Cet article est rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec l’application mobile Babbel.
Ah, l’allemand… C’est incroyable, le nombre de personnes traumatisées par leurs anciens cours d’allemand. Il y en a même encore plus que de personnes qui vivent mal leurs cours de maths. Avec les conseils de cet article, vous n’aurez plus besoin d’être une victime !
Trouver la motivation de bosser l’allemand
« Quand on étudie l’italien, soit on veut travailler dans le luxe, soit on veut se faire des belles vacances. »
C’est ce que nous répétait ma professeure d’italien au collège. Manque de bol, je n’étais dans aucun de ces deux cas.
L’allemand, c’est un peu pareil, sauf qu’on n’y va pas trop en vacances non plus. Comment, alors, se motiver à apprendre l’allemand ?
Voici 10 raisons de s’améliorer en allemand :
C’est hyper important si vous voulez rester en Europe, parce que l’Allemagne est au coeur de la politique et de l’économie de l’Union européenne
C’est un gros avantage si vous voulez quitter l’Europe, parce que personne ne parle allemand en dehors des Allemands
Si vous détestez la grammaire française, au moins, en allemand, il n’y a pas d’exceptions, juste des règles à retenir
Si vous aimez vous sentir intelligent, sachez que plus de 100 Allemands ont reçu un prix Nobel, et c’est sans compter les germanophones d’autres pays
Si vous aimez l’excellence scolaire, les universités allemandes sont quatrièmes au monde en nombre d’étudiants étrangers qui y font leur échange
Si vous rêvez d’être chercheur, l’allemand est la langue avec le plus d’articles académiques dans le monde, après l’anglais
Si vous aimez les voitures, vous n’avez sûrement même pas besoin de lire cette liste
Si vous aimez l’alcool (modération, tout ça), l’Oktoberfest fera votre bonheur
Si vous aimez vous la péter, vous pourrez lire Goethe et Kant en version originale
Si vous aimez vous la péter (bis), vous pourrez rire à chaque fois que quelqu’un vous dit “ah moi, l’allemand, j’en ai fait sept ans je sais juste dire hallo”
Pas si mal, non ? Allez, vous verrez, il y a plein de bonnes raisons d’apprendre l’allemand et au moins une d’entre elles vous conviendra forcément. Mais une fois que vous avez trouvé la motivation nécessaire, encore faut-il trouver la bonne façon d’apprendre.
Apprendre l’allemand en cours
Pour bien apprendre en cours, on passe vraiment par la même méthode que pour n’importe quelle autre matière. Il faut bien prendre des notes, bien sûr, mais aussi participer le plus possible.
En cours, vous apprendrez des choses absolument essentielles et en particulier la grammaire. Notez bien tous les exemples. Je vous recommande aussi d’avoir un petit répertoire dans lequel vous pourrez mettre votre vocabulaire par ordre alphabétique, pour pouvoir facilement le retrouver quand c’est nécessaire.
Accro au smartphone ? Au-delà de mes conseils pour se désintoxiquer de son téléphone, vous pouvez aussi en faire bon usage en téléchargeant des applications spéciales pour apprendre les langues. Essayez par exemple l’app de Babbel qui permet de s’entraîner à l’allemand par ordre de niveau.
Il est aussi important de faire des fiches de révisions pour garder le cours à l’esprit. Essayez de participer le plus possible à l’oral, parce que c’est souvent un élément qui manque aux cours de langue. On apprend à bien s’exprimer à l’écrit, certes… mais savez-vous discuter avec quelqu’un en allemand sans paniquer ? Pas d’inquiétude, ça s’apprend !
S’améliorer à l’oral
S’améliorer à l’oral passe par deux phrases : la compréhension et l’expression orales. Dans la première, il s’agit de comprendre ce qu’on vous raconte. C’est essentiel, mais c’est aussi plus facile que l’autre, qui consiste à pouvoir répondre et vous débrouiller pour que les autres vous comprennent à leur tour.
Vous aimez les séries ? Parfait, Netflix en sort régulièrement, y compris en allemand ! Peut-être que Dark pourra vous faire craquer, par exemple. Regarder des films et séries en version originale, c’est ce qu’il y a de mieux pour travailler sa compréhension orale. En fait, l’idéal est de fonctionner par phases :
Vous débutez : regardez des séries ou films en allemand avec sous-titres en français
Vous commencez à vous débrouiller : passez les sous-titres en allemand
Vous êtes à l’aise : regardez sans sous-titres
Vous avez déjà un bon niveau : écoutez des podcasts ou des émissions de radio
Il est beaucoup plus facile de comprendre l’allemand en regardant les mimiques des gens et le contexte visuel, donc c’est toujours plus dur de suivre un podcast ou la radio. Si vous y arrivez, félicitations : vous avez atteint le meilleur niveau de compréhension orale !
Comprendre sans pouvoir répondre, ce n’est pas idéal, donc n’oubliez pas de travailler votre expression orale en parallèle. Enregistrez-vous en train de prononcer des mots et des phrases, et comparez votre prononciation à celle d’une personne native. N’oubliez pas que l’accent français, c’est sexy : pas de panique, donc, si vous avez du mal avec certains sons. Quand vous travaillez sur un texte écrit, efforcez-vous de le lire à voix haute au moins une fois. Quand vous écoutez quelque chose, essayez de répéter après l’original pour voir si vous arrivez à prendre les mêmes intonations. C’est en imitant que vous vous améliorerez le plus vite dans un premier temps.
À ce stade, vous avez presque fini vos révisions. Il ne vous reste qu’à apprendre à vous exprimer sans répéter quelqu’un d’autre ! Pour ça, je vous conseille d’échanger avec des personnes natives. Essayez par exemple l’application mobile Tandem, ou de vous inscrire sur des réseaux sociaux où les gens parlent allemand. J’aurais tendance à proposer de vous inscrire sur Xing, le LinkedIn allemand, pour trouver des premiers contacts professionnels. Si vous avez des passions particulières, trouvez des Allemands avec qui vous partagez ces intérêts, comme ça vous saurez de quoi parler !
Avez-vous choisi d’apprendre l’allemand, ou était-ce le choix de vos parents ? Aimez-vous apprendre cette langue ? Partagez pourquoi vous l’apprenez et vos astuces pour vous améliorer dans les commentaires de cet article !
L’adage d’avocat consiste à dire ce que l’on va dire, puis à dire ce que l’on a à dire, et enfin, à dire ce que l’on a dit.
Je vous donne un exemple afin que vous me compreniez. Si je dois faire un exposé sur la France à travers de l’Histoire, je dirais : « Je vais vous parler de la France au travers de l’Histoire. Premièrement, la France à la Préhistoire, deuxièmement, la France au Moyen Âge et, troisièmement, la France de nos jours. Premièrement, la France à la Préhistoire. En ce temps les Français étaient… Deuxièmement, la France au Moyen Âge. La différence notable par rapport à l’époque précédente est la suivante… Enfin, troisièmement, la France de nos jours se caractérise notamment par les grandes réformes du président Macron… Si je récapitule, je vous ai parlé, premièrement, de la France à la Préhistoire, deuxièmement, de France au Moyen Âge et, troisièmement, de la France de nos jours. »
Cette structure permet à l’auditoire de savoir à tout instant où en est l’orateur de sa présentation et de se rappeler de cette dernière en fin d’intervention.
Avez-vous l’habitude d’entrer dans le vif du sujet ?
Une autre technique que vous pouvez utiliser, es celle du « c’était où ? c’était quand ? ». Un exemple, si on vous demande quel était votre dernière réussite, vous pouvez répondre : « À Bastia en 2012, j’ai organisé un concert d’un groupe de rock… ». Cette technique permet d’être concret et précis. À vous de jouer et de tester !
Et si vous faisiez une conclusion élevée ?
Une autre astuce est de réaliser une invitation à l’action sous la forme « faites ceci, vous obtiendrez cela ! » Par exemple, pour reprendre l’exemple de l’Histoire de la France, vous pouvez conclure par ces mots : « Documentez-vous sur le passé, vous comprendrez mieux le présent ! ». Vous laisserez ainsi votre auditoire sur une note très positive !
En ce moment, j’essaie de prendre le temps d’écrire des longs guides thématiques plutôt que de faire des articles courts sur des sujets très précis.
J’inaugure donc cette série avec un guide complet de la prise de notes : quel que soit votre niveau d’études, ou même dans votre vie professionnelle, j’espère qu’il vous sera utile.
Quand et sur quoi faut-il prendre des notes ?
La prise de notes et la participation : un équilibre fragile pendant le cours
Prendre des notes, on le sait déjà, c’est important. Pourtant, il y a un vrai travail de sélection à faire : noter tout le cours comme si c’était une dictée (très rapide et très longue), ce n’est pas tenable. En plus, ça ne servira pas à grand-chose. Mieux vaut faire un effort pendant que vous écoutez le cours.
Les informations qu’il faut absolument prendre en note
Globalement, ce n’est pas très difficile de distinguer les informations les plus importantes dans le cours. Déjà, pour le plus crucial, votre professeur vous préviendra : « ça, c’est super important, il faut absolument le comprendre ». Rien de plus clair, à condition de bien écouter.
Deuxième indice : le professeur note l’information au tableau. En général, on ne vous donnera qu’un mot, par exemple : à vous de noter la définition qui va passer avec à l’oral. De même pour les dates, les nombres, les noms… Quand c’est au tableau, il faut le noter, et il faut savoir exactement à quoi ça correspond.
Les informations que vous pouvez (parfois) laisser tomber
Il faut aussi retenir ce qui n’est pas important. Par exemple, si on vous dit « il y a ce livre qui est intéressant si vous voulez en savoir plus », ne notez que l’essentiel. Si vous avez du temps libre, essayez de lire le livre qu’on vous donne, mais si vous n’en avez pas, ce n’est pas très grave. Wikipédia est là pour ça !
De même pour les exemples. Si vous ne comprenez pas parfaitement un concept, trouvez un nouvel exemple à partir de celui donné par votre professeur. Si vous comprenez parfaitement et que vous êtes parfaitement sûr de vous en souvenir, ne vous embêtez pas : réfléchissez plutôt au reste du cours.
Pourquoi et comment faut-il poser des questions en cours ?
N’hésitez pas à poser des questions quand quelque chose n’est pas clair : une explication de l’enseignant vaut en général mieux que vos propres recherches.
Comme je l’explique dans l’article ci-dessus (qui date de 2012 !), la participation en cours a deux objectifs principaux : mieux comprendre le cours, et bien se faire voir des professeurs. Attention : il y a deux types de questions à ne pas poser.
Les questions complètement évidentes, juste pour montrer que vous écoutez
Les questions complètement obscures et hors-sujet, juste pour montrer que vous connaissez le sujet
Poser des questions et participer en cours, ce n’est pas juste une question d’image. Quand vous posez le premier type de question, le professeur se demande si vous avez bien écouté et si vous êtes vraiment bon élève.
Si vous posez le deuxième, vous êtes, désolée de vous le dire, une tête à claques. Ne faites pas perdre du temps à vos camarades avec des questions qui ne les aident pas.
Chaque question que vous posez en cours devrait pouvoir aider toute votre classe, à l’exception des questions sur des choses que vous ne comprenez pas, qui doivent toujours être posées.
Si le sujet vous intéresse vraiment, et que vous aimeriez vraiment le creuser, renseignez-vous dessus à côté du cours, puis contactez votre professeur en lui envoyant un email ou en allant à son bureau à la fin du cours pour en discuter. Ne dérangez pas tous les autres pour des choses qui n’intéressent que vous !
Faut-il prendre des notes sur papier ou à l’ordinateur ?
J’ai écrit plusieurs articles sur le fait de prendre des notes à l’ordinateur ou, au contraire, de bannir vos portables de votre établissement. En fait, ça dépend tout simplement des situations.
La prise de notes sur papier
Bien sûr, il y a des cas où la question ne se pose pas : en général, au lycée, par exemple, vous n’avez pas le choix. De même si vous n’avez pas d’ordinateur portable (mais sachez quand même que vous pouvez trouver un ordinateur qui arrive à aller sur Internet et à faire du traitement de texte [amazon_link asins=’B07C5N1RG4′ template=’ProductLink’ text=’pour moins de 100€’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’aa79a436-4bc1-11e8-afed-35da8c09cb0a’]).
La prise de notes sur papier a deux avantages principaux :
Elle ne permet pas les distractions
Elle vous fait apprendre le cours plus efficacement qu’à l’ordinateur
Qu’elle ne permette pas les distractions, bon, c’est assez évident : c’est plus difficile d’aller glander chercher des informations sur Snapchat (personne n’y croit, hein) quand on doit sortir son téléphone. D’ailleurs, une étude montre qu’un étudiant avec un ordinateur portable passe en moyenne 40 % de son temps de cours à traîner sur Internet ! En plus, comme on écrit généralement plus lentement à la main qu’à l’ordinateur, ça vous force à ne pas vous laisser vous déconcentrer et à mieux trier les informations.
Et justement, la prise de notes à la main vous permet de mieux trier et retenir les informations du professeur. Plusieurs études l’ont déjà prouvé, en particulier dans l’article The Pen is Mightier than the Keyboard. Dans cet article, des chercheurs se sont penchés sur la prise de notes par ordinateur et à la main. Si les autres études concluent que l’ordinateur est néfaste parce qu’il pousse à se laisser distraire, celle-ci est spéciale : elle coupe Internet et empêche les étudiants de faire quoi que ce soit d’autre que prendre des notes.
Le résultat ? Les étudiants qui prennent des notes à la main comprennent et retiennent mieux le cours que ceux qui écrivent à l’ordinateur. Même sans distractions ! La raison, je l’ai déjà expliquée : quand on tape à l’ordinateur, on a tendance à tomber dans le travers de « la dictée » au lieu de réfléchir à ce qu’on écoute et de reformuler les concepts.
Mais alors, quand est-il plus intéressant de prendre des notes à l’ordinateur ?
La prise de notes sur ordinateur est quand même utile !
Je vous ai présenté le résultat global de l’étude sur l’utilisation des ordinateurs pour prendre des notes, mais en fait, ses résultats sont plus nuancés.
Ce que le graphique ci-dessus montre, c’est que si la prise de notes sur ordinateur est catastrophique pour la compréhension de concepts, elle est quasiment identique pour des faits bruts. Elle est même légèrement meilleure que la prise de notes sur papier. Donc dans certaines matières, où on n’a pas besoin de comprendre mais seulement d’apprendre par coeur (les pires matières…), la prise de notes par ordinateur se justifie.
Vous pouvez dégainer votre smartphone et prendre une photo du tableau quand vous avez besoin de garder un schéma, des formules, ou encore un bout de présentation Powerpoint. C’est toujours pratique d’aller coller ça dans vos notes de cours plutôt que d’essayer de tout recopier tant bien que mal. D’un autre côté, si vous prenez le temps de recopier en adaptant un peu, vous retiendrez mieux le cours : tout dépend de la vitesse à laquelle le cours se déroule, finalement.
Si vous prenez vos notes à l’ordinateur, attention à toujours avoir une copie de sauvegarde. Je vous recommande d’utiliser des outils comme Dropbox, qui vous permettent d’avoir le fichier sur votre ordinateur, mais vous offrent une sauvegarde en ligne si votre ordinateur rend l’âme ou (j’espère que ça ne sera pas le cas !) est volé.
Quelques systèmes populaires de prise de notes
Avec des camarades de classe : Ronéo
Le système Ronéo est plutôt simple : il consiste à avoir un document partagé avec d’autres personnes de votre classe. Oui, c’est tout bêtement ça.
À chaque session de cours, désignez deux ou trois personnes qui prendront des notes ensemble. Vous aurez une personne principale, et une ou deux personnes qui vont compléter ses notes si elles voient des informations supplémentaires.
Les autres personnes du groupe pourront donc participer à fond en cours. Vous pourrez aussi ne pas venir du tout, si vous avez des révisions en retard ou que vous préférez mettre vos efforts sur vos TD, mais je ne vous le conseille pas.
À la fin du semestre, vous aurez des notes prises par tout le monde et extrêmement complètes, parce qu’elles sont partagées par tout le monde et que tout le monde a intérêt à ce qu’elles soient parfaites.
Pour réussir votre système Ronéo, je vous conseille deux outils gratuits en ligne :
Dropbox Paper, la même chose en moins utilisé et dix fois plus joli et pratique (à mon humble avis)
Prise de notes individuelle : le système Cornell
Je ne jure que par le système Cornell, et en plus, il s’adapte facilement sur papier et à l’écran. Du tout bon, donc. (Sur ordinateur, je vous conseille d’utiliser un système comme Microsoft OneNote pour prendre des notes avec la mise en page qui convient.)
Avec la méthode Cornell, oubliez la petite marge dans le coin : doublez la taille de la marge normale dans une copie double. En gros, la nouvelle marge devrait faire environ un tiers de la largeur de la feuille, ou de l’écran, tandis que vous prendrez des notes à droite. Vous pouvez assez facilement acheter un cahier qui inclut ces marges, ou alors les tracer au stylo jusqu’à en avoir parfaitement l’habitude. J’en ai sélectionné quelques-uns pour vous sur Amazon :
En cours, vous n’utiliserez que la colonne de droite, la plus large : elle vous sert à prendre des notes. Incluez donc ce que le professeur dit, les exemples, les tableaux, les graphiques, les concepts et définitions.
Une fois chez vous, reprenez le cours point par point. Savez-vous faire des fiches de révision ? Dans la colonne de gauche, vous devriez avoir le même contenu : en face du cours, notez, de façon très résumée, l’essentiel.
Mettez les définitions, dates, chiffres, formules, les informations essentielles du cours. De cette façon, vous savez exactement ce qu’il faut connaître.
Si vous voulez pousser le zèle, laissez aussi de la place en bas de la page pour un résumé en deux ou trois lignes de ce qui est dans la page : ça aidera à trouver les informations pertinentes quand vous réviserez. C’est comme ça que la méthode Cornell est censée être utilisée, mais je ne pense pas que ce soit utile quand on fait des bonnes fiches de révisions.
Mes conseils pour mieux prendre des notes
Vous avez mal aux mains : faites des exercices
Procurez-vous une balle thérapeutique et malaxez-la quelques minutes chaque jour. De cette façon, vous musclerez vos mains et vos poignets et vous tiendrez plus longtemps en écrivant.
Ne vous limitez pas à muscler vos mains : apprenez aussi à les détendre pour éviter les crampes injustifiées. Bien sûr, un bon stylo améliorera les choses. Vous pouvez aussi faire des étirements régulièrement pour moins fatiguer vos doigts et, si vous tapez à l’ordinateur, éviter le syndrome du canal carpien. Croyez-moi, ça fait très mal. Je recommande donc fortement les conseils d’étirements du gouvernement canadien.
Vous ne vous y retrouvez pas : faites un effort de mise en page
Que vous preniez des notes sur papier ou sur ordinateur, ne tombez pas dans le piège de l’énorme pavé de texte.
Prenez le temps de mettre des titres, des sous-titres, de souligner le plus important, d’ajouter des couleurs pour les dates et définitions à retenir.
Faites des listes à puces, elles sont aérées et plus faciles à retenir qu’un paragraphe de texte.
N’oubliez pas d’aller à la ligne le plus souvent possible, à chaque nouvelle idée en gros. Il faut mieux aller trop souvent à la ligne que pas assez. Sautez aussi des lignes régulièrement : l’idée, c’est d’avoir le plus d’espace possible. Vous verrez, un cours bien aéré, ça change la vie !
Le cours va trop vite : apprenez la sténographie
Vous avez vraiment beaucoup de choses à écrire, et il faut aller vraiment très vite pour les noter ? Apprenez la sténographie : radical mais efficace.
Alors bien sûr, il va falloir un moment pour apprendre et s’habituer : je ne sais pas pour vous, mais perso, je serais bien en peine de lire le moindre mot de la photo ci-dessus. La règle de la méthode : transformer les lettres en quelques traits à peine, et virer les lettres qui ne servent à rien. Il y a aussi tout un catalogue d’abréviations pour vous rendre la vie plus compliquée efficace.
En français, voilà le manuel pour deux méthodes très utilisées :
(Pour ma part, je n’ai jamais appris la sténographie. Mais maintenant que je fais ces recherches pour mon article, j’ai très envie d’essayer !)
Si c’est trop compliqué, apprenez déjà à utiliser le plus d’abréviations possible. Ca va de « & » à la place de « et » au catalogue d’abréviations sténographiques au-dessus, que vous pouvez utiliser même si le reste de votre phrase est écrit de façon parfaitement normale.
Après avoir pris des notes : ne perdez pas votre temps !
« Quoi ? Mais Lexane, tu nous as dit de faire des fiches de révisions ! »
Allez, allez, du calme ! Je vous dis que ça ne sert à rien de résumer son cours pour apprendre : c’est toujours aussi utile pour réviser, pas parce que vous avez fait l’effort de résumer mais bien parce que vous avez trié les informations importantes !
Mais alors, que faut-il faire pour réussir ses révisions une fois qu’on a pris des super notes de cours ?
Faites des pauses souvent, et ne révisez pas tout d’un coup : par exemple, révisez un peu tous les deux jours plutôt que beaucoup une seule fois par semaine (ou par mois… ou par semestre… je vous juge).
Faites des tests blancs. Vous ne pouvez pas en faire ? C’est pas grave : faites au moins le plus d’exercices possible.
Lisez votre cours à voix haute une ou deux fois, pour stimuler votre mémoire des sons en plus de celle des écrits.
Avez-vous encore des questions sur la prise de notes ? Venez vite les poser dans les commentaires de cet article : je me ferai une joie d’y répondre !
J’ai récemment découvert la chaîne YouTube de Pierre, qui prépare aux concours d’attaché territorial. Ses conseils sont excellents et s’adaptent à tous les moyens de et je les partage donc avec vous aujourd’hui.
Que ce soit le brevet, le bac ou toute autre examen de fin d’année, ils approchent à grand pas. Évidemment, le mieux serait de s’y mettre au plus tôt. Mais vous savez ce qui est encore mieux : c’est d’avoir l’envie, la motivation. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle on fait des fiches de révisions toutes colorées, et on souligne et on surligne… J’espère alors apporter un peu de nouveauté avec le carnet de révisions. Je trouve ça beaucoup plus pratique. De cette manière, vous pourrez transporter tout un chapitre n’importe où, sans avoir pleins de feuilles et de fiches de partout jusqu’à s’y perdre. L’idée serait d’en faire un si vous avez un contrôle sur un chapitre assez lourd ou pour comme dit précédemment des examens de fin d’année. Le but étant de pouvoir réviser dès que vous avez un peu de temps libre. Dans cet exemple, je l’ai utilisé pour un chapitre de physique-chimie. D’ailleurs, je pense que les carnets de révisions pourraient être très utiles pour les matières scientifiques mais bien sûr, vous pouvez l’utiliser pour d’autres matières.
1. Tout d’abord, vous allez avoir besoin de fiches Bristol blanches, de ciseaux, de washi tape (ou du scotch, c’est au choix) et bien sûr de stylos.
2. Commencez par prendre une première fiche et mettez votre washi tape sur un des deux bords longs.
3. Ajoutez ensuite une deuxième fiche, que vous allez coller sur le même washi tape que vous avez mis juste avant.
Le washi tape (ou scotch) correspond à la partie intérieure du carnet.
Vous pouvez déjà commencer à écrire le titre/nom du chapitre…
… et écrire votre cours. Ici, j’ai recopié mon cours parce qu’il était déjà assez bien résumé mais vous pouvez écrire sous forme de notes. Ça reste des fiches de révisions, le mieux est donc de synthétiser au maximum.
7. N’oubliez pas de laisser un peu de place sur le côté pour mettre du washi tape, qui va vous servir à ajouter des fiches. Vous pouvez en rajouter autant que vous voulez en répétant les mêmes étapes.
8. Il faudra juste ajouter du washi tape sur le bord de votre carnet et c’est terminé. Ça prend peu de temps et en plus de ça, c’est très pratique ! Le résultat est en vidéo au début de l’article.
Hey there! So today, we’re talking about your first important exam : baccalauréat! Come on guys don’t be scared ! Haha, trève de plaisanterie! Alors aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet IMPORTANT et très présent dans l’actualité en ce moment : le baccalauréat.
Alors déjà, j’aimerais chasser quelques idées reçues :
“Le bac, même sans réviser on peut l’avoir, ils le donnent à tout le monde de toute façon, on peut y aller au talent.” FAUX. Bon, ça marche pas tout à fait comme ça non, certes la notation est très souple et les jurys font tout pour donner le bac à un élève qui aurait par exemple obtenu 9.75 de moyenne (par rapport à son dossier scolaire bien sûr !), MAIS il ne faut pas y aller sans avoir travaillé. Comment décrocher le bac en se présentant en histoire sans connaître de dates, d’évènement majeurs, de personnages clés ? En philosophie, sans connaître le contexte ? En anglais en ne sachant pas répondre à de simples questions? En mathématiques sans connaître les principales règles et formules? Et ainsi de suite. Donc le bac sans travail en amont, c’est NON.
“On peut entrer à l’université sans le bac.” FAUX. Bon d’accord pas totalement mais les cas sont extrêmement rares, généralement si vous ratez votre bac, vous refaites votre année et c’est tout. Surtout avec le nouveau système de APB/Parcoursup, le bac est véritablement un PASSEPORT pour l’Université (ainsi que tous types de formation post-bac d’ailleurs).
Bon voilà, si vous avez d’autre idées reçues et que vous avez besoin d’être éclairé dessus n’hésitez pas à le dire en commentaire 🙂 !
Alors, je ne cesserai jamais de le répéter l’OR-GA-NI-SA-TION, c’est la clé : pour le bac, le travail, les études post-bac, bref c’est la vie!
Je peux vous donner quelques conseils, bon que je n’ai pas toujours appliqués moi même, mais je sais qu’ils porteront leurs fruits.
First of all…
Avoir des cours correctement pris en note! Ca peut paraître anodin mais non, des fois on a vraiment la flemme d’écrire en cours du coup soit on écrit n’importe comment dans tout les sens, sans aucune organisation ni cohérence dans la prise de note, soit on n’écris plus du tout. Mauvaise idée. En cours, n’écrivez que l’essentiel, essayer de faire ressortir le plan du cours et surtout concentrez vous! Je sais que les profs nous le répètent à longueurs de journée mais être attentif en cours, ça évite de devoir tout réapprendre après, vous n’aurez plus qu’à réactivez vos connaissance.
Faites des groupes! C’est important, même un binôme, c’est parfait. C’est très utile pour les partages de cours, de fiches et pour réviser à l’approche des examens. Ca permet de ne pas se sentir seul déjà, de savoir qu’on est dans la même galère que d’autres – MDR – et du coup l’apprentissage est moins chiant :).
Utilisez internet à bon escient! Bon, vous le savez tous on ne peut pas faire confiance à Internet pour tout et n’importe quoi mais je vous assure que des fois il propose des pépites! Pour ma part, à l’approche du bac (histoire plus précisement), je me servais du site Afterclasse.fr pour me faire réviser et c’était super utile surtout pour les dates! Pour ce qui est du vocabulaire, des définition etc, créer un Quizlet pour la classe (Ca existe en site internet et en appli) ça permet d’apprendre avec des flashcards!
Revoyez vos cours tous les soirs! Je sais que le soir en rentrant chez soi c’est super difficile de se concentrer mais vraiment faites le c’est méga important! Quand vous rentrer, reposer vous 30 minutes, 1 heure et après AU TRAVAIL. Mettez votre téléphone en mode avion & eloignez vous de toutes distractions. Revoyez tous les cours de la journée un par un et vous verrez une grande progression!
Faites un planning et tenez vous-y ! Ca peut être efficace pour certains, pour d’autres moins, je sais que pour moi c’était totalement inutile par exemple. A essayer.
Le [amazon_textlink asin=’2098118694′ text=’Pack Réussite IELTS’ template=’ProductLink’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’5d8b902a-2449-11e8-8523-876e7e413f39′] m’a été envoyé en service presse par les éditions Nathan. Naïm est un étudiant que je coache, qui a souhaité ne pas publier de photos de lui sur le blog.
Vous le savez peut-être déjà : je coache quelques étudiants gratuitement chaque semestre.
Ce que je ne fais pas, c’est donner des cours particuliers, c’est-à-dire dire “je vais t’aider sur une matière, pour un objectif” plutôt que “je vais te donner des méthodes que tu pourras appliquer à ta vie et à tes études”. Et puis surtout des cours d’anglais – j’ai déjà donné quand j’avais mon loyer d’étudiante à payer, j’aimais bien, mais je m’étais bien dit que je ne le ferais plus jamais.
Quand Naïm m’a contactée pour préparer l’IELTS, forcément, j’étais dubitative. À peine quelques jours plus tard, les éditions Nathan publiaient le [amazon_textlink asin=’2098118694′ text=’Pack Réussite IELTS’ template=’ProductLink’ store=’lexi05-21′ marketplace=’FR’ link_id=’5d8b902a-2449-11e8-8523-876e7e413f39′] et m’en proposaient un exemplaire. J’ai tendance à faire confiance aux signes du destin : j’ai rappelé Naïm pour lui dire que la situation avait changé, et nous avons commencé à travailler ensemble, à l’aide du pack reçu.
Un rappel pour commencer : qu’est-ce que l’IELTS ?
Présentation de l’IELTS
J’avais fait il y a quelques mois un rappel général des différentes certifications d’anglais qu’on peut passer quand on est étudiant : l’IELTS en fait partie.
L’IELTS est un test Cambridge English, qui fonctionne un peu comme le TOEIC, si vous êtes plus familier avec celui-ci. Il couvre tous les niveaux de A1 à C2 et vous donne une note générale qui estime votre niveau d’anglais. Il est reconnu par la grande majorité des établissements autour du monde, qui vous demanderont une note minimum à l’IELTS pour les intégrer.
Quand on passe l’IELTS, c’est donc généralement pour aller étudier à l’étranger (Naïm espère passer sa prochaine année scolaire au Japon, où une note très haute est exigée). Ce qui fait la spécificité de l’IELTS, c’est qu’on ne peut pas le rater ou le réussir : c’est à chaque établissement de décider de sa propre note limite d’admission.
Les différences entre IELTS et TOEIC
Les notes de l’IELTS se basent sur quatre épreuves :
Compréhension orale
Compréhension écrite
Expression orale
Expression écrite
Au TOEIC, on n’a généralement pas d’expression orale, et l’expression écrite se fait sous forme de QCM de grammaire et vocabulaire.
Plus important encore que l’ajout de l’expression orale : l’IELTS ne se fait pas sous forme de QCM, comme c’est le cas pour le TOEIC. On ne peut pas répondre au hasard pour avoir juste ! Il faudra au contraire légender des schémas, compléter des textes à trous ou encore répondre à des questions en un paragraphe ou plus. Pas d’excuse, donc : on ne peut pas avoir faux parce qu’on a décalé les colonnes, et on ne peut pas avoir juste parce qu’on a coché une case au hasard. L’IELTS est donc généralement considéré comme beaucoup plus fiable que le IELTS… mais il pardonne beaucoup moins les lacunes.
Comment Naïm s’est préparé pour l’IELTS
La découverte du Pack Réussite
Naïm et moi avons été assez impressionnés par l’exhaustivité du Pack Réussite IELTS. Au début du livre, quelques pages proposent des rappels du contenu de l’IELTS et de comment le réussir.
Comme je partais d’à peu près zéro, avec très peu de connaissances de ce test précis, ça m’a été très utile pour comprendre de quoi consistait le test et sur quels sujets il s’appuie. Naïm maîtrisait mieux le sujet que moi, il s’était bien renseigné, mais il ne savait pas exactement sur quels sujets il serait interrogé.
Le vocabulaire
L’IELTS propose une liste de sujets à réviser en priorité, parce qu’ils tombent souvent pendant l’examen. Comme Naïm s’y prenait presque six mois à l’avance, nous avons eu le temps de traiter tous les sujets un par un plutôt que de nous concentrer sur ceux qui étaient marqués comme les plus fréquents. Pour ça, nous avions le livret Vocabulary for the IELTS, qui faisait partie du pack.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, chaque chapitre touche un sujet en particulier. On compte 30 chapitres dans la liste : Naïm apprenait deux nouveaux chapitres par semaine. Pour apprendre des listes de vocabulaire qui contenaient autant de mots, il suivait les étapes suivantes :
D’abord, recopier les mots deux fois, sur deux fiches papier.
Ensuite, s’enregistrer en train de dire les mots. Tant pis pour l’accent français, le plus important, c’était qu’il les dise à voix haute.
Accrocher une des deux fiches papier dans les toilettes et la lire à voix haute à chaque passage sur le trône. C’est bête mais ça marche.
S’inscrire sur Quizlet, et faire une session par jour pour s’assurer qu’il maîtrisait bien les mots et leur traduction.
Chaque soir, il prenait une fiche au hasard parmi les anciennes, il en cachait la moitié, puis il notait les deux moitiés sur une feuille. Pour chaque réponse fausse ou inconnue, il recopiait cinq fois le mot en anglais et en français.
Une fois par jour, dans les transports en commun, il écoutait un enregistrement d’une fiche.
Bien sûr, les efforts ne s’arrêtaient pas là : le plus important, c’est d’utiliser tous ces mots dans leur contexte. Heureusement, les exercices du livre IELTS lui permettaient de faire ça : dans ma correction, je mettais en valeur chaque utilisation qu’il faisait d’un mot récemment appris.
Résultat, au bout de six mois, Naïm avait appris énormément de mots… et moi aussi !
Les épreuves
Si je devais passer l’IELTS sans aucune préparation, je ne donnerais pas cher de ma peau. L’anglais est pourtant ma langue maternelle – mais sans connaître la façon dont les épreuves se déroulent et sur quoi les personnes examinées sont notées, on ne va pas bien loin, quel que soit l’examen.
Nathan l’a bien compris dans son pack IELTS, et ça m’a aussi bien impressionnée : chaque partie du test était expliquée en détail dans le livre, en plus des tests blancs qui permettent de se familiariser avec le déroulement des épreuves.
Les exercices de révisions étaient diversifiés, mais toujours sur le modèle de ceux du “mock test”, le test blanc.
J’ai apprécié, pour ma part, la présence d’une partie Scripts pour les contenus du CD. De cette façon, je pouvais m’assurer que Naïm avait bien compris le texte, et nous faisions mêmes quelques dictées à l’occasion pour nous assurer que tout était bien assimilé. C’était un exercice très intéressant.
Un bémol cependant : l’ordinateur de Naïm n’avait pas de lecteur CD, et il n’a pas pu travailler sur la compréhension orale et l’expression orale chez lui. Pour pallier ce manque, je lui ai créé des questionnaires basés sur des TED Talks sélectionnés au hasard, allant de la compréhension des logiques de l’amour à l’écologie en passant par le développement personnel des entrepreneurs. Et ça a marché.
Le verdict du coaché et de la coach
Dans l’ensemble, Naïm et moi étions ravis d’utiliser ce pack. Et à l’heure où j’écris cette petite conclusion, il est en train de finaliser son inscription pour son année d’échange au Japon avec un score de 6.5 !
Je ne peux que recommander aux étudiants voulant réussir l’IELTS d’investir dans une solution complète : un livre et un format audio, c’est absolument nécessaire. Le Pack Réussite IELTS de Nathan faisait parfaitement l’affaire et même plus, avec le livret de vocabulaire et des explications très détaillés : au prix où est l’examen, le coût du pack n’est pas exorbitant et son contenu peut vraiment avoir une énorme conséquence sur votre résultat. N’hésitez donc surtout pas à investir dedans.
Ce que Naïm a préféré :
Les tests blancs corrigés, y compris pour l’expression écrite et les épreuves qui demandent la rédaction de paragraphes
La simplicité d’utilisation et l’abondance de tests blancs, disséminés dans le manuel
Ce que j’ai préféré :
La méthodologie expliquée à chaque exercice
Le livret de vocabulaire divisé en chapitres à apprendre
Les exercices d’oral qui changeaient de mon accent (américain)
Notre (seule) déception :
Nous n’avons pas trouvé de moyen de télécharger les pistes audio sur le site de l’éditeur et l’ordinateur de Naïm n’a pas de lecteur CD.
Adepte de la procrastination, je voulais parler aujourd’hui de mon organisation pour être efficace. La procrastination n’est en effet pas qu’un vilain défaut lorsqu’on l’exploite correctement !
Pourquoi procrastiner ?
Procrastiner, c’est remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. C’est repousser jusqu’à l’échéance, quand on n’a plus d’autres choix que de s’y atteler là maintenant, sous peine de bâcler le travail ou de ne pas assimiler la matière d’un examen par exemple.
J’ai longtemps eu des facilités qui me permettaient de procrastiner ; en études supérieures j’adaptais surtout cette pratique selon ma formation (prépa, école, fac) qui me permettait de concentrer toute mon énergie à un moment donné, et finalement à optimiser mon temps.
Prudence d’abord, car tout n’est pas forcément reprogrammable à l’envi. Certains dossiers, matières ou formations demandent une pratique régulière ou d’être travaillés à 100% sur la longueur. De même, procrastiner ne veut pas non plus dire « se la couler douce jusqu’au jour J ». C’est justement une procrastination active que je veux m’efforcer de vous présenter ici, ou encore « travailler moins, mais mieux ».
Mon organisation présentée ici s’intègre principalement dans le cadre d’une première année de licence en sociologie à la fac.
Anticiper
Tout se joue ici ! La présence en cours, si elle est active, fait déjà une grande partie du travail. J’adopte plusieurs stratégies. D’abord la concentration ne doit pas être dilettante. On peut se relâcher quand le/la professeur.e donne un exemple, raconte sa vie, mais il s’agit de rester extrêmement concentrée tout le long du cours.
Le but est de commencer à assimiler le cours ; personnellement je prends mes cours en notes à la main, et j’essaie déjà de les organiser comme on le ferait d’une fiche, c’est-à-dire en l’aérant, avec des couleurs, en mettant en valeurs des notions que le/la professeur.e juge importantes…
Voici des exemples de cours pris directement en présentiel.
Ce qui marche particulièrement je trouve, c’est de ne pas hésiter à aller à la ligne lors d’un changement d’idées et à faire des listes avec tirets. C’est beaucoup plus efficace lors de la phase de mémorisation. Je n’hésite pas aussi à signaler sur mon cours un terme que je n’ai pas compris ou qui a été vite expliqué.
Le but est ainsi de s’épargner la production de fiches, qui à mon sens prend plus de temps de « faire » que d’ « apprendre ». Pour mon cas je n’ai pas forcément besoin d’écrire pour apprendre, j’ai surtout une mémoire visuelle. Prendre mes cours de manière très structurée et claire sur le vif m’est donc très utile. Evidemment certains cours nécessitent parfois un gros « déblayage » ; dans ce cas je fais alors quelques fiches pour le résumer, mais cela reste exceptionnel.
Si on tient à résumer schématiquement son cours, je trouve que l’utilisation de cartes mentales peut être très utile.
A la fac, on doit rendre certains TDs qui seront notés mais tous ne sont pas obligatoirement ramassés. Personnellement je ne rends pas tous mes TDs, mais je les lis tous en amont pour que la correction soit utile, car je sais déjà quelles parties m’ont posé problème. Je rédige ensuite entièrement les TDs pour lesquels le sujet me semble moins évident, pour me permettre de bien voir ce qui coince.
Rester « focus »
Normalement, avec toute cette phase de préparation, on ne part pas de 0 pour les révisions, ce qui permet alors de travailler le jour pour le lendemain de manière plus sereine. Il est vital d’utiliser cette procrastination à bon escient : non pas pour stresser, mais pour être gonflé.e à bloc. Généralement cela aide à rester totalement concentré.e, à synthétiser mentalement le cours, et à assimiler durablement. L’urgence aide à se confronter à l’apprentissage et à la mémorisation. Quand je parle d’urgence, ce n’est évidemment pas 2 minutes avant l’échéance ou l’examen, c’est au minimum la veille pour profiter de la nuit qui fixe les connaissances…
En termes d’apprentissage, il est évident qu’il ne suffit pas de lire le cours. La (re)lecture préalable doit être active, se concentrer sur l’essentiel et le plus important. Il est aussi primordial de tout avoir bien compris car il est difficile de retenir un concept obscur… encore une chose que l’anticipation a normalement prévue, lors de la prise de notes. Apprendre le plan du cours par cœur peut être utile afin que tout soit structuré dans sa tête. Personnellement je fais comme une sorte de topo à voix haute de ce que j’ai appris, car cela me permet de voir où je pêche. C’est la bonne vieille technique de « si tu peux l’expliquer, c’est que tu l’as compris »… ! La reformulation aide à ce sens énormément aussi.
Il faut bien se connaître pour pouvoir appliquer cette méthode, et l’expérience améliora votre organisation. Encore une fois, cela ne fonctionne pas pour tout le monde et toutes les formations, mais j’espère que ces astuces auront pu être utiles !
« Primum non nocere » dit l’adage médical. En clair, empêcher les actions susceptibles de nuire, d’aggraver la maladie, est la première étape de la guérison.
Et si on appliquait ce principe à la dissertation : est-ce que commencer par éviter les principales erreurs que vous commettezne serait pas la meilleure recette du progrès ?
Voici donc, d’après mon expérience de correcteur, les cinq erreurs les plus courantes à éviter en dissertation.
Erreur #1 : se focaliser sur des détails
Combien d’élèves sortent d’une épreuve de dissertation en fantasmant sur l’effet que telle référence, ou telle citation – qu’ils croient, dans leur naïveté, exceptionnellement originale (c’est d’ailleurs pour ça qu’ils l’ont apprise la veille) – produira sur le correcteur ?
« J’ai parlé de Kant, Hegel, et de Sartre : il ne va pas en revenir ! ». « J’ai cité en entier un poème japonais. Si avec ça je ne sors pas du lot ! »
Mais bien sûr…
Certains, plus adeptes du risque et plus confiants dans leur style littéraire, misent sur tel passage, particulièrement léché à leurs yeux – ils ont laissé leur talent s’y exprimer pendant un quart d’heure – voire telle phrase spirituelle, dont ils imaginent qu’elle ne peut pas rester inaperçue du lecteur, pour obtenir une bonne note.
« La dernière phrase de ma conclusion est digne de Proust ! ».
Ah oui ?! Et toutes les autres ?
Ce genre de tactiques sont en réalité problématiques à deux points de vue.
En premier lieu, elles reposent très souvent sur un fantasme : non, les références que l’élève croit originales ne vont pas abasourdir le correcteur, souvent expert dans la discipline ; non, le poème japonais, si tant est qu’il soit cité à bon escient, ne va pas lui faire oublier tout le reste de la copie ; non, le paragraphe surtravaillé n’est pas digne de Proust – il est au contraire ampoulé, et l’élève surestime son talent littéraire ; non, la conclusion n’est pas un trésor philosophique inédit.
En second lieu, ces tactiques ont forcément un coût d’opportunité. Très généralement, l’élève qui a mis le paquet sur une référence, une citation, un passage, voire quelques phrases qu’il pense stratégiques – très généralement cet élève a négligé les autres aspects de l’exercice, c’est-à-dire l’essentiel : la réflexion, la problématisation, le plan, et la qualité de la rédaction.
Ainsi, donner la priorité aux détails est aussi peu recommandé en dissertation que pour agir, de manière générale.
C’est bien évidemment l’inverse qu’il faut faire : se focaliser sur l’essentiel, et ne soigner les détails qu’ensuite, à la condition que l’essentiel soit assuré.
Erreur #2 : bâcler la dernière partie
Dans mon expérience, la majorité des élèves finissent leur dissertation dans l’urgence (voire en dépassant le temps imparti), en sueur, en luttant contre les crampes du poignet tout en essayant de se persuader qu’ils peuvent encore écrire plus vite.
La conséquence évidente de cette mauvaise gestion du temps est que la dernière partie de la copie (souvent le III) laisse à désirer par rapport aux précédentes : elle est non seulement illisible, mais elle est également plus courte, et sur le fond moins pertinente.
Or, le correcteur ne peut manquer d’être saisi par le déséquilibre du texte, lequel lui laissera un fort goût d’inachevé. Si ce défaut ne préjuge pas de la qualité de la réflexion, il est tout de même majeur dans la mesure où il signifie que l’élève n’a pas véritablement terminé l’exercice.
Alors, comment expliquer cette erreur si courante ?
Le bâclage de la dernière partie est tout d’abord un problème d’organisation. Quand on s’engage dans la rédaction, il ne faut pas prévoir les choses au doigt mouillé ; mais connaître précisément la durée de l’épreuve restante et affecter la même portion de temps à chaque grande partie (en prévoyant aussi une dizaine de minutes pour relire la copie).
Dans l’écoulement de cette durée, ensuite, il faut avancer à un rythme constant, sans perdre de temps avec les détails (erreur #1), et regarder fréquemment sa montre (disons, à la fin de chaque paragraphe, par exemple) pour rester dans les clous.
Pour autant, une meilleure gestion du temps ne fera pas tout, car il s’agit aussi généralement d’un déséquilibre de fond.
Très souvent, en effet, on est beaucoup moins inspiré pour la dernière grande partie : on y fait un peu la synthèse, ou un hypothétique dépassement des précédentes, ou on y évoque une idée assez vague, des pistes de solution, etc. Comme on a peu de connaissances et de références, l’enjeu devient alors de réussir à dissimuler la médiocrité du propos.
Du coup, cette erreur s’évite bien en amont : il ne fallait pas faire un III « Potemkine » ; plus généralement, il ne fallait pas négliger le plan.
Erreur #3 : négliger le plan
Il est très rare qu’une bonne copie repose sur un mauvais plan, même sur un plan moyen. Inversement, un plan efficace est, de façon quasi certaine, la garantie d’une bonne note.
Mais les mauvais plans sont divers et variés.
Quand je lis une copie, parfois, je n’arrive tout simplement pas à identifier le plan. C’est peut-être déjà une absence « visuelle », dans la mesure où l’élève ne prend pas la peine d’annoncer le plan, ni de séparer clairement pas les parties dans sa copie. C’est plus souvent une absence « intellectuelle » : le propos n’est pas structuré sur le fond, ce qui rend bien difficile d’introduire les parties et de les articuler avec des transitions.
Le problème le plus fréquent réside dans l’organisation des parties. Si elles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, elles ne s’enchaînent pas, ne sont pas liées logiquement ; elles ne forment pas un tout ; elles ne révèlent pas non plus la progression de la réflexion.
Alors certes, pour beaucoup d’élèves, c’est l’élaboration du plan qui demande le plus gros de l’effort en dissertation.
Synthèse des résultats de la réflexion, elle est clairement l’étape qui distingue l’exercice des simples contrôles de connaissance du collège et du lycée, si confortables de transparence et de facilité.
La construction du plan, c’est plus profondément le cœur de la dissertation dans le sens où les enjeux fondamentaux sont la qualité de la réflexion ET la qualité de l’expression.
Cette étape mérite donc du temps et beaucoup de soin.
Erreur #4 : recracher le cours
Recracher le cours, c’est un peu comme faire un doigt d’honneur au correcteur.
On donne à l’élève un exercice de réflexion et d’expression, qu’il ne peut donc réussir qu’en faisant explicitement preuve d’une bonne qualité de réflexion et d’expression… Eh bien non ! Il se réfugie dans le copier-coller !
Le recrachage du cours, c’est comme jouer au foot avec les mains : c’est très rare que ça marche – et encore faut-il invoquer Dieu – et c’est systématiquement carton ; puis souvent penalty, défaite, et parfois déshonneur.
Bref, c’est une « tactique » à évacuer purement et simplement.
Si la plupart des élèves le savent déjà, beaucoup trop accordent encore une importance excessive à leur cours.
D’un côté, ça n’est pas si bête que ça si le professeur et le correcteur sont la même personne, car on peut escompter qu’il aimera forcément recevoir la preuve de sa propre utilité en retrouvant ses propres mots dans les copies. Mais si le professeur est honnête et pas totalement désintéressé par le destin de ses élèves, alors il cherchera en priorité à évaluer la réflexion et l’expression écrite.
Or, dans la perspective de l’erreur #1 – assurer l’essentiel avant de s’attarder sur les détails – les connaissances de cours relèvent plutôt de l’accessoire (même si elles sont nécessaires), ce qui veut dire qu’elles sont forcément mobilisées au détriment des aspects prioritaires de la dissertation, dont… l’analyse du sujet.
Erreur #5 : ne pas analyser le sujet de la dissertation
La hantise des élèves, le fameux hors-sujet !
« Est-ce que je ne suis pas à côté de la plaque ? ». « Est-ce que j’ai tout vu ? ».
On croirait à de la paranoïa, mais ces interrogations sont en fait justifiées, parce que les copies qui proposent une analyse plutôt exhaustive du sujet sont rares.
Il semble qu’il y ait toujours une petite proportion, variable mais incompressible, de hors-sujets.
Qu’est-ce qu’un hors sujet ? C’est répondre « Il fait 25°C. » à quelqu’un qui demande « Quelle heure est-il ? ». S’il apparaît toujours comme une erreur grossière avec le recul, il s’explique simplement par le fait que l’élève n’a pas pris la mesure des véritables enjeux de l’exercice (la réflexion et l’expression).
Certaines mauvaises habitudes le rendent plus probable. Par exemple, apprendre son cours bêtement par cœur pour le recracher (erreur #4) ; ou encore, noter frénétiquement tout ce que l’on sait sur les feuilles de brouillon au début de l’épreuve, sitôt le sujet découvert.
Mais le hors sujet reste quand même l’exception.
Plus fréquemment, l’élève se focalise entièrement sur un aspect du sujet qui lui a immédiatement sauté aux yeux quand il l’a lu – alors il se précipite dessus pour en tirer tout ce qu’il peut, comme s’il avait trouvé une source dans le désert. Ce cas constitue un hors-sujet partiel, qui n’est pas aussi grave, mais plus fréquent que le hors-sujet total.
Très souvent, enfin, l’analyse de l’élève manque de simplicité.
Bien sûr qu’une question générale de philosophie, culture générale, histoire, économie, sociologie, etc. constitue un problème intellectuel très probablement trop large et trop complexe pour être résolu par un étudiant en quelques heures et dans des conditions stressantes – c’est inévitable.
Seulement, cette difficulté n’est pas un prétexte pour tirer du sujet une problématique ambiguë, dont découlera forcément une dissertation obscure.
Ainsi, l’élève qui veut déjà, à l’image du médecin, éviter de « mal faire » en dissertation, doit négliger les détails, veiller à l’équilibre de ses grandes parties, soigner le plan, se détacher de son cours, et analyser efficacement le sujet.
En août, j’ai profité de mes (courtes) vacances pour lire le plus possible. Je vous ai déjà parlé des Essentiels du réseautage, en vous prévenant que ce ne serait pas ma dernière critique de livre. Et en effet, aujourd’hui, je reviens à l’attaque avec un cas un peu particulier : le livre Concevoir un module de formation d’Etienne Magnin, qui m’a été envoyé par les Gereso Edition.
Un peu particulier, pourquoi ?
Parce que ça s’adresse aux formateurs, aux professeurs, et pas aux étudiants. Je l’ai lu d’abord pour moi et pour Réussir Mes Etudes, et puis en y repensant, je me suis rendue compte que ça s’applique super bien aux exposés, aux présentations, et à bien des occasions de votre vie étudiante, mine de rien. En voilà donc un résumé légèrement adapté rien que pour vous, sur ce thème : Comment faire un exposé parfait ?
Avant de commencer votre préparation
Avant de commencer à vous préparer à concevoir un module de formation, un exposé, un cours ou quoi que ce soit d’autre, il va falloir prendre le temps de réfléchir à 4 critères différents :
Votre cible : pour qui est votre exposé ? Voulez-vous intéresser le professeur, ou enseigner des choses intéressantes à vos camarades de classe ? (En général, il faudra les deux, mais vous pouvez en privilégier un des deux.)
Le contexte dans lequel vous faites votre exposé : dans quel environnement serez-vous ? Réfléchissez bien : quelle est l’ambiance générale de ce cours, qu’est-ce que le professeur va privilégier ?
Les compétences à acquérir : plus clairement, assurez-vous de bien répondre à la problématique et que vous avez montré que vous maîtrisez le sujet devant votre enseignant.
Enfin, retenez les contraintes : pas la peine de vous lancer dans un projet énorme que vous n’arriverez pas à finir et qui ne ressemblera à rien.
Préparer son exposé
D’abord, il faut recueillir le contenu de votre exposé. Comme pour une présentation de texte ou n’importe quel devoir, il vous faut d’abord des arguments et ensuite un plan, donc récupérez le plus de références possibles et sortez-en le contenu pertinent.
Ensuite, construisez votre scénario pédagogique, c’est-à-dire en gros ce dont vous allez parler.
Enfin, créez votre plan détaillé.
Quels supports écrits ?
Ne vous sentez jamais obligé de faire une présentation écrite, surtout si ce n’est pas votre fort. Si vous vous exprimez bien, ça doit suffire. Cela dit, c’est quand même mieux d’accompagner son exposé d’un petit Powerpoint de qualité. Et par qualité, on entend :
Une slide, c’est une minute d’exposé. Si vous passez vos slides plus vite que ça, vos spectateurs auront le mal de mer.
Une slide, c’est trois ou quatre lignes de (gros) texte, grand maximum, et une image si vous voulez. S’il y a plus que ça, vous allez noyer vos spectateurs sous l’information et ils ne vous écouteront pas.
Une présentation Powerpoint, ce n’est pas statique. Ajoutez une partie interactive, que ce soit un exercice, un jeu, une étude de cas… débrouillez-vous pour toujours impliquer votre audience un minimum.
Si vous êtes d’humeur très zélée ou que vous savez que le partiel peut porter sur des éléments de votre exposé, vous pouvez enfin faire deux présentations Powerpoint séparées :
Une présentation qui servira de support pour la présentation orale, avec très peu de texte, des grosses images, etc.
Une autre présentation avec des slides supplémentaires, et tout le texte important de votre présentation, sans animation. Comme ça, vous avez un vrai support de cours complet et détaillé à donner à vos camarades, qui vous en seront reconnaissants, et à votre professeur, qui aura les éléments qu’il a peut-être ratés pendant la présentation orale.