous trop irréelle l’idée d’être premier dans vos études ? Alors, essayez de vous concentrer sur le but d’être premier dans chacune de vos classes. Le résultat final sera le même, mais c’est bien moins impressionnant et cela semble beaucoup plus réaliste. Ne vous fixez pas un objectif de notes : les professeurs ont des barèmes différents et parfois il sera plus simple d’avoir 17 dans une matière que 12 dans une autre. N’hésitez plus, faites fi des tabous et comparez-vous aux autres.

Sachez sur quoi vous êtes noté.

Au début de l’année, votre professeur vous dira généralement sur quoi portera votre moyenne – si ce n’est pas le cas, demandez-lui. Certains vont vous noter surtout sur votre examen final, d’autres plutôt sur un projet de recherche, d’autres encore vous feront écrire des dissertations qui compteront pour 60% de la note finale de votre partiel. Sachez quel est votre cas. Cela vous évitera de travailler pendant des heures et des heures sur quelque chose qui ne compte finalement que très peu dans votre note finale, en négligeant le travail principal.

Visez 20/20.

Arrêtez de vous dire que c’est impossible, que la note maximale dans les études supérieures est 14, c’est faux. Vous pouvez avoir un 20, si votre travail est vraiment exceptionnel. Il est vrai que le système français déteste les notes excellentes, mais mettez votre examinateur au pied du mur avec un travail tellement bon qu’il n’aura pas le choix et devra vous donner la note maximale ! Ne visez pas 14 parce que c’est la meilleure note que vous puissiez avoir – oubliez même cette idée.

Apprenez juste après le cours.

Si vous apprenez vos cours une semaine avant les partiels, ou même un mois avant, c’est pour une cause perdue. Il faut faire des fiches de révisions le soir même, et connaître votre cours chaque week-end comme si l’examen était le lundi matin. Cela vous évitera de passer un très mauvais dernier mois de cours !

Préparez vos TD et vos cours.

Répondre aux questions qu’on vous pose avant chaque cours, c’est bien joli. Vous savez ce qui est encore mieux ? Comprendre vos textes, faire des recherches jusqu’à connaître votre sujet de TD sur le bout des doigts. En savoir autant que le professeur, répondre à toutes les questions. Un conseil que je peux vous donner est de trouver un partenaire avec qui faire une compétition de préparation ; choisissez une matière dans laquelle vous vous affronterez. Celui qui fera le plus de remarques constructives en cours aura l’avantage sur l’autre. C’est tout bête, mais c’est assez drôle (quand on s’y met !) et ça permet de se motiver à plusieurs, pour un enjeu plus proche que les examens finaux. Ne réservez pas non plus cela aux TD ; vous devriez savoir de quoi il s’agit quand vous êtes en cours, et avoir déjà au moins un peu étudié le sujet.

Optimisez votre temps.

Il ne sert à rien de passer des heures et des heures à réviser un cours. Il existe plusieurs techniques pour éviter cela, en enregistrant vos cours pour les apprendre pendant vos poches de temps, ou par exemple en adoptant la méthode Pomodoro dont je parle dans cet article.

Vous serez plus efficace, aurez beaucoup plus de temps libre, et pourrez donc faire tout ce que vous avez besoin de faire sans jamais manquer de temps. Certains cours sont également inutiles ; par exemple, des cours tels que j’en ai eus, où le professeur vous lira le livre qu’il vous a fait acheter. Révisez chez vous sur le livre, plutôt que de vous déplacer pour perdre votre temps en classe.

Apprenez plus vite.

Pour cela, il existe énormément de méthodes : la lecture rapide et efficace, le mindmapping, la prise de notes de qualité… Je vous conseille également de participer aux cours pour être certain de comprendre jusqu’au plus petit détail de ce que vous apprenez sans devoir faire de recherche supplémentaire chez vous. N’hésitez pas à poser des questions aux professeurs, ils sont payés pour ça, après tout – d’ailleurs, ils vous ont probablement donné leur adresse e-mail exprès pour ça au début du semestre !

Ces conseils sont très simples à mettre en œuvre et vous permettront d’avoir d’excellentes notes en travaillant beaucoup moins que ce que vous auriez pu imaginer. N’hésitez donc surtout pas à les appliquer !

Si vous avez d’autres techniques et astuces à présenter à la communauté de Réussir Mes Études ou des idées d’articles, je vous encourage à les poster dans la section « commentaires » ci-dessous. Enfin, si vous souhaitez faire partager cet article à vos amis ou faire un petit geste pour le site, n’oubliez pas de le partager sur vos réseaux sociaux préférés !

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7 astuces pour une bonne fiche de révision

Note d’avril 2020 : ces conseils sont toujours d’actualité, mais tu peux aussi lire cet article plus récent sur comment faire une fiche de révision.

Vos professeurs vous ont probablement déjà parlé des fiches de révisions, ces petits cartons Bristol de toutes les couleurs qui sont censés vous assurer des bonnes notes pour l’éternité. Vous n’avez jamais compris ce que c’était ? Ne vous inquiétez pas, ici, tout est expliqué !

  1. Jouez avec les couleurs. Prenez une couleur de fiche par matière pour bien les reconnaître, et achetez-vous un classeur comme celui-ci pour les ranger – ce n’est pas cher du tout et vous permet de tout avoir au même endroit !
  2. En haut de chaque fiche, notez le titre du chapitre qu’elle résume, et pensez également à numéroter vos fiches s’il y en a plusieurs par chapitre. Cela vous permettra de facilement vous y retrouver parmi vos devoirs.
  3. Reprenez votre cours, et n’en gardez que le plus important. Il faut que votre fiche contienne tout l’essentiel de votre cours, sans être trop courte. Si vous vous contentez de recopier votre cours, les fiches ne vous servent à rien. Si vous épurez trop, vous allez passer à côté de beaucoup trop de points importants : gardez en tête que la fiche de cours doit se suffire à elle-même, et que vous n’êtes pas censé avoir besoin d’ouvrir votre cours pour la comprendre. Contentez-vous donc d’ôter les détails, les répétitions et n’hésitez pas à faire des schémas !
  4. Le plus important à écrire dans vos fiches de révisions sont les mots clés, dates, terminologies, noms et définitions importantes.
  5. Gardez le plan. Les titres vous permettent non seulement de vous repérer mais également de retenir les points clés : « guerre du Vietnam » et « guerre de Corée » par exemple vous indiquent qu’il ne faut pas faire l’impasse sur ces domaines. Si toute une partie de cours leur a été consacrée, c’est qu’ils sont importants !
  6. Écrivez uniquement au recto des feuilles, pour avoir tout votre cours sous les yeux si vous le souhaitez plutôt que de devoir faire des manipulations parasites pour tourner les pages. Cela vous permet également d’avoir une bonne vue d’ensemble du cours.
  7. Est-il nécessaire de préciser qu’il faut absolument que vous fassiez vos fiches au fur et à mesure de l’année, dans l’idéal chaque week-end, plutôt que de tout faire la dernière semaine avant les examens ?

Avez-vous déjà fait des fiches de révision ? Dans quelles matières et comment les avez-vous écrites ? Partagez vos questions ici et nous vous répondrons, et racontez-nous vos expériences pour aider le reste de la communauté !

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Réussir les oraux du bac

Note d’avril 2020 : si le bac a beaucoup changé, les conseils pour réussir ses oraux restent les mêmes.

Le bac blanc vient de se terminer pour la plupart des élèves de Première et de Terminale. Voici quelques conseils pour réussir vos oraux à tous les coups cet été !

La première impression compte autant, voire plus, que tout le reste de votre exposé. N’oubliez jamais que le langage non-verbal constitue 70% de ce que votre interlocuteur retiendra de vous ; à ce sujet, je vous invite à attendre la publication d’un prochain article sur l’importance des apparences.

Mais la première impression, c’est aussi l’introduction, qui doit être soignée. N’hésitez pas à la rédiger en entier si vous avez peur de faire des phrases qui n’ont aucun sens, tout comme la conclusion – évidemment, le reste de votre exposé ne doit surtout pas être rédigé sur une feuille, sinon vous donnerez l’impression de lire un texte appris par coeur ! Votre introduction doit donc être parfaite, ainsi que votre conclusion, pour laisser une première et une dernière impression mémorables à votre interlocuteur.

Quant au contexte, n’oubliez pas qu’il doit absolument contenir des transitions et ne pas passer d’une partie à une autre sans la moindre préparation. L’examinateur sera pris par surprise et n’appréciera pas du tout que vous passiez d’un sujet à un autre sans résumer la partie précédente en quelques mots et annoncer la suivante !

N’hésitez pas à faire réagir l’examinateur, à lui poser des questions (auxquelles vous répondrez bien sûr vous-même..), à insister sur un point en le répétant, à utiliser vos mains pour faire passer votre message plutôt que de rester planté sur votre chaise. Travaillez avec un partenaire en dehors des examens, il n’est pas obligé de vous écouter, mais vous aurez ainsi la possibilité de voir quand votre partenaire s’ennuie manifestement ou, au contraire, est intéressé par ce que vous dites.

Si cet article vous a plu, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux pour vos collègues étudiants. Un commentaire pour discuter de la réussite aux examens oraux sera également le bienvenu !