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Une réponse aux 5 plus grands problèmes étudiants

J’ai récemment reçu les résultats d’une étude de Wizbii sur les besoins des jeunes en 2020, et je voulais en discuter avec toi. Wizbii a identifié plusieurs types de problèmes, et en 8 ans (bientôt 9 !) sur Réussir Mes Études, j’ai pu en mentionner pas mal d’entre eux. Donc je te propose qu’on reprenne chacun des points soulevés par l’étude et qu’on voie comment je peux t’aider avec !

Le financement de la vie quotidienne

Grande gagnante de l’étude, la question de l’argent : c’était un problème pour 73 % des étudiant·es interrogé·es !

C’est aussi une question que j’ai abordée il y a très longtemps, mais pas du tout ces dernières années. Mon point de vue a beaucoup changé sur le sujet. Malheureusement, je suis convaincue que les efforts personnels ne sont pas ce qui va le plus t’aider pour ton budget. Il faut moins de critères pour toucher des bourses étudiantes, baisser le coût du logement étudiant, et faciliter les aménagements des étudiants salariés. Pas plus tard qu’hier, ma soeur me disait que son aménagement a été refusé parce qu’elle est boursière et donc, pas censée avoir de revenus. Quand on voit le montant des bourses et celui des loyers, on a de quoi s’indigner…

Bref, en attendant la révolution, j’ai quand même quelques conseils pour toi.

J’avais un souvenir très clair d’avoir écrit un article donnant 30 conseils sur comment gérer son budget. Fun fact : je l’avais publié à l’époque (en 2013 !) chez Wizbii, l’entreprise qui m’a envoyé l’étude ! Le monde est petit 🙂

Le top 3 de mes conseils :

  1. Garde toutes tes factures et note toutes tes dépenses pour voir où ton argent part et adapter ton budget. (À l’époque, je conseillais de mettre ça dans un tableur ; bien sûr, aujourd’hui, il y a des très bonnes applications qui font le travail pour toi. Personnellement, je suis une enthousiaste de Bankin.)
  2. Je ne suis pas fan d’alcool : c’est évidemment atroce pour la santé, ça mène à de graves problèmes d’addiction même chez le public étudiant, rien de tel qu’une gueule de bois pour avoir une mauvaise note… et bien sûr, ça coûte très cher. Alors moins tu bois, plus tu épargnes.
  3. Si tu n’as pas les moyens d’acheter un ordinateur portable qui tient la route, essaie le combo suivant :
    1. Un clavier Bluetooth pour prendre des notes en cours sur ton smartphone, sur un service en ligne (comme Nextcloud) pour y avoir accès n’importe où.
    2. Aller à la bibliothèque universitaire pour mettre tout ça en forme sur ordinateur à la fin de la journée ou de la semaine.
    3. Si tu as un peu d’argent de côté, un ordinateur fixe est beaucoup, BEAUCOUP plus durable et moins cher qu’un ordinateur portable et te permet d’éviter de dépendre des disponibilités de la bibliothèque universitaire pour ton travail personnel. Tu peux y brancher le même clavier que pour ton smartphone, c’est toujours ça de gagné.

Pour gagner de l’argent, essaie de donner des cours particuliers, de faire du baby-sitting ou encore de t’inscrire en entreprise d’intérim. Je crois en toi !

La santé

Le deuxième plus gros besoin des étudiant·es se trouve sur le domaine de la santé. Les mutuelles étudiantes ont leurs problèmes, c’est sûr…

Pour prendre soin de ta santé gratuitement ou à très bas prix, tu as les options suivantes :

  • Les services de santé universitaires sont là pour toi, avec tiers payant et une prise en charge à 70 %
  • Les CMP, centres médico-psychologiques, pour la santé mentale
  • Beaucoup d’universités ont un service de médecine préventive, qui donne des conseils gratuitement (mais je ne crois pas qu’ils fournissent d’ordonnances)

Si tu en as les moyens et que tu sais que tu as des dépenses importantes (soins dentaires, lunettes, etc.), une mutuelle complémentaire peut t’aider. Et tant que tu es étudiant·e, tu peux aussi profiter de la mutuelle de tes parents, donc regarde aussi ce qu’ils ont !

Le logement

Bon, là, je crois qu’on sort de mon domaine de compétences, désolée. J’ai bien eu un article sponsorisé de StudyLease qui te listait les critères pour trouver un bon appartement étudiant, mais c’est tout. Bon courage… Et je me note dans un coin qu’il faudrait des articles sur ça, du coup.

Les études et l’entrée dans la vie active

Ahhh voilà, là, j’ai de quoi faire ! Et puis j’ai même peut-être un peu trop, vu que c’est très littéralement le sujet du blog Réussir Mes Études. Est-ce que je peux te laisser gérer tout·e seul·e en te promenant sur le blog ?

Allez, un coup de main pour commencer. Tu trouveras ton bonheur dans les deux catégories suivantes :

Bonne lecture et bon courage ! Tu vas y arriver !

La mobilité

Le dernier sujet dont je veux parler aujourd’hui, c’est les transports. C’est un sujet dont j’ai très peu parlé sur Réussir Mes Études, et pourtant il touche 55 % d’entre vous, c’est grave !

En particulier, le permis de conduire est un problème qui revient souvent. C’est vrai que si les campus sont généralement bien desservis par les transports en commun, ça se limite à ça. Donc, ben, je vais faire des recherches sur le permis de conduire et puis on en reparlera plus tard… d’accord ? En attendant, il y a toujours cet article sur comment profiter de ton trajet (en transports en commun) pour mieux apprendre et passer moins de temps à réviser chez toi.

Plus d’informations sur l’étude

Cette étude a été menée par WIZBII par le biais d’un sondage auprès de 739 personnes de 18 à 29 ans. Je te mets l’infographie entière ici ! (Tu remarqueras que le dernier problème évoqué, c’était la volonté d’entreprendre, mais je ne trouve pas que c’est vraiment le sujet de ce blog et ça concerne relativement peu de personnes par rapport aux autres sujets.)

Un petit extrait de l’infographie – clique sur le lien juste en-dessous pour la voir en entier, au format PDF !

Et toi, tu as des préoccupations qui ne sont pas dans cet article, ou tu voudrais discuter d’un point précis ? N’hésite pas à commenter !

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Que faire quand on ne sait pas par où commencer ?

Tu ne sais pas par où commencer, tu as trop de choses à faire, ou alors une seule tâche, mais énorme ? Voici mes quelques conseils pour arriver à te lancer dans ton travail.

Identifier les problèmes

La première chose à faire, c’est d’identifier ton ou tes problèmes :

  • Tu ne sais pas gérer ton temps ?
  • Tu n’arrives pas à te concentrer assez longtemps pour bien avancer ?
  • Une tâche te semble énorme et comme tu ne sais pas par où commencer, tu retardes le début ?

Si ton problème est un problème de gestion de tes priorités, je te conseille de jeter un coup d’œil à la matrice d’Eisenhower, qui pourra régler tous tes problèmes. Ça t’aidera aussi en cas de difficultés à gérer ton temps.

Si ton problème est le fait que tu as du mal à te concentrer, la technique Pomodoro devrait grandement te faciliter les choses.

Qu’est-ce qu’on fait avec un gros travail ?

Prends cette tâche insurmontable et divise-la en plein de segments qui te prendront moins d’une demi-heure (ou la durée préférée de ta technique Pomodoro, si c’est ce que tu fais). Divise en le plus de tâches possible, et si certaines tâches doivent durer 3 minutes, tant mieux pour toi !

Mettre en page un devoir, c’est une tâche. Lire un article pour en sortir les informations importantes, c’est une tâche. Faire un plan, c’est une tâche, et en faire un plan détaillé c’en est une autre. L’introduction et la conclusion sont deux tâches. La relecture, c’en est une aussi. Chacune de ces petites tâches doit être assez limitée pour que tu puisses la gérer sans appréhension.

Ensuite, trie ces tâches en deux catégories :

  1. Celles que tu peux faire n’importe quand (par exemple, un exercice de devoir)
  2. Celles que tu ne pourras faire qu’après en avoir fait d’autres (par exemple, te relire)

Numérote toutes les tâches de la première catégorie et tire au sort un nombre. L’univers choisira pour toi par où commencer : la paralysie du choix est un vrai problème, et en laissant le hasard décider, tu peux te débarrasser de cet effort et te lancer, tout simplement ! Même si la tâche ne te plaît pas, tu sais que tu ne vas pas passer bien longtemps dessus. Et à la fin de chacune de tes sessions de travail, revois la deuxième catégorie pour voir si maintenant, il y a des tâches qui peuvent passer dans la première !

As-tu des conseils sur comment appréhender une grande quantité de travail ? Partage-les dans les commentaires de cet article !

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Mes 8 conseils pour une fin 2020 réussie

Ça y est, c’est l’automne ! Le temps passe si vite et si lentement à la fois, surtout cette année. Mais c’est le moment des jours qui raccourcissent, et beaucoup d’entre nous ont déjà eu du mal à gérer la crise du COVID-19. Ce n’est pas forcément la meilleure période de l’année… Sauf Halloween. Heureusement qu’on a Halloween.

Mais il est toujours temps de s’améliorer et d’avoir une vie un peu plus heureuse ! Je partage donc quelques conseils avec toi, en espérant te donner un quotidien un peu plus ensoleillé !

Prends soin de toi !

Hydrate-toi

Bois de l’eau, beaucoup d’eau ! Je sais, je sais, je commence toujours par ça, mais c’est tellement important. Tout le reste de ta vie est décevant si ton cerveau et tes organes ne reçoivent pas assez d’eau pour fonctionner correctement. L’eau, c’est la vie !

Si tu veux aller un peu plus loin que ton litre et demi (minimum !) quotidien, tu peux aussi prendre un verre d’eau tiède avec du jus de citron chaque matin. Ça démarre ta digestion sur les chapeaux de roue, ça te remplit de vitamine C dès le réveil, c’est pas moins bon que du thé (oui, oui, je te vois faire la grimace) et ça te permet d’éliminer quelques toxines supplémentaires.

(Au fait, un article dédié à comment boire plus d’eau, ça t’intéresse ? Dis-le moi en commentaire de cet article et je verrai si je l’écris !)

Bouge tous les jours

C’est hyper important de bouger tous les jours, même un petit peu. Vraiment, il ne faut pas que tu te contentes du métro-boulot-dodo. Essaie de marcher un peu et de voir la nature. Ça peut aller de faire des étirements dans le jardin ou sur un balcon à une promenade quotidienne d’une petite demi-heure (c’est l’idéal !), et même jusqu’à une grande randonnée sur un week-end si c’est ton truc ! La seule chose qui compte, c’est de bouger un peu et de voir l’extérieur.

Souvent, on l’oublie parce que c’est l’automne ou l’hiver et qu’il fait froid et moche. En fait, c’est surtout à ce moment de l’année que c’est vital !

Mange bien

Évidemment, tant qu’on est sur le sujet de ta santé physique, je te rappelle de bien t’alimenter. J’ai déjà fait plusieurs articles dessus et je ne veux vraiment pas te mettre la pression, parce que manger ce qu’on aime en quantités agréables, c’est la seule chose qui compte. Si tu veux te donner des règles, en voilà une : mange un légume vert tous les jours ! Tu peux le manger sous forme de smoothie, sauté à la poêle, en salade, à la vapeur avec des herbes… Mais c’est un bon objectif.

Soigne tes relations

Des conversations sincères

Maintenant qu’on a parlé de comment se maintenir en bonne forme physique, parlons de comment tu peux améliorer ton quotidien. Vivre dans un monde meilleur, c’est aussi le rendre meilleur pour les autres ! Je te conseille donc d’essayer d’avoir le plus souvent possible des conversations sincères avec tes proches. Essaie de leur parler souvent, c’est pas facile quand on s’isole du COVID-19 ou qu’on est en période d’examen mais c’est là que c’est le plus important !

Et ne fais pas juste de la petite conversation tranquille. Si tu as du mal à dire ce qui ne va pas, tu peux aussi l’écrire et l’envoyer dans un mail, mais évite les messages instantanés. C’est important de prendre le temps de rédiger et d’organiser les informations. Ça aide aussi de savoir que tu ne vas pas avoir une réponse immédiate et que la personne en face va aussi réfléchir.

Cultiver ta reconnaissance

J’en parlais très récemment sur le blog : essaie de toujours faire preuve de reconnaissance envers le monde et les autres. Être reconnaissant·e, ça change la vie !

Lis-en plus dans cet article !

Prends le temps de penser

Trouver tes priorités

Si tu lis ce blog, je suppose que tu es jeune et que tu ne sais pas exactement comment tu fonctionnes. J’ai 26 ans et je n’y comprends pas grand-chose non plus, c’est normal. Mais fais des tests ! Découvre ce qui te fait du bien, ce qui te fait plaisir. Une fois que tu as identifié ce que tu aimes, mais aussi ce que tu n’aimes pas, oriente ta vie autour de ça. Il faut savoir où sont tes limites, puis les respecter.

Te comprendre et t’accepter

Observe tes émotions au lieu d’essayer de les réprimer. Tu peux les trouver ridicules, mais tu peux aussi essayer d’en tirer des enseignements. Qu’est-ce que tu ressens, quand ? Est-ce que tu peux utiliser ces émotions ? La peur ou la colère sont par exemple d’excellents moteurs pour t’engager dans une cause importante. Accepte ce que tu ressens au lieu d’essayer de supprimer les émotions négatives, ça t’aidera beaucoup dans la vie !

Essaie aussi de toujours te considérer avec amour. On est toujours plus dur·e avec soi-même qu’avec n’importe qui d’autre. Et si tu prenais le temps de te faire quelques compliments ? Traite-toi avec compassion : ta vie est difficile, tu as des problèmes, tout le monde en a. Alors prends-les en compte et dis-toi que tu t’en sors quand même vachement bien !

Garder du temps libre

Tu te souviens de ce que je disais sur trouver tes priorités ? Apprends à dire « non », c’est important. Quand quelque chose ne correspond pas à ce dont tu as envie ou besoin, laisse tomber. Tu n’as pas l’obligation de faire tout ce qu’on peut te proposer.

Garde aussi du temps pour toi, pour réfléchir sereinement. Si tu tiens un journal, essaie de prévoir du temps pour le remplir chaque jour. Ça te sera utile pour mieux te comprendre et ça t’aidera à être une meilleure personne.

Avec tous ces conseils, tu devrais pouvoir te préparer tranquillement à prendre d’excellentes résolutions pour 2021 ! Est-ce que tu as d’autres conseils à donner au lectorat de Réussir Mes Études ? Si oui, partage-les en commentaire !

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La reconnaissance, ça change la vie !

Est-ce que toi aussi, tu as eu une mauvaise note une fois dans une matière et tu as décidé que tu étais nul·le dans cette matière, même si ta moyenne n’était finalement pas si mal ? Il faut plusieurs choses positives pour compenser une expérience négative. Dans cet article, on va donc voir comment cultiver notre reconnaissance, ou gratitude, pour avoir une vision plus positive de la vie.

(Photo de couverture : UK Black Tech.)

La science derrière la reconnaissance

Commençons par la minute scientifique. Quand on passe un mauvais moment, nos corps produisent du cortisol. Le cortisol est une hormone qui éteint notre capacité de réflexion et active une aversion au conflit et des comportements défensifs. Ces effets durent jusqu’à 26 heures et affectent notre mémoire et nos comportements futurs. Quand on passe un bon moment, on produit de l’ocytocine, qui se métabolise beaucoup plus vite. Ses effets sont donc moins remarquables et plus éphémères.

Le bon côté des choses, c’est qu’on peut entraîner son cerveau à voir le bon côté des choses. Il suffit de prendre l’habitude de faire preuve de reconnaissance dans beaucoup de situations différentes.

La gratitude nous permet de dépasser les émotions toxiques et négatives et d’éviter de les ruminer.

Être plus reconnaissant·e : des conseils pratiques

Avec toi-même

J’ai déjà parlé du cahier du bonheur : je continue à te conseiller d’en tenir un, c’est ce qui marche le mieux pour moi. Pas besoin d’un cahier dédié si tu n’as pas envie de t’embêter : mets un rappel sur ton téléphone ou ton agenda. Écris juste une chose qui a amélioré ta journée d’hier, tous les matins au réveil. Au début, tu ne verras pas de différence. Mais au fur et à mesure, tu te rendras compte que c’est de plus en plus facile de trouver un point positif. En plus, quand tu le trouves, tu verras que la joie qu’il t’apporte dure de plus en plus longtemps !

Même si c’est assez tordu, on se rend compte que c’est très utile de penser au négatif pour mieux apprécier ce qu’on à la chance d’avoir. Quand tu prends quelque chose pour acquis, tu peux donc l’abandonner pendant un certain temps pour te souvenir d’à quel point il est précieux. Dans la même veine un peu morbide, tu peux te souvenir des mauvais moments que tu as vécus, pour te rappeler d’à quel point ta vie est meilleure maintenant. Le journal de gratitude peut donc inclure des choses négatives : « j’ai évité un accident », par exemple, reste un sujet acceptable de reconnaissance.

Il existe des méditations guidées spécialisées en reconnaissances. Si tu es croyant·e, tu peux aussi te pencher sur des prières remerciant ton Dieu de la vie qu’Il te donne. Tu peux aussi noter 3 choses à la fin de la journée qui font que ta vie mérite d’être vécue.

La reconnaissance, c’est une habitude qu’on prend avec le temps. Je te conseille d’ajouter des rappels visuels de pratiquer la gratitude : post-its, notifications… Sinon, c’est très facile d’oublier et ça gâchera tous tes efforts.

Avec les autres

L’exercice d’écrire une lettre de remerciement déplace ton attention sur des émotions positives. Les effets de la gratitude (écrite) sont cumulatifs : tu peux écrire une lettre une fois, ça n’améliorera pas vraiment ta vie, mais si tu fais ça tous les jours, ton état d’esprit va vraiment se transformer.

Pour faire preuve de gratitude « efficace », il faut être spécifique. On ne dit pas « tu es merveilleuse », mais « merci d’avoir pris le temps de lire mon article et d’avoir laissé un commentaire. Tes commentaires me font plaisir, parce qu’ils me permettent de mieux comprendre le sujet. » C’est mieux pour toi, mais aussi pour la personne que tu remercies.

Tu peux les envoyer à quelqu’un, tu peux les distribuer en personne, mais tu peux aussi les garder pour toi. L’essentiel, c’est d’écrire. Mais c’est mieux de partager ! Quand on remercie les gens, qu’on leur sourit, qu’on leur envoie des messages de remerciement, on prend l’habitude de la gratitude et on permet aussi aux autres d’en profiter et de prendre cette habitude à leur tour.

Enfin, les personnes que tu remercies ne sont pas forcément des personnes que tu apprécies ! Au contraire, les personnes qui t’ont fait du mal peuvent avoir apporté quelque chose à ta vie (pense à cet·te ex et à toutes les erreurs que tu ne feras plus jamais !). Toute personne est digne de gratitude, et c’est à toi de chercher pourquoi. Bon, par contre, avec eux… pas besoin de leur envoyer un message, hein.

En gros, c’est faire semblant d’être content·e ?

En faisant preuve de reconnaissance, tu n’ignores pas le négatif et les menaces qui pèsent sur ta situation. Le but n’est pas de faire semblant que tout va bien, tout le temps. Tu gardes au contraire à l’esprit les ressources et les personnes qui t’aideront à faire face aux événements difficiles. C’est le principe de la résilience : on en parlera aussi à l’occasion.

Plus généralement, il ne faut pas que la gratitude remplace une attention à ce qui se passe autour de toi. Ce n’est pas du déni : sois conscient·e de ce qui ne va pas et cherche à l’améliorer. Mais en faisant preuve de reconnaissance, tu vas avoir deux grands avantages :

  • Pour toi : c’est prouvé scientifiquement, ces exercices augmentent ton optimisme et ta capacité à résoudre tes problèmes
  • Pour les autres : les remercier, les mettre en avant, les traiter bien, ça veut aussi dire que tu sauras que tu peux compter sur les autres quand tu en auras besoin

Encore une fois et comme d’habitude, j’aimerais finir cet article par une note plus sérieuse. La reconnaissance peut t’aider à court terme et à long terme et rendre ta vie plus belle. Mais elle n’est qu’un complément d’une vie qui va déjà bien. Si tu lis cet article parce que tu as vraiment des difficultés à gérer ton quotidien, trouve une aide professionnelle, par exemple un Centre Médico-Psychologique (CMP) de ta région, qui propose des consultations gratuites. Les urgences psychiatriques sont aussi là pour toi ! Des psychologues pourront t’aider bien plus que n’importe quel blog du monde. D’ailleurs, j’en profite pour remercier ma merveilleuse psychologue, qui me suit de près et s’assure que je suis en état d’aider des milliers d’étudiant·es de tous horizons chaque mois !

Quel est ton sujet de reconnaissance aujourd’hui ? Partage une chose qui a rendu ta journée d’hier meilleure !

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La solitude, cet outil fantastique

La solitude a un effet positif sur la génération des nouvelles idées. Elle aide aussi les dynamiques d’équipe, permettant de partager les idées plus efficacement et d’augmenter la productivité générale. C’est donc très utile de t’isoler de temps en temps ! Voici donc un article spécial introvertis pour en parler.

S’isoler, pourquoi ?

L’université de Buffalo a interrogé 295 jeunes adultes sur pourquoi ils et elles cherchent la solitude ; l’étude a trouvé un lien positif entre l’isolation sociale et la créativité. Plutôt que de s’isoler par peur ou par timidité, les gens qui arrivaient à des résultats positifs s’offraient des pauses sociales occasionnelles. Pendant ces pauses, elles pouvaient lire, se reposer, ou travailler sur des projets créatifs.

D’ailleurs, il peut aussi être bon de s’isoler quand on a l’habitude de faire du travail de groupe. Les équipes légèrement insatisfaites ont des résultats légèrement meilleurs que les équipes où tout le monde est heureux. Si les équipes sont trop heureuses, souvent, c’est qu’elles se reposent sur leurs lauriers : leur performance tend à baisser légèrement si tout le monde est parfaitement satisfait ! Et bon, évidemment, si l’ambiance est nulle, les résultats en souffrent aussi. Je recommande donc de s’isoler de temps en temps et de prendre le temps de souffler, pour éviter les conflits qui durent mais aussi pour garder une personnalité propre qui permettra des performances au top !

Comment s’isoler de façon utile ?

La solitude nous permet d’éviter des stimuli de notre environnement, ce qui permet à notre cerveau de créer ses propres stimuli et donc de créer des nouvelles idées.

Le processus créatif se divise en deux étapes : l’idéation, puis l’exécution, c’est-à-dire d’abord avoir des idées, puis les mettre en œuvre. Notre habitude compulsive de chercher des distractions digitales (bruit de fond, télé derrière l’écran, discuter sur les réseaux sociaux, etc.) nuit à ces deux étapes. Alors quand tu t’isoles, je te conseille de le faire correctement :

  • Pas de musique, de podcasts
  • Pas de vidéos, et d’ailleurs aucun écran à proximité, même pas ton téléphone
  • Pas de gens, c’est le principe de la solitude
  • Tu peux choisir une activité statique (lire sur ton canapé par exemple) ou dynamique (aller courir ou te promener en extérieur, ça fait du bien !)
  • Personnellement, je m’isole comme ça une heure par jour et le soir avant de dormir. Mais ce rythme ne dépend que de toi !

La solitude a-t-elle des défauts ?

On a tendance à voir l’isolation sociale comme une mauvaise chose parce qu’on pense seulement aux conséquences à long terme : trop de solitude encourage la dépression et a des conséquences négatives sur le développement des enfants et des jeunes adultes. N’en fais pas trop, et surtout, si tu ressens le besoin de t’isoler parce que tu ne vas pas très bien, trouve une aide professionnelle (par exemple le Centre Médico-Psychologique, CMP, de ta ville) pour t’accompagner ! Le développement personnel n’est qu’une couche de vernis à mettre sur des bases qui se sentent bien, ne l’oublie jamais.

Cela dit, à court terme, l’isolation reste très bénéfique. Le silence, par exemple, aide à la création de souvenirs : deux heures de silence par jour servent plus la mémoire que le bruit blanc ou de la musique sans parole. Donc n’hésite plus ! Mets un peu de temps de solitude dans ton calendrier et habitue-toi au silence et à l’absence d’interactions !

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Apprends grâce à la création

Aujourd’hui, on va parler d’une méthode d’apprentissage un peu spéciale. Elle te demande un peu plus d’efforts que ce dont je parle habituellement mais elle fonctionne vraiment bien, même sur le long terme !

Le principe

Le principe tient en une seule phrase : apprends en créant des contenus.

Pour expliquer quelque chose, il faut le comprendre parfaitement. On en a déjà parlé dans l’article sur la technique du professeur. Essaie d’expliquer les choses en utilisant tes propres mots. Tu vas trouver ça compliqué, tu auras l’impression d’être complètement à côté de la plaque, mais il n’y a rien de plus efficace pour apprendre !

En reformulant les choses avec tes propres mots, tu vois les lacunes de ton apprentissage de façon très cruelle. C’est-à-dire que si tu n’as pas compris quelque chose, tu vas t’en rendre compte très vite… et ton public aussi. Rien de plus efficace.

Comment appliquer cette méthode ?

Lance-toi !

Apprends en créant des choses, pas seulement en consommant des lectures et des vidéos d’autres personnes. Lance-toi et écris un article de blog, ou crée des tutos vidéo, ou fais une newsletter ou un studygram (un compte Instagram dédié aux études, il y en a plein que je te conseille, à commencer bien sûr par @rmetudes). Bref, choisis le format qui te convient le mieux pour créer. Il n’y en a pas de meilleur ou de moins bon, ça dépend de tes préférences personnelles seulement.

C’est ce qui va te motiver à comprendre encore mieux, pour créer un meilleur contenu.

Prends des notes sur tout, tout le temps

Lire ou écouter sans prendre de notes, c’est comme ne rien apprendre du tout. Prends des notes, mais va encore un peu plus loin et prends des notes dans tes propres mots. Fais ça en cours, mais aussi pour tes lectures complémentaires ou pour les vidéos éducatives que tu regardes : tout ce que tu ne regardes pas par pur plaisir mérite une prise de notes, pour qu’ensuite tu puisses t’en souvenir !

Pour vraiment comprendre quelque chose, c’est l’idéal. Tu prends ce que tu as lu ou vu ou entendu, et tu prends des notes, dans tes propres mots, en faisant l’effort de reformuler. Et ensuite, vu que tu as créé quelque chose de tout à fait nouveau, tu en profites pour créer un nouveau contenu. Ça peut être une newsletter, un épisode de podcast, une vidéo youtube, un article de blog ou sur un réseau social, etc.

Rends le contenu public

Voici 4 grands avantages de rendre le contenu public :

  1. Si tu fais une erreur, quelqu’un s’en rendra compte et te corrigera, donc ça te permettra aussi d’apprendre ce que tu n’as pas très bien compris.
  2. Tu vas t’améliorer dans ta façon de t’exprimer au fur et à mesure. Sur du contenu oral, tu hésiteras moins, tu perdras les « euh » et les tics de langage. Sur de l’écrit, ton style va énormément s’améliorer. C’est une compétence absolument essentielle !
  3. La monétisation, ou au moins de la reconnaissance !
  4. Un réseau solide, c’est pas facile à créer quand on est étudiant·e. Mais avec du contenu public, la qualité sera remarquée. J’ai appliqué ça avec Réussir Mes Études quand je commençais mes études, et après 8 ans de blog, il apparaît encore sur mon CV et est encore discuté en entretien d’embauche, et il m’a donné un avantage à l’embauche pour tous mes stages et mes emplois !

As-tu un blog, une chaîne Youtube, un compte Insta à partager où tu parles de tes études ? C’est le moment d’en faire la promo dans les commentaires !

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9 habitudes à prendre pour une année 2020-2021 sereine

Et voilà, on y est ! La rentrée est arrivée, avec toutes ses particularités liées à la COVID-19. Elle est spéciale, sûrement encore un peu plus difficile que les autres. Mais aujourd’hui, on va rester en terrain connu en parlant de bonnes résolutions. Voici des bonnes habitudes à prendre pour réussir ton année scolaire dans la bonne humeur !

1. Commence ta journée avec des bonnes intentions

À côté de ton lit, au lieu de charger ton téléphone (qui devrait être loin, très loin de toi, pour ne pas détruire ton rythme de sommeil), prends quelques minutes pour réfléchir à ce que tu vas réussir aujourd’hui. « Je vais avoir une journée sereine et productive », « Je vais passer une bonne journée avec mes amies », « Je vais être enthousiaste et joyeux·se ».

Liste tout ce qui compte pour toi aujourd’hui, et quand tu as fini, lève-toi. Si tu n’as qu’une seule bonne intention, très bien ; si tu continues pendant 10 minutes, tant mieux ! La quantité ne compte pas. L’important, c’est de définir l’humeur que tu auras pendant ta journée.

2. Profite de la nature

On a vite tendance à faire des aller-retours entre la chambre et l’établissement de cours, sans trop prendre le temps d’aller marcher ou de voir une forêt. Pourtant, ça fait un bien fou (c’est scientifiquement prouvé !) de voir un peu de vert et de nature, surtout quand on prend le temps de s’y perdre une ou deux heures, sans musique, sans podcasts, sans téléphone, juste en marchant et en regardant autour de nous !

(Personnellement, je n’arrive toujours pas à me passer de mes podcasts pendant que je marche, mais je suis quand même bien contente de passer du temps en forêt chaque semaine !)

3. Reste dans l’instant présent

C’est très facile de stresser très fort en pensant aux contrôles et aux problèmes qui vont te tomber dessus dans une heure, quelques jours, ou huit mois. Essaie de rester dans l’instant présent quand tu révises et quand tu t’amuses, et de ne penser au futur que quand c’est important : par exemple, le matin en préparant ta journée ou quand tu prépares ton planning de révisions.

Essaie d’écouter tes sensations et tes émotions et de t’en servir. Si tu te rends compte que tu angoisses pour quelque chose, c’est le moment de chercher une solution ; si tu as faim, mange un peu (et rapproche-toi de l’heure des repas jusqu’à avoir un rythme d’alimentation sain). Bref, observe la situation dans laquelle tu te trouves, analyse tes sentiments, et trouve un moyen d’en profiter (s’ils sont positifs) ou de résoudre ton problème (s’ils sont négatifs).

Ne te coince pas trop dans la routine non plus. Plus ton fonctionnement est basé sur les routines, plus il t’empêche de voir des nouvelles choses et de tester des méthodes qui pourraient être plus productives. À toi de trouver le bon équilibre entre le confort de la routine et l’énergie de la nouveauté.

4. Prends les bonnes habitudes

Je viens de parler d’éviter la routine : d’accord, mais comme je disais, les bonnes habitudes te reposent quand même beaucoup l’esprit et te permettent de te concentrer sur des choses qui comptent bien plus. Comme tes révisions.

Si tu as du mal à prendre des nouvelles habitudes, tu peux les apprendre directement dans le cadre d’une routine, par exemple d’une routine matinale. Au lieu de prendre 5 habitudes (te lever tôt, planifier ta journée, faire du sport, etc.), tu prends une seule habitude plus ambitieuse, c’est de passer une heure à suivre une routine précise à partir du lever. De cette façon, c’est beaucoup plus facile d’intégrer les bonnes habitudes et tu ne te fatigues pas plus à changer ton mode de vie.

5. Mets-toi à la méditation

Je ne vais pas m’éterniser sur ce sujet, mais je te conseille cet ancien article de Réussir Mes Études sur la méditation. Elle peut vraiment t’aider !

6. Écoute ton corps

Chaque jour, essaie de prendre le temps de voir ce qu’il se passe dans ton corps. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, pas de panique, ça ne passe pas forcément par le sport (même si le sport, ça marche très bien pour ça).

Si tu tiens un journal, ce que je recommande, note rapidement si tu te sens fatigué·e, si tu as bien mangé, si tu as eu mal à la tête ou à des parties de ton corps. Quand ça ne va pas, essaie d’identifier les causes que tu vas pouvoir régler et essaie aussi de trouver des solutions.

7. Tiens un journal de ta gratitude

Quand quelque chose s’est bien passé dans ta journée, prends le temps d’être reconnaissant·e.

Personnellement, je fais ça deux fois par jour : le soir, quand je suis stressée ou que j’ai du mal à m’endormir, je fais une liste de plein de choses pour lesquelles je suis heureuse. J’en liste cinq, et si je stresse encore cinq de plus, et cinq de plus… Ça n’a pas besoin d’être une grande chose : j’ai bien mangé à midi, je suis contente d’avoir deux sœurs géniales, le chat a ronronné à côté de moi aujourd’hui. Ça peut évidemment être bien plus glorieux aussi.

Chaque matin, j’écris aussi une chose positive de la veille. C’est pareil, ça va de « j’ai passé une journée merveilleuse en réussissant tel truc extraordinaire » à « mon shampoing sentait bon », l’important c’est juste que chaque jour on trouve une chose positive. Si tu fais ça tous les jours, même en y passant moins d’une minute, ça va changer ton état d’esprit durablement !

8. Parle aux inconnu·es

(Sauf si tu es un enfant, auquel cas, on ne parle pas aux inconnu·es, voyons.)

Essaie de faire des rencontres, cette année scolaire. Par exemple, fixe-toi un objectif de parler une fois par jour, ou par semaine selon ton niveau d’extroversion, à quelqu’un de nouveau et d’intéressant pour tes études ou ton orientation. Suis les conseils de mon article sur le réseautage pour te rendre la vie beaucoup plus facile !

Parler à des gens que tu ne connais pas pendant toute ta vie d’étudiant, ça va énormément t’aider à construire un réseau utile pour ta carrière, mais aussi à être plus à l’aise au moment de parler en public, d’interagir au travail ou de demander un service. Et ça, c’est très très utile dans la vie.

9. Dors mieux

Et là ça tombe bien, je t’ai fait un guide complet sur comment faire. Plus d’excuse, c’est parti !

Et toi, c’est quoi, le conseil que tu voudrais donner à tou·tes les étudiant·es pour les aider à réussir leurs études tout en restant enthousiastes et en faisant attention à leur santé mentale et physique ? Partage-le dans les commentaires de cet article !

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Faire des bonnes fiches de révisions

J’ai fait ma première vidéo Youtube vendredi ! C’était sur le sujet : comment faire des bonnes fiches de révisions ? Alors sans plus tarder, la voilà !

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10 conseils pour briller à l’oral

Merci aux éditions L’Étudiant de m’avoir envoyé Briller à l’oral.
Tu peux l’acheter sur leur site pour voir les 91 conseils que je n’ai pas repris ici !

Briller à l’oral est un livre d’Éric Cobast qui présente 101 conseils courts et pratiques pour réussir son oral de concours de grandes écoles (et, en partie, d’autres oraux comme un entretien d’embauche ou de stage). Il est divisé en plusieurs sections chronologiques : la préparation, la veille de l’entretien, quelques heures avant, l’oral (exposé) et l’entretien (discussions avec le jury), te permettant d’en faire le tour au bon moment (même si je te conseille quand même de tous les lire à l’avance !).
Chaque conseil du livre est très court ; je crois que le plus long fait deux pages, le plus court fait à peine un petit paragraphe. Certains ont des petits encadrés « pour aller plus loin » ou « le saviez-vous » qui détaillent un peu plus pourquoi le conseil a été donné.

N°5 : Contrôler le débit de l’oral

Avec le stress, on a tendance à parler beaucoup plus vite… et à ne pas meubler la durée imposée pour l’oral. Évite ce souci en t’entraînant à articuler et a parler posément, à environ 140 mots par minute dans l’idéal.

N°28 : Comme d’habitude !

Le matin de ton oral, fais ta routine matinale comme d’habitude. Ne chamboule pas ton cerveau et ses petites manies sur un jour qui sera bien assez stressant comme ça.

N°39 : Assumer vos choix et votre personnalité

Tu peux assumer les tatouages, les piercings, les vêtements que tu veux, si tu es en mesure de les expliquer à ton jury. Si tu ne peux ou veux pas raconter leur histoire et leur intention, alors mieux vaut les cacher ; si tu es à l’aise et que tu peux t’en servir pour présenter ta personnalité, c’est un atout !

N°49 : Ne rien (ou presque) rédiger

Si tu rédiges ton devoir en entier, tu vas le lire trop vite, tu gâches ton temps de préparation, et tu n’auras pas l’air naturel (parce que tu vas lire au lieu de regarder le jury dans les yeux). Donc écris l’introduction et la conclusion, mais ne touche pas au corps du texte en dehors d’un texte détaillé !

Le conseil n°47 de Briller à l’oral

N°57 : Accepter l’échange des regards

Comme je viens de dire : il va falloir que tu regardes le jury dans les yeux pendant ton entretien, alors entraîne-toi. Quand je préparais mes concours, je me forçais à regarder tout le monde dans les yeux (c’est très bizarre, mais on s’habitue) et à noter intérieurement la couleur des yeux des gens pour bien m’assurer que je les avais regardés.

N°60 : Jouer avec les mains

Ce n’est pas que ta bouche qui s’exprime quand tu fais ton oral, mais ton corps entier. Bouge tes mains (pas trop, mais pas trop peu !) pour mieux montrer des émotions ou des points importants. Et ne fais pas non plus de grands moulinets !

N°65 : Ne pas se laisser déstabiliser par le « méchant examinateur » !

Parfois, des membres du jury s’amusent à jouer aux méchants, à essayer de te faire paniquer ou de te pousser dans tes derniers retranchements. Ça fait peur, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note.

N°70 : Toujours rechercher le dialogue avec le jury

Tu n’es pas là juste pour faire un exposé interminable : il y a une session de questions-réponses dans la plupart des oraux. Fuis le piège de l’interrogatoire de police : n’hésite pas à poser des questions au jury et à les interpeller directement quand tu le peux, ça créera un lien utile (et plus agréable).

N°73 : « Je ne sais pas. »

Parfois, on n’a pas la réponse à une question. Bon, ça arrive. Ne panique pas : ça ne veut pas dire que ça se passe mal. Par exemple, si tu as super bien réussi ta partie exposé, le jury peut essayer de tester tes limites avec des questions très difficiles, mais ça ne veut pas dire que tu auras une mauvaise note. Au contraire, tu auras une meilleure image auprès du jury en admettant ne pas savoir plutôt qu’en essayant de les prendre pour des imbéciles en inventant une réponse foireuse.

N°99 : Avoir quelque chose à ajouter

Ne termine pas sur un « Euh, non, j’ai pas de questions… ». Trouve une question pertinente ou une petite information utile ou amusante à partager pour finir sur une bonne note, comme pour un entretien d’embauche !

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Convaincu·e ?
Tu peux aller acheter le livre sur le site des éditions L’Étudiant !

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Critique : « Je lance ma start-up ! »

Merci aux éditions Gereso de m’avoir envoyé cet ouvrage pour relecture !
Tu peux acheter Je lance ma start-up ! sur leur site.

Présentation du livre

Je lance ma start-up ! est un livre adapté aux personnes qui veulent lancer leur start-up (oui, bon) mais qui n’ont pas ou pas encore intégré une formation qui s’y prête bien : lycée ou certaines filières d’université, par exemple. Il fait le tour de tous les éléments indispensables pour créer un produit ou service rentable en économisant un maximum de temps et d’argent.

Pas d’idée, mais le projet de lancer sa start-up ? J’ai apprécié le premier chapitre, qui se penche exclusivement sur comment trouver une bonne idée !

D’autres chapitres parlent de:

  • Format administratif de l’entreprise
  • Lean Startup : l’idée de ne pas passer deux ans à bosser dans ton coin, mais de sortir une v1 le plus vite possible et d’ensuite améliorer ton service à partir des retours que tu reçois
  • Comment fonder une équipe sur laquelle tu pourras compter.

Mon avis sur Je lance ma start-up !

Côté style d’écriture, je dois admettre que j’étais loin d’être emballée par le ton, très léger et familier. Malheureusement, quand on veut être amical avec un lectorat qu’on ne connaît pas, on tombe parfois dans le condescendant. C’est le cas dans certains passages du livre, en particulier un témoignage tellement « fun » qu’il en oublie d’être utile et le premier chapitre, qui essaie de te faire culpabiliser de façon très moralisatrice si tu n’as pas suivi les instructions à la lettre. Pas très disruptif !

En dehors du ton, les auteurs ont très bien structuré le livre. Ils couvrent tous les points importants et chaque chapitre se termine par un petit encadré « à retenir ». On apprend aussi à aller plus loin en construisant un business plan qui saura plaire aux investisseurs ou en décidant de s’il est utile de monter une entreprise à part entière (plutôt que le statut auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur), de rejoindre un accélérateur ou d’intégrer une pépinière. Les conseils sont très bons, très clairs, les auteurs n’ont pas rajouté de contenu pour le plaisir du nombre de pages. Chaque morceau de texte est utile, et ça, c’est assez rare pour être souligné.

Un aperçu du contenu du livre Je lance ma start-up !
Un aperçu du contenu du livre Je lance ma start-up !

Enfin, un point qui m’a énormément refroidie, mais que je tenais à garder pour la fin parce que les auteurs l’ont mentionné. Tous les témoignages du livre, sans exceptions, sont des témoignages d’hommes. L’excuse : « on a demandé à des femmes mais elles n’ont pas répondu ». Si tu trouves l’excuse faiblarde et paresseuse, bienvenue au club, mais les auteurs ont au moins eu l’honnêteté d’aborder le sujet.

En résumé

Bref, point fort : le fond. Point faible : la forme. On ne peut qu’espérer plus d’inclusivité (et un ton un poil plus sérieux ?) pour les éditions suivantes. Ce guide en ressortira grandi !

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Convaincu·e ?
Tu peux aller acheter le livre sur le site des éditions Gereso !