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Gestion du temps

Remplissez votre calendrier avant que d’autres ne le fassent

Est-ce que vous vous retrouvez toujours avec trop de rendez-vous en même temps ou de choses à faire sans temps pour y travailler ? Si vous courez d’un endroit à l’autre en permanence et que vous avez l’impression de n’avoir le temps de rien faire, il est sûrement temps de revoir votre calendrier, et surtout, d’y bloquer des périodes fixes.
Je ne vous conseillerai jamais assez d’utiliser un calendrier en ligne, pour commencer. C’est vraiment plus simple pour tout !
Et ensuite, le problème principal dans votre cas, ce n’est pas que votre calendrier est trop plein : c’est que vous avez laissé d’autres personnes le remplir avant de vous en occuper vous-même.
Plutôt que de libérer le plus de temps possible, fixez des heures auxquelles vous allez faire votre travail personnel, et des heures auxquelles vous pourrez vous reposer tranquillement. Ajoutez aussi des rendez-vous pour tout ce qui compte vraiment pour vous : c’est de votre calendrier dont il s’agit, pas de celui d’un autre.
Une fois tous vos cours ajoutés, prévoyez votre travail personnel, les soirs où vous voulez vraiment vous reposer ou encore vos sessions de sport. Si quelqu’un vous propose de faire quelque chose pendant ce temps, réfléchissez bien et ne vous sentez jamais obligé d’accepter. Prenez aussi le temps d’ajouter un bloc pour chaque chose que vous vous engagez à faire, histoire de ne jamais être pressé par le temps.
J’ai dans mon calendrier un bloc « TODO » d’une heure par jour : j’y mets la liste de ce que je dois faire. Ma to-do list et mon calendrier sont synchronisés, ce qui rend mon organisation bien plus facile.
Quels blocs pensez-vous que vous devriez ajouter à votre calendrier pour l’améliorer ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires de cet article !
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Organisation

Comment bien réviser chez soi ?

Vous préférez le confort de votre chambre à la bibliothèque de votre établissement ? C’est compréhensible. Le problème, c’est que votre appartement n’est probablement pas optimisé pour y travailler, alors que c’est la vocation première de l’endroit où vous avez cours. Il faudra donc faire quelques efforts avant de réviser chez soi.

Assurez-vous d’avoir tout ce dont vous avez besoin

Avant tout, il faut vérifier que vous avez les éléments essentiels pour travailler correctement. Vous ne pouvez pas vous en passer :

  • Un bureau et une chaise. On ne travaille pas sur le lit ou dans le canapé, on s’assure de pouvoir confortablement écrire pendant plusieurs heures pour des bons résultats. (Cela dit, on évite d’effectivement écrire pendant des heures – j’espère que vous avez déjà lu mon article sur la technique pomodoro pour obtenir des meilleurs résultats scolaires !)
  • Sur ce bureau, gardez la place d’écrire, pour un livre à côté, et aussi pour votre ordinateur. Ainsi, vous évitez de devoir tout déplacer à chaque fois que vous travaillez sur une nouvelle chose – rien de plus déconcentrant que de devoir passer de l’ordinateur à vos livres à vos cahiers toutes les dix minutes.
  • Des tiroirs, des pochettes, tout ce qu’il faut pour ne pas avoir de papiers qui traînent et autres piles de livres. Un bureau bien rangé, c’est l’assurance de beaucoup plus de sérénité quand vous travaillez : prenez donc le temps de bien ranger. Si vous faites bien attention à remettre chaque objet à sa place, il vous suffira de cinq minutes le soir pour que votre bureau soit parfait pour commencer la prochaine journée de révisions ! N’oubliez pas d’avoir une corbeille à papier ainsi qu’une pochette pour les feuilles de brouillon.
  • Des stylos, des surligneurs, des fiches Bristol, des copies simples et doubles, des cahiers, du papier brouillon, tout ce dont vous avez besoin pour écrire. Ben oui.
  • Si vous le pouvez, procurez-vous une imprimante. Sinon, il y en a sûrement une dans votre établissement, donc pas de panique

Ne négligez pas l’éclairage dans votre espace de travail

Un certain nombre d’études a prouvé l’importance de la lumière, à la fois naturelle et artificielle, pour de meilleurs résultats scolaires et professionnels. Tout ceci joue pour une bonne incidence sur la productivité en général.

La première chose à prendre en compte, c’est qu’il faudrait idéalement placer votre bureau de façon à bénéficier d’un ensoleillement maximal, tout en évitant les reflets et la lumière dans les yeux. Ce serait bien entendu dommageable ! La lumière artificielle devrait avoir environ la même force que la lumière naturelle. On vous conseille donc généralement des ampoules à 65 watts pour le meilleur confort possible.

Personnalisez votre espace de travail

Votre bureau n’a pas besoin d’être austère et ennuyeux. Il faut que vous preniez au moins un minimum de plaisir à vous y installer pour travailler.

Décorez votre espace de travail en fonction de vos goûts, par exemple avec :

  • des posters
  • des photos de vos amis et de votre famille
  • une plante verte
  • tout ce que vous voulez.
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Sport et Santé

8 bonnes habitudes santé à adopter avant la fin de vos études

Vous êtes beau, vous êtes jeune, vous êtes fringant, et je suis à peu près sûre d’avoir déjà utilisé cette phrase en introduction d’un article.
Le New York Times a demandé à plusieurs experts de leur donner un conseil santé, un seul, à suivre quand on est dans la vingtaine. Voici leurs réponses.

Pesez-vous souvent

Achetez un pèse-persone et pesez-vous régulièrement. Il n’y a rien de pire sur le long terme que du poids en trop, et c’est dans la vingtaine qu’on commence à en prendre, justement. Il est facile de perdre deux ou trois kilos et c’est une autre affaire quand on parle d’une dizaine de kilos. Si vous surveillez bien votre poids, vous pouvez réagir rapidement et efficacement à une augmentation.

Apprenez à cuisiner

En lien direct avec le point précédent, apprenez à cuisiner ! Vous économiserez de l’argent, et vous serez plus à même de conserver votre forme physique. N’oubliez jamais les fruits et légumes, et pensez à assaisonner vos plats : quelques épices bien choisies peuvent faire toute la différence entre un plat fade et déprimant et un excellent repas, pour exactement les mêmes apports. N’abusez pas du sel !

Evitez le sucre

Encore une fois, un point en rapport direct avec votre alimentation. Evitez le sucre en trop en vous éloignant des boissons sucrées, des céréales au petit déjeuner, et du sucre en poudre dans les aliments. Oui, vous avez droit à un gâteau de temps en temps. Non, vous n’avez pas envie de choper un diabète parce que vous sucrez tout ce que vous mangez.

Bougez

Marchez, prenez les escaliers, faites du vélo, débrouillez-vous mais bougez au moins 20 minutes par jour.

Mangez des légumes

Est-ce que j’ai vraiment besoin de développer ?

Faites attention aux quantités que vous mangez

Manger bien, c’est un excellent premier pas. Manger autant qu’il faut, c’est encore mieux. Vous pouvez vous permettre de manger des grandes quantités de fruits et légumes, mais sachez vous restreindre sur les sucreries, l’alcool ou encore les plats surgelés. En général, on devrait pouvoir manger environ l’équivalent de la paume de votre main en protéines (poisson, poulet, etc.), un poing de glucides lents comme du riz, et une phalange de sauce pour la plupart des plats.

Apprenez à gérer les lendemains de soirée

Plus le temps passe, plus vous aurez du mal à gérer les lendemains de soirée, alors autant prendre des bonnes habitudes tant que la gueule de bois ne vous poursuit pas trop. Mangez bien et hydratez-vous beaucoup, et essayez de bien faire du sport, histoire d’accélérer votre métabolisme – et de vous débarrasser plus facilement des calories contenues dans la bière et des chips.

Trouvez le travail de vos rêves

C’est bien de manger correctement, de dormir assez, de faire du sport. Mais si vous n’êtes pas heureux, vous allez stresser, avoir des problèmes de sommeil et de santé mentale en général. Ne risquez pas une dépression ou un quelconque problème : trouvez ce qui vous passionne et essayez de faire ce que vous aimez.
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Organisation

Comment étudier seul avec des ressources en ligne ?

Arnaud Labossière a démissionné d’HEC pour fonder plusieurs startups, dont KHUUBE, un logiciel qui permet de ficher automatiquement ses cours.

Je vais dire une évidence : on peut se former en ligne. Il y a plusieurs raisons de le faire :

  • Étoffer ses connaissances de cours
  • Apprendre quelque chose en plus de ses études
  • Apprendre sans faire d’études (au sens scolaire et institutionnel du terme).

Il existe de plus en plus de métiers où ce qui compte c’est les compétences plus que le diplôme (développeurs, designers, entrepreneurs…). Dans d’autres cas, comme la médecine ou le droit, avoir un diplôme reste nécessaire. Du moins jusqu’à une hypothétique ubérisation de ces métiers.

Voici quelques éléments pour vous créer une stratégie d’apprentissage en ligne.

Meilleurs sites pour apprendre gratuitement

En France, les sites de MOOC (Massive Open Online Course) sont regardés avec une forme de curiosité, mais sans forcément qu’on ne les prenne au sérieux. C’est, selon moi, une grosse erreur d’appréciation. Dans les pays en développement où les infrastructures scolaires sont régulièrement insuffisantes, l’apprentissage en ligne se répand très rapidement et concerne des dizaines de millions de personnes.

  • Coursera : c’est probablement le site leader de MOOC pour l’enseignement supérieur. On y trouve des cours de tout et n’importe quoi. J’avais suivi des cours de psychologie super intéressants dessus. Le site est plutôt ludique et agréable à utiliser.
  • FUN (France Université Numérique) est un programme gouvernemental lancé pour essayer de combler le retard relatif de la France dans le domaine des MOOCs. Je ne recommande pas. J’ai été très déçu par l’expérience utilisateur sur la plateforme.
  • Khan Academy : le site compte 40 millions de visiteurs mensuels en moyenne. On y trouve des vidéos pour apprendre toutes sortes de compétences (maths, comptabilité, économie, chimie…). Initialement le site n’était disponible qu’en anglais, mais de plus en plus de modules sont maintenant en français.
  • Open Classroom : c’est la référence française en termes de contenu éducatif en ligne. J’ai surtout visité le site pour apprendre à coder. C’est intéressant, mais pas ma ressource principale pour apprendre à coder.
  • Codecademy : probablement une des plateformes les plus populaires pour apprendre seul à coder. Si vous voulez aller plus loin pour apprendre à coder (ce que je recommande), vous pouvez vous inscrire sur Treehouse (payant à partir de 25$/mois).
  • YouTube : on a tendance à l’oublier, mais il y a aussi beaucoup de vidéos sérieuses sur YouTube. Tu peux trouver des conférences (par exemple des conférences TED) sur tous les sujets et écouter les experts parler de leur domaine respectif.  
  • Wikipedia : évidemment je n’apporte rien de nouveau ici. Mais par contre je te suggère d’utiliser Wikiwand un plug-in facile à utiliser qui donne aux pages Wikipédia un design impeccable (le design de la page change, mais le contenu reste identique). Tu peux en savoir plus ici.
  • Quora : Il s’agit d’un forum anglophone où l’on trouve des réponses passionnantes et très documentées sur tous les sujets qui vous intéressent. Seul hic, la quasi-totalité des questions et de réponses est en anglais.

Planning et discipline

L’enjeu central quand on se forme en ligne c’est l’autodiscipline. Souvent ce qu’il se passe c’est qu’on commence un cours en MOOC sur Coursera ou ailleurs, on regarde deux vidéos puis on oublie de continuer. Ou alors, vous faites le début d’un module sur Khan Academy, puis vous recevez un message sur messenger et vous ne terminez pas le module.

Le nerf de la guerre c’est de se définir des objectifs personnels et s’y tenir. Par exemple un module/semaine ou une vidéo par jour. Il faut définir des objectifs réalisables et surtout continuer à se faire plaisir quand on apprend. Souvent c’est l’accumulation de petits efforts réguliers qui permet de vraiment développer ses compétences dans un domaine.

Évidemment après chacun à des méthodes et des approches différentes. Ce blog est rempli de conseils pour t’aider à t’organiser dans ton travail personnel.



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Gestion du temps

Gérez-vous bien votre temps ?

Agenda papier, Google Calendar, post-its partout sur votre bureau ou encore une to-do list sur votre téléphone, il existe des centaines de façons de gérer votre temps et vos activités, et chacun aura une méthode qui lui convient mieux que les autres. J’en ai proposé un certain nombre sur Réussir Mes Études ces quatre dernières années, et j’espère que chacun d’entre vous a pu en trouver une qui lui correspondait parfaitement. Ce sont vos outils, et c’est à vous de les adapter à vos préférences, mais il existe quatre questions simples pour savoir si vos outils de planification font bien leur travail.
Un bon système de gestion du temps inclut 4 outils, intégrés les uns aux autres ou non, c’est à vous de voir si vous préférez tout centraliser sur une plate-forme ou pas. Les voilà :
  1. Un calendrier
  2. Une to-do list
  3. Un système de prise de notes
  4. Un carnet d’adresses

Pour ma part, j’utilise les outils suivants :

  1. Un calendrier : Sunrise Calendar, qui regroupe mon calendrier Outlook, mes calendriers Google, mes événements Facebook et bien d’autres choses encore sur mon téléphone et mon ordinateur.
  2. Une to-do list : intégrée à Outlook sur mon ordinateur, et la to-do list de la journée est recopiée chaque matin dans mon carnet de notes.
  3. Un système de prise de notes : vous me verrez rarement sans mon carnet de notes et un stylo – je fais partie de ces fans du papier, pour qui la technologie n’arrive pas encore à tout remplacer. Si je n’ai pas mon cahier sous la main, je peux toujours compter sur Evernote (ordinateur + téléphone) pour me dépanner en attendant de recopier ça dans mon cahier.
  4. Un carnet d’adresses : tout est sur mon téléphone et synchronisé sur mon ordinateur.
Est-ce que votre système fonctionne bien ?

Calendrier : Votre système vous permet-il de connaître vos rendez-vous ?

Êtes-vous parfois pris de court par un rendez-vous ou une tâche à effectuer ? Si la réponse est non, tant mieux. Si oui, assurez-vous de mettre des rappels électroniques ou, tout simplement, de vérifier votre calendrier (et de le mettre à jour !) quotidiennement.

To-do list : Effectuez-vous vos tâches les plus importantes à temps ?

Votre to-do list devrait toujours être avec vous, et vous devez toujours pouvoir avancer sur un point à faire, quel que soit le contexte dans lequel vous vous situez. Notez immédiatement tout ce que vous devriez faire quelque part, vous trierez après : il ne faut rien oublier, c’est la priorité.

Carnet de notes : Vous souvenez-vous des informations importantes ?

Evernote est très bien dans le genre, j’aime bien, pour ma part, recopier les informations importantes à la main pour mieux les mémoriser. Vous ne devriez jamais avoir besoin de résoudre le même problème deux fois : votre prise de notes de la première fois devrait être disponible à tout moment si le problème se présente à nouveau.

Carnet d’adresses : Avez-vous toutes les informations de contact qu’il vous faut ?

Liez le plus de comptes possibles à votre carnet de contacts dans votre téléphone, c’est souvent le plus simple. Je mets un point d’honneur à noter le numéro de téléphone et le nom des gens, bien sûr, mais également leur pseudo Twitter, leur pseudo pour mes connaissances du monde de l’esport, leur date d’anniversaire, leur adresse mail et leur adresse postale (ça, c’est depuis que j’ai une voiture, ça aide énormément avec le GPS !), ainsi que quelques notes variées si besoin (où je les ai rencontrés, si j’ai un partenariat en cours avec eux, etc.).
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Organisation Révisions et examens

5 trucs pour ne plus vous laisser déconcentrer

La collecte de Réussir Mes Études a été un succès avec plus de 800€ récoltés pour nous aider à sauver et continuer le blog ! Je reprends donc la publication aujourd’hui, avec un article par semaine. Vous m’avez manqué, et je vous remercie tous pour votre soutien !

1. Coupez les notifications

Que ce soit sur votre téléphone ou sur votre ordinateur, coupez toutes les notifications. Appels, emails, tweets, snaps et que sais-je encore, ça attendra la fin de votre session de révision. Votre téléphone est censé vous accompagner et vous rendre la vie plus facile, pas vous empêcher de vous concentrer quand vous en avez besoin !

2. Ne fermez pas que les réseaux sociaux

Vous interdire d’aller sur Facebook, Twitter, Snapchat et compagnie, c’est un bon premier pas, mais on a tendance à sous-estimer la charge d’emails qu’on reçoit. C’est le moment de fermer également votre boîte mail. Depuis que j’ai lu La Semaine de 4 heures de Tim Ferriss (que je conseille à tout le monde, d’ailleurs, parce qu’il contient des conseils vraiment intéressants pour la productivité), je me garde deux matinées par semaine pour répondre aux mails qui demandent une réponse construite (pour des « ok » et autres « oui, on en discute la semaine prochaine », je réponds généralement plus rapidement que ça). Résultat : beaucoup plus de temps pour travailler sur ce qui compte vraiment !

3. Sachez dire « Non »

Je sais, c’est compliqué. Quand quelqu’un vient vous voir, vous ne pouvez pas vraiment l’envoyer paître.
Sauf que si, en fait. Vous avez le droit de refuser de sortir, vous avez le droit de refuser d’aider quelqu’un quand vous en avez déjà par-dessus la tête. Ne vous isolez pas toujours, gardez du temps libre pour vos amis et les gens que vous appréciez, mais sachez aussi refuser une invitation quand vous êtes dans une période où il faut vraiment vous concentrer.

4. Mettez de la musique

Il y a du bruit autour de vous, des gens qui viennent vous parler ? Rien de tel qu’un casque et un peu de musique (de préférence sans paroles, ce qui a tendance à beaucoup moins déconcentrer, c’est prouvé, fans d’électro et de classique, vous serez heureux de l’apprendre) pour qu’on vous laisse tranquille, et que le son, à défaut de disparaître, soit au moins plus agréable à vos oreilles.

5. Soyez seul

Plus efficace que le point précédent : trouvez un endroit où vous pourrez travailler dans le calme, sans être dérangé par des gens ou des conversations. Beaucoup de bibliothèques mettent à disposition des box, par exemple ; un café calme fera peut-être mieux l’affaire pour éviter de vous déconcentrer que le salon de vos parents si vous avez 5 frères et sœurs qui jouent et regardent la télé autour de vous !
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Motivation

5 raisons de ne plus hésiter

Vous êtes du genre à hésiter pendant des jours, voire des semaines, avant de faire un choix ? Vous avez peur de la prise de décision, vous êtes effrayé par les conséquences de ce que vous ferez ? Voici cinq raisons de ne pas hésiter trop longtemps avant de faire un choix.

1. Se poser trop de questions, c’est procrastiner

Après un certain seuil, vos inquiétudes ne sont plus qu’une perte de temps. Vous pouvez réfléchir aux différentes options jusqu’à la fin des temps, mais vous ne devriez pas trop perdre de temps à hésiter, et plutôt agir.

2. Vous n’aurez jamais toute l’information

Vous pouvez chercher toute l’information disponible pendant des années et il vous manquera encore des éléments pour faire une décision parfaitement informée. Si vous attendez toujours une petite information supplémentaire, vous ne choisirez jamais.

3. Il n’y a pas de bon moment

N’attendez pas le « bon moment » pour faire votre décision, il n’arrivera probablement jamais. Foncez, et vous verrez bien ce qu’il se passe.

4. Le mieux est l’ennemi du bien

Comme il n’y a pas le moment parfait, il n’y a pas de décision parfaite. Une bonne décision maintenant sera généralement mieux que « la décision parfaite » dans un futur lointain : ne ratez pas des opportunités incroyables juste parce que vous hésitez encore !

5. Vous pourrez toujours changer d’avis

Trop souvent, quand on hésite, c’est parce qu’on a peur de faire le mauvais choix. Pourtant, très peu de décisions sont irréversibles : prenez donc ce risque, et vous vous adapterez si vous le regrettez ensuite !
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Gestion du stress

10 façons de combattre le stress pendant les partiels

Ahh, les partiels, la partie préférée de l’année pour tous les étudiants. Plus de sommeil, plus de douches, plus de vie sociale… Sauf qu’en fait, prendre soin de vous pour réduire le stress avant les partiels est une des meilleures façons de s’assurer que vous allez réussir vos examens et vous en sortir en un seul morceau. Voici donc dix astuces pour rester calme et gérer votre stress pendant les périodes de partiels.

1. Révisez efficacement

On ne part pas en guerre sans stratégie, et pour les partiels c’est pareil : préparez-vous un emploi du temps, un planning exact de ce que vous allez réviser. C’est très utile pour vous motiver à réviser, pour être le plus efficace possible et pour vous empêcher de trop stresser : vous aurez la conscience tranquille.

2. Prenez des vraies pauses

Les pauses sont aussi importantes pour vous que le temps que vous passez à travailler. Prenez-en souvent, et profitez-en pour vous amuser et pour voir des amis régulièrement. Je vous recommande d’utiliser la méthode Pomodoro, qui vous permet de travailler par tranches de 20 minutes et de faire des petites pauses très régulièrement. Profitez-en pour libérer vos soirées, par exemple à partir de 19 heures, et pour sortir avec vos amis, aller au cinéma ou jouer à votre jeu vidéo préféré. Ce qui m’amène au point suivant…

3. Dormez !

Libérer ses soirées pour se détendre, c’est bien. Si c’est pour se mettre une cuite et aller se coucher à 5 heures du matin, pas vraiment. Quand on manque de sommeil, on a du mal à se concentrer, à effectuer plusieurs tâches à la fois, et à se souvenir des informations importantes. Le sommeil est un élément crucial de la mémorisation d’informations, alors laissez tomber les nuits blanches, que ce soit pour réviser ou sortir, et essayez d’avoir un rythme de sommeil régulier et suffisant. Vous verrez, ça fait des miracles.

4. Amusez-vous

Rien de mieux que des bons éclats de rire pour se débarrasser du stress.

5. Arrêtez le café

Bon, d’accord, ne l’arrêtez pas complètement si vous êtes complètement accro. Mais l’abus de caféine est à la racine de migraines, de problèmes de digestion et surtout de beaucoup de problèmes d’anxiété : mieux vaut éviter ça pendant vos partiels. Plutôt que d’abuser du café pour tenir debout, essayez par exemple de vous servir un café pour vous récompenser d’avoir bien travaillé, seulement une fois dans la journée.

6. Prenez soin de vous

Vous méritez qu’on prenne soin de vous toute l’année, et ça ne change pas pendant les partiels. Ne négligez pas l’importance des tâches de base, de la douche à la lessive en passant par le sport : vous êtes tenté de passer vos journées en pyjama et de ne pas sortir de chez vous, mais il est important de prendre le temps de vous habiller comme pour n’importe quelle autre journée. Ainsi, vous n’aurez pas l’impression de tout abandonner pour un marathon de révision, mais ce sera juste une période comme une autre, avec un peu plus de travail à la maison.

7. Lâchez le téléphone

La technologie est un super outil pour réviser, mais elle vous déconcentre et vous stresse également beaucoup. À moins d’utiliser votre téléphone comme outil de travail, mettez-le en mode avion pendant que vous réviser. Je recommande aussi une sortie marche de deux ou trois heures en ville (ou en montagne si vous avez de la chance !), sans votre téléphone, pour vraiment vous vider l’esprit et vous ressourcer avant de reprendre avec beaucoup plus d’efficacité. D’ailleurs…

8. Marchez

En parlant de marcher sans téléphone, la déconnexion n’est pas le seul bénéfice. Marcher souvent améliore votre pression artérielle et libère des endorphines, qui vous mettent de meilleure humeur. Allez donc marcher une fois de temps en temps quand vous étudiez, respirez l’air frais et oubliez donc les examens. Quand vous retournerez à votre travail, vous serez prêt à faire de votre mieux !

9. Respirez

Si vous sentez que les révisions commencent à vous dépasser et que vous avez besoin d’une pause, prenez le temps de respirer, tout simplement. Inspirez lentement et profondément par le nez, soufflez lentement et profondément par la bouche jusqu’à avoir les poumons complètement vides, et recommencez dix fois. Vous irez beaucoup mieux avec ce simple exercice.

10. Relativisez

Encore une fois : si vous sentez que tout ceci vous dépasse, prenez le temps de relativiser. Je sais que c’est compliqué, mais dites-vous que ce ne sont que quelques jours ou quelques semaines de votre vie. Oui, les partiels sont très importants, mais ils ne sont pas la chose la plus importante de toute votre vie, même si ça y ressemble pour l’instant. Haut les cœurs, vous allez réussir !
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Gestion du temps

Pomodoro : la meilleure technique pour réussir

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je ne ferai pas dans l’originalité, désolée : j’ai déjà traité de la technique Pomodoro auparavant sur Réussir Mes Etudes, mais c’est quelque chose qui me tient à coeur et que j’ai expliqué à deux personnes différentes cette semaine.

Alors voilà le postulat de base de la technique Pomodoro : la durée de concentration maximale d’un adulte se situe en général aux environs de 20 minutes (Source). C’est-à-dire qu’au-delà de 20 minutes de travail intensif ininterrompu, voire avant, vos performances et votre concentration vont forcément se dégrader de façon continue jusqu’à ce que vous perdiez complètement votre temps à lire et relire les mêmes pages sans rien réussir à en retenir.

Vingt minutes, c’est extrêmement court, et il est mal vu – à tort – de ne passer qu’une vingtaine de minutes à travailler sur quelque chose. Résultat, on se retrouve parfois à passer deux ou trois heures sur une matière ou un instrument, par exemple, et c’est absolument ridicule, parce qu’après au mieux trois quarts d’heure, le découragement s’installe et on n’apprend plus efficacement. Comment combattre ce problème ?

C’est la méthode de gestion du temps Pomodoro qui remporte la palme, à mon avis : elle n’est vraiment pas compliquée à mettre en oeuvre, et permet une concentration maximale même pour les personnes les moins motivées en temps normal. Voici donc un rappel de ladite technique Pomodoro :

4x 20 minutes de travail intensif

5 minutes de pause entre les sets

20 minutes de pause entre les séries de 4

C’est très simple. Ma petite soeur, qui utilise également la technique Pomodoro pour ses révisions au lycée, a fabriqué un petit tableau sur lequel elle a marqué le déroulement d’un cycle Pomodoro, et elle y rajoute au début de chaque cycle les 4 sujets sur lesquels elle va travailler. Résultat, elle a tout sous les yeux, et elle sait qu’il lui suffit de travailler 80 minutes (avec 3 pauses au milieu !) pour réviser 4 matières différentes ou accomplir 4 tâches, ce qui est généralement largement suffisant pour une bonne réussite scolaire.

N’hésitez donc pas à tester cette technique (comme pour toute habitude, il faut vous y astreindre sérieusement pendant au minimum 21 jours de suite, ne l’oubliez pas), et à proposer vos suggestions, remarques et questions dans les commentaires de cet article !

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Motivation

3 méthodes pour prendre une décision difficile

Que faites-vous quand vous faites face à une décision difficile à laquelle vous ne pouvez pas apporter de solution simple ? Préférez-vous le compromis qui énervera le moins de gens ? Sacrifiez-vous vos besoins pour ceux des autres ? Choisissez-vous une option au hasard en espérant que tout ira bien ? Optez-vous pour la voie la plus logique, même si elle ne vous enthousiasme pas ? Procrastinez-vous au maximum avec le vain espoir que ça finira par aller mieux ?

Aujourd’hui, je partage avec vous 3 de mes meilleures méthodes de prise de décision pour me sortir d’un dilemme.

La décision la plus difficile de ma vie (avant mes 25 ans)

La décision la plus difficile que j’aie eu à faire à ce jour était de démissionner de mon travail pour suivre ma passion. J’avais déjà dû faire face à des situations complexes auparavant, mais aucune n’avait autant d’ampleur que celle-ci.

Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, ma décision ne se faisait pas entre (a) garder mon travail et (b) réaliser mes rêves. Il n’y avait aucun doute pour moi : il fallait que je le fasse. C’était quelque chose que je savais depuis déjà plusieurs années. En fait, la décision devait se faire entre (a) démissionner tout de suite pour me lancer dans le développement personnel et (b) travailler encore deux ou trois ans pour avoir des économies conséquentes à ma démission. La première option me permettrait de m’épanouir immédiatement, l’autre me rassurerait concernant mes finances.

Au départ, j’étais incapable de décider parce que les deux options avaient leurs avantages et inconvénients. Chacune des deux m’aiderait à réaliser mon rêve, et il était très difficile d’en choisir une plutôt que l’autre. C’est quand j’ai décidé de trouver une autre méthode de réflexion que la réponse m’est venue. Ce qui nous amène à ma première méthode de prise de décision, l’Avance Rapide.

Méthode de prise de décision n°1 : L’Avance Rapide

Avec mon dilemme en tête, j’ai fait un fast forward mental d’un an, histoire de réfléchir avec un peu de recul. Et puis je me suis demandé où je voudrais être. La réponse m’a frappée immédiatement : « Démissionner tout de suite et réaliser mon rêve ». Il n’y a pas eu une seconde d’hésitation ou de doute : il fallait que je démissionne, immédiatement.

La raison derrière ceci est assez simple : même si je devais progresser très peu dans la recherche de la perfection après un, deux ou même trois ans, ce serait plus de progrès que si je continuais à aller au même bureau chaque matin. Chaque jour que je passais au travail était un jour que je ne passais pas à me consacrer à ma passion, et donc que je ne passais pas à me rapprocher de mes rêves.

En fait, plus loin je regardais, plus la réponse était claire. Dans un an ? « Oui, je devrais vraiment démissionner maintenant et me lancer. » Dans trois ans ? « Je n’arrive même pas à croire que j’ai hésité face à cette décision : il est vraiment évident que je devrais laisser tomber. » Dans cinq ans ? « C’était quoi, la question de base ? Ce travail n’apporte absolument rien à ce que je veux faire de ma vie. Allez, démission ! »

En voyant les choses d’un point de vue futur, j’ai abandonné ma situation présente, ce qui m’a aidé à prendre du recul pour ma décision. Ce qui semble crucial sous 3 à 6 mois a disparu quand j’y ai pensé à un an, trois ans ou cinq ans. Je pouvais voir ce qui comptait vraiment plutôt que ce qui semble important sur le court terme mais n’a aucun impact dans l’ensemble.

 

Comment faire ça

  1. Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Ça peut être une petite ou une grosse décision. Ça peut être en rapport avec vos amis, votre vie sentimentale, votre carrière future, vos études, votre santé, n’importe quoi.
  2. Quelles sont les alternatives auxquelles vous faites face ? Notez-les.

Maintenant que c’est bon, je vous laisse suivre les étapes suivantes :

  1. Avancez mentalement d’un an dans le futur.
  2. Comment serait votre vie dans chacun des deux cas ? Détaillez autant que vous le pouvez.
  3. Quel scénario voudriez-vous vivre dans un an ? Pourquoi ?

Si vous le souhaitez, recommencez l’exercice avec d’autres délais : trois ans ou cinq ans, par exemple. Vous devriez avoir la même réponse : si ce n’est pas le cas, essayez de trouver pourquoi.

Exemple n°1 : Arrêter mes études pour lancer mon entreprise ?

Peut-être que vous avez une super idée d’entreprise. Vous avez d’un côté la possibilité de continuer vos études dont vous n’êtes pas fan, et de l’autre côté, celle de créer cette entreprise. Vous savez, au fond de vous, que l’option B est meilleure pour vous, mais vous avez peur de plusieurs choses dans ce scénario, par exemple les problèmes financiers, la difficulté de monter sa start-up, etc.

En utilisant l’avance rapide, vous savez immédiatement à quoi votre vie ressemblerait dans les deux cas de figure. Quand vous voyez comment votre vie sera un an après la création de votre entreprise, vous réalisez sûrement que la situation n’est pas si terrible que vous ne le croyiez. Certes, entreprendre implique quelques vraies difficultés, mais elles sont temporaires et ne s’appliquent que sur le court terme : rien que du travail acharné, de la persévérance et une bonne stratégie ne puissent régler. La perte de revenu potentielle de vos études serait seulement temporaire, puisque vous gagneriez rapidement un minimum d’argent avec votre entreprise, et que vous avez sûrement des personnes prêtes à vous aider au moins dans un premier temps.

De l’autre côté, au bout d’un an à continuer vos études, les désavantages liés vous paraissent plus évidents que jamais. Vous pouvez ressentir la fatigue d’étudier quelque chose que vous n’aimez pas pendant encore un an. C’est une sensation si horrible que de voir que votre entreprise ne sera toujours pas créée dans un an ! Et vous regrettez déjà l’année que vous avez perdue à ne pas faire ce que vous aimez dans la vie.

Ce que vous devez faire est clair. Arrêter vos études immédiatement pour créer votre entreprise est la réponse. Il vous faudra bien sûr quelques jours pour prévoir ça correctement et prévenir l’administration, mais au moins, vous savez ce que vous devez faire.

L’avance rapide, parfaite pour les décisions effrayantes

Tout l’intérêt de la méthode d’avance rapide, c’est que c’est une réflexion simple qui vous permet de « voir » immédiatement la réalité de chaque alternative que vous considérez. Ceci vous aide à reconnaître si une option vous mènera là où vous voulez être ou si vous allez finir dans une impasse, plutôt que de perdre un, deux ou trois ans avant de vous en rendre compte.

Une fois les conséquences vues, vous avez la réponse à votre question, ce qui clôt donc le dilemme. Je trouve que cette méthode est particulièrement efficace dans les situations où on a peur d’agir ou dans lesquelles on est trop bien installé pour changer sa situation. Parfois, la peur de ne pas réaliser nos rêves peut nous pousser à agir.

Méthode de prise de décision n°2 : La Vision Idéale

Si vous voulez sortir de la situation problématique actuelle, il vous faudra adopter une nouvelle façon de penser : l’esprit de quelqu’un qui est déjà dans votre situation idéale. C’est ce que j’appelle la Vision Idéale.

Comment l’appliquer

Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Elle peut être la même que dans l’exercice précédent.

Exemple n°2 : Lancer mon entreprise ou rejoindre celle de mon ami ?

Disons qu’un de vos bons amis est en train de créer son entreprise, et voudrait vous avoir comme associé. Sa proposition vous fait hésiter. Votre ami est très intelligent. Vous savez que le projet peut, et va, réussir. Vous le respectez et vous savez que ce sera une excellente opportunité d’apprendre de lui ; vous êtes honoré qu’il vous ait fait cette proposition.

D’un autre côté, vous êtes en train de créer votre propre entreprise en ce moment. C’est quelque chose qui vous tient vraiment à coeur et que vous voulez faire depuis longtemps. Chaque entreprise vous prendra beaucoup de temps et vous ne pouvez pas jongler entre les deux.

En utilisant la Vision Idéale, vous créez votre carrière idéale. Et il s’avère que dans ce cas précis, votre vision, c’est de transformer votre passion en vraie carrière. Vous voulez que votre entreprise soit reconnue dans ce secteur. Vous voulez gagner un salaire conséquent chaque mois avec votre site, une conséquence tout à fait naturelle du fait d’être très bon à ce que vous faites.

Le vous de votre vision idéale vous montre bien qu’il faut refuser l’offre de votre ami et vous concentrer sur votre propre projet. Même si l’entreprise de votre ami est tentante aujourd’hui, elle vous distraira juste de votre véritable passion. Vous savez que le succès, l’apprentissage et le réseau vous viendront aussi avec le succès de votre propre entreprise.

La Vision Idéale, cruciale pour oublier une réflexion bancale

Ce qui est vraiment intéressant avec votre vision idéale, c’est qu’elle vous donne probablement un résultat très différent de ce qui vous paraît intéressant actuellement. Pourtant, ça ne le rend pas moins juste.

Souvent, on n’arrive pas à faire abstraction de nos problèmes parce qu’on n’a pas assez de recul dessus – et le souci avec ça, c’est que c’est justement notre manque de recul qui est à l’origine de ces problèmes. Approcher nos problèmes de cette façon va seulement les rendre plus gros, puisque nous arrivons à des mauvaises solutions. Finalement, on ne fait qu’entrer dans un cercle vicieux.

La méthode de la Vision idéale vous empêche de faire des décisions cycliques de ce type. Quand vous approchez votre choix du point de vue de votre vision idéale, vous vous éloignez de vos vues erronées, de vos croyances injustifiées et de votre réflexion fausse. Vous adoptez l’état d’esprit de quelqu’un qui a déjà résolu le problème, qui est plus avancé que vous, qui sait ce qu’il faut pour atteindre vos objectifs. Cette clarté est cruciale pour vous sortir de vos problèmes, de façon permanente.

Méthode de prise de décision n°3 : La Méthode du Coeur

La dernière méthode, celle du Coeur, prend sa source dans ce qui nous façonne vraiment : nos coeurs. Vous pouvez aussi vous dire que c’est suivre vos tripes ou votre intuition.

Comment l’appliquer

Oui, vous avez encore le droit d’utiliser la même décision que les fois précédentes. Maintenant, fermez les yeux. Libérez votre esprit et ne pensez plus qu’à cette décision en particulier. Écoutez votre cœur : que vous dit-il ? Que veut-il ? La voilà, votre réponse.

Exemple n°3 : Vous réconcilier avec un ami qui vous a trahi ?

Disons que vous avez un ami qui vous a trahi. Vous avez été incapable de lui pardonner pour ceci, et forcément, vos chemins se sont séparés. À un moment, cet ami a essayé de se rapprocher de vous, et vous l’avez ignoré parce que vous n’arriviez plus à lui pardonner.

Récemment, vous avez eu besoin de son aide parce qu’il maîtrise très bien un sujet en particulier. Vous pouvez le contacter, ou trouver quelqu’un d’autre qui sache faire. Vous n’avez pas vraiment besoin de vous réconcilier avec cette personne, puisque vous pouvez parler à d’autres, et ce sera très gênant de revenir en contact avec elle après toutes ces années. De plus, vous lui en voulez encore pour ce qu’il a fait. Logiquement, vous devriez simplement trouver quelqu’un d’autre.

Mais alors que vous écoutez votre coeur, il vous dit d’oublier votre rancœur et de vous rapprocher de cette personne. Non pas parce que vous avez besoin de son aide, mais parce que la rancœur est un sentiment stupide. Vous ne faites mal à personne d’autre qu’à vous-même. L’autre personne vous a déjà contacté auparavant, donc elle a déjà fait le premier pas, et vous êtes un salaud à refuser cette approche.

Votre cœur vous dit aussi que vos amitiés sont bien plus importantes que toute motivation autre que vous pourriez avoir. L’amour, pas la haine ni la peur, est la clé pour une vie heureuse. Vous pouvez continuer à vivre votre petite vie comme si ça ne vous touchait pas, mais vous lui en voulez toujours et vous refusez un lien avec lui pour cette raison. Cette rancœur que vous gardez avec vous ne fait que vous fatiguer. Elle vous déprime, elle ne vous apporte rien de positif.

Pardonnez-lui et rapprochez-vous de lui, pas pour lui mais bien pour vous. Aimez-le comme vous vous aimez vous-même, arrêtez de le juger mais donnez-lui une nouvelle chance.

Nos cœurs sont les boussoles de nos vies

Je pense que nos coeurs sont des boussoles extraordinaires pour nos vies. D’une façon ou d’une autre, ils ont la réponse aux questions que nous nous posons, même quand notre logique n’a pas encore tout à fait compris la situation. Avec un peu d’entraînement, ils peuvent nous aider énormément à faire les bons choix.

J’ai découvert que les décisions que j’ai faites en suivant mon instinct étaient généralement très bonnes, même si je n’avais pas de données logiques pour les accompagner à l’époque. Année après année, j’ai appris à plus suivre mes tripes plutôt que des facteurs extérieurs. J’utilise encore ma logique pour beaucoup de situations, mais au final, je laisse mon coeur décider de ce que je dois faire.

Pour ceux d’entre vous qui se spécialisent dans des domaines techniques ou logiques, le concept de suivre son coeur peut être complexe à comprendre. Le concept d’émotions lui-même peut vous échapper. D’ailleurs, vous n’arrivez peut-être pas à trier vos émotions. Prenez le temps de les comprendre, et de les prendre en compte plus souvent dans votre prise de décision.

Bien qu’au départ vous ne puissiez pas forcément gagner beaucoup en pertinence, avec le temps, vous verrez que votre coeur vous guide souvent vers une option plutôt qu’une autre. Bientôt, vous verrez à quel point il vaut mieux prendre des décisions ainsi qu’en suivant la logique. Votre esprit semble savoir ce qui va marcher ou non avant même que votre cerveau ne commence à réfléchir à la question.

Prendre la décision

N’importe laquelle des trois méthodes ci-dessus devrait fournir une réponse claire à vos dilemmes. Parfois, une méthode peut vous donner une réponse assez floue : dans ce cas, utilisez-en une autre et tout devrait bien se passer.

Concernant mon propre dilemme de démissionner ou rester encore quelques années au bureau, la raison d’être du dilemme était que je n’étais pas heureuse à mon travail. Mon coeur (méthode n°3) me criait de régler ce problème. Quand j’ai pensé à ma vision idéale (n°2), j’ai eu l’impression que les deux alternatives iraient bien. Finalement, c’est l’avance rapide (méthode n°1) qui m’a décidée. Si vous utilisez les trois méthodes et qu’elles vous donnent la même réponse, c’est un signe très clair que c’est le meilleur chemin à suivre.

Je n’ai jamais été dans une situation où mes méthodes se contredisaient. Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit possible, puisque les trois méthodes ont pour objectif de vous emmener à votre vie idéale.

Vérifier votre décision

Il faut que votre décision finale vous apporte quelque chose. Pour ceci, voyez les 3 critères suivants :

  1. Cette décision me rapproche-t-elle de ma vie idéale ? (Si ce n’est pas le cas, vous ne devriez même pas vous poser la question.)
  2. Me rendra-t-elle heureux ? (Votre décision devrait vous rendre heureux. Si ce n’est pas le cas, alors vous avez raté quelque chose. La vie, c’est fait pour être heureux et faire ce que vous aimez.)
  3. Si je ne le fais pas, est-ce que j’aurai des regrets ? (Une bonne décision ne devrait pas vous donner de regrets. Je pense qu’il vaut mieux prendre des risques plutôt que de se demander ce qui aurait pu arriver. Au moins, avec le premier choix, je sais que j’ai fait de mon mieux.)

Si vous avez un « oui » aux deux premières questions et un « peut-être » ou « oui » à la troisième, vous êtes sur la bonne voie.

Conclusion

Parfois, la réponse que vous obtenez ne vous plaira pas. Peut-être que vous ne voulez pas vous lancer tout de suite, peut-être ne voulez-vous même pas y penser. Parfois, mes propres méthodes me donnent un résultat que je n’aime pas. Et pourtant, il y a de la vérité derrière ça. Beaucoup de vérité, même.

J’ai découvert, à force d’expérience, que c’est seulement quand j’arrête de fuir que je commence à vraiment gérer mes problèmes. N’oubliez pas : mal penser, c’est trouver les mauvaises solutions, ce qui perpétue nos problèmes. Il faut donc changer de point de vue.

Cet article est une traduction, effectuée avec l’aimable autorisation de notre partenaire Celestine Chua de Personal Excellence. Vous pouvez en trouver la version originale, en anglais, ici.