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Oraux

Réussir les oraux du bac 2018

La première impression compte autant, voire plus, que tout le reste de votre exposé pour réussir les oraux du bac. N’oubliez jamais que le langage non-verbal constitue 70% de ce que votre interlocuteur retiendra de vous ! Mais la première impression, c’est aussi l’introduction, qui doit être soignée. N’hésitez pas à la rédiger en entier si vous avez peur de faire des phrases qui n’ont aucun sens, tout comme la conclusion. Bien sûr, le reste de votre exposé ne doit surtout pas être rédigé sur une feuille, sinon vous donnerez l’impression de lire un texte appris par coeur et vous ne pourrez pas rendre votre exposé vivant et intéressant.

Votre introduction doit donc être parfaite, ainsi que votre conclusion, pour laisser une première et une dernière impression mémorables à votre interlocuteur. Pour le reste, notez les points principaux sur votre feuille mais n’hésitez pas à improviser (un peu) pour montrer que vous connaissez bien le sujet et qu’il n’a pas de secrets pour vous. En plus, ça rendra votre exposé plus intéressant si vous cherchez à mettre un peu d’interactivité, et vous vous démarquerez vraiment des autres élèves qui récitent simplement leur cours.

N’oubliez pas d’ajouter des transitions quand elles sont nécessaires (c’est-à-dire souvent) et ne pas passer d’une partie à une autre sans prévenir. L’examinateur sera pris par surprise et n’appréciera pas du tout que vous passiez d’un sujet à un autre sans résumer la partie précédente en quelques mots et annoncer la suivante. Restez donc dans le terrain classique, avec un petit « J’ai expliqué comment […], voyons maintenant pourquoi […] », qui marche à tous les coups et a l’avantage d’être simple et efficace.

N’hésitez pas à faire réagir l’examinateur, à lui poser des questions (auxquelles vous répondrez immédiatement vous-même), à insister sur un point en le répétant, à utiliser vos mains pour faire passer votre message plutôt que de rester planté sur votre chaise avec le dynamisme d’un pigeon mort sur un trottoir.

Travaillez avec un partenaire en dehors des examens. Il n’est pas obligé de vous écouter tout le long, mais vous aurez ainsi la possibilité de voir quand votre partenaire s’ennuie manifestement ou, au contraire, est intéressé par ce que vous dites. Adaptez-vous en fonction et voyez ce qui peut vous permettre de vous améliorer, jusqu’au jour fatidique de l’examen.

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Gestion du stress

3 conseils pour être une personne plus calme

Détente et sérénité. Voilà quelques mots qui ne vous viennent pas forcément à l’esprit quand on vous parle de vie étudiante… et c’est bien dommage. Rester calme, c’est un moyen efficace d’être plus productif, mais également d’améliorer vos relations amicales, professionnelles, ou encore amoureuses. Et en période de partiels, ça vous aidera vraiment d’être une personne plus calme !

L’effort se fait tout au long de l’année et de la journée. Par exemple, je vous recommande cette routine quotidienne pour être une personne plus détendue en quatre minutes par jour.

Accordez-vous de la liberté

Si quelque chose vous prend de court et vous force à changer de plans ou à reconsidérer une situation, ne paniquez pas. Prenez le temps de prendre du recul plutôt que de réagir immédiatement. Faites quelque chose qui vous change les idées, par exemple du sport.

Très très peu de situations exigent qu’on y réagisse immédiatement. On s’inflige un stress supplémentaire en essayant de trouver une solution rapide, quand on peut généralement faire une petite pause, étudier la situation au calme, puis résoudre le problème. Alors marchez, méditez, regardez une vidéo marrante, écoutez une chanson ou faites une partie d’un jeu que vous aimez, et ensuite, revenez régler votre problème.

Ne mettez pas toutes vos idées en oeuvre

Pour travailler sur votre réaction et votre stress face aux problèmes, je vous recommande (encore) la méditation. Non, la méditation ne consiste pas à ne penser à rien. En réalité, son objectif, c’est de vous aider à ne pas réagir aux pensées que vous avez. Quand on pense à quelque chose, notre instinct est d’y réagir immédiatement, ou pire encore, de l’ajouter à une to-do list interminable.

La méditation va vous apprendre à penser à quelque chose, et à ne pas ressentir une obligation d’agir. On ne va pas se mentir : souvent, nos pensées ne valent pas la peine d’être mise en oeuvre. Faites le tri et vous gagnerez du temps et de la tranquillité.

Ancrez-vous dans le moment présent

Encore de la méditation ? Ben oui. J’ai déjà parlé de méditation pleine conscience, et voilà encore un nouvel exercice très facile pour quand vous commencez à paniquer ou à vous sentir dépassé par les événements. Pensez à :

  • 5 choses que vous pouvez voir
  • 4 choses que vous pouvez toucher
  • 3 choses que vous pouvez entendre
  • 2 choses que vous pouvez sentir
  • 1 chose que vous pouvez goûter

Bien sûr, s’il vous manque l’usage d’un de ces sens, n’hésitez pas à adapter l’exercice : l’intérêt de la chose est seulement de vous ancrer dans le monde qui vous entoure et dans la place que vous y avez.

Essayez, la prochaine fois que vous avez du mal à gérer un coup de stress ou beaucoup de choses à faire à la fois. Et n’oubliez bien sûr jamais que je ne suis qu’une blogueuse : si votre problème d’angoisse n’est pas ponctuel, mais commence à toucher tous les domaines de votre vie, une aide professionnelle sera toujours plus utile que la mienne.

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Réseaux sociaux et networking

Les essentiels du réseautage quand on est étudiant

J’ai récemment lu l’excellent livre Build your dream network, de Kelly Hoey, que j’ai rencontrée à la conférence Inspirefest en juillet. Cette conférence était absolument exceptionnelle et vraiment inspirante, et ce livre, qui vous apprend les essentiels du réseautage, est sûrement une des meilleures choses que j’ai ramenées de l’événement en plus de ça.

En voici donc les points les plus importants.

Vous pouvez acheter le livre ici :

Je parle parfois de networking sur Réussir Mes Études, mais je crois bien que je n’en parlerai jamais assez. Avec un bon réseau personnel et professionnel, vous pouvez recevoir des recommandations qui vous feront entrer dans des bonnes formations ou décrocher des bons postes. Vous pourrez apprendre de nouvelles choses auprès d’experts du domaine. Vous pourrez gagner de l’argent, avoir la réponse à vos questions ou une solution à vos problèmes. Le réseau, c’est la vie.

Les essentiels du networking

La première chose que Kelly Hoey nous dit, et elle le répète dans tout son livre, c’est de garder un objectif en tête. Faire du réseautage “parce que ça peut servir”, c’est une erreur classique et vraiment dommageable, parce que c’est une énorme perte de temps qui n’aura pas de résultats. Si vous avez un objectif précis, vous pouvez construire vos efforts de networking autour de cet objectif à long terme.

Donnez souvent des nouvelles. Kelly Hoey suggère d’envoyer une newsletter mensuelle aux personnes de votre réseau pour les tenir au courant de votre projet. C’est pas mal, mais je ne suis pas fan de l’idée pour un étudiant, qui a sûrement le temps de personnaliser ses nouvelles. Créez-vous un template mensuel, par exemple, mais envoyez-en une variante à chaque personne importante de votre réseau – et oui, ça inclut votre famille. (Étant moi-même une fille, nièce et petite-fille indigne, je vous recommande vraiment de ne pas les négliger, si vous en avez la possibilité.) L’idée générale, c’est de ne pas utiliser votre réseau pour appeler au secours ou pour souhaiter une bonne année aux personnes importantes que vous connaissez, mais de rester dans leur esprit régulièrement, pour qu’ils pensent à vous en premier quand une question se pose. Sortez prendre un café, essayez de voir les gens dans la vraie vie le plus souvent possible.

Parfois, vous allez avoir besoin de votre réseau – après tout, c’est aussi pour ça que vous le créez. Exprimez votre gratitude quand quelqu’un vous a rendu service. Que ce soit par un gentil message Facebook (ou plusieurs), un coup de fil, un gâteau fait maison, une recommandation LinkedIn ou une carte postale, faites comprendre à la personne qu’elle vous a vraiment aidé, et rendez-la fière d’avoir été utile et contente de vous voir reconnaissante. Flattez donc un peu son ego, ça l’encouragera à vous aider la prochaine fois aussi.

Et surtout, aidez les autres avant de demander de l’aide. Quand quelqu’un a un problème, regardez si vous connaissez quelqu’un qui pourrait régler ce problème, ou donner des conseils. Anticipez les besoins des membres de votre réseau. Présentez-les les uns aux autres si ça peut leur être utile, et bien sûr, donnez des nouvelles quand on vous présente à quelqu’un.

Les essentiels du networking : décrocher un rendez-vous ou avoir une réponse à votre question

Je dois contacter quelqu’un

Que ce soit pour décrocher un stage ou pour l’interview qui fera de votre mémoire une oeuvre d’art, vous allez sûrement contacter des personnes relativement connues au cours de vos études. Soyez donc prêt à tirer le meilleur de votre interaction.
La première chose à faire quand on veut parler à quelqu’un qui doit sûrement gérer beaucoup de demandes, c’est de savoir exactement ce qui va la décider à vous aider. Créez un lien le plus tôt possible. Suivez-les sur leurs réseaux sociaux, regardez des interview précédentes, et réagissez. Dans l’idéal, il faudrait que cette personne ait déjà vu votre nom dans ses mentions et notifications plusieurs fois quand vous faites le premier pas. Il va falloir être crédible dès le premier message, donc sachez exactement qui ils sont, ce qu’ils aiment, et ce qu’ils peuvent vous apporter. Faites-leur un peu de pub, même si vous n’êtes personne : ils apprécieront le geste et ça les mettre dans une bonne disposition pour commencer.

Et une fois que vous savez ce qu’ils peuvent vous apporter, dites-le leur directement. Ne tournez pas autour du pot et surtout, surtout, ne posez pas de questions généralistes. “Est-ce que vous pourriez me donner des conseils pour réussir mes études ?”, c’est une question que je reçois 5 ou 6 fois par jour. Spoiler : je n’y réponds pas. Ou alors, si je suis d’humeur exceptionnellement bonne, je renvoie vers un article au pif du blog. Ça ne va pas plus loin, vous m’avez vaguement agacée, vous n’êtes pas beaucoup plus avancé, et j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps.

Par contre, j’aimerais partager un extrait d’une conversation par mail avec un lecteur en particulier, Thibault. Dans son premier mail, il me demande tout simplement si je prévois de faire un article sur comment faire un planning de révisions. C’est suite à ce mail que j’ai écrit et publié l’article en question. Après avoir lu mon article et donné son avis dessus, Thibault ajoute une question :

Je reviens vers toi pour savoir si tu penses qu’il est préférable de faire des annales pour les partiels dans les matières où c’est possible au lieu de réviser ce qu’on a fait pendant le semestre. Doit-on les voir comme un complément après avoir tout revu ?

La question est claire, et j’ai pu y apporter une réponse que j’espère utile, sans perdre mon temps pour le faire. C’est un excellent exemple à suivre. Essayez de vous inspirer de cette clarté pour communiquer avec n’importe quelle personne de votre (futur) réseau.

Les essentiels du réseautage : personnes dans un espace de coworking

Devrais-je aller à cet événement ?

Oui.

Plus précisément, dans un premier temps, Kelly Hoey nous recommande d’aller à tous les événements de networking qu’on peut trouver. Déménagement dans une nouvelle ville ou bonnes résolutions de networking, qu’importe, quand on sait qu’on va rencontrer des nouvelles personnes à chaque événement, on accepte toutes les invitations, sans aucune exception.

Et avant ou pendant l’événément, on propose d’aider à l’organisation. On reste après pour ranger. J’ai traduit un bout d’interview du livre qui illustre bien l’idée :

Quand je suis arrivée à New York, j’ai accepté toutes les invitations qu’on m’a faites. Toutes. Sans exception. Je me suis aussi assurée que quand j’allais quelque part, je proposais d’aider avant ou pendant l’événement, ou je restais après pour nettoyer. Que ce soit personnel ou professionnel, je voulais être l’invitée qu’on invite à nouveau. Côté networking, on passe vite de “la nouvelle que personne ne connaît” à celle qui appelle tout le monde par son prénom quand on rend des services d’organisation. Après, c’était plus facile de faire le tri entre les événements.

Bon. Et une fois que vous êtes allé partout et que vous avez rencontré plein de gens, qui vous ont invité à d’autres événements ? Eh bien à ce moment-là, et seulement là, vous pouvez vous poser ces trois questions :

  • Est-ce que ça va vous aider à atteindre vos objectifs ?
  • Votre participation sera-t-elle utile aux autres personnes présentes, ainsi qu’à vous ?
  • Est-ce que cette opportunité va solidifier des liens existants ou en créer des nouveaux ?

Si la réponse à ces trois questions est “non”, ne perdez pas votre temps. Dans tout autre cas, il vaut mieux y réfléchir en profondeur avant de prendre une décision. (Sauf si c’est oui partout. Là, il faut accepter.)

Voilà donc les essentiels que j’ai retenus du livre de Kelly Hoey, Build your dream network. J’espère qu’une traduction française de cet excellent ouvrage est prévue pour bientôt. En attendant, n’hésitez pas à travailler votre anglais en le lisant, le vocabulaire est assez simple :

Je vais tenter d’écrire plus d’avis sur des livres, pas seulement côté étudiants mais aussi côté pédagogie et enseignement, parce que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup. J’espère donc que ce résumé vous a plu, et vous encourage à me donner votre avis pour que les prochains soient encore plus utiles !

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Langues vivantes

Quel test d’anglais passer pour quels objectifs ?

Cet article est écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec Wall Street English.

Comprendre les niveaux standardisés

Vous retrouverez dans cet article, dans mes conseils sur comment indiquer les langues sur son CV et un peu partout sur Internet des niveaux de type A1, B2, C1. Voici une grille qui explique tous ces niveaux.

Quel test d’anglais passer pour étudier à l’étranger ?

Les examens Cambridge English contiennent plusieurs niveaux.

  • Le FCE (Cambridge English: First) s’adresse aux personnes à partir du niveau B1 (bon élève de seconde). Il n’est par contre pas très utile.
  • Le CAE est l’examen le plus intéressant pour la plupart des étudiants. Il couvre les niveaux B2 à C2. Si vous voulez suivre des cours à l’étranger, il sera souvent accepté comme une preuve d’un niveau suffisant.
  • Le CPE est plus difficile, et vous demandera une maîtrise excellente de la langue anglaise puisqu’il ne couvre que les niveaux C1 et C2. Si vous voulez faire une thèse en anglais, c’est celui-là qu’il faudrait avoir.

L’IELTS est aussi un test Cambridge English, mais il est vraiment à part. Il couvre tous les niveaux de A1 à C2. Il vous donne une note générale qui estime votre niveau d’anglais. Il est reconnu par la grande majorité des établissements autour du monde, qui vous demanderont une note minimum à l’IELTS pour les intégrer.

En dehors du Cambridge English, on va plutôt se tourner vers le TOEFL, quasi-identique à l’IELTS. La différence entre les deux est négligeable, donc à vous de voir si l’établissement que vous visez en préfère un à l’autre.quel test d'anglais passer ?

Quel test d’anglais passer pour améliorer votre CV ?

Le meilleur test à passer pour une utilisation professionnelle, c’est le TOEIC. Comme l’IELTS, dont je parlais plus tôt, il vous donne une note quel que soit votre niveau, de A1 à C2. Votre score au TOEIC est entre 10 et 990, qui évaluera votre niveau : on considère que vous avez un anglais suffisant pour bien travailler, ou suivre des bons cours en anglais, à partir de la note de 860. Ce test n’inclut qu’une épreuve de lecture et une d’écriture (grammaire), ainsi qu’une épreuve de compréhension orale. Il ne contient pas d’expression orale. Il se présente sous la forme d’un QCM.

Au-dessus de 730, vous avez vos chances de réussir dans un environnement professionnel, mais il faudra travailler dur. Je vous conseille de faire appel à un organisme, comme Wall Street English, qui vous aidera à réviser et vous fournira un bon entraînement au TOEIC pour améliorer votre niveau d’anglais et, bien sûr, votre score à l’examen.

En-dessous de 730, mieux vaut suivre un stage d’entraînement au TOEIC avant de le passer, sinon, vous ne gagnez pas grand-chose à le faire.

À noter que le TOEIC peut aussi être demandé pour certaines formations académiques : par exemple, pour entrer en école de commerce, ou obtenir un diplôme d’une école d’ingénieur.

Quel test d’anglais passer pour des utilisations spécifiques ?

Cambridge English: Young Learners

Ce test existe pour les jeunes en primaire ou début de collège et va du niveau « introduction » au niveau A2. Il se présente plus comme un jeu : on demande de colorier des formes, de dessiner ou de résoudre des énigmes en anglais plutôt que de faire un test académique à proprement parler.

Le GMAT

C’est un test d’anglais… mais pas seulement. Le GMAT est un test en anglais, très reconnu, qui inclut une épreuve de mathématiques, une de logique, ou encore une rédaction. Si vous voulez étudier le commerce, ou intégrer un MBA, c’est sûrement ce qu’on va vous demander. Il demande beaucoup plus de préparation que les autres tests : en effet, en plus des questions de grammaire habituelles (qui ont un très haut niveau puisqu’elles sont à l’origine destinées à des anglophones natifs), vous aurez l’épreuve arithmétique et d’autres épreuves du genre, qui n’évaluent pas votre anglais mais bien vos compétences générales.

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Formations à l'étranger Langues vivantes

Étudier à l’étranger : avant de partir

Cet article est écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec Europe Santé Formations. C’est aussi le 400ème article publié sur Réussir Mes Études !

Choisir le pays où on va étudier à l’étranger

Quand vous décidez de partir étudier à l’étranger, vous ne choisissez pas qu’un établissement. Vous choisissez aussi un pays.

Bien sûr, selon le pays où vous vivez, vous n’aurez pas non plus le même standard de vie. Mon estimation préférée du coût de la vie dans la ville que vous choisirez, c’est celle du site NomadList, qui recense la sécurité, la qualité moyenne du wifi, le prix des logements ou encore le potentiel de sorties dans à peu près n’importe quelle ville du monde. N’hésitez pas à y faire un tour pour voir quel établissement, quel pays vous convient le mieux !

Un peu trop de démarches pour étudier à l'étranger ?

Comment gérer les démarches administratives ?

Chaque établissement a ses propres règles, chaque pays a ses pratiques communes. Vous pouvez chercher à vous débrouiller tout seul ou faire appel à un organisme, qui aura un coût mais vous fera gagner beaucoup de temps et de sérénité.

Certains, comme Europe Santé Formations, se spécialisent dans un domaine en particulier, et dans les pays qui s’y prêtent. Dans ce cas précis, vous allez pouvoir surtout partir en Espagne ou au Portugal, mais dans pas mal d’autres régions aussi. Toutes seront par contre en Europe. D’autres organismes vous aideront pour toutes les filières, mais seulement aux Etats-Unis, par exemple.

Il y a un peu de tout dans les organismes qui vous accompagnent, donc faites bien le tri avant de signer !

Étudier à l'étranger : trouver un bon logement.

Trouver un bon logement

Voulez-vous habiter seul ? Plutôt en colocation, avec des amis, ou avec des inconnus ? Les résidences universitaires sont-elles votre choix de prédilection ? C’est à vous de décidez ce que vous préférez : chacun a ses avantages. Attention au quartier dans lequel vous habitez. Je vous recommande fortement le sympathique Hoodmaps, où vous verrez quels quartiers de la ville qui vous intéresse sont plus peuplés par les étudiants, et quelques mots-clés sur les quartiers principaux de la ville. C’est un outil idéal pour voir facilement où s’installer !

Quand j’étudiais en Chine, j’étais dans une promo à grosse portion de Français. Je n’ai jamais été aussi contente d’en voir, moi qui suis habituellement la première à m’en plaindre ! Rentrer chez moi le soir après une journée avec des étudiants internationaux, et passer la soirée avec ma colocataire française, c’était vraiment un bon équilibre. À vous de voir lequel vous allez préférer.

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Actualité

Une petite histoire de mes “vacances”

Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Kangurun, qui m’a gratuitement envoyé un produit à tester. Je n’ai pas reçu de compensation financière pour cet article.

Beaucoup d’entre vous le savent : j’ai eu un été très intense. J’ai vogué entre déménagement (je suis de retour en France, à Paris !), changement de travail et préparation d’un certain nombre de nouveaux projets. Et quand Kangurun m’a proposé de tester leur poche magnétique (qui coûte environ 20€ sur Amazon), je me suis dit que quand même, ça pourrait pas mal me servir. Spoiler : ça m’a servi.

La dernière fois que j’ai posé un jour de congé, c’était fin mai, pour un week-end à Amsterdam avec Monsieur. Amsterdam, c’est joli, on pourrait y passer tout notre temps, et en plus ça a l’intérêt d’être à “mi-chemin” entre chez lui, à Paris, et chez moi à Dublin.

Je suis quand même rentrée voir Monsieur pour le week-end du 14 juillet. Petit Airbnb confortable à Montmartre, beau temps, feu d’artifice sur le Trocadéro : le rêve. Je suis arrivée à Paris en jupe – les porteurs de jupes qui me lisent connaissent sûrement l’enfer que c’est côté poches. Les poches, c’est pas un truc de jupes. Nous voulions pourtant vraiment sortir en ville immédiatement : ça a été l’occasion d’étrenner la poche magnétique.

Comme je n’avais pas pris de sac à main, mais seulement mon énorme sac de voyage, la poche a été bien pratique tout ce week-end. J’en ai profité pour passer niveau 23 sur Pokémon Go (oui, je joue à Pokémon Go en 2017) après une longue pause, grâce aux deux batteries d’appoint qui s’y trouvaient, à côté de ma carte bleue et de mon téléphone. Dans l’avion, j’ai eu une bonne utilisation de la poche aussi. Tous mes bagages partent en soute, sauf ma petite pochette qui inclut mon passeport, mon téléphone, mes écouteurs et mes batteries externes. Reste à prendre ma liseuse avec moi, et je suis parée pour un vol très agréable !

Enfin, cet été, j’ai énormément lu. Du coup, vous allez probablement pouvoir lire pas mal de critiques et de résumés de livres sur Réussir Mes Études à partir de maintenant – le premier article du genre devrait d’ailleurs en intéresser quelques-uns d’entre vous en particulier, parce que c’est sur le réseautage. Vous verrez bientôt !

Peut-être savez-vous déjà pourquoi j’avais un sac énorme pour un week-end : je ramenais quelques affaires à Paris, parce que je suis rentrée définitivement (je crois) en France le 7 août ! Nouvelle ville (à peu près), nouvel emploi, nouvelle vie. Ça fait peur mais c’est fantastique, et ça veut aussi dire que je vais peut-être pouvoir rencontrer quelques-uns d’entre vous, maintenant que je suis dans le bon pays pour ça : dans quelle ville habitez-vous ? J’adorerais qu’on aille se faire un resto ou prendre un verre un week-end, s’il y a assez de gens partants dans une ville !

 

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Motivation

10 méthodes scientifiques pour vous rendre productif

« J’essaie, j’essaie, mais j’arrive à rien alors que j’y passe des heures. »

On a plusieurs façons de gérer plusieurs choses, et certains s’en sortent mieux que d’autres. Et si on faisait un petit tour d’horizon des méthodes approuvées par la science ? Peut-être que vous trouverez celle qui vous convient le mieux, ou peut-être que cet article vous inspirera à trouver la vôtre.

1. Récompensez-vous

Katherine L. Milkman, Julia A. Minson, and Kevin G. M. Volpp ont effectué une étude pour voir si les étudiants faisaient plus de sport avec une bonne motivation. Ils ont donc donné des iPods à des étudiants, avec des audiobooks gratuits à la seule condition de les écouter à la salle de sport, et des chèques cadeaux à un autre groupe d’étudiants pour les encourager à faire du sport. Les étudiants qui avaient reçu les iPods ont fini par être 51% plus sportifs que le groupe témoin.

Morale de l’histoire : trouvez quelque chose qui vous motive, un épisode de Netflix pendant vos abdos ou après un sujet de partiels par exemple, et tout ira mieux.

2. Nettoyez votre to-do list

D’après la même étude que pour le premier point, vous passez 45% du temps pendant lequel vous êtes réveillé à réfléchir à plusieurs choses à la fois. Il devient difficile de vous concentrer efficacement dans ces conditions, et en plus, ça vous stresse. C’est le problème essentiel de la technique Pomodoro et la raison pour laquelle j’ai changé ma méthode de travail : on pense à trop de choses à la fois, et on se retrouve à n’être efficace en rien.

Allouez du temps à votre to-do list. Prévoyez, par exemple, une demi-heure chaque matin pour une tâche importante qui prend du temps et sur laquelle ne pas procrastiner va vous faire beaucoup de biens. N’oubliez pas de bien prévoir des pauses aussi !

3. Connaissez vos points forts

Combler ses lacunes, c’est absolument essentiel pour réussir ses études et être productif. On se retrouve parfois à négliger ses points forts et les matières qu’on aime vraiment, parce qu’on est trop occupé à essayer de s’en sortir dans les sujets qui posent problème. Prenez le temps de travailler ce que vous aimez et ce à quoi vous êtes doué aussi.

Des études comme celle-ci ont réussi à montrer que si vous avez l’occasion de travailler sur ce que vous savez bien faire et qui fait votre force, vous serez plus heureux, moins stressé et vous ressentirez même moins fortement la douleur physique ! En particulier, elle a montré que c’est moins un problème de travailler de longues heures quand on intercale des créneaux dédiés à ses points forts. N’hésitez donc plus à le faire.

4. Pour vous rendre productif, ne faites qu’une chose à la fois

Ce n’est pas vraiment une étude scientifique à proprement parler, mais après avoir passé cinq ans à vous bassiner avec la méthode Pomodoro (que je continue à conseiller à une bonne moitié de mes étudiants coachés, ne l’oubliez pas tout de suite !), je pense qu’il est important de vous parler du Deep Work de Cal Newport. En gros, ce qu’il vous dit de faire, c’est de prévoir quelques heures de suite et de les consacrer à une tâche et une seule, sans jamais vous laisser déconcentrer.

Je me suis mise à faire une sorte de semi-Pomodoro où au lieu de travailler par blocs de 20 minutes avec 5 minutes de pause, je travaille désormais par blocs d’une heure (plus que ça, je n’arrive pas à rester concentrée) avec des pauses d’un quart d’heure. C’est le même temps de travail total, mais j’y trouve plusieurs avantages. J’en parlerai plus tard (quand j’aurai fini de lire son livre !) dans un article dédié.

5. Identifiez vos priorités

Si vous n’avez qu’un certain nombre de blocs de temps à accorder à votre travail, que ce soit via Pomodoro, le Deep Work ou toute autre technique, vous n’allez pas pouvoir travailler sur tout en même temps.

To-do list hebdomadaire pour devenir productif
Un exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire : ma to-do list hebdomadaire.

Ne faites donc pas des to-do list à rallonge comme moi : sachez ce qui est important et ce qui ne l’est pas. N’ayez aucune pitié envers ce qui n’est pas absolument nécessaire, et gardez vos efforts pour les points les plus cruciaux de votre to-do (to-réviser ?) list.

6. Notez vos idées comme elles vous viennent

Toutes les personnes créatives et productives que je connais ont une méthode en commun. Nous avons toujours de quoi écrire sur nous. Les plus old school d’entre nous se baladent avec un cahier : mon ami Sébastien ne jure que par le Moleskine, je change de modèle à chaque nouveau cahier… D’autres s’appuient sur des applications pour téléphone. Brice utilise Google Keep et vous ne verrez jamais Nisha sans son compte Evernote à portée de main.

Quel que soit le support que vous choisissez d’utilisez, débrouillez-vous pour toujours l’avoir avec vous. Quand vous avez une idée de chose à faire ou de sujet à travailler pour plus tard, quelque chose à ne pas oublier, n’importe quoi : écrivez-le. Déchargez-vous d’une partie de la charge mentale utilisée pour retenir des choses qu’il vous suffit de noter, et faites un peu de place dans votre mémoire pour ce dont vous aurez vraiment besoin sur le long terme.

7. Méditez

En janvier 2012, quand j’ai commencé Réussir Mes Etudes, j’ai voulu essayer la méditation pour marquer mes débuts dans le monde du développement personnel.

Verdict : ça n’a pas marché. Passer une demi-heure assise en tailleur, déjà, ça me bousille les genoux, et puis en plus en une demi-heure j’ai eu dix-huit idées de scénarios de films et les ai joués entiers dans ma tête et ça ne m’a absolument pas calmée.

Je vous conseille cependant d’utiliser la méditation pleine conscience, qui est vraiment facile à faire et ne demande que très peu de discipline ou de concentration. Dès que je me sens stressée, je me focalise sur ma respiration. Et vous devriez faire pareil, parce que des études estiment qu’on peut sentir les effets de la méditation en à peine 20 minutes. Tout ça en comptant ses respirations : faites-le !

 

 

8. Ayez une « personal brand »

Les gens qui réussissent ont une façon de réfléchir et de travailler unique. D’accord. Mais souvent, ils ont aussi un style unique, et vous retenez leur nom, et ce qu’ils font de leur vie. Travaillez votre look pour commencer, soyez un peu originaux, acceptez votre corps et votre style. Vous pouvez ensuite créer votre blog, par exemple, pour parler de ce qui vous intéresse et commencer à vous faire un nom. Si vous ne voulez pas faire ça, vous pouvez au moins être présent sur LinkedIn, écrire des articles sur Medium.

9. Bougez

Je peux aller vous chercher toutes les études que vous voulez, mais vous êtes sûrement déjà au courant de tout ça. Rester assis toute la journée, c’est mauvais pour vous, même si vous faites du sport à côté. Une fois par heure (c’est facile avec Pomodoro, en plus !), levez-vous et marchez au moins cinq minutes. Faites quelques étirements, votre corps vous remerciera. Remplissez votre bouteille d’eau fraîche, ou allez vous promener dehors.

10. Ayez une bonne routine matinale

Franchement, j’ai déjà énormément parlé de routines matinales et je suis sûre que ça a fini par autant vous lasser que moi. Si ce n’est pas le cas, je vous encourage à lire mes conseils sur comment créer sa routine matinale pour être productif. Retenez au passage qu’une routine matinale, ça ne veut pas toujours dire se lever à cinq heures du matin et aller courir aux aurores…

Avez-vous des conseils à partager avec les autres lecteurs de Réussir Mes Etudes ? La section « Commentaires » est faite pour vous !

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Formations généralistes

À quelles formations s’inscrire en septembre ?

Ah. Y’a eu un petit souci, là. Vous n’êtes peut-être inscrit nulle part pour la rentrée. Et on est en septembre. Ou alors vous êtes inscrit, mais deux cours vous ont suffi pour comprendre que votre filière n’est pas faite pour vous. Ça n’arrive pas qu’à vous, ne vous inquiétez pas : vous pouvez vous en sortir. S’inscrire en septembre, bien sûr, ce n’est pas la panacée, mais voici quelques alternatives que vous pouvez avoir pour vous simplifier la vie et ne pas perdre une année entière sans étudier. (Cet article ne parle pas des études à l’étranger.)

Vous n’aimez pas votre formation

Tout espoir n’est pas perdu : essayez de tenir le coup jusqu’en janvier pour bénéficier d’une réorientation plus facile.

Vous pouvez souvent aller faire votre deuxième semestre dans une formation proche (ex. droit et économie-gestion), ou entre une unité fondamentale et une optionnelle (par exemple, après ma L1 d’économie-gestion à majeure anglophone, je suis entrée en L2 Langues Étrangères Appliquées et j’ai seulement dû fournir un diplôme garantissant mon niveau d’italien). De même, en majeure scientifique, votre université peut avoir des accords avec des IUT : parlez-en à votre administration.

Essayez juste de ne pas être mauvais aux partiels du premier semestre, ils seront pris en compte pour la moyenne de votre année. Vous pourrez quand même passer au rattrapage, mais ça vous fera beaucoup de travail en plus : est-ce que ça en vaut encore la peine ?

Vous avez le bac

Votre première option est sûrement de vous inscrire en licence pastille verte, qui accepte généralement les demandes d’inscription même en septembre ou en octobre, à condition qu’il reste des places dans la formation. Allez voir du côté des licences de droit ou de langues, par exemple.

Si vous voulez une formation plus professionnalisante que l’université, un contrat de professionnalisation (et pas un contrat d’apprentissage, trop rigide pour une recherche au dernier moment !), qu’on fait en parallèle d’une formation diplômante, est la solution pour vous. Jusqu’à octobre, vous pouvez par exemple commencer un contrat de 7 à 13 mois (1/3 de cours, 2/3 de travail) dans plusieurs familles de métier, comme l’hôtellerie-restauration ou l’événementiel. Un certain nombre de BTS (le BTS MUC, par exemple) permettent aussi encore de s’inscrire pendant tout le mois de septembre : foncez.

Certaines formations privées spécialisées ne recrutent pas via APB, et leurs inscriptions peuvent se terminer après le mois de setembre. Attention à essayer d’en trouver une qui délivre des diplômes reconnus par l’État, par exemple un BTS, et pas leur propre arnaque. Généralement, ces formations coûtent très cher et à la fin, on se rend compte qu’on n’a pas de débouchés. Cependant, dans certains secteurs comme les écoles d’art, c’est différent : faites très attention à ce que vous choisissez, c’est votre avenir tout entier qui en dépend. Par exemple, peut-être vaut-il mieux éviter les écoles de commerce post-bac.

Vous préférez prendre cette année pour vous préparer sereinement à un cursus très intensif l’an prochain ? Inscrivez-vous à une classe préparatoire pour la médecine ou les études d’architecture, par exemple. Vous pourrez intégrer une très bonne école en prenant l’année pour comprendre et réviser les concours d’entrée aux différentes formations. Attention, là encore, au prix et à la légitimité de ces formations.

Vous pouvez enfin vous inscrire à l’université en auditeur libre, ce qui vous permet de suivre les cours d’une formation, sans pouvoir passer les examens. Vous paierez environ 300 ou 400€ par an, et vous pouvez en profiter pour voir si quelque chose vous plaît vraiment avant de vous engager à passer l’examen.

Cas particulier : s’inscrire en Master

En théorie, les M1 n’ont pas (encore) de sélection à l’entrée. Avec une licence, vous pouvez donc postuler pour rejoindre un master de la même spécialité, et normalement être accepté même si vous vous y prenez tard, jusqu’à la fin du mois de septembre. Tout dépend, dans ce cas, de votre université. À vous de sortir votre plus beau sourire et d’aller voir personnellement l’administration de l’université. N’envoyez pas un simple mail : montrez une vraie motivation en vous déplaçant.

Avec ou sans le bac

Vous pouvez faire un service civique en association pendant 6 à 12 mois, si vous avez entre 16 et 25 ans (30 ans si vous avez un handicap). Vous recevrez 576€ par mois (470€ de l’État + 106 en nature ou en salaire de l’association). Le service civique inclut une formation aux premiers secours et un suivi par un tuteur, qui vous aidera à choisir votre orientation pour la suite. C’est une bonne occasion d’avoir une expérience intéressante pendant une année scolaire pour enchaîner sur des études plus classiques l’année suivante.

Quelques BTS (assez rares) vous acceptent sans le bac, à condition de pouvoir prouver que vous êtes vraiment motivé. Travaillez donc bien votre dossier de motivation ! Les CAP, quant à eux, ouvrent souvent des sessions en octobre et en janvier : contactez-les pour en savoir plus.

Si vous avez plus de 17 ans au 1er novembre, vous pouvez vous tourner vers la capacité en droit, qui dure deux ans et vous donne pas mal de connaissances. Les cours sont souvent le soir ou le samedi, vous pourrez donc y croiser pas mal d’adultes en reprise d’études, ce qui peut être très intéressant. Au bout des deux ans, vous pourrez vous inscrire à l’université, par exemple en première année de licence de droit, en BTS ou en DUT, ou vous pourrez faire autre chose, par exemple passer les concours de la fonction publique de niveau B. La formation est universitaire, donc vous ne vous ruinerez pas, avec l’année aux environs de 200€. Attention par contre, vous n’aurez pas le statut étudiant : pas de bourse, pas de stage, pas de réductions chez Subway.

Enfin, vous pouvez passer le DAEU en un an : c’est l’équivalent du bac, à passer en temps partiel. Travaillez à côté de cette formation, et l’an prochain, vous pourrez vous inscrire dans la formation que vous voulez, comme toute personne qui a le bac.

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Révisions et examens

Live du 29 août 2017 – Réussir Mon Année

Voici le replay du live du 29 août, une grande première pour Réussir Mes Études ! On se retrouvera pour un nouveau live, pas forcément sur YouTube, le dernier mardi de septembre. Envie de parler d’un sujet en particulier ? Proposez-le, je prends ma décision la semaine prochaine !

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Formations commerce

Choisir ses études après le bac : Sciences Po

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Arcades Formation et PGE-PGO.

Sciences Po et ses débouchés

Sciences Po, c’est le nom qu’on donne à l’IEP (Institut d’Études Politiques) de Paris, en opposition à ceux de province, parce qu’on aime bien cracher sur la province juste pour la forme. Dans cet article, je parlerai donc de Sciences Po parce que c’est le nom qu’on connaît, mais les concours s’adressent aussi aux IEP de province, et donc, mes conseils aussi.

Ils recrutent en Terminale pour la licence, mais aussi en fin de licence pour des Masters : dans les deux cas, il faudra passer un concours d’entrée. La licence n’a pas de spécialité, elle se fait en tronc commun et les étudiants y suivent tous les mêmes cours, ce qui va leur donner les bases nécessaires à leur Master, qui lui sera très spécialisé.

Peu d’étudiants finissent vraiment en politique : beaucoup partent dans le secteur privé avec des débouchés comparables à ceux qu’on trouve après une école de commerce.

Que faire en Terminale pour décrocher Sciences Po ?

Tout au long de l’année

Évidemment, tout commence avec un dossier scolaire impeccable. Pas seulement des bonnes notes, mais aussi des bonnes appréciations : rien ne doit faire tache, et si vous négligez l’EPS parce que « c’est pas une vraie matière », ne revenez pas sur ce blog, vous ne le méritez pas.

Faites appel à vos professeurs : vous n’êtes sûrement pas le premier à vouloir intégrer un IEP, et ils seront généralement ravis de vous aider, surtout si vous montrez de la bonne volonté et que vous travaillez dur. Ils pourront sûrement vous donner des conseils et vous accompagner sur des exercices supplémentaires.

Liste de lecture

Pour bien réussir vos concours, utilisez quelques ouvrages fondamentaux :

  • Un livre qui retrace toute l’histoire du XXème siècle. Selon votre niveau, essayez de le prendre en anglais pour faire d’une pierre deux coups. Attention à bien comprendre ce qu’il s’y dit, par contre !
  • Lisez la presse étrangère, et pas seulement en anglais mais aussi dans votre LV2. Vous suivez donc les actualités tout en améliorant votre niveau de langue. Pareil pour la radio (oui, ça existe encore) ou, plus moderne, des podcasts d’actualité. Évitez les chaînes YouTube ou la télé : c’est une bonne solution si votre niveau n’est pas génial, mais ça vous fait beaucoup moins travailler la compréhension parce que vous avez aussi un support visuel qui rend les choses plus faciles.
  • Allez immédiatement chercher le thème des concours de votre année, et lisez sur la question. En 2017, c’était La Mémoire et La Sécurité. Dès que les sujets tombent cette année, trouvez-vous une bonne liste de lecture, et lisez. Beaucoup. Vraiment beaucoup. (Et là pour le coup, n’hésitez pas à commencer par des bonnes vidéos d’introduction avant de vous lancer dans des bouquins imbitables sans connaissances préalables).

Préparer le concours avec un organisme de formation spécialisé

Si vous êtes à Paris, pour Sciences Po comme pour se préparer aux grandes écoles de commerce, vous pouvez faire appel à un organisme spécialisé. Dans le cas de mon lien, c’est PGE-PGO, qui vous propose une journée gratuite de formation au passage.

En province et à l’étranger, c’est évidemment toujours plus compliqué, mais ça existe encore : stages pendant les vacances, prépa en ligne ou encore clubs locaux (la ville de Grenoble en animait un à l’époque où j’étais au lycée, ça doit sûrement encore exister), plein de solutions sont mises en place pour que vous ayez votre chance aussi. Faites-moi penser, au passage, à écrire un article sur l’injustice de l’accès aux études supérieures quand on ne vient pas de Paris.

Et si je change d’avis ?

Se réorienter pendant son parcours

Ne vous inquiétez pas : après le bac, tout n’est pas joué. Déjà, vous pouvez vous réorienter après vos études. Pour ma part, j’avais fait un bac S, commencé mes études supérieures en licence d’économie-gestion, puis ai embrayé sur une licence de Langues Étrangères Appliquées pour enfin finir par un Master en école de commerce. Et si ça se trouve, dans 2 ans, vous me verrez reprendre mes études pour faire encore autre chose !

Niveau possibilité de reconversion pendant vos études et en particulier en fin de licence, je vais vous proposer d’aller voir les débouchés d’une licence d’économie : c’est quasi-identique.

La reconversion professionnelle

Vous pourrez toujours changer de métier après quelques années d’expérience. Encore une fois : rien ne vous engage à vie. Alors oui, choisissez bien vos études, parce que c’est dommage de perdre des années à ne pas être tout à fait heureux, mais si vous découvrez dans quinze ans que finalement, vous auriez préféré être horticulteur, vous pouvez. Pas de panique, donc. Oui, vous vous engagez et vous devez vous impliquer pleinement dans vos études pour les réussir. Non, vous ne vous engagez pas à vie et votre avenir tout entier ne dépend pas du choix de vos études. On en fait toujours trop. Ne stressez pas trop : faites de votre mieux, et vous verrez où votre vie vous mène plus tard. L’article de blog vers lequel j’ai mis un lien plus haut peut vous être utile, en vous montrant ce que vous pouvez faire sans qualifications particulières ou avec des formations courtes en cours de carrière. Voyez ? Toutes les portes ne vous sont pas fermées, loin, très loin de là.