Catégorie : Vie étudiante
Comment bien réviser chez soi ?
Vous préférez le confort de votre chambre à la bibliothèque de votre établissement ? C’est compréhensible. Le problème, c’est que votre appartement n’est probablement pas optimisé pour y travailler, alors que c’est la vocation première de l’endroit où vous avez cours. Il faudra donc faire quelques efforts avant de réviser chez soi.
Assurez-vous d’avoir tout ce dont vous avez besoin
Avant tout, il faut vérifier que vous avez les éléments essentiels pour travailler correctement. Vous ne pouvez pas vous en passer :
- Un bureau et une chaise. On ne travaille pas sur le lit ou dans le canapé, on s’assure de pouvoir confortablement écrire pendant plusieurs heures pour des bons résultats. (Cela dit, on évite d’effectivement écrire pendant des heures – j’espère que vous avez déjà lu mon article sur la technique pomodoro pour obtenir des meilleurs résultats scolaires !)
- Sur ce bureau, gardez la place d’écrire, pour un livre à côté, et aussi pour votre ordinateur. Ainsi, vous évitez de devoir tout déplacer à chaque fois que vous travaillez sur une nouvelle chose – rien de plus déconcentrant que de devoir passer de l’ordinateur à vos livres à vos cahiers toutes les dix minutes.
- Des tiroirs, des pochettes, tout ce qu’il faut pour ne pas avoir de papiers qui traînent et autres piles de livres. Un bureau bien rangé, c’est l’assurance de beaucoup plus de sérénité quand vous travaillez : prenez donc le temps de bien ranger. Si vous faites bien attention à remettre chaque objet à sa place, il vous suffira de cinq minutes le soir pour que votre bureau soit parfait pour commencer la prochaine journée de révisions ! N’oubliez pas d’avoir une corbeille à papier ainsi qu’une pochette pour les feuilles de brouillon.
- Des stylos, des surligneurs, des fiches Bristol, des copies simples et doubles, des cahiers, du papier brouillon, tout ce dont vous avez besoin pour écrire. Ben oui.
- Si vous le pouvez, procurez-vous une imprimante. Sinon, il y en a sûrement une dans votre établissement, donc pas de panique
Ne négligez pas l’éclairage dans votre espace de travail
Un certain nombre d’études a prouvé l’importance de la lumière, à la fois naturelle et artificielle, pour de meilleurs résultats scolaires et professionnels. Tout ceci joue pour une bonne incidence sur la productivité en général.
La première chose à prendre en compte, c’est qu’il faudrait idéalement placer votre bureau de façon à bénéficier d’un ensoleillement maximal, tout en évitant les reflets et la lumière dans les yeux. Ce serait bien entendu dommageable ! La lumière artificielle devrait avoir environ la même force que la lumière naturelle. On vous conseille donc généralement des ampoules à 65 watts pour le meilleur confort possible.
Personnalisez votre espace de travail
Votre bureau n’a pas besoin d’être austère et ennuyeux. Il faut que vous preniez au moins un minimum de plaisir à vous y installer pour travailler.
Décorez votre espace de travail en fonction de vos goûts, par exemple avec :
- des posters
- des photos de vos amis et de votre famille
- une plante verte
- tout ce que vous voulez.
Pesez-vous souvent
Apprenez à cuisiner
Evitez le sucre
Bougez
Mangez des légumes
Faites attention aux quantités que vous mangez
Apprenez à gérer les lendemains de soirée
Trouvez le travail de vos rêves
Arnaud Labossière a démissionné d’HEC pour fonder plusieurs startups, dont KHUUBE, un logiciel qui permet de ficher automatiquement ses cours.
Je vais dire une évidence : on peut se former en ligne. Il y a plusieurs raisons de le faire :
- Étoffer ses connaissances de cours
- Apprendre quelque chose en plus de ses études
- Apprendre sans faire d’études (au sens scolaire et institutionnel du terme).
Il existe de plus en plus de métiers où ce qui compte c’est les compétences plus que le diplôme (développeurs, designers, entrepreneurs…). Dans d’autres cas, comme la médecine ou le droit, avoir un diplôme reste nécessaire. Du moins jusqu’à une hypothétique ubérisation de ces métiers.
Voici quelques éléments pour vous créer une stratégie d’apprentissage en ligne.
Meilleurs sites pour apprendre gratuitement
En France, les sites de MOOC (Massive Open Online Course) sont regardés avec une forme de curiosité, mais sans forcément qu’on ne les prenne au sérieux. C’est, selon moi, une grosse erreur d’appréciation. Dans les pays en développement où les infrastructures scolaires sont régulièrement insuffisantes, l’apprentissage en ligne se répand très rapidement et concerne des dizaines de millions de personnes.
- Coursera : c’est probablement le site leader de MOOC pour l’enseignement supérieur. On y trouve des cours de tout et n’importe quoi. J’avais suivi des cours de psychologie super intéressants dessus. Le site est plutôt ludique et agréable à utiliser.
- FUN (France Université Numérique) est un programme gouvernemental lancé pour essayer de combler le retard relatif de la France dans le domaine des MOOCs. Je ne recommande pas. J’ai été très déçu par l’expérience utilisateur sur la plateforme.
- Khan Academy : le site compte 40 millions de visiteurs mensuels en moyenne. On y trouve des vidéos pour apprendre toutes sortes de compétences (maths, comptabilité, économie, chimie…). Initialement le site n’était disponible qu’en anglais, mais de plus en plus de modules sont maintenant en français.
- Open Classroom : c’est la référence française en termes de contenu éducatif en ligne. J’ai surtout visité le site pour apprendre à coder. C’est intéressant, mais pas ma ressource principale pour apprendre à coder.
- Codecademy : probablement une des plateformes les plus populaires pour apprendre seul à coder. Si vous voulez aller plus loin pour apprendre à coder (ce que je recommande), vous pouvez vous inscrire sur Treehouse (payant à partir de 25$/mois).
- YouTube : on a tendance à l’oublier, mais il y a aussi beaucoup de vidéos sérieuses sur YouTube. Tu peux trouver des conférences (par exemple des conférences TED) sur tous les sujets et écouter les experts parler de leur domaine respectif.
- Wikipedia : évidemment je n’apporte rien de nouveau ici. Mais par contre je te suggère d’utiliser Wikiwand un plug-in facile à utiliser qui donne aux pages Wikipédia un design impeccable (le design de la page change, mais le contenu reste identique). Tu peux en savoir plus ici.
- Quora : Il s’agit d’un forum anglophone où l’on trouve des réponses passionnantes et très documentées sur tous les sujets qui vous intéressent. Seul hic, la quasi-totalité des questions et de réponses est en anglais.
Planning et discipline
L’enjeu central quand on se forme en ligne c’est l’autodiscipline. Souvent ce qu’il se passe c’est qu’on commence un cours en MOOC sur Coursera ou ailleurs, on regarde deux vidéos puis on oublie de continuer. Ou alors, vous faites le début d’un module sur Khan Academy, puis vous recevez un message sur messenger et vous ne terminez pas le module.
Le nerf de la guerre c’est de se définir des objectifs personnels et s’y tenir. Par exemple un module/semaine ou une vidéo par jour. Il faut définir des objectifs réalisables et surtout continuer à se faire plaisir quand on apprend. Souvent c’est l’accumulation de petits efforts réguliers qui permet de vraiment développer ses compétences dans un domaine.
Évidemment après chacun à des méthodes et des approches différentes. Ce blog est rempli de conseils pour t’aider à t’organiser dans ton travail personnel.
Gérez-vous bien votre temps ?
- Un calendrier
- Une to-do list
- Un système de prise de notes
- Un carnet d’adresses
Pour ma part, j’utilise les outils suivants :
- Un calendrier : Sunrise Calendar, qui regroupe mon calendrier Outlook, mes calendriers Google, mes événements Facebook et bien d’autres choses encore sur mon téléphone et mon ordinateur.
- Une to-do list : intégrée à Outlook sur mon ordinateur, et la to-do list de la journée est recopiée chaque matin dans mon carnet de notes.
- Un système de prise de notes : vous me verrez rarement sans mon carnet de notes et un stylo – je fais partie de ces fans du papier, pour qui la technologie n’arrive pas encore à tout remplacer. Si je n’ai pas mon cahier sous la main, je peux toujours compter sur Evernote (ordinateur + téléphone) pour me dépanner en attendant de recopier ça dans mon cahier.
- Un carnet d’adresses : tout est sur mon téléphone et synchronisé sur mon ordinateur.
Calendrier : Votre système vous permet-il de connaître vos rendez-vous ?
To-do list : Effectuez-vous vos tâches les plus importantes à temps ?
Carnet de notes : Vous souvenez-vous des informations importantes ?
Carnet d’adresses : Avez-vous toutes les informations de contact qu’il vous faut ?
1. Coupez les notifications
2. Ne fermez pas que les réseaux sociaux
3. Sachez dire « Non »
4. Mettez de la musique
5. Soyez seul
5 raisons de ne plus hésiter
1. Se poser trop de questions, c’est procrastiner
2. Vous n’aurez jamais toute l’information
3. Il n’y a pas de bon moment
4. Le mieux est l’ennemi du bien
5. Vous pourrez toujours changer d’avis
1. Révisez efficacement
2. Prenez des vraies pauses
3. Dormez !
4. Amusez-vous
5. Arrêtez le café
6. Prenez soin de vous
7. Lâchez le téléphone
8. Marchez
9. Respirez
10. Relativisez
Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je ne ferai pas dans l’originalité, désolée : j’ai déjà traité de la technique Pomodoro auparavant sur Réussir Mes Etudes, mais c’est quelque chose qui me tient à coeur et que j’ai expliqué à deux personnes différentes cette semaine.
Alors voilà le postulat de base de la technique Pomodoro : la durée de concentration maximale d’un adulte se situe en général aux environs de 20 minutes (Source). C’est-à-dire qu’au-delà de 20 minutes de travail intensif ininterrompu, voire avant, vos performances et votre concentration vont forcément se dégrader de façon continue jusqu’à ce que vous perdiez complètement votre temps à lire et relire les mêmes pages sans rien réussir à en retenir.
Vingt minutes, c’est extrêmement court, et il est mal vu – à tort – de ne passer qu’une vingtaine de minutes à travailler sur quelque chose. Résultat, on se retrouve parfois à passer deux ou trois heures sur une matière ou un instrument, par exemple, et c’est absolument ridicule, parce qu’après au mieux trois quarts d’heure, le découragement s’installe et on n’apprend plus efficacement. Comment combattre ce problème ?
C’est la méthode de gestion du temps Pomodoro qui remporte la palme, à mon avis : elle n’est vraiment pas compliquée à mettre en oeuvre, et permet une concentration maximale même pour les personnes les moins motivées en temps normal. Voici donc un rappel de ladite technique Pomodoro :
4x 20 minutes de travail intensif
5 minutes de pause entre les sets
20 minutes de pause entre les séries de 4
C’est très simple. Ma petite soeur, qui utilise également la technique Pomodoro pour ses révisions au lycée, a fabriqué un petit tableau sur lequel elle a marqué le déroulement d’un cycle Pomodoro, et elle y rajoute au début de chaque cycle les 4 sujets sur lesquels elle va travailler. Résultat, elle a tout sous les yeux, et elle sait qu’il lui suffit de travailler 80 minutes (avec 3 pauses au milieu !) pour réviser 4 matières différentes ou accomplir 4 tâches, ce qui est généralement largement suffisant pour une bonne réussite scolaire.
N’hésitez donc pas à tester cette technique (comme pour toute habitude, il faut vous y astreindre sérieusement pendant au minimum 21 jours de suite, ne l’oubliez pas), et à proposer vos suggestions, remarques et questions dans les commentaires de cet article !
Que faites-vous quand vous faites face à une décision difficile à laquelle vous ne pouvez pas apporter de solution simple ? Préférez-vous le compromis qui énervera le moins de gens ? Sacrifiez-vous vos besoins pour ceux des autres ? Choisissez-vous une option au hasard en espérant que tout ira bien ? Optez-vous pour la voie la plus logique, même si elle ne vous enthousiasme pas ? Procrastinez-vous au maximum avec le vain espoir que ça finira par aller mieux ?
Aujourd’hui, je partage avec vous 3 de mes meilleures méthodes de prise de décision pour me sortir d’un dilemme.
La décision la plus difficile de ma vie (avant mes 25 ans)
La décision la plus difficile que j’aie eu à faire à ce jour était de démissionner de mon travail pour suivre ma passion. J’avais déjà dû faire face à des situations complexes auparavant, mais aucune n’avait autant d’ampleur que celle-ci.
Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, ma décision ne se faisait pas entre (a) garder mon travail et (b) réaliser mes rêves. Il n’y avait aucun doute pour moi : il fallait que je le fasse. C’était quelque chose que je savais depuis déjà plusieurs années. En fait, la décision devait se faire entre (a) démissionner tout de suite pour me lancer dans le développement personnel et (b) travailler encore deux ou trois ans pour avoir des économies conséquentes à ma démission. La première option me permettrait de m’épanouir immédiatement, l’autre me rassurerait concernant mes finances.
Au départ, j’étais incapable de décider parce que les deux options avaient leurs avantages et inconvénients. Chacune des deux m’aiderait à réaliser mon rêve, et il était très difficile d’en choisir une plutôt que l’autre. C’est quand j’ai décidé de trouver une autre méthode de réflexion que la réponse m’est venue. Ce qui nous amène à ma première méthode de prise de décision, l’Avance Rapide.
Méthode de prise de décision n°1 : L’Avance Rapide
Avec mon dilemme en tête, j’ai fait un fast forward mental d’un an, histoire de réfléchir avec un peu de recul. Et puis je me suis demandé où je voudrais être. La réponse m’a frappée immédiatement : « Démissionner tout de suite et réaliser mon rêve ». Il n’y a pas eu une seconde d’hésitation ou de doute : il fallait que je démissionne, immédiatement.
La raison derrière ceci est assez simple : même si je devais progresser très peu dans la recherche de la perfection après un, deux ou même trois ans, ce serait plus de progrès que si je continuais à aller au même bureau chaque matin. Chaque jour que je passais au travail était un jour que je ne passais pas à me consacrer à ma passion, et donc que je ne passais pas à me rapprocher de mes rêves.
En fait, plus loin je regardais, plus la réponse était claire. Dans un an ? « Oui, je devrais vraiment démissionner maintenant et me lancer. » Dans trois ans ? « Je n’arrive même pas à croire que j’ai hésité face à cette décision : il est vraiment évident que je devrais laisser tomber. » Dans cinq ans ? « C’était quoi, la question de base ? Ce travail n’apporte absolument rien à ce que je veux faire de ma vie. Allez, démission ! »
En voyant les choses d’un point de vue futur, j’ai abandonné ma situation présente, ce qui m’a aidé à prendre du recul pour ma décision. Ce qui semble crucial sous 3 à 6 mois a disparu quand j’y ai pensé à un an, trois ans ou cinq ans. Je pouvais voir ce qui comptait vraiment plutôt que ce qui semble important sur le court terme mais n’a aucun impact dans l’ensemble.
Comment faire ça
- Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Ça peut être une petite ou une grosse décision. Ça peut être en rapport avec vos amis, votre vie sentimentale, votre carrière future, vos études, votre santé, n’importe quoi.
- Quelles sont les alternatives auxquelles vous faites face ? Notez-les.
Maintenant que c’est bon, je vous laisse suivre les étapes suivantes :
- Avancez mentalement d’un an dans le futur.
- Comment serait votre vie dans chacun des deux cas ? Détaillez autant que vous le pouvez.
- Quel scénario voudriez-vous vivre dans un an ? Pourquoi ?
Si vous le souhaitez, recommencez l’exercice avec d’autres délais : trois ans ou cinq ans, par exemple. Vous devriez avoir la même réponse : si ce n’est pas le cas, essayez de trouver pourquoi.
Exemple n°1 : Arrêter mes études pour lancer mon entreprise ?
Peut-être que vous avez une super idée d’entreprise. Vous avez d’un côté la possibilité de continuer vos études dont vous n’êtes pas fan, et de l’autre côté, celle de créer cette entreprise. Vous savez, au fond de vous, que l’option B est meilleure pour vous, mais vous avez peur de plusieurs choses dans ce scénario, par exemple les problèmes financiers, la difficulté de monter sa start-up, etc.
En utilisant l’avance rapide, vous savez immédiatement à quoi votre vie ressemblerait dans les deux cas de figure. Quand vous voyez comment votre vie sera un an après la création de votre entreprise, vous réalisez sûrement que la situation n’est pas si terrible que vous ne le croyiez. Certes, entreprendre implique quelques vraies difficultés, mais elles sont temporaires et ne s’appliquent que sur le court terme : rien que du travail acharné, de la persévérance et une bonne stratégie ne puissent régler. La perte de revenu potentielle de vos études serait seulement temporaire, puisque vous gagneriez rapidement un minimum d’argent avec votre entreprise, et que vous avez sûrement des personnes prêtes à vous aider au moins dans un premier temps.
De l’autre côté, au bout d’un an à continuer vos études, les désavantages liés vous paraissent plus évidents que jamais. Vous pouvez ressentir la fatigue d’étudier quelque chose que vous n’aimez pas pendant encore un an. C’est une sensation si horrible que de voir que votre entreprise ne sera toujours pas créée dans un an ! Et vous regrettez déjà l’année que vous avez perdue à ne pas faire ce que vous aimez dans la vie.
Ce que vous devez faire est clair. Arrêter vos études immédiatement pour créer votre entreprise est la réponse. Il vous faudra bien sûr quelques jours pour prévoir ça correctement et prévenir l’administration, mais au moins, vous savez ce que vous devez faire.
L’avance rapide, parfaite pour les décisions effrayantes
Tout l’intérêt de la méthode d’avance rapide, c’est que c’est une réflexion simple qui vous permet de « voir » immédiatement la réalité de chaque alternative que vous considérez. Ceci vous aide à reconnaître si une option vous mènera là où vous voulez être ou si vous allez finir dans une impasse, plutôt que de perdre un, deux ou trois ans avant de vous en rendre compte.
Une fois les conséquences vues, vous avez la réponse à votre question, ce qui clôt donc le dilemme. Je trouve que cette méthode est particulièrement efficace dans les situations où on a peur d’agir ou dans lesquelles on est trop bien installé pour changer sa situation. Parfois, la peur de ne pas réaliser nos rêves peut nous pousser à agir.
Méthode de prise de décision n°2 : La Vision Idéale
Si vous voulez sortir de la situation problématique actuelle, il vous faudra adopter une nouvelle façon de penser : l’esprit de quelqu’un qui est déjà dans votre situation idéale. C’est ce que j’appelle la Vision Idéale.
Comment l’appliquer
Prenez une décision que vous devez faire maintenant. Elle peut être la même que dans l’exercice précédent.
Exemple n°2 : Lancer mon entreprise ou rejoindre celle de mon ami ?
Disons qu’un de vos bons amis est en train de créer son entreprise, et voudrait vous avoir comme associé. Sa proposition vous fait hésiter. Votre ami est très intelligent. Vous savez que le projet peut, et va, réussir. Vous le respectez et vous savez que ce sera une excellente opportunité d’apprendre de lui ; vous êtes honoré qu’il vous ait fait cette proposition.
D’un autre côté, vous êtes en train de créer votre propre entreprise en ce moment. C’est quelque chose qui vous tient vraiment à coeur et que vous voulez faire depuis longtemps. Chaque entreprise vous prendra beaucoup de temps et vous ne pouvez pas jongler entre les deux.
En utilisant la Vision Idéale, vous créez votre carrière idéale. Et il s’avère que dans ce cas précis, votre vision, c’est de transformer votre passion en vraie carrière. Vous voulez que votre entreprise soit reconnue dans ce secteur. Vous voulez gagner un salaire conséquent chaque mois avec votre site, une conséquence tout à fait naturelle du fait d’être très bon à ce que vous faites.
Le vous de votre vision idéale vous montre bien qu’il faut refuser l’offre de votre ami et vous concentrer sur votre propre projet. Même si l’entreprise de votre ami est tentante aujourd’hui, elle vous distraira juste de votre véritable passion. Vous savez que le succès, l’apprentissage et le réseau vous viendront aussi avec le succès de votre propre entreprise.
La Vision Idéale, cruciale pour oublier une réflexion bancale
Ce qui est vraiment intéressant avec votre vision idéale, c’est qu’elle vous donne probablement un résultat très différent de ce qui vous paraît intéressant actuellement. Pourtant, ça ne le rend pas moins juste.
Souvent, on n’arrive pas à faire abstraction de nos problèmes parce qu’on n’a pas assez de recul dessus – et le souci avec ça, c’est que c’est justement notre manque de recul qui est à l’origine de ces problèmes. Approcher nos problèmes de cette façon va seulement les rendre plus gros, puisque nous arrivons à des mauvaises solutions. Finalement, on ne fait qu’entrer dans un cercle vicieux.
La méthode de la Vision idéale vous empêche de faire des décisions cycliques de ce type. Quand vous approchez votre choix du point de vue de votre vision idéale, vous vous éloignez de vos vues erronées, de vos croyances injustifiées et de votre réflexion fausse. Vous adoptez l’état d’esprit de quelqu’un qui a déjà résolu le problème, qui est plus avancé que vous, qui sait ce qu’il faut pour atteindre vos objectifs. Cette clarté est cruciale pour vous sortir de vos problèmes, de façon permanente.
Méthode de prise de décision n°3 : La Méthode du Coeur
La dernière méthode, celle du Coeur, prend sa source dans ce qui nous façonne vraiment : nos coeurs. Vous pouvez aussi vous dire que c’est suivre vos tripes ou votre intuition.
Comment l’appliquer
Oui, vous avez encore le droit d’utiliser la même décision que les fois précédentes. Maintenant, fermez les yeux. Libérez votre esprit et ne pensez plus qu’à cette décision en particulier. Écoutez votre cœur : que vous dit-il ? Que veut-il ? La voilà, votre réponse.
Exemple n°3 : Vous réconcilier avec un ami qui vous a trahi ?
Disons que vous avez un ami qui vous a trahi. Vous avez été incapable de lui pardonner pour ceci, et forcément, vos chemins se sont séparés. À un moment, cet ami a essayé de se rapprocher de vous, et vous l’avez ignoré parce que vous n’arriviez plus à lui pardonner.
Récemment, vous avez eu besoin de son aide parce qu’il maîtrise très bien un sujet en particulier. Vous pouvez le contacter, ou trouver quelqu’un d’autre qui sache faire. Vous n’avez pas vraiment besoin de vous réconcilier avec cette personne, puisque vous pouvez parler à d’autres, et ce sera très gênant de revenir en contact avec elle après toutes ces années. De plus, vous lui en voulez encore pour ce qu’il a fait. Logiquement, vous devriez simplement trouver quelqu’un d’autre.
Mais alors que vous écoutez votre coeur, il vous dit d’oublier votre rancœur et de vous rapprocher de cette personne. Non pas parce que vous avez besoin de son aide, mais parce que la rancœur est un sentiment stupide. Vous ne faites mal à personne d’autre qu’à vous-même. L’autre personne vous a déjà contacté auparavant, donc elle a déjà fait le premier pas, et vous êtes un salaud à refuser cette approche.
Votre cœur vous dit aussi que vos amitiés sont bien plus importantes que toute motivation autre que vous pourriez avoir. L’amour, pas la haine ni la peur, est la clé pour une vie heureuse. Vous pouvez continuer à vivre votre petite vie comme si ça ne vous touchait pas, mais vous lui en voulez toujours et vous refusez un lien avec lui pour cette raison. Cette rancœur que vous gardez avec vous ne fait que vous fatiguer. Elle vous déprime, elle ne vous apporte rien de positif.
Pardonnez-lui et rapprochez-vous de lui, pas pour lui mais bien pour vous. Aimez-le comme vous vous aimez vous-même, arrêtez de le juger mais donnez-lui une nouvelle chance.
Nos cœurs sont les boussoles de nos vies
Je pense que nos coeurs sont des boussoles extraordinaires pour nos vies. D’une façon ou d’une autre, ils ont la réponse aux questions que nous nous posons, même quand notre logique n’a pas encore tout à fait compris la situation. Avec un peu d’entraînement, ils peuvent nous aider énormément à faire les bons choix.
J’ai découvert que les décisions que j’ai faites en suivant mon instinct étaient généralement très bonnes, même si je n’avais pas de données logiques pour les accompagner à l’époque. Année après année, j’ai appris à plus suivre mes tripes plutôt que des facteurs extérieurs. J’utilise encore ma logique pour beaucoup de situations, mais au final, je laisse mon coeur décider de ce que je dois faire.
Pour ceux d’entre vous qui se spécialisent dans des domaines techniques ou logiques, le concept de suivre son coeur peut être complexe à comprendre. Le concept d’émotions lui-même peut vous échapper. D’ailleurs, vous n’arrivez peut-être pas à trier vos émotions. Prenez le temps de les comprendre, et de les prendre en compte plus souvent dans votre prise de décision.
Bien qu’au départ vous ne puissiez pas forcément gagner beaucoup en pertinence, avec le temps, vous verrez que votre coeur vous guide souvent vers une option plutôt qu’une autre. Bientôt, vous verrez à quel point il vaut mieux prendre des décisions ainsi qu’en suivant la logique. Votre esprit semble savoir ce qui va marcher ou non avant même que votre cerveau ne commence à réfléchir à la question.
Prendre la décision
N’importe laquelle des trois méthodes ci-dessus devrait fournir une réponse claire à vos dilemmes. Parfois, une méthode peut vous donner une réponse assez floue : dans ce cas, utilisez-en une autre et tout devrait bien se passer.
Concernant mon propre dilemme de démissionner ou rester encore quelques années au bureau, la raison d’être du dilemme était que je n’étais pas heureuse à mon travail. Mon coeur (méthode n°3) me criait de régler ce problème. Quand j’ai pensé à ma vision idéale (n°2), j’ai eu l’impression que les deux alternatives iraient bien. Finalement, c’est l’avance rapide (méthode n°1) qui m’a décidée. Si vous utilisez les trois méthodes et qu’elles vous donnent la même réponse, c’est un signe très clair que c’est le meilleur chemin à suivre.
Je n’ai jamais été dans une situation où mes méthodes se contredisaient. Je ne pense d’ailleurs pas que ce soit possible, puisque les trois méthodes ont pour objectif de vous emmener à votre vie idéale.
Vérifier votre décision
Il faut que votre décision finale vous apporte quelque chose. Pour ceci, voyez les 3 critères suivants :
- Cette décision me rapproche-t-elle de ma vie idéale ? (Si ce n’est pas le cas, vous ne devriez même pas vous poser la question.)
- Me rendra-t-elle heureux ? (Votre décision devrait vous rendre heureux. Si ce n’est pas le cas, alors vous avez raté quelque chose. La vie, c’est fait pour être heureux et faire ce que vous aimez.)
- Si je ne le fais pas, est-ce que j’aurai des regrets ? (Une bonne décision ne devrait pas vous donner de regrets. Je pense qu’il vaut mieux prendre des risques plutôt que de se demander ce qui aurait pu arriver. Au moins, avec le premier choix, je sais que j’ai fait de mon mieux.)
Si vous avez un « oui » aux deux premières questions et un « peut-être » ou « oui » à la troisième, vous êtes sur la bonne voie.
Conclusion
Parfois, la réponse que vous obtenez ne vous plaira pas. Peut-être que vous ne voulez pas vous lancer tout de suite, peut-être ne voulez-vous même pas y penser. Parfois, mes propres méthodes me donnent un résultat que je n’aime pas. Et pourtant, il y a de la vérité derrière ça. Beaucoup de vérité, même.
J’ai découvert, à force d’expérience, que c’est seulement quand j’arrête de fuir que je commence à vraiment gérer mes problèmes. N’oubliez pas : mal penser, c’est trouver les mauvaises solutions, ce qui perpétue nos problèmes. Il faut donc changer de point de vue.
Cet article est une traduction, effectuée avec l’aimable autorisation de notre partenaire Celestine Chua de Personal Excellence. Vous pouvez en trouver la version originale, en anglais, ici.